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  • Simone Veil : « Il ne doit pas exister une autre acception de la France que son acception administrative »

     

    Par Antiquus

    Commentaire reçu le 5.07.2017

    Encore une fois, nous ne traitons pas ici de la respectabilité de Simone Veil en tant que personne. Ce n'est pas notre objet. Nous traitons des conséquences de son action politique pour la communauté nationale. Ce qu'Antiquus examine ici et qui est tout autre chose.  Simone Veil va donc entrer au Panthéon aux côtés de quelques penseurs et acteurs de la Révolution. Elle y a, de ce point de vue, sa place.  LFAR

     

    f1efdbf5.jpgUne fois de plus, on nous intime l'ordre de nous taire à propos de l'ancienne ministre . Est-ce parce qu'elle est morte et que l'on ne doit pas médire des morts? C'est une maxime de bonne éducation, donc privée, et qui n'a rien à faire ici, où nous discutons de sujets politiques.

    Il est vrai que Simone Veil ne voulait pas ce qu'elle a produit. Le moins que l'on puisse dire est qu'elle n'a pas haussé le ton pour s'opposer aux dérives - prévisibles - de la loi dont elle était le promoteur. Il est vrai que son image d'icône du féminisme et des « droits de la femme »  en eût pâti. Mais la raison déterminante de son indifférence est tout autre: Simone Veil n'avait qu'aversion pour la France de la filiation que nous vénérons.  Pour elle, l'épuisement du peuple français par la dénatalité n'avait aucune importance. On l'a bien vu en 2009 lorsque Sarkozy, dans un souci de s'attirer les voix du FN, créa un éphémère ministère de l'identité française…et de l'immigration. Ce n'était évidemment qu'une silhouette de carton, mais Simone Veil mobilisa l'indignation des « éclairés » en déclarant qu'il ne pouvait pas exister de ministère de l'identité française parce qu' « Il ne doit pas exister une autre acception de la France que son acception administrative : telle est la conséquence de la Constitution de 1791. C’est l’acquis de la révolution : la France, c’est ce que la loi décide. »

    Et, pour soutenir cette campagne, le « chercheur » antiraciste  Michel Wieviorka, (écrit : ) cette création « attise les crispations sur l’immigration, car l’objectif est bien de traiter d’immigration, l’essentiel des points soumis à débat concerne cette question ». Il aurait « préféré un débat sur la façon de faire face à la crise ou de développer une politique de la ville efficace » et ajoute que l’existence d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale « est une catastrophe intellectuelle et politique ».

    Voilà dans quel camp se situait Simone Veil ! Dès lors les pieux silences me paraissent de la pure sidération. 

  • Café Histoire de Toulon, c'est demain : visite commentée de l'église du port de Toulon ... A ne pas rater !

    Après l'interruption estivale d’août, le Café Histoire de Toulon reprend son cycle de causeries du dernier mercredi du mois pour 2016-2017. [Voir programme ci-après]. 

    Le Café Histoire de Toulon signale la prochaine causerie du mercredi 28 septembre 2016, à 20h, devant les Amis du Pub Le Graal, au Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde - 377 avenue de la République,  Toulon. Cette septième causerie 2016, animée par Antoine de Lacoste, portera sur le thème : « Guerres au Proche-Orient, russes et américains face à face ? »

    Au moment où les chrétiens d'Orient sont menacés de disparition par l'islamisme, cette nouvelle plaie du monde arabe, Antoine de Lacoste nous fera comprendre si Russes et Américains sont entrés dans une seconde guerre froide. Cette question ne peut laisser indifférents les catholiques français, héritiers de la traditionnelle politique de protection des populations chrétiennes du Levant.

    toulon église.jpgEntre-temps, le Café Histoire de Toulon rappelle à l'occasion des journées du Patrimoine, la visite commentée de l'église du port de Toulon le 17 septembre 2016. Cette visite, sera réalisée par Alain Vignal, Agrégé et docteur en Histoire, membre de l'Académie du Var. Le rendez-vous est à 15h00 devant l'église Saint François-de-Paule, place Louis Blanc, 83000 Toulon. A l'issue de la visite, il sera possible de se procurer (au profit de la paroisse) la belle brochure (24 pages) Saint-François-de-Paule - L'Eglise du port de Toulon, Histoire et patrimoine, préfacée par l'abbé Fabrice Loiseau. Entrée gratuite.  

    Agenda du cycle des causeries 2016-2017

    Septembre 2016, Antoine de Lacoste : Proche Orient, Russes et Américains face à face ?
    Octobre 2016, pas de causerie – pèlerinage du Jubilé de la Miséricorde à Rome - Présence de Mgr Rey.
    Novembre 2016, Dominique Struyve : Le «Peuple-roi» est nu ou les français déshabillés.
    Janvier 2017, Danielle Masson : Eric Zemmour  et la question religieuse.
    Février 2017, Philippe Franceschetti : Les catholiques durant la IIe guerre mondiale.
    Mars 2017, Luc Richard : La catastrophe écologique vue par les alter-catholiques.
    Avril 2017, Michel Masson : Communautarisme, quel enjeu pour les catholiques ? 
    Mai 2017, Alain Vignal : Toulon, 1789-95, les soubresauts d'une ville sous la Révolution.
    Juin 2017, Antoine de Crémiers : Les cathos peuvent-ils réformer le « Système » ?
    Septembre 2017, Philippe Lallement : Dieu et le roi, la foi politico-religieuse du Midi blanc.
    Octobre 2017, Abbé Fabrice Loiseau : L'Islam, un puissant défi pour les catholiques.
    Novembre 2017, Jean Gugliotta : Les protestants de Provence sous l'Ancien Régime. 
  • Histoire & Actualité • Le Paris des terroristes

     

    Par Jean Sévillia

     

    2542409545.jpgEn 1909, Vladimir Ilitch Oulianov, révolutionnaire russe qui a pris pour nom de guerre Lénine et qui mène une vie d'errance à travers l'Europe, débarque à Paris avec sa femme. C'est au 2 rue Beaunier que s'installe le couple, dans un XIVe arrondissement qui est le quartier de prédilection de ses amis politiques. Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, a précédé Oulianov en 1902, mais les relations entre les deux hommes sont mauvaises. Lénine consacre son temps à édifier le Parti ouvrier social-démocrate de Russie, formation communiste dont il est un des dirigeants en exil. C'est à bicyclette que le futur maître de Moscou se rend rue de Richelieu pour étudier à la Bibliothèque nationale, comme au café du 11 avenue d'Orléans, lieu de rendez-vous des bolcheviques parisiens, ou au 110 de la même artère, siège de leur journal.

    Depuis 1789, observe Rémi Kauffer, « l'histoire confère à Paris l'auréole mondiale des révolutionnaires et la période terroriste de 1793-1794 inspire les plus fanatiques ». C'est cette face méconnue de la Ville lumière que notre ami et collaborateur, auteur d'une vingtaine d'ouvrages historiques qui font autorité, dévoile dans un ouvrage au sujet original et dont chaque chapitre raconte une séquence de la saga de ces rebelles et terroristes de tout poil qui, pour un temps, ont élu domicile dans la capitale française. Avouons-le, les personnages de Kauffer ne sont pas sympathiques puisque leur objectif est de mettre le feu au monde, et que faire couler le sang est une perspective devant laquelle ils ne reculent pas. L'auteur, toutefois, captivera ceux qui s'intéressent à l'histoire des idées car son livre constitue un tableau vivant, enrichi de multiples portraits, des grandes utopies modernes, fussent-elles redoutables. Avant Lénine, voici donc Marx et Bakounine à Paris puis, après 1917, ceux qui répandirent le communisme en Asie, Hô Chi Minh, Zhou Enlai, Deng Xiaoping ou Pol Pot. Hélas, que de dictateurs formés chez nous ! Viennent ensuite les antifascistes et antinazis réfugiés en France, les indépendantistes algériens et leurs féroces luttes internes, jusqu'au terrorisme moyen-oriental et aux islamistes titulaires de la nationalité française. « Les assassins d'hier étaient parmi nous, observe Rémi Kauffer, et ceux de demain le sont déjà aussi. » Un constat guère rassurant, mais qui sonne comme un appel à la lucidité. 

    Paris la rouge, capitale mondiale des révolutionnaires et des terroristes de Rémi Kantien Perrin, 414 p., 24 €

    Figaro magazine 26.11.2016

  • Famille de France • Les Princes en visite dans la région toulousaine

    Région toulousaine : Un moment familial et français

       

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDouce France, cher pays de mon enfance

    Nous passons depuis quelques jours nos vacances dans la région de Toulouse. Le soleil y a installé ses quartiers malgré des orages passagers qui ont laissé ces derniers jours quelques traces. La ville rose qui abrite le tombeau de Saint Thomas d’Aquin est aussi connue pour ses arts culinaires et son industrie aéronautique ; deux aspects de ses multiples talents qu’il nous a été donné de mieux connaître.

    test-271x300.pngNos hôtes pour le séjour nous ont organisé il y a quelques jours un barbecue autour du foie gras et du melsat. Ils avaient invité pour l’occasion leurs amis de la « route de Carcassonne », comme on dit par ici, avec leurs nombreux enfants qui venaient de prendre leurs quartiers d’été dans la région. Les conversations, légères et sérieuses à la fois, étaient parfois interrompues par les rires joyeux des enfants courant autour des différents petits groupes ainsi constitués. Nous n’avons vraiment pas vu le temps passer et bientôt la fraicheur du soir rappelaient aux uns et aux autres qu’il était temps de rentrer. Nous venions de passer un de ces moments français de partage et d’amitié.

    Aujourd’hui, je visitais l’entreprise FLEURET. Son président m’avait convié pour un tour de l’établissement spécialisé dans la fabrication d’emballages pour le transport de pièces aéronautiques et militaires : moteurs d’hélicoptères, ailes d’avion, laser méga joule… Nous nous sommes attardés sur ce dernier qui permet aujourd’hui à la France de simuler, à l’intérieur d’une sphère complètement étanche, une explosion nucléaire. Je m’étais intéressé à ce sujet il y a quelques années et avais visité le centre de Bordeaux où il est installé et ensuite celui de Cadarache dont les activités nous font espérer qu’un jour la fusion remplacera la fission.

    Le terroir et l’art de vivre, d’une part et l’innovation technologique d’autre part, sont vraiment les deux points forts de cette belle région. On retrouve cela partout en France, sous des aspects différents bien entendu. Cela m’émerveille et me fait toujours plus aimer mon pays. Je voudrais transmettre cette affection à mes enfants, mes proches et tous ceux que je côtoie afin de pouvoir reprendre avec le poète ce beau refrain : « …douce France, cher pays de mon enfance… » 

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    Visite de l'entreprise FLEURET


    Région toulousaine, le 24 juillet 2017

    Jean de France, duc de Vendôme 

    Le site officiel du Prince Jean de France

  • Bien commun : les sept piliers capétiens

     

    Le bien commun est le bien du tout qui permet la réalisation du bien des parties, parce que le bien est ce que toute chose désire et qui permet sa perfection et son perfectionnement.

    Les Capétiens l’avaient compris et ont d’ailleurs été les premiers à mettre en pratique un « développement durable politique » : de leur vivant, ils ont sacré leurs fils pour que l’œuvre puisse être continuée. C’est le pilier de la continuité, le premier des sept piliers capétiens. Des Capétiens qui avaient pour règle de servir, et non de se servir ; qui se sont aussi appuyés sur un système d’hommes dans lesquels ils avaient confiance (ce qu’ils appelaient loyauté). Ils se sont appuyés sur la liberté : ils ont gardé une autonomie et ont autorisé cette autonomie pour des personnes, des communautés, comme les villes franches. Ils ont adopté un système de règles simples et compréhensibles par tous, les règles fondamentales du royaume. Ils avaient le sens de la mesure, qui évite les aventures abracadabrantes. Et enfin, ils voulaient la justice (qui n’est pas l’égalité), c’est-à-dire rendre à chacun ce qui lui était dû. Service, continuité, confiance, liberté, simplicité, mesure, justice : voilà les conditions du bien commun mises en place par les Capétiens, qui leur ont permis de rester huit cents ans au pouvoir. 

    Quelques extraits de l’intervention du prince Jean lors du colloque organisé le 13 mai 2017 par le Cercle de Flore :
     
    La notion centrale est le temps long. Le temps long est une condition nécessaire pour servir le bien commun, surtout dans l’état actuel de notre pays. Et donc la nécessité de mettre en place un système qui permet le temps long.L’État est la cause qui met en place les conditions de réalisation : en premier, des lois simples, connues de tous et compréhensibles par tous, dans le cadre du bien commun. 
     
    Nous avons autour de nous une nature et des personnes qui ne sont pas de notre fait : c’est un patrimoine dont nous sommes dépositaires, que nous devons développer et transmettre. 
     
    Le développement durable est une condition structurelle du bien commun car il entraîne la responsabilité, celle de chacun à son niveau. 
     
    Il n’y a pas de France d’en haut et de France d’en bas, il y a un France, verticale, qui se projette sur un axe horizontal.
     
    « La légitimité, c’est l’histoire et l’implication dans la réalité d’aujourd’hui, à travers les actions qui sont menées, qui participent à la compréhension de ce qu’est la France. »
     
    Je ne sais pas si nous allons instaurer ou restaurer la monarchie. Je serais favorable à une instauration. Nous sommes encore loin de ça. Une restauration ne fait pas très neuf… mais parfois, pour être moderne, il faut être archaïque, au vrai sens du terme : avoir connaissance de ce qui s’est passé.
     
  • Histoire & Société • Abstention record aux législatives ou la sécession de la Plèbe

     

    Par Jean-Claude Barreau

    C'est là une courte et très intéressante tribune : Avec un taux d'abstention record lors des législatives, Jean-Claude Barreau constate que cette élection marque la fracture divisant désormais les Français en deux classes sociales antagonistes [Figarovov, 14.06]. L'observation est d'importance. Elle a été faite à l'identique, y compris ici même, par de nombreux éditorialistes, de Christophe Guilluy à Mathieu Slama. Et le phénomène est d'importance, porteur de menaces et de contradiction pour le régime en place.  LFAR

     

    Les-mercredis-de-Jean-Claude-Barreau_reference.jpgEn l'an 494 avant Jésus Christ, les citoyens pauvres de Rome s'estimant bafoués, quittèrent tous la ville et se retirèrent sur la colline de l'Aventin. Cet épisode est connu sous le nom de « Sécession de la plèbe ».

    Les Patriciens furent obligés de faire des concessions. Ainsi furent créés les « Tribuns de la plèbe », inviolables et sacrés, chargés de défendre le peuple. L'histoire romaine (que l'on n'apprend plus) est riche d'enseignements mais aujourd'hui, seuls les plus âgés ont entendu parler au collège de la « Sécession de la plèbe ». C'est bien dommage car c'est exactement ce qui vient de se passer (...).

    Le patriciat c'est-à-dire la petite moitié de Français gagnant plus de 3000 euros par mois a acclamé Macron. La plèbe, c'est à dire l'autre moitié gagnant en moyenne 1500 euros, la France périphérique de Christophe Guilly, délaissée par l'État, menacée dans son identité par une immigration trop nombreuse et que l'oligarchie au nom du « droit à la différence » se refuse à assimiler (Alain Juppé a déclaré en mars dans le Figaro que « l'Assimilation était une folie »), victime désignée des « Plans Sociaux », s'est abstenue.

    Abstention non encore hostile, résignée à laisser sa chance à Macron, mais qui pourrait le devenir.

    C'est la première fois que l'électorat est ainsi séparé en deux, les « gagnants en Marche » « les perdants sur L'Aventin ».

    Dans la précédente élection, le Président avait des partisans et des opposants à la fois dans le patriciat et dans la plèbe. Pour la première fois le partage électoral est complètement un partage de classe lourd de menaces.   

    Jean-Claude Barreau

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    Jean-Claude Barreau, né en 1933 à Paris, est un essayiste français. Ancien conseiller sur l'immigration de François Mitterrand puis de Charles Pasqua et de Jean-Louis Debré, il a récemment publié Sans la nation le chaos (éd. du Toucan, 2012) ; L'Église va-t-elle disparaître ? (éd. du Seuil, 2013) et Liberté, égalité, immigration ? (éd. L'Artilleur, 2016).

  • Tout ça... pour cà ?... par François Davin

    24839943.jpgNous avons décidé de reprendre quelques textes fondateurs de Lafautearousseau. Celui-ci, très court, rédigé par François Davin, remonte au 2 mars 2007, juste après la première note du Blog, le 28 février 2007, "LA" question de fond , que nous avons redonnée le 12 Novembre dernier, et dont il est comme une suite...

    C'était sous la présidence Chirac, et cette première note a été, depuis, maintes fois reprise, sur divers sites et blogs royalistes. C'est sur ces idées simples que nous avons créé Lafautearousseau, il y a presque huit ans. Nous n'avons, hélas, rien à y changer, après la présidence Sarkozy et sous celle, calamiteuse, de François Hollande. La France poursuit sa descente aux Enfers. Et lorsque Eric Zemmour publie son "Suicide français", la France entière sent bien qu'il parle vrai. Nous n'avons donc vraiment aucune raison de renoncer à penser et à dire que la France doit changer, non de majorité, mais de régime. Et que le régime qui lui conviendrait le mieux serait une monarchie - une monarchie royale. Est-ce une gageure ? Sans-doute. Mais la véritable gageure ne serait-ce pas, aujourd'hui, de vouloir la survie de la France et le maintien du régime actuel ?  ♦   Lafautearousseau 

     

    On s'est fait avoir il y a deux cents ans... : on était les premiers, on n'est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait ; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes "à la française" : aujourd'hui la France n'intéresse et n'influence plus grand'monde, et si on nous regarde, c'est le plus souvent avec commisération : nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd'hui, nous étions LA superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque...

    Aujourd'hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s'étioler, de s'affaiblir : un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l'Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte...

    Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient : 2000 milliards de dette; 5 millions de  fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d'immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même, au départ, informé !) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements (plus de 400.000 !), tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l'entreprise et l'initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart  jeunes...) partis travailler à l'étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société... ♦

  • Livres & Actualité • La France djihadiste

     

    par Anne Bernet

     

    938307326.pngIl y a eu « la marche des Beurs », SOS Racisme, « Touche pas à mon pote ». Il y a eu l’arsenal des lois destinées à réprimer « la xénophobie » des Français et réduire au silence quiconque s’aviserait de mettre en garde contre une politique migratoire devenue folle.

    Il y a eu l’affaire du voile à l’école, et celle des menus hallal, et les prières de rue, et le port du niqab, et tant et tant d’autres signes avant-coureurs d’un désastre qu’il ne fallait pas être grand prophète pour prévoir.

    Et, aujourd’hui, il y a la « France djihadiste » : ces milliers de musulmans, ou de convertis à l’Islam, emplis d’une haine farouche envers notre pays, nos racines chrétiennes, nos mœurs dégénérées et qui n’ont plus qu’une envie : livrer une guerre impitoyable aux « mécréants » que nous sommes à leurs yeux. En partant combattre aux côtés de DAESH. Ou en restant ici pour semer la terreur et la mort chez nous.

    Pourquoi a-t-on laissé s’enclencher ce processus ? Pourquoi, alors que la gravité du mal est patente, médias et hommes politiques continuent-ils à nier l’évidence, s’accrochant au mythe d’un « vivre ensemble » qui n’a jamais fonctionné, le communautarisme des nouveaux arrivants l’emportant sur leur désir d’intégration, et s’obstinant à voir dans ceux qui nous ont déclaré une guerre sans merci les « déséquilibrés » qu’ils ne sont pas ?

    Loin des discours convenus, Alexandre Mendel est parti à la découverte de ces quartiers, ou ces villes, de France et de Belgique, où l’Islam a déjà imposé ses mœurs.

    Il est allé à la rencontre des imams salafistes, toujours plus influents, – alors que le discours des mosquées « républicaines » abandonnées par les fidèles, est devenu inaudible-, qui ne condamnent jamais les terroristes, au nom de la solidarité de l’Oumma. Il a parlé à ces jeunes partis faire le djihad et qui rêvent, ouvertement, de revenir se faire sauter sur notre territoire, ou d’y trancher gorges et têtes pour la plus grande gloire d’Allah.

    À des édiles locaux dépassés, lâches, ou déjà acquis à la collaboration à venir ; aux idiots utiles qui continueront, tandis qu’ils se feront égorger, à dénoncer « l’extrême droite » comme responsable de leur mort ; aux policiers, aux hommes des services de renseignement qui annoncent l’apocalypse mais sont privés de moyens pour l’empêcher.

    Certes, nous le savions déjà mais voir dessiner ainsi sans aucune complaisance le tableau d’ensemble de la situation donne froid dans le dos. Et plus encore les pronostics d’un avenir noir, très noir, et sanglant.

    Alexandre Mendel a publié son livre avant l’assassinat du couple de policiers en région parisienne, avant la tuerie de Nice, avant le martyre de l’abbé Hamel … On ne pourra pas dire que nous n’étions pas prévenus. 

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    Alexandre Mendel, La France djihadiste, Ring, 400 p, 18 €.

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  • Un débat en Occident qui ne sent pas très bon ...

    Un débat absurde venu d’Amérique © Copyright : dr

     

    Par Péroncel-Hugoz

    Notre confrère Péroncel-Hugoz, qui séjourne actuellement en Europe, y a recueilli quelques échos d’un débat surréaliste agitant les milieux branchés …  Défense de rire !

     

    peroncel-hugoz 2.jpgLes Etats-Unis d’Amérique se déchirent entre les trompettants partisans de Trump d’un côté, et les partisans pas très hilarants d’Hillary de l’autre côté ; l’Europe occidentale, elle, est en pleine confusion avec le tour que les Britanniques viennent de lui jouer. Ajoutons que partout, à Bruxelles, Francfort, Marseille, Milan, Boston, Vancouver, etc. On s’attend, en toute impuissance, à de nouveaux carnages djihadistes. 

    Et savez-vous de quoi s’occupent, par ces temps d’anxiété généralisée, des «élites» politiques et intellectuelles de l’Occident ? Du statut des cabinets publics, des toilettes bref les WC … Les «transgenres», variété sexuelle nouvelle, surgie au grand jour à la fin du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe occidentale, devront-ils satisfaire leurs besoins naturels chez les hommes ou chez les femmes ? Ou bien faudra-t-il que les Etats créent des lieux d’aisance du troisième type pour que les «transgenres» puissent se soulager en toute bonne conscience, et en tout confort ? ... 

    Il paraît que cette gravissime question a même été agitée début juillet lors de la réception par le président François Hollande, de représentants des «minorités sexuelles» françaises. On s’attend même que le chef de l’Etat français, connu sous le surnom de «Monsieur Petites-Blagues», en forge une, bien salée, sur cet important problème marquant la dernière année de son quinquennat … On croit rêver mais on en est là. 

    Aux Etats-Unis, au moins, la question devrait être résolue puisque les deux candidats à la Maison-Blanche, Mme Hillary et M. Donald, sont pour une fois d’accord : « Il faut laisser les trans se soulager là où ils veulent ». Mais qu’en pensent vrais hommes et vraies femmes, peu soucieux, peut-être, de devoir côtoyer, en de tels lieux, des créatures indéterminées … On n’a encore vu sortir aucun sondage à ce sujet. N’ayons crainte, ça va venir ! Les sondages, ça rapporte… 

    En attendant, malgré la désapprobation du président Obama, qui a fait savoir sa sacro-sainte opposition à toute forme de « discrimination », la ville états-unienne de Charlotte, en Caroline-du-Nord a décrété que les trans devraient se comporter  «en toutes circonstances» en fonction du sexe qui leur est « attribué par leur carte nationale d’identité et non selon leur choix personnel » … 

    Aussitôt, protestations, pétitions de bonnes âmes, un peu partout aux Etats-Unis puis en Europe, continent jamais en retard pour imiter les tendances les plus absurdes venues d’Outre-Atlantique. La polémique s’est même emparée à présent des établissements scolaires où, selon certaines associations, chaque élève «doit pouvoir choisir son sexe lui-même et donc son lieu d’aisance » ! Même des enfants sont ainsi embarqués dans ce tourbillon ridicule. 

    Au moins au Maroc on est à l’abri de faux débats de ce type ! Ouf !  •

    Peroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le 360 du 15.07.2016

  • Attentat de l’église de Saint Etienne du Rouvray : Que les Français se réveillent !

     

    Après l'horrible crime perpétré ce matin à Saint Etienne du Rouvray, L'Action française Provence a publié un communiqué que nous reprenons aussitôt. Lafautearousseau en partage pleinement la teneur et l'esprit. Le temps n'est plus à l'accablement, à la sidération, ni, bien-sûr, au dialogue avec les tueurs islamistes. Mais au réveil et au courage du peuple français.  Lafautearousseau

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    Communiqué de presse de l’Action française Provence 

    Attentat de l’église de Saint Etienne du Rouvray : la barbarie islamiste continue, la classe politique complice de la disparition de notre Nation.

    L’Action française Provence adresse toutes ses condoléances aux familles des victimes de l’attentat perpétré ce mardi 26 juillet 2016 contre une église du paisible village de Saint Etienne de Rouvray à quelques kilomètres de Rouen.

    La barbarie islamiste frappe partout et se manifeste de la manière la plus cruelle qu’il soit : deux personnes ont été égorgées, dont un prêtre mort en martyr et on évoque la possibilité d’une troisième personne blessée.

    L’Action française Provence, par la voix de ses militants appelle le peuple français à se réveiller et à tirer les conséquences de ce terrible été meurtrier. Après l’attentat qui a visé deux policiers français, le terrible carnage de Nice, l’agression furieuse d’une famille dans les Hautes-Alpes, nos hommes politiques, et nos dirigeants en premier lieu, n’ont tiré aucune conséquence de ces évènements.

    Il y a quelques jours, l’Etat islamique a directement menacé notre ville de Marseille, avez-vous entendu un début de réponse, ou une quelconque réaction de nos hommes politiques ?

    Notre nation française est malade de la médiocrité et de l’incompétence de ses dirigeants. Le spectacle récent des invectives que se lancent les différents partis politiques alors que nos derniers morts n’étaient même pas enterrés est révoltant et indigne. La classe politique dans sa totalité est complice depuis des dizaines d’années des terroristes islamistes, c’est elle qui a fragilisé la France en approuvant les accords de Schengen, c’est son idéologie cosmopolite, de métissage, d’antiracisme qui plonge aujourd’hui le peuple dans la terreur et la mort.

    Pourtant, nos ministres se pavanent et défilent sans complexe, ils viennent pleurer, s’auto-félicitent, puis mentent et haussent le ton lorsqu’il s’agit de sauver leurs têtes. Leurs refrains pathétiques deviennent inaudibles pour les Français qui, exaspérés par tant d’incompétence et de mépris, doutent de plus en plus nombreux de la capacité de la république à leur offrir paix et prospérité.

    Française, Français, réveillez-vous avec nous ! Pour une nation française forte, vive le Roi ! 

  • Famille de France • Quand le prince Jean de France accueille des collégiens de Dreux

    Le prince Jean de France guide les collégiens dans le domaine de la chapelle royale. – Agence DREUX

     

    Le Duc de Vendôme et son fils le Prince Gaston ont reçu récemment au Domaine Royal de Dreux un groupe de collégiens du lycée Louis Armand pour une visite de la chapelle et du domaine Royal. Des élèves de troisième, reporters pour le blog l’Echo Quartiers, ont même posé quelques questions au Prince Jean qui s’enthousiasme toujours à l’idée de faire découvrir aux jeunes de sa région le patrimoine historique de sa famille. Lors de la visite, la jeune Princesse Antoinette a suivi pas à pas le groupe de jeunes mené par son père et le Prince Gaston. 

    Le compte-rendu de L'Echo républicain  

    Ils imaginaient le prince Jean « avec une grande cape. » « En fait, il nous ressemble », confiaient hier les collégiens de Louis-Armand après l’avoir rencontré.

    Le prince Jean de France n’a pas toujours été « un bon élève. » À l’âge de dix ans, il a même fait « une grosse bêtise », brisant à coups de pierres, avec ses cousins, une serre dans la propriété familiale, en Haute-Savoie, recevant ce jour-là de son père, « une sacrée raclée. » Un prince qui a même rêvé, un temps, dans sa jeunesse, de devenir agent secret pour rouler dans des voitures dignes de celles de James Bond !

    Étonnantes confessions, hier après-midi, du Duc de Vendôme qui sera « peut-être un jour », roi de France à la faveur d’un retour de la monarchie. Les élèves de troisième du collège Louis-Armand, reporters du blog l’Echo Quartiers, ont trouvé les questions justes pour sonder ce prince qu’ils imaginaient bien plus distant et « bien plus grand physiquement. »

    Visite de la partie cimetière de la chapelle royale, halte prolongée devant la statue de Louis-Philippe, dernier roi de France et ancêtre du prince Jean, et explication des techniques utilisées pour la fabrication des magnifiques vitraux. Le Duc de Vendôme a confié, à chaque instant, son amour pour Dreux, la ville de ses racines où il vit à temps plein depuis cinq ans avec sa famille.
    « Comme les autres ? »

    « Un prince est un homme comme les autres ? », ose Missoum, quatorze ans. « Oui, pareil et pas pareil. Pareil parce que je fais mes courses, parce que mes enfants vont à l’école et à la piscine. Mais pas tout à fait pareil parce qu’en temps que membre de la famille royale, j’ai une obligation importante », répond le prince.

    Pour le reste, il a ses qualités et ses défauts. À la question de Walid, il dit : « Mon défaut, c’est que je m’énerve parfois un peu vite. Ma principale qualité, c’est aimer parler avec les gens et les écouter. »

    Le temps de cette brève rencontre, le futur héritier de la Maison de France, confiera encore son goût pour la chasse, le cinéma d’action américain et la lecture. En revanche, il n’aime pas répondre au téléphone, ni ranger les affaires de ses enfants. Antoinette et Gaston, ses enfants, qui ont suivi pas à pas leur papa dans son rôle de guide la chapelle royale. 

    Pascal Boursier

    l'Echo republicain

     

    Sources : La Couronne - Noblesse et royautés

  • Le renouveau français

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    On peut voir les images presque tous les jours sur les chaînes d’information : Paris, Lille, Nantes, Rennes (pour ne citer que les villes les plus représentatives) sont secouées par de véritables émeutes au cours desquelles des bandes se réclamant ouvertement de l’ultra-gauche européenne cassent tout ce qui peut l’être et s’en prennent aux forces de l’ordre avec une rare agressivité, au point que près de trois cents policiers et gendarmes ont été blessés depuis deux mois. Et ce en plein état d’urgence ! M. Delage, secrétaire général du syndicat Alliance, s’étonne : « Il y a des schémas d'assignation à résidence pendant l'état d'urgence. Des individus sont connus, fichés par les services de renseignement, ils pourraient être interpellés à titre préventif et assignés à résidence. » (Europe 1, 4 mai). Oui, mais ce n’est pas fait. Incompétence ou complicité ?

    Ce n’est qu’un exemple mais il vient après tellement d’autres du même ordre… Du coup, les propos du Premier secrétaire du Parti socialiste semblent totalement sans rapport avec la réalité de notre quotidien. On savait M. Cambadélis bon petit soldat du hollandisme, on sait maintenant qu’il ne manque pas d’aplomb : n’a-t-il pas eu en effet le culot de parler de « redressement national » et de « renouveau français » à propos du bilan de M. Hollande (siège du P.S., 2 mai) ? Certes, ce dernier avait donné le ton avec son désormais célèbre « ça va mieux » (France 2, 14 avril), dont le seul mérite aura été de nous épargner l’insupportable « c’est moins pire » que l’on entend chaque jour sur les ondes. Et, devant un parterre tout socialiste (colloque « La gauche et le pouvoir », 3 mai), le président, se prenant alternativement pour Léon Blum et François Mitterrand, a de nouveau fait preuve d’une grande autosatisfaction.

    La France va donc mieux ? Peut-être - ce n’est même pas sûr - le croiront certains de ceux (jeunes, enseignants, agriculteurs, fonctionnaires, ménages modestes) à qui s’adresse sa gabegie électoraliste sous forme d’enveloppes budgétaires accordées ou simplement envisagées. M. Zemmour , lui, n’est pas dupe, qui ironise : «  Il se pare du chapeau mou et de l’écharpe rouge de Léon Blum, et reprend son imitation pour fin de banquet de François Mitterrand, avec ses intonations de voix rauque pour les envolées lyriques […] Hollande, c’est mini-Blum et mini-Mitterrand, mais il distribue le maximum ! » (RTL, 5 mai).

    Les Français, non plus, ne sont pas dupes. Ils ne pensent manifestement pas que le pays « va mieux » : ils « jugent sévèrement le bilan économique de François Hollande [81% d’opinions négatives], mais ne semblent pas plus convaincus par l'opposition de droite [F.N. compris], selon un sondage B.V.A. » (Le Point, 4 mai). Paradoxalement, voilà peut-être la bonne nouvelle. Le rejet, toujours plus fortement réitéré, des partis - aucun n’y échappe - et de leur politiciennerie érigée en politique montre que le temps est sans doute venu de tout (tout !) remettre à plat. Peut-être en sortirait-il alors un vrai « renouveau » pour le pays. Peut-être…  

  • Société • Gabriel Robin : Je préfère Pénélope Cruz à Anne Hidalgo. Je suis quand même un misogyne hispanophobe

     

    Par Gabriel Robin

    On est heureux de retrouver ici la plume érudite et les réflexions ne manquant ni d'humour ni de bon sens, de Gabriel Robin [Boulevard Voltaire, 8.09]. L'on aimera cette chronique très actuelle, vivante et de beaucoup d'esprit. Avec notre accord sur le fond, bien-sûr.  LFAR   

     

    3259321246.jpgIl est 20 h 30. Vous êtes toujours coincé dans les bouchons. Pour une fois, ça ne roule pas trop mal, à peine 35 minutes pour parcourir 1,5 kilomètre. Vite, votre famille vous attend dans le T2 de 55 mètres carrés que vous louez pour la modique somme de 1.600 euros par mois. En arrivant devant votre immeuble, vous constatez que les poubelles jonchent le bitume, certaines littéralement éventrées sur le trottoir, laissant s’échapper des seringues usagées. Quelques migrants errent dans la rue, vous proposant un petit remontant chimique. La nuit durant, vous devrez supporter les bruits de bagarre et les voitures sur le périphérique, tout en repensant au montant de la taxe d’habitation. Vivement les Jeux olympiques et la prochaine Gay Pride !

    Car, vous l’ignorez peut-être, mais l’état de la capitale n’a aucun rapport avec l’action de l’édile socialiste. D’ailleurs, si vous remettez en question ses choix et son bilan, cela s’explique probablement par la nature torve de votre personnalité. Vous ne voulez pas du « plan vélo » ? Vous cherchez tout simplement à préserver les « petits intérêts » de vos « petits lobbies ». Paris vous semble mal administrée par l’actuelle majorité ? L’ombrageuse Anne Hidalgo a la réponse :

    « Je suis une femme, donc ça, déjà, c’est un point très important. Pour la fachosphère, je revendique mon origine espagnole, j’ai la double nationalité. Blasphème ! Donc, je pense que ça les irrite au plus haut point. Je suis une femme de gauche, je l’assume, je le revendique. Je suis une femme qui porte l’écologie, un humanisme, et qui dirige la plus belle ville du monde, donc, voilà, je l’explique par ça. Mais toute ma vie, je me suis engagée contre les racistes, les xénophobes, les antisémites et les gros machos, et je vais continuer. » 

    Je préfère Penélope Cruz à Anne Hidalgo. Je n’en reste pas moins un misogyne hispanophobe. L’hispanophobie est un racisme autorisé, méconnu et dont la violence reste souvent sous-estimée. Comme chacun le sait, les Français ont encore le traité des Pyrénées en travers de la gorge. Pis : les « réacs » parvenus au pouvoir déclareraient la guerre à leurs voisins ibériques pour rattacher la Catalogne et l’Aragon au Roussillon. Heureusement que des humanistes convaincus, attachés aux valeurs les plus positives de notre République, veillent. Anne Hidalgo est de ceux-là.

    Il est important que les champions du bien universel soient protégés contre les propagandistes les plus zélés de la haine, cet ignoble marigot de xénophobes et de réactionnaires. Faisons plus simple en interdisant toute critique visant l’action de la mairie de Paris. Elles n’ont qu’une explication possible : vous haïssez les femmes d’origine espagnole.  •

  • Algérie : film ou coup d'Etat ?

     

    Par Péroncel-Hugoz 

    Vétéran des grands-reporters du « Monde », Péroncel-Hugoz a travaillé dans plusieurs pays arabes avec une longue halte en Algérie où il eut sérieusement maille à partir plusieurs fois avec les autorités. Il entame une série de chroniques consacrées à ses « années algériennes ». Elles nous diront aussi quelque chose de l'Algérie d'aujourd'hui, En voici la première.

     

    peroncel-hugoz 2.jpgJe n'ai rien contre l'armée, au contraire, mais, en temps de paix je préfère quand même l'excursion champêtre à l’entraînement militaire et la fréquentation d'une bonne bibliothèque à la formation de jeunes recrues… 

    En 1965, trois ans après l’indépendance algérienne, je fus donc l’un des premiers (ce qui me valut à la caserne de Toulon le sobriquet pas franchement amical de « Ben-Bella »…) à candidater pour accomplir mes « 18-mois », dus à l'époque au drapeau tricolore, en Algérie, à titre civil. Frais émoulu de Sciences-po Paris, je fus donc bombardé par le gouvernement du vrai Ben Bella, administrateur au ministère de l'Agriculture et de la Réforme agraire, alors dirigé par un certain Ali Mahsas, connu pour son côté « ours » … 

    Je n'eus guère le temps de vérifier cette réputation car, à peine étais-je au travail, que les rues algéroises, un beau matin se couvrirent de chars, camions et soldats. La fille de l'ambassadeur de Turquie, lequel passait pour bien informé, me rassura : « Papa dit que c'est le cinéaste Pontecorvo qui tourne un film en ville sur la Bataille d'Alger » – un long métrage relatant la reprise de la Casbah d'Alger, en 1956, par les parachutistes français, était effectivement prévu. 

    On sut très vite, avant midi, que les chars étaient ceux du redouté colonel Boumédienne, lancés contre le président Ben-Bella. Celui-ci fut mis au secret dans une villa pied-noir et son pouvoir brouillon mais populaire remplacé par un opaque « Conseil de la Révolution ». Alger entra en hibernation. Mon ministre disparut. Je fus muté au Bureau national des statistiques, moi qui n'ai jamais vraiment su la table de multiplication … Le climat n'était pas à la protestation, surtout de la part d'un « gaouri », fils de l'ex-puissance coloniale … 

    Allah merci, on me confia une dizaine de jeunes stagiaires administratifs pour dresser avec eux la carte de l'Algérie indépendante industrielle. Une Algérie immense s'ouvrait à nous, du Sahel au Hoggar, de l'Atlas au Sahara pétrolier. Je me lançai avec enthousiasme dans ce travail itinérant, à travers un territoire à la nature magnifique, qui plus est rempli de traces historiques, y compris celles de mon propre peuple, resté 132 ans en Algérie. Je nouai des relations fructueuses avec mes subordonnés, enchantés, eux de découvrir leur propre pays. Et en avant ! (A suivre la semaine prochaine).   

    Prochain épisode : une police politique omniprésente

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le 360 du 29.01.2016

  • Neuvième année bientôt en cours ... Comment allons-nous ?

     

    Depuis sa création [28.02.2007], nos lecteurs se sont toujours intéressés à la progression de Lafautearousseau et en ont été tenus informés. Nous continuerons de le faire, notre lectorat constituant, au moins dans sa plus grande part, une désormais assez vaste communauté d'idées, dont l'amitié d'esprit, parfois l'amitié tout court, sont le ciment.

    Disons tout d'abord que Lafautearousseau continue de progresser régulièrement. Et plutôt que de donner une série de chiffres comme nous l'avons fait souvent, précisons simplement, pour marquer une tendance plutôt qu'un instantané, qu'au cours des trois derniers mois [novembre, décembre et janvier] l'audience de Lafautearousseau a été de 15% supérieure à celle des trois précédents. 

    Ce dont nous voudrions faire part ici, c'est de trois faits précis, significatifs et récents :

    kathedrale-lodz-polen-37077012.jpg Le premier atteste de l'intérêt que suscite Lafautearousseau hors de nos frontières, que ce soit de la part de Français expatriés, ou d'étrangers qui, d'une certaine façon, se rattachent à notre famille de pensée ou souhaitent s'en informer. Nos outils statistiques nous indiquent l'ensemble des pays, nombreux et dans le monde entier, d'où nous sommes regardés et lus. Mais il y a parfois intérêt et de plus adhésion. Ainsi, la liste des localités d'où des dons nous sont parvenus, mentionne désormais la ville de Lodz, en Pologne, d'où un citoyen polonais, nous a adressé récemment un chèque de soutien d'un montant non-négligeable. Qu'il en soit remercié. Et surtout remercié de nous avoir manifesté ainsi son adhésion aux idées que nous tentons d'illustrer ici, dans la tradition du royalisme français et dans un esprit d'Action française. 

    philippe%20de%20saint%20robert%205.jpg Un autre soutien nous a touchés. Il est lui aussi récent et nous est précieux parce qu'il émane d'un homme dont nous respectons depuis longtemps l'œuvre, le style et la pensée : il s'agit de Philippe de Saint Robert qui, avec sa participation pour Lafautearousseau, nous a adressé ces simples mots : « Bravo pour votre site et, surtout continuez ». Inutile de dire que, venant de lui, nous en sommes honorés. [Philippe de Saint Robert - Wikipédia]

     

    aubagne20vielle20ville.jpg D'un lecteur ami ancien résidant à Aubagne, nous recevons, aussi, avec un chèque d'un montant qui n'avait rien de modeste, les lignes suivantes qui nous touchent encore : « le 26 janvier, Chers amis, Voici, ci-joint, ma modeste contribution au développement de votre site d'informations que je lis chaque jour avec un immense plaisir. Je vous souhaite une excellente année 2016, pleine de santé et de bonheur pour vous et vos familles. Longue vie au site lafautearousseau ! Avec mes amitiés ». Nos remerciements et nos amitiés.

    Le lecteur tirera des quelques informations qui précèdent les conclusions qui lui paraîtront convenir. Quant à nous, elles nous encouragent à poursuivre notre travail, souvent très prenant, pour réaliser au quotidien un site qui nous semble faire œuvre vraiment utile.  Lafautearousseau  •