Frédéric Rouvillois nous parlera aussi, par la même occasion, de son précédent livre, "Les Fidèles", qui montre par la voie du roman comment l'on peut résister à cette liquidation, et demeurer fidèle jusque dans les ruines du monde moderne.
Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.
Le Vendredi 2 Octobre à 20h00
10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
PAF : 10 € (conférence + buffet)
https://www.facebook.com/events/318942729396302/
Nous aurons l'honneur de recevoir le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera Biopolitique du coronavirus
Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.
Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
Comme un marronnier dans la presse, la question du « droit du sol », stupidement opposé au « droit du sang » — la France connaît les deux — revient à intervalles réguliers dans le débat politique à la faveur des raz-de-marée migratoires que subit le pays sur son sol non seulement métropolitain, mais aussi ultra-marin.
Sarkozy, qui n’est pas à une indécence prêt, y est même allé de son petit couplet, à la faveur du déplacement de Manuel Valls, le 13 juin dernier, à Mayotte, notre 101e département. Les Mahorais auraient souhaité que le Premier ministre prononçât des paroles fortes sur la question des clandestins. Les pouvoirs publics les estiment en effet à 70 000, soit un tiers de la population, essentiellement des Comoriens qui, contrairement aux Mahorais, ont choisi l’indépendance en 1975. C’est ainsi que Mamoudzou, la capitale de l’île, est devenue la première maternité de France, l’indépendance ne s’étant pas traduite pour les Comoriens par une élévation de leur niveau de vie... Mais peut-être le refus de traiter la question des clandestins n’a-t-elle pour seul objectif, partagé par une droite qui fit tout pour exclure en 1975 Mayotte-la-Française de la communauté nationale, de créer une situation irréversible de submersion de la population de souche, justifiant à terme le largage d’une île où les Mahorais seraient devenus minoritaires... On sait que les Comores n’ont jamais renoncé à l’annexion de Mayotte.
Quoi qu’il en soit, Valls n’a pas répondu à l’attente des Mahorais. Et ne s’est même que fort peu intéressé à la question des clandestins sur une île, rappelons-le, conservée à la France grâce à l’Action française et à la détermination de Pierre Pujo — ce qu’Olivier Stirn, le ministre de Giscard chargé à l’époque de brader nos territoires ultra-marins, reconnut publiquement. Faut-il s’en étonner quand le gouvernement accepte l’arrivée en métropole chaque année de dizaines de milliers de clandestins dont aucun, ou presque, n’est reconduit à la frontière ? Quand il est prêt à encourager l’appel d’air que constituerait, par dérogation au Règlement Dublin II, la répartition entre les différents Etats membres de l’Union, à la demande du président de la Commission européenne, des migrants qui atteignent, toujours plus nombreux, l’ « Eldorado » européen via la Méditerranée et l’Italie ? Quand, une fois arrivés en Europe, Schengen leur permet d’y voyager librement et de s’installer là où les prestations sont les plus avantageuses, avant d’y être — c’est du moins le cas en France — naturalisés par brassées ? Quand, enfin, nos politiques, de droite comme de gauche, font du droit du sol un sacro-saint « principe républicain », alors qu’il remonte à un arrêt du Parlement de Paris de 1515, voire à l’édit du 3 juillet 1315 de Louis X le Hutin ? Encore faut-il qu’il y ait un « sol », c’est-à-dire un Etat souverain, maître de ses frontières, ce qui n’est plus le cas de la France. Dès lors le « droit du sol » est devenu le droit d’être envahi. Remettre en cause, au moins pour mieux l’encadrer, ce qui n’est pas un dogme, mais une pratique historique correspondant à une période de maîtrise des flux migratoires, est devenu une nécessité vitale.
Ce n’est pas la provocation du recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, appelant sur Europe 1 le lundi 15 juin à « utiliser des églises vides pour servir au culte musulman », c’est-à-dire au grand remplacement d’un culte par un autre, qui favorisera le « vivre ensemble » si cher à nos élites. Nos églises devraient-elles faire les frais des dissensions internes à l’ « islam de France » et de la peur de Dalil Boubakeur de se voir dépasser par les fondamentalistes ? Il avait déjà appelé le 5 avril dernier, au cours du rassemblement annuel des musulmans de France, organisé chaque année lors des fêtes pascales, à doubler le nombre des mosquées. A-t-il cette fois cherché, pour montrer son intransigeance, à saborder la première réunion, organisé ce même jour, de l’instance de dialogue avec l’islam de France voulue par Manuel Valls ? Selon ce dernier, « l’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames. [...] Il faut donc [...] faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. » Il n’est pas certain que par sa provocation Dalil Boubakeur ait aidé Valls à lever les « incompréhensions » et à « faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France », du moins dans le sens souhaité par le Premier ministre. « Les églises ne sont pas des bâtiments multi-usage », a rappelé l’évêque de Pontoise, Mgr Lalanne, également représentant de la Conférence des évêques de France, qui s’est dit, sur RTL, ce même lundi, « totalement opposé » à ce projet. Et de rappeler que « les églises sont des lieux sacrés, qui [...] ne peuvent être utilisées à un autre dessein qu’à l’expression de la foi chrétienne. [...] on ne doit pas jouer avec les symboles. » Il est dommage que Dalid Boubakeur n’apparaisse plus comme cet interlocuteur dans lequel Pierre Pujo, voyait un « grand musulman français » (L’AF du 12 février 1995) préconisant « un islam modéré, respectueux des mœurs et des traditions françaises » (L’AF du 6 novembre 2003). Dans nos propres colonnes (L’AF du 12 juin 1997), le recteur souhaitait, après avoir évoqué le sacrifice des musulmans français lors des deux conflits mondiaux, « gagner l’estime et la sympathie » de nos lecteurs et « améliorer une situation psychologique actuellement défavorable aux musulmans de France » en rappelant que, « dans l’Islam, l’amour de la Patrie est un élément de la foi ». Dans son commentaire de la Charte du culte musulman en France de 1994, n’avait-il pas du reste souligné « l’attachement tout maurrassien des musulmans à la France » avant de se réclamer (Le Point du jeudi 20 avril 2006) d’ « un amour de la patrie aussi fort que celui de Maurras ou de Barrès » ?
Un islam français acculturé, c’est-à-dire respectueux de l’identité nationale, qui est indéfectiblement chrétienne, est non seulement possible mais nécessaire. Encore faut-il que ses représentants les plus écoutés ne jettent pas de l’huile sur le feu des passions identitaires en justifiant, par des provocations inutiles, des craintes qu’il est facile d’instrumentaliser en ces temps troublés. •
PS : Le fait que la mosquée de Paris ait par la suite envoyé un communiqué de presse aux médias, dans lequel le président du CFCM revient sur ses propos, ne change rien au nôtre.
L’AF a interrogé trois participants sur leur semaine au CMRDS...
1. Antoine, Secrétaire Général de l’AFE, membre de la maîtrise pour son 3ème CMRDS.
* Les effectifs du camp ont doublé par rapport à l’an dernier. Que t’inspire cette dynamique ?
Antoine - Cette dynamique résulte d’une implication profonde et d’avant-garde de la part des militants d’Action Française contre le mariage gay, la GPA, la PMA, au sujet du prolongement de la crise grecque et de la guerre civile en Syrie.
Ajoutons-y les réunions publiques, les commémorations, les sessions du service d’ordre -notamment à Marseille - mais aussi les tractages, les ventes à la criée, les collages et autocollages. Nous récoltons les fruits de notre implication. Pour rappel, nous comptions une petite vingtaine de campeurs trois ans plus tôt.
* Que retiendras-tu du CMRDS 2013 ?
Ce CMRDS 2013 marque le début de notre renouveau, une génération émerge et constitue un noyau dur qui permet d’en fixer une nouvelle et de l’encadrer. Des "sections pôles" s’affirment : Marseille-Aix, Paris, Bordeaux, la Bourgogne et Lyon qui s’éveille. Nous gagnons en maturité politique et militante.
* Les effets du CMRDS sur l’année militante sont-ils sensibles ?
Effectivement, les effets se font déjà ressentir ! J’en prends à témoin la tenue d’une manifestation contre l’intervention en Syrie Place Dauphine le samedi 7 septembre, dès la rentrée, ayant rassemblé plus de 700 personnes. Cette manifestation a été organisée en seulement 3 jours par le Collectif des Étudiants Anti-Impérialistes, émanation de l’Action Française Etudiante. Il s’agit, à l’heure actuelle, de la plus grande manifestation ayant eu lieu en France à ce sujet. L’ambiance était au rendez-vous.
Le CMRDS a aussi vu la création d’une équipe de communication ayant pour but de donner une meilleur visibilité à nos activités et à notre pensée.
* Et pour l’an prochain ?
Pour le prochain CMRDS, nous relancerons une formule 5 jours de camp et 2 journées portes ouvertes. Cela permettrait de dépasser le cadre "jeune" du camp et de faire venir plus de familles par exemple. Nous prévoyons encore plus d’activités et plus de veillées. Si nous profitons de l’élan lancé par le CMRDS 2013, nous serons facilement 200 campeurs voire plus l’année prochaine !
2. Isaure, lycéenne, participait à son premier camp cette année.
* Peux-tu nous dire quelques mots sur ton premier CMRDS ? Quels souvenirs en garderas-tu ?
Isaure - Ce premier CMRDS a été vraiment pour moi une confirmation dans mon engagement au sein de l’AF. Les conférences étaient très intéressantes, diverses et adaptées à tous les militants, qu’ils soient complètement débutants ou qu’ils aient une certaine expérience dans le mouvement. Celles de l’après-midi, notamment, m’ont appris beaucoup de choses sur les grandes lignes de la doctrine maurrassienne. En plus de la formation, le CMRDS m’a permis de mieux connaitre les militants de province (Marseille, Bordeaux, Bourgogne...) avec qui j’ai lié de belles amitiés. Tous les ateliers pratiques ont aussi été très enrichissants. Je garderais donc de très bons souvenirs de ce CMRDS, car nous avons su lier bonne ambiance et formation approfondie.
* Que t’inspire notamment la forte mobilisation féminine cette année ?
Les filles ont vraiment leur place à l’AF, même si elles sont encore en minorité (25% environ lors du CMRDS...). Mais nous sommes bien intégrées, notamment pendant les ventes à la criée ou la revue de presse.
* Le camp a-t-il fait naître des projets militants ?
Nous avons pour projet de relancer la section rouennaise et d’autres camarades vont faire de même à Dijon, Besançon ou encore Grenoble. De plus, une équipe de communication s’est constituée en partenariat avec une agence professionnelle pour faire entrer l’AF dans le web 2.0
* On te retrouve au CMRDS 2014 donc ?
On se retrouve bien sûr au prochain CMRDS, avec encore plus de militants ! Mais aussi dès à présent pour lancer l’année militante, partie sur les chapeaux de roue avec la mobilisation contre l’intervention militaire en Syrie. Je vais aussi m’impliquer davantage dans l’équipe de communication par exemple, et surtout comme je l’indiquais dans la création de la section rouennaise, donc plus m’engager dans l’AF !
3. Gaspard, chef de camp en 1990, est venu passer quelques jours au CMRDS.
* Un peu plus de vingt ans après avoir dirigé le CMRDS, quelles sont tes impressions à l’issue de l’édition 2013 ?
Gaspard - Très positives. L’encadrement est plus organisé, plus managérial et semble avoir beaucoup mûri en une année. Il faut absolument veiller à ce que l’engagement des jeunes ne soit pas uniquement un refuge ("l’AF est une famille", assez belle et vraie en effet) et à ce que la doxa ne sclérose pas les intelligences au motif que "notre force est d’avoir raison". L’effervescence intellectuelle de la "Génération Maurras" permettait d’aller chahuter intellectuellement des pointures du camp d’en-face et, en leur tenant la dragée haute, d’acquérir un droit de parole.
* Quel regard portes-tu sur la génération que tu as croisée lors de cette université d’été ?
Excellent là aussi. Mais nous savons que la faiblesse de notre famille est de manquer parfois de rigueur et, pardon, de radicalité. Si nous nous investissons, ce n’est pas pour en retirer des bénéfices personnels (ils viennent par surcroît), mais pour la cause, celle-ci pouvant drainer des conséquences lourdes sur la famille, les amis non engagés, la vie professionnelle. Il faut insister sur la nécessité pour chaque militant d’être un bon propagateur du message et, pour ce faire, d’être au premier chef performant dans ses études. Un ingénieur, un grand chef cuisinier auront tou- jours davantage l’oreille de leurs auditoires que les seconds couteaux.
* Historiquement, il a toujours été difficile pour des militants de trente à cinquante ans de trouver leur place au sein du mouvement. Est-ce une fatalité selon toi ?
Non, il devrait être possible de réactiver la "vieille garde", ou du moins une bonne partie. Nous sommes quelques-uns à y travailler. La difficulté de l’exercice tient en effet dans la place que la structure permettra aux bonnes volontés de trouver, avec les contraintes et tempéraments de chacun. Un peu de patience avec les vieux !
La suite du Dossier sur le CMRDS 2013 dans L’AF 2870
Ce qui était espéré est donc maintenant démontré. La vision politique d’Action française sur la menace d’islamisation, est cohérente avec les réflexions du Chef de la Maison de France.
Quelle force de ne pas être une école de pensée hors sol. Quel espoir d’être un mouvement politique pouvant se ranger derrière l’incarnation moderne de l’Histoire de France.
La chose est d’importance, car de notre propre pole idéologique, celui du « catholique et français toujours », remonte parfois la petite ritournelle du défaitisme. Celle que nous avions déjà entendue entre les deux guerres mondiales, alors que l’Action française était la seule à dénoncer le danger germaniste. Très exactement celui de « l’islam germaniste[1] » car l’analogie était « en effet frappante entre la sombre ardeur des arabes au temps des premiers successeurs du prophète et celle des fidèles du Führer-chancelier[2] ». Cependant la Droite républicaine de l’époque préféra le « bon sens » et la « modération » aux alertes maurrassiennes. Ici trop de « sagesse », de « lucidité » mena la France à l’abime.
La ritournelle défaitiste d’aujourd’hui, tourne autour de deux notes de musique. L’une est républicaine et l’autre démocrate. Si nous ne voulons pas courir à la catastrophe comme en juin 1940, il nous faut balayer les arguments défaitistes du pole « catholique et français toujours ». Allons y.
Tout d’abord, la note républicaine. Elle consiste à admettre le bien-fondé de la priorité du Politique d’abord sur la guerre culturelle au long cours, mais en jouant la carte de la laïcité comme barrage à l’Islamisation, par la mise en place étatique d’un « Islam de France ». Raisonnement de « sagesse », car « les épisodes migratoires qu’a connus la France dans les dernières décennies ont installé une présence durable des musulmans au sein de la société française ». Et bien nous, maurrassiens, l’affirmons, comme face au germanisme dans les années 1930, trop de sagesse conduit à délirer.
Sourions d’abord du saut de carpe avec la loi de 1905 pour ensuite soumettre l’argument de « l’Islam de France » à l’histoire de son propre échec. L’échec sur trente ans, de la création étatique d’un interlocuteur facilitant « intégration » des musulmans dans la République, comme le Vatican lui à « rallié » les catholiques. Repassons le film…
- En 1989, Pierre Joxe, ministre de l’Intérieur, institua un Conseil de Réflexion sur l’Islam en France (CORIF), pour élaborer un statut devant régir un Conseil islamique de France. L’action demeura sans suite.
- En 1995, Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur, créa le Conseil Représentatif des Musulmans de France (CRMF). Il n’eut qu’une existence éphémère.
- En 1999, Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur, lança une Istichâra (« Consultation ») invitant à adopter une « Déclaration d’intention relative aux droits et obligations des fidèles du culte musulman en France », qui au final devint : « Principes et fondements juridiques régissant les rapports entre les pouvoirs publics et le culte musulman en France ». En fait on ouvrait la voie à une négociation d’égal à égal entre la République et l’Islam. Soumission, soumission républicaine !
- En 2003, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, après une nouvelle consultation aboutit à la création du CFCM[3], (association 1901) bien incapable de résoudre la dépendance financière envers des pays étrangers. Qui a dit que la République c’est le règne de l’Etranger ?
- En 2016, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, créa L’Association musulmane pour un Islam de France pour rechercher des financements français pour les mosquées, la rétribution des imams et de garantir la transparence des fonds étrangers. Vous allez rire, elle n’a jamais fonctionné.
- En 2016 également, création d’une Fondation de l’islam de France (FIF), reconnue d’utilité publique, chargée d’encourager la recherche islamologique pour promouvoir « un islam compatible avec le pacte républicain ». Quel aveu ; oui c’est une évidence l’Islam n’est pas soluble dans la laïcité républicaine.
- Depuis 2019, la fiesta continue… et la FIF est concurrencée par l’Association musulmane pour l’islam de France (AMIF), fondée par Hakim El-Karoui, ancien collaborateur du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin et réputé proche d’Emmanuel Macron.
Arrêtons de tirer sur l’ambulance républicaine ! Restons-en là, sur sa soi-disant capacité à régler la menace d’Islamisation ! Non la laïcité républicaine n’est pas efficace pour lutter contre le Djihad culturel. Les rodomontades sur l’intégration laïque sont de la poudre aux yeux, pire, une sorte de ligne Maginot face aux problèmes posés par l’Islam. La laïcité républicaine n’est que le résultat d’un compromis avec l’Eglise. Compromis que n’acceptera jamais l’Islam, car il nierait ce qu’il est. Une loi qui organise la société.
Indiscutablement l’objection, des nationaux-républicains du pole idéologique « catholique et français toujours », reposant sur le projet politique d’un Islam de France, est rejetée par la réalité. Elle n’est pas sage, elle n’est que défaitiste.
Seul un état fort en haut, tourné vers l’avenir mais adossé sur la tradition capétienne sera capable de procéder à la refondation de la laïcité républicaine. Le Prince y est prêt. Il s’y est engagé solennellement le 27 septembre 1987 au château d’Amboise : « … je m’efforcerai d’être digne de la haute charge à laquelle m’invitent le destin et les lois traditionnelles de la France… » Est-ce assez clair ?
Mais voilà… le pole idéologique joue aussi sur une seconde note de son clavier défaitiste. La note démocrate…
[1] Charles Maurras, AF du 3 decembre 1933.
[2] Jacques Delebecque, AF du 3 mai 1935.
[3] Conseil Français du Culte Musulman.
Source : https://www.actionfrancaise.net/
Par Eugénie Bastié
Une excellente recension* à propos d'un livre dont le sujet - Proudhon - retiendra toute l'attention des lecteurs de LAFAUTEAROUSSEAU.
On retient de lui la célèbre sentence provocatrice : « La propriété, c'est le vol ». Il était revendiqué par Jaurès et Maurras, il a influencé Bakounine et Péguy. Pierre-Joseph Proudhon a joué un rôle de premier plan dans l'histoire de la philosophie politique. Né vingt ans après la Révolution française, à Besançon, l'inventeur du mot « anarchisme » est inclassable. Autodidacte, rare penseur du XIX° siècle à être issu d'un milieu ouvrier, Proudhon fut journaliste, polémiste, philosophe et même député en 1848. Dans son essai Pierre-Joseph Proudhon, l'anarchie sans le désordre, Thibault Isabel nous invite avec pédagogie à découvrir les multiples facettes d'un philosophe sous-estimé, perdant de la bataille des idées.
Proudhon tente de réconcilier dans un « anarchisme conservateur » le besoin d'autorité et celui de liberté. Dans la lignée du socialisme à la française d'un Fourier ou d'un Leroux, il plaide pour une « philosophie des producteurs » qui mette le travail au centre de la société. Contrairement à Marx qui souhaite renverser le capitalisme par le haut, quitte à employer les moyens les plus brutaux, il n'aura de cesse de dénoncer la double aliénation du capital et de l'Etat.
Contre le centralisme jacobin et la jungle capitaliste, il propose le fédéralisme intégral sur le plan politique et le mutuellisme sur le plan économique. Il plaide pour l'établissement de frontières solides dans le commerce pour éviter l'établissement de grands monopoles transnationaux. Il appelle à encourager la petite propriété, le travail coopératif, le tissu associatif et l'organisation de solidarités locales. Anticapitaliste, Proudhon n'est pas antilibéral : bien au contraire, il considère que les libertés individuelles sont la seule chose sur laquelle doit veiller l'Etat.
Après que le marxisme a montré son caractère funeste, l'heure de la revanche sonne pour le Bisontin. Loin du « ni Dieu ni maître » des casseurs en rouge et noir, sa pensée est une ode à l'équilibre, un « ni Wall Street ni soviet » d'une surprenante actualité. Disciple d'Héraclite et de Montaigne, Proudhon croit à l'irréductible pluralité du réel et à la mesure des choses. C'est sans doute en cela qu'il est conservateur : il n'espère ni lendemains qui chantent ni refonte d'un homme nouveau. A l'instar de Weil ou Camus qu'il influencera, il croit, comme l'écrit Isabel, que : « La révolution est dans les âmes plutôt que dans les urnes ou sur les barricades. » •
Ci-dessus, à droite, Gustave Courbet, Portrait de P.-J. Proudhon en 1853, Petit Palais
Pierre-Joseph Proudhon. L'anarchie sans le désordre, de Thibault Isabel, Autrement, 180 p., 18,50
* LE FIGARO MAGAZINE - 23 JUIN 2017
Lire aussi dans Lafautearousseau ...
Charles Maurras : Lorsque Proudhon eut les cent ans…
Il y a huit cents ans, dans la Famille de France, l’an 1214 fut d’abord marqué par une naissance : celle du futur saint Louis, à Poissy. Le père, alors encore Dauphin – il ne deviendra Louis VIII que neuf ans plus tard -, avait 26 ans. C’est pour fêter cet anniversaire, que, le jour même du 25 avril, près de cent de mes amis sont venus au Domaine royal de Dreux pour assister, autour de la princesse Philoména, nos deux enfants et moi, à une messe, recueillie et priante, célébrée dans la chapelle Saint-Louis aux intentions de tous les enfants de France. Le dîner qui suivit, d'inspiration orientale - rappelant tout ce qui a relié saint Louis à l’Orient – fut un moment de rencontre amicale et paisible, ouverte et bienveillante, entre Français de tous horizons venus de Dreux, de Paris ou d'ailleurs.
Le surlendemain, à Poissy, c'est toute une foule qui remplissait la collégiale autour du Comte de Paris, en présence du maire de la ville, pour assister à la messe concélébrée par l'évêque cle Versailles et le curé de Poissy. Une cérémonie a suivi, mettant à l’honneur la statue de saint Louis érigée devant la collégiale.
t
Commémorant cette naissance historique, la Famille de France ne pouvait cependant oublier le grand-père du nouveau-né, le roi Philippe II, qui, trois mois plus tard, allait remporter la bataille de Bouvines, er mériter le nom que lui a conféré la postérité : Philippe Auguste. Car au moment même où l’on se réjouissait de l’heureux évènement, les ennemis du royaume de France méditaient sa perte : les Anglais dc.Tean sans Terre avaient débarqué à La Rochelle, et les impériaux d’Otton IV constituaient en Flandre une imposante armée. Leur objectif était de se retrouver à Paris. Le roi Philippe envoya son fils le prince Louis, tout jeune père, à la tête d’une armée qui, le 2 juillet 1214, à La Roche-aux-Moines près d’Angers, mit en fuite le roi anglais. Le futur Louis VIII était devenu Louis le Lion.
Trois semaines plus tard, le roi Philippe, sachant - comme le saura Napoléon - qu'il ne faut pas se battre sur un terrain choisi par l’adversaire, attire Otton IV là où ses forces, supérieures en nombre, perdront de leur efficacité.
Ce 27 juillet 1214, avant la bataille, au bord dc la rivière Marque, près du pont de Bouvines, le roi donne l‘accolade aux chevaliers de sa maison. Puis il va se recueillir dans une église proche, placée sous l‘invocation de Saint Pierre : « Seigneur je ne suis qu’un homme, mais je suis roi de France ! Vous devez me garder sans manque. Gardez-moi et vous ferez bien car, par moi, vous ne perdrez rien. Or donc, chevauchez, je vous suivrai, et partout après vous j'irai..." Il pense à son fils, Louis, auréolé de sa récente victoire, et appelé à lui succéder aujourd’hui même sous le nom de Louis VIII, si lui, Philippe, venait à périr sur le champ de bataille. Et comment ne penserait-il pas à l’autre Louis, dont la naissance trois mois auparavant avait rempli son cœur de joie : la continuité dynastique était assurée sans que nul ne puisse encore se douter qu'elle serait assurée par un saint.
Sortant de l'église « rayonnant de joie, comme si on l’eût invité à une noce », le roi Philippe part au combat. Le soir, la bataille achevée, son destin est scellé : il va devenir et rester le seul roi à avoir quadruplé le territoire français. Il était devenu Philippe Auguste.
t
À quelles clés attribuer le succès de Bouvines ? Je m’étais posé la question lors d'une journée mémorable que j'y ai passée, à l'occasion d'un voyage dans le Nord, en mars 2004. Cette prouesse est d'abord due à une stratégie et une tactique militaire d'une grande lucidité qui ont eu raison du nombre supérieur des adversaires clu royaume (supériorité souvent évaluée à deux contre un).
L'autre grand facteur de la victoire est le sens politique et diplomatique de Philippe, qui lui vaudra des appuis décisifs. Notamment celui des communes qui, en grand nombre, vont répondre à son appel. La solidarité communale a toujours été essentielle en F rance, comme cela reste le cas aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Les familles et les communes sont les premières cellules constitutives de la nation française. La solidarité qui s'est révélée à la veille de la bataille de Bouvines - et qui a joué son rôle dans la victoire -, constitue, bien plus que Valmy et que tout autre évènement, l'acte de naissance dc la France comme nation.
t
Itlais pLrisque nous sommes à la fois dans l’année Saint Louis e dans l'année Bouvines, j'aimerais aussi souligner ce que fut la similitude de parcours entre le grand-père et le petit-fils.
Philippe Auguste, par son action énergique et lucide, avait pour objectif d'assurer la paix des terres françaises vis à vis de l'extérieur. Saint Louis, qui a voulu apporter la paix du Christ à l'autre bout de la Méditerranée, a d'abord dû assurer la paix vis-à-vis de l'intérieur En butte à une révolte de barons conduite par le poitevin Hugues de Lusignan, c'est dans la fidélité à l’esprit de son grand-père qu'il lance une campagne militaire. En avril 1242, il se rend à l'abbaye royale de Saint-Denis et se saisit de l'oriflamme, l'étendard de guerre des rois de France : « Dieu, par la grâce et prières de notre glorieux patron, Monseigneur saint Denis, nous doint avoir victoire de tous nos ennemis ». Trois mois plus tard, le 21 juillet, sur les bords de la Charente, il remporte la victoire de Taillebourg.
La bataille de Taillebourg, qui a inspiré le célèbre tableau de Delacroix de la galerie des Batailles à Versailles, est aussi représentée dans un vitrail de la chapelle royale Saint Louis à Dreux.
t
Cette cornmémoration est très importante. Dans la prise de conscience de nos solidarités nationales, le rôle de la mémoire collective est considérable. Qu'on pense à la résonance qu'a connue la commémoration à Arromanches des 60 ans du débarquement de Normandie à laquelle j'ai assisté, invité par le général de Boissieu, alors chancelier de l'ordre de la Libération. Si la France a pu demeurer un pays de liberté, c'est parce que ces grandes batailles, au moment où il le fallait, ont pu être livrées et gagnées.
Des batailles, il y en a toujours à livrer pour défendre ce à quoi on croit : notre liberté de conscience, la défense des plus faibles, mais aussi celle des honnêtes gens de notre pays - ce que, dans mon action, j'ai toujours cherché à faire. Pendant dix ans, je l'ai fait à travers Gens de France. Aujourd'hui, dans un contexte différent, en m'appuyant sur une autre structure, le fonds de dotation Prince Jean, c'est toujours le même combat que je mène, dans la fidélité à l'esprit de Bouvines, et en sollicitant la protection du plus saint des rois.
Source : La nouvelle revue universelle, 7 rue Constance, 75018 PARIS
Quelques réflexions, encore, sur la France qui se défait, entre bien d'autres facteurs, par la démographie et l'immigration. Sans-doute est-ce là ce qui se voit, se ressent, avec la plus grande netteté. Et suscite cette « formidable colère » que nous voyons monter partout en Europe.
Nous ne sommes pas seuls à le penser. Les sondeurs, pourtant si volontiers conformistes, le reconnaissent : malgré la pression des médias, à vrai dire leur propagande, deux tiers des Français considèrent qu’ « il y a trop d'étrangers en France ». Tout un monde de personnalités, d'auteurs, d'intellectuels, de journalistes, appréciés de l’opinion, tirent la sonnette d'alarme, s'expriment dans les médias, ces derniers ne peuvent plus les ignorer parce que leur audience est grande, que leurs livres connaissent le succès. Et que leur présence sur les plateaux de télévision, ou dans les studios de radio, fait grimper l'audimat. Inutile de citer leurs noms : ils sont connus de tous. En quelque manière, ils ont brisé, sinon l’hégémonie culturelle et politique de la gauche, du moins le mur du silence et du mépris. Au point que les politiques doivent désormais en tenir compte. Ou faire semblant. Ainsi de la déclaration d'Emmanuel Macron, à la suite des élections italiennes dont le résultat le plus clair est l'euroscepticisme et le refus de l'immigration. Largement majoritaires. « Il faudra en tenir compte » a dit laconiquement le Chef de l'Etat. C'est évident !
Nous ne sommes pas seuls non plus en Europe et dans le monde, à nous alarmer des conséquences de l'immigration massive. On sait qu'avec Donald Trump l'Amérique entend à la fois la freiner et la choisir. Ne nous y trompons pas : le slogan « America first » répond au vœu de l'Amérique profonde. Une bonne partie de l'Europe refuse aussi l'immigration massive (les pays de Visegrad, l'Autriche ...). En Allemagne même, un courant grandissant - pas seulement l'AfD - en fait autant. L'Italie à son tour, vient de marquer son choix. A vrai dire, l’afflux massif des migrants est devenu la préoccupation citoyenne centrale en Europe. Elle fait éclater les forces politiques traditionnelles et contredit l’idéologie dominante. Elle la déstabilise. Un grand basculement des politiques migratoires européennes pourrait bien s'imposer à terme...
La natalité française - et plus encore celle de nos voisins - faiblit, les démographes s'en alertent ; la proportion de vieillards augmente ; au contraire, les courants migratoires ont été et demeurent massifs. Les jeunes y sont nombreux. Et souvent haïssent la France ou même la combattent. Eventuellement, les armes à la main. La faiblesse de notre démographie autochtone comparée à la puissance invasive des populations immigrées nourrit leur volonté de domination. L'on nous serine que nous avons accueilli ces deux dernières années beaucoup moins de réfugiés ou de migrants que nos voisins. Mais on ne nous dit pas combien s'étaient déjà établis chez nous depuis quarante ans. Les Français le savent.
De sorte que le remplacement progressif de ceux que Finkielkraut appelle drôlement les « souchiens » par des populations principalement africaines ou proche-orientales et très généralement musulmanes est en train de s'opérer. A terme donc, si rien n'est fait pour s'y opposer, quelques décennies suffiront pour que, selon la formule du général De Gaulle, la France ne soit plus la France. Et ce sur le triple plan du peuplement, de la culture et des mœurs qui s'en trouvent déjà lourdement transformés. Ce n'est pas notre vocation ici d'accepter cette perspective d'un cœur léger.
On a parfois abusé â l'Action Française de la formule de Bainville : « la France c’est mieux qu'une race, c’est une nation ». Mais il écrivait en un temps où la France n'avait guère connu que des migrations intra-européennes et encore dans des proportions qui n'avaient pas vraiment entamé le vieux fond celtibère et gallo-romain qui constituait l'essentiel de la population française jusqu'à la deuxième moitié du siècle dernier. Bainville et Maurras n'ont pas eu à juger du danger qu'eût représenté pour la France une invasion semblable à celle que nous vivons. Nous doutons fort qu'ils l'eussent acceptée sans broncher.
Un courant d'inspiration chrétienne voudrait par ailleurs nous faire accroire qu'une France en grande partie peuplée d'Africains et d'Orientaux, serait acceptable si ces derniers - hypothèse sans vraisemblance - étaient catholiques. Nous ne sommes pas d'accord. Fussent-ils catholiques, nous les préférons chez eux. La France ne serait plus la France si elle avait les couleurs, l'esprit, les mœurs de l'Afrique ou de l'Orient. Ce qui nous en différencie ne tient pas seulement à l'appartenance religieuse.
C’est la dose qui fait le poison. La France d'aujourd'hui se défait - entre autres causes - en raison d'une immigration dont la dose excessive devient un poison.
Il conviendrait donc si nous voulons survivre de la ramener au minimum incompressible et de la choisir selon nos intérêts et nos besoins. Car une certaine immigration qualitative pourrait être utile à la France et servir son rayonnement. Il faudrait en parallèle définir une politique de remigration efficace et rigoureusement appliquée : expulsion systématique des délinquants étrangers, des naturalisés, ou devenus Français par bénéfice du seul droit du sol, avec déchéance de la nationalité française pour ces deux dernières catégories ; réaménagement des droits sociaux (chômage, sécurité sociale, aides diverses) qui ne pourraient plus être équivalents à ceux des Français ayant cotisé pendant de longues années, ou, si ce n'est eux, leurs parents ou grands-parents. Le bénéfice des droits sociaux pour les nouveaux arrivants pourrait par exemple leur être accordé pro rata temporis de leurs années ou périodes de cotisation ; obligation de respecter les lois et coutumes françaises comme condition de résidence en France ... Une telle politique devrait être, s'il le faut, traduite juridiquement.
Nous savons bien que la France se défait de diverses autres façons. Qu'entre elles, elles interagissent et accélèrent le processus de délitement dont nous parlons. Nous savons encore que le mal est d'abord en nous-mêmes et que les insultes, les hauts-cris, à l'encontre des immigrés ne constituent pas une politique, sont vains et, en ce sens, déplacés.
Nous aurons à revenir sur tout cela. •
Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ...
En deux mots, réflexion sur l'actualité
Je Suis Français (1977 - 1986)
Où sont allés se nicher les regards de ce Monsieur Simon Blin ? Dans quelles archives obscures ce journaliste de Libération est-il allé puiser, pour découvrir ce que Jean-Charles Masson, notre ami disparu depuis, avait écrit en 1984, il y a trente-cinq ans dans le mensuel Je Je Suis Français que nous éditions alors et auquel lafautearousseau a succédé ? Ne cherchons pas. Il l'a fait. Décidément, on n'écrit jamais pour rien et ce que l'on a écrit se retrouve un jour ou l'autre en des lieux inattendus. Libération le fait à sa manière, avec son vocabulaire stéréotypé et stigmatisant. Qu'importe ! Il a lu. Il a publié. [Libération, 5 mai 2019 : « Les droites dures s’enracinent dans « l’écologie intégrale »]
Il n'aurait servi à rien de faire écho à cet article, à ces trois paragraphes, finalement intéressants, si nous n'avions pas donné ces quelques explications. On en retiendra que les jeunes royalistes que nous étions alors étaient en avance sur leur temps et réfléchissaient plutôt bien. ■
« Nationalisme intégral »
Extrait de : « Les droites dures s’enracinent dans « l’écologie intégrale »
Les Français d’abord, la planète ensuite. Nouveau mantra pour une écologie d’extrême droite ? Pour comprendre ce twist écolo, un concept-clé : l’« écologie intégrale ». La présidente du RN ne le dit pas comme cela mais tout dans le nouveau discours de son parti fait écho à cette notion à la croisée du souci de l’identité française et de la préservation de l’écosystème.
L’une de ses premières occurrences apparaît en 1984 dans un numéro de la publication royaliste, Je suis français.
Jean-Charles Masson, un idéologue très catholique, y pose les « jalons pour un écologisme intégral», tout droit inspiré du « nationalisme intégral » de l’écrivain xénophobe de l’Action française, Charles Maurras. Dans son texte, Masson prône un « réenracinement » de la France afin de « dénomadiser » culturellement le pays au nom du respect de la « nature éternelle », « seul moyen» de sa «renaissance ». Quarante ans plus tard, ces mots-clés sont employés par les nouveaux cadors du parti d’extrême droite, tout juste passé en tête des intentions de vote pour les européennes. ■
Toute l'année, du premier janvier au 31 décembre, lafautearousseau annonce toutes les activités, réunions, conférences, manifestations etc... qui sont portées à sa connaissance (sur son quotidien, son compte Tweeter et ses trois Pages facebook). Il s'agit, pour nous, d'aider toutes les bonnes volontés qui se manifestent, partout en France, pour défendre les idées de salut public et oeuvrer en vue du Bien commun : c'est la Page "SOUTENEZ ! PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE..."
Cette page ne s'interrompt - chacun en comprend la raison... - que pendant les deux mois de vacances d'été, juillet et août.
Voici donc le moment, pour elle, de reprendre son service : ce sera lundi prochain, le 7 septembre.
Cette Page - que tout le monde connaît bien, maintenant - est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...) aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...
Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...
lafautearousseau tend la main à tous les militants de bonne volonté : si de nouveaux groupes veulent voir annoncer leurs activités, qu'ils nous le disent : nous les ajouterons avec plaisir à notre liste. !
Pour les habitués, envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...
François Davin,
Blogmestre