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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Café Histoire de Toulon, ce lundi 23 janvier : « Eric Zemmour et le fait religieux ». A ne pas manquer !

     

    Certains catholiques pensent que les "conservateurs" auraient gagné la suprématie culturelle et qu' Eric Zemmour est le représentant emblématique de ce retournement. Cependant connaissons-nous son positionnement vis à vis du fait religieux ? Lui qui est paradoxalement accusé d'anti-islamisme et fait l'objet d'une enquête préliminaire pour apologie du terrorisme islamiste. C'est à cette question que tentera de répondre Danielle Masson, auteur d'un livre sur les « nouveaux philosophes », d'une biographie intellectuelle de Jean Madiran, du recueil et de la rédaction des mémoires de Gustave_Thibon, de la direction d'une large "Enquête sur les Nouveaux Réactionnaires" et d'un livre d'entretiens avec Emile Poulat, l’un des plus grands sociologues du fait religieux contemporain. 

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    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
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  • LIVRES • Histoire de l'Afrique du Nord : un nouveau livre de Bernard Lugan

     

    Présentation de l'éditeur :


    L’Afrique du Nord est formée de cinq pays (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) que ce livre présente dans leur longue durée historique. À l’est, centrée sur l’étroit cordon du Nil, l’Égypte développa, dès le 5e millénaire av. J.-C., une civilisation aussi brillante qu’originale. À l’ouest, en Berbérie, apparurent au VIe siècle av. J-C., trois royaumes berbères dont les limites correspondaient aux actuels États du Maghreb. Rome imprégna ensuite toute la région de sa marque. L’empire byzantin qui lui succéda s’établit de l’Égypte jusqu’à l’est de l’actuelle Tunisie, renonçant à la plus grande partie du Maghreb où la « reconquête » berbère eut raison du vernis romano-chrétien. Aux VIIe-VIIIe siècles, l’islamisation provoqua une rupture entre les deux rives de la Méditerranée ainsi qu’une profonde mutation des sociétés nord-africaines. Au XVIe siècle, l’expansion turco-ottomane subjugua toute l’Afrique du Nord avant de buter sur le Maroc qui réussit à maintenir son indépendance en s’alliant à l’Espagne chrétienne. Durant la période coloniale, les Britanniques s’installèrent en Égypte, les Italiens disputèrent le vide libyen à la Turquie et, à l’exception de la partie nord du Maroc devenue protectorat espagnol, le Maghreb fut tout entier rattaché au domaine français. L’Égypte recouvrit son indépendance en 1922, la Libye en 1951. Quant au Maghreb, il connut des péripéties sanglantes avec la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). En dépit d’une « arabité » postulée et d’une islamité commune, les cinq pays composant l’Afrique du Nord eurent ensuite des destins divers illustrés par l’épisode dit des « printemps arabes ». Riche d’une centaine de cartes en couleur, ce livre est l’outil de référence indispensable à tous ceux qui veulent connaître les constantes qui fondent la géopolitique de cette arrière-cour de l’Europe qu’est l’Afrique du Nord.  •

    - 736 pages
    - 72 cartes couleur
    - Index et bibliographie
    - Prix : 29€

    Il est possible de le commander directement à l'Afrique Réelle moyennant une participation aux frais de port :
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    Le blog de Bernard Lugan

  • Histoire & Actualité • C’est reparti comme en 1400... Démondialisation et réveil des nations : retour vers le futur

     

    Par Thomas Flichy de la Neuville

    Un remarquable article - presque une fable, lui aussi - dont la morale tient justement de la manière des fabulistes et concerne éminemment notre époque prétendument postnationale et vouée au Marché. [Causeur, 26.10] Mais l'Histoire nous enseigne que cette situation n'est ni nouvelle ni irréversible. Et nous vient à la mémoire que deux siècles après les faits qui sont rappelés ici, d'autres décrets d'importance majeure furent pris, non plus en Italie, mais cette fois-ci en Espagne, par ses Rois, non plus pour réduire l'emprise des financiers, mais en la circonstance celle de l'Islam. Autre récit, autre morale, aussi, pour notre temps. Dédié aux gens qui croient que les choses vont toujours dans le même sens ...   Lafautearousseau

     

    photo_7.jpgNous avons tellement cru en la fable d’un monde pacifié par une mondialisation heureuse que la résurgence des identités – désormais au cœur du débat politique – nous semble aller contre la marche du temps. En réalité,  la transition 2010-2030  rappelle fortement celle que connaît l’Europe entre 1340 et 1400. Au début du XIIIe siècle, les banquiers vénitiens font tout pour éviter l’émergence de gouvernements nationaux forts, comme celui d’Edouard III d’Angleterre. Pour ces banquiers, le modèle politique à abattre est celui de Frédéric II Hohenstaufen, saint empereur romain germanique de la seconde moitié du XIIIe siècle.

    Le rôle des banquiers florentins

    Pour éviter l’émergence d’Etats forts, les banquiers florentins ne se contentent pas de prêter de l’argent aux rois, ils s’assurent en retour d’avantages en nature. En 1325, les Peruzzi possèdent tous les revenus du Royaume de Naples, soit la moitié sud de l’Italie. Ceci leur permet de recruter l’armée de Robert de Naples, de nommer les membres de son gouvernement et de vendre à sa place ses productions céréalières.

    Dans ce contexte, il ne sert à rien pour Dante Alighieri de vanter le modèle de Frédéric II dans De Monarchia. Venise force Dante à quitter Florence et fait la promotion d’une contre-littérature. Il s’agit des ouvrages de Bartolomée de Lucca ou de Marsile de Padoue. Les banquiers vénitiens finissent par ligoter financièrement des embryons d’Etat comme l’Angleterre, la France et l’Espagne. Puis, la banque vénitienne génère une gigantesque bulle financière qui paralyse la production et vient éclater en 1345. Télécommandées par Venise, les familles Bardi et Peruzzi de Florence déclenchent un crash financier au cours duquel tout crédit s’évanouit. S’enclenche alors une période de grave instabilité, caractérisée par la résurgence de la famine et des épidémies.

     

    La politique domestique la finance

    Mais après 1400, les forces politiques se retournent contre les méthodes des banquiers italiens. En 1401, le roi Martin Ier d’Aragon les expulse d’Espagne, en 1403, Henri IV d’Angleterre limite fortement leur activité. En 1409, la Flandre emprisonne les banquiers génois. En 1410, les banquiers italiens sont expulsés de Paris. La résurgence des identités nationales a alors mis en échec les projets de la finance internationale. L’histoire se répétera-t-elle ? 

    Thomas Flichy de la Neuville

    enseigne à Saint-Cyr. Dernier livre : Les grandes migrations ne détruisent que les cités mortes (L’Aube, 2016). Du même auteur : Syrie : Poutine sur les traces de Pharaon

     

  • Famille de France & Histoire • Les Princes, à la présentation du livre sur le duc de Montpensier et sa descendance

    le duc de Vendôme et son fils le prince Joseph, la duchesse de Vendôme, la princesse Antonella d’Orléans-Bourbon (qui a écrit la postface du livre) et sa fille la princesse Eulalia, filleule du roi Juan Carlos d’Espagne.  

     

    Le 15 octobre dernier à l’initiative de l’expert Xavier Dufestel, de nombreuses familles princières s’étaient donné rendez-vous au Palais Vivienne à Paris pour la présentation de l’ouvrage de Ricardo Mateos intitulé « Le Duc de Montpensier ou la descendance espagnole du dernier Roi des Français » publié chez Riveneuve éditions.


    Après la présentation de l’auteur par Xavier Dufestel, Ricardo Mateos a assuré une brillante conférence sur la vie du Duc de Montpensier et de ses descendants, les Princes d’Orléans-Bourbon. 

    On notait dans l’assistance outre le Duc et la Duchesse de Vendôme, le Duc de Castro et ses filles les Duchesses de Palerme et de Capri, la Princesse Alvaro d’Orleans-Bourbon et sa fille Eulalia, le Prince Sixte de Bourbon-Parme, la Princesse Hélène de France, Comtesse Evrard de Limburg-Stirum, la Princesse Beatriz d’Orleans-Bourbon, la Duchesse Sophie de Wurtemberg, la Comtesse de La Marche et son fils le Prince Robert, Comte de La Marche, la Princesse Melekper Toussoun, le Prince et la Princesse Grégory de Bourbon-des-Deux-Siciles, la Princesse Chantal de Bourbon-Parme, le Prince et la Princesse Czartoryski, le Comte José Zamoyski, le comte Farini, la marquise Capelletti, le Comte Robert de Nicolay,  le Comte et la Comtesse Gerardo Farini, des écrivains, des journalistes et des généalogistes. 

    Le soir même, les Princes présents à la conférence et certains membres de la famille du Duc de Montpensier se sont retrouvés place Vendôme, pour un dîner de gala offert par Xavier Dufestel au Ritz. 

     

    2723547656.jpgBiographie du duc de Montpensier

    Parution fin octobre de cet ouvrage : « Le duc de Montpensier ou la descendance espagnole du dernier roi des Français« .

    En voici le descriptif : « Fils du dernier roi de France Louis-Philippe Ier, Antoine d’Orléans, duc de Montpensier, épouse l’infante Louise-Fernande d’Espagne à l’âge de 22 ans. Plusieurs fois candidat au trône [d'Espagne], il est chassé de son pays d’adoption par la révolution de 1868. 

    Il y rentre définitivement en 1875. Il est l’ancêtre de nombreuses têtes couronnées d’Europe, dont les rois Felipe VI et Juan Carlos. »

    « Le duc de Montpensier ou la descendance espagnole du dernier roi des Français », Ricardo Mateos traduit de l’espagnol par Emmanuelle Dunoyer, Editions Riveneuve, 2016.   

    (Source Noblesse & Royautés)

  • 28 septembre 1914 ... L'Histoire n'admirera ni la France républicaine ni l'Angleterre libérale

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    Tous ceux qui reviennent de là-bas (dire que nous considérons comme un très beau résultat et même comme un succès que la bataille ait lieu non sur la Marne mais sur l'Aisne !), tous ceux qui reviennent des lieux terribles où règne la mort, disent que tous ceux qui tombent prononcent le même mot : "Maman !".

    Pour celui qui découvre les ensembles de l'Histoire, une grande voix dominant le champ de bataille répond à ce cri des jeunes soldats qui meurent par cette clameur d'Apocalypse : "Ce sont les erreurs de vos pères que vous payez." 

    Je crois de moins en moins que la postérité puisse admirer l'histoire du peuple français, qui, après avoir travaillé deux cents ans à détruire l'Allemagne, l'a reformée de ses propres mains, et qui a vécu quarante ans à côté d'une formidable puissance militaire sans se protéger contre l'agression. Il y a six mois, l'Allemagne ayant porté son armée de première ligne à 900.000 hommes et prélevé sur sa population une contribution de guerre d'un milliard de marks, il y avait une immense majorité de Français qui croyaient que c'était pour rien, pour le plaisir, que l'Allemagne s'armait jusqu'aux dents. Quand on disait aux habitants de la vallée de l'Aisne et de la vallée de l'Oise que l'envahisseur guettait leurs villes, ils riaient comme d'une bonne plaisanterie. L'Angleterre de Léon Daudet leur faisait l'effet d'un livre très exagéré, écrit par un illuminé... C'est ainsi que Lille, Maubeuge, La Fère, Reims etc., n'ont pas eu les fortifications qui eussent arrêté l'ennemi. C'est ainsi que l'insuffisance de notre grosse artillerie nous retient en ce moment devant les tranchées allemandes dans l'Aisne. Et pourtant, comme le dit le critique militaire du Berliner Tageblatt, "le dernier mot dans cette guerre appartient à l'artillerie".

    D'après le même, nos artilleurs sont excellents, notre tir parfait, notre canon de 75 hors de pair, mais l'artillerie lourde nous manque. Ce n'est pourtant pas faute qu'on l'ait dit, qu'on l'ait écrit...

    Je ne crois pas non plus que la postérité admire la politique de l'Angleterre élective et parlementaire depuis 1870. Après avoir laissé se faire l'Empire allemand, elle l'a laissé grandir, elle l'a laissé devenir puissance maritime, puis elle s'est engagée dans une diplomatie qui devait la conduire un jour ou l'autre à un conflit avec l'Allemagne sans avoir une armée de terre suffisante, après avoir renoncé à l'effort qui, sur mer, par le principe du two powers standard, lui assurait la maîtrise absolue (1). 

    L'Histoire n'admirera ni la France républicaine ni l'Angleterre libérale. Et ces deux démocraties passeront pour des modèles d'imprévoyance et d'aveuglement. Telles qu'elles sont, avec leurs immenses ressources et le génie de leurs populations, il est scandaleux que la France et l'Angleterre soient tenus en échec par ceux que tout le monde appelle les "Barbares" germaniques.   u

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    1. La taille de la force navale anglaise devait être égale  à la somme des forces navales de ses deux rivaux immédiats.

  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 25 octobre avec Alain Vignal & Julien Langella

     

    Le 25 octobre à 20 h 00, le Café Histoire de Toulon modifie sa formule habituelle pour un débat sur Identité et racines chrétiennes. En peu de temps plusieurs ouvrages ont été publiés sur le thème de l'identité et c'est au tour de Julien Langella de sortir Catholiques et identitaires. Il présentera son nouvel ouvrage, préfacé par l'abbé Guillaume de Tanouärn, et reviendra sur sa mise en cause par Erwan Le Morhedec, auteur de Identitaire, le mauvais génie du christianisme. Il débattra avec le recteur des pénitents noirs de Toulon, le professeur Alain Vignal qui a publié une série de quatre articles intitulée Peut-on être catholique et identitaire ? On parle souvent d'identité au risque de tout embrouiller en l'idéologisant, c'est pourquoi l'on tentera de mieux se retrouver dans la jungle des mots identité, culture, mémoire et racines au sens où la philosophe Simone Weil l'a traité.  

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  • Histoire • 27 octobre 1873 : L’espoir d'un retour du roi s'effondre

     

    Par Georges Michel
     
    Un article intéressant et écrit dans une belle langue, ce qui devient rare. [Boulevard Voltaire, 27.10]. Des événements historiques qu'il est bon de rappeler, notamment aux royalistes. Une seule observation sur la formule finale : l'Histoire - surtout celle des occasions ratées - se ramène parfois à une loterie mais ne peut y être réduite. Sinon, ce ne serait même pas la peine de la méditer.  LFAR 

     

    865f954cd878d7db6568a7a2f493cb71.jpegRefaire l’Histoire, c’est un peu comme imaginer ce qu’on ferait si, un beau matin, on gagnait au Loto. Et l’Histoire, on le sait depuis Cléopâtre jusqu’aux ailes du papillon, tient parfois à pas grand-chose. Tenez, si le comte de Chambord, en ce 27 octobre 1873, n’avait pas signé cette lettre dans laquelle il rappelait qu’il faisait du drapeau blanc un principe non négociable – sa ligne rouge, comme on dit aujourd’hui -, qu’en serait-il devenu de la France, de l’Europe ?

    La monarchie traditionnelle aurait-elle été rétablie ? Une monarchie traditionnelle mais en même temps revisitée, pour parler moderne, si l’on en juge le manifeste que le petit-fils de Charles X publia le 5 juillet 1871, au sortir de cette guerre contre la Prusse qui avait conduit notre pays au désastre. « Dieu aidant, nous fonderons et quand vous le voudrez, sur les larges assises de la décentralisation administrative et des franchises locales, un gouvernement conforme aux besoins réels du pays. Nous donnerons pour garanties à ces libertés publiques auxquelles tout peuple chrétien a droit, le suffrage universel, honnêtement pratiqué, et le contrôle des deux chambres, et nous reprendrons en lui restituant son caractère véritable, le mouvement national de la fin du dernier siècle. »

    Et l’Europe – et nous en resterons là – aurait-elle été précipitée dans le carnage de 14-18, l’Empire austro-hongrois aurait-il été anéanti sous les coups des idéologues ? 

    Ainsi donc, en ce 27 octobre 1873, il y a 144 ans, Henri, comte de Chambord, aîné de la maison de France, alors qu’il se trouve à Salzbourg, met les choses au clair, définitivement, en écrivant une lettre à Charles Chesnelong, député d’Orthez et l’un des chefs du parti légitimiste. Une lettre publiée dans le journal L’Union qui achèvera l’espoir d’un rétablissement de la monarchie, alors même que l’Assemblée nationale était royaliste, qu’elle avait renversé Thiers au mois de mai, lequel avait déclaré « La monarchie est impossible », et alors qu’en ce mois d’octobre les chefs du parti royaliste s’affairaient pour préparer le retour du prince. 

    Le duc d’Audiffret-Pasquier, notamment, qui fut l’un des négociateurs principaux entre les différents partis royalistes, avait préparé une résolution dont l’article 3 précisait que « le drapeau tricolore est maintenu ; il ne pourra être modifié que par l’accord du roi et de la représentation nationale ». Cet article était, comme l’expliqua le duc de Castries dans son magistral ouvrage Le Grand Refus du comte de Chambord (Hachette, 1970), une solution provisoire pour assurer la rentrée du roi en France. Il ne restait à courir que le risque d’un désaccord postérieur…

    Mais dans cette lettre, le comte de Chambord réitère son refus de devenir le « roi légitime de la Révolution ». Il ne peut « consentir à inaugurer un règne réparateur et fort par un acte de faiblesse ». Et rappelle, dans une phrase qui est restée célèbre : « Ma personne n’est rien, mon principe est tout. »

    L’Assemblée nationale comptait alors 396 royalistes sur 644 députés. Quatre ans après, ils n’étaient plus que 55 sur 521 députés. Ceux qui pensent, aujourd’hui, que la droite ne peut pas disparaître devraient méditer l’Histoire qui n’est pas qu’une loterie…  •

    Le Grand Refus du comte de Chambord

    Colonel à la retraite
  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 22 février : « Les catholiques durant la IIe guerre mondiale ». A ne pas manquer !

     

    Le professeur d'Histoire Philippe Franceschetti exposera les difficultés des catholiques français plongés dans la tourmente de la guerre entre 1939 et 1945. Les enjeux de l’époque les ont poussés à répondre à une question de conscience : comment réagir face à l’Occupation, au régime de Vichy et à la Résistance ? Dans ce contexte, comment s’est poursuivie la vie de l’Eglise en France ? S'engager dans le vie politique et sociale sans renier leur foi devient alors un problème auquel les catholiques, clergé comme laïcs, apportent des solutions diverses. 

     

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    Signalons en outre le texte passionnant de la causerie du mois de janvier 2017, de Danièle Masson, agrégée de Lettres classiques sur Eric Zemmour et le fait religieux. A lire ci-après. Café Histoire de Toulon  Danielle Masson.pdf

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, Dimitri Casali : ”Dans l'Histoire de France, le mot 'France' dérange !”

    André Bercoff reçoit Dimitri Casali, historien spécialiste de Napoléon, auteur du « Grand procès de l’histoire de France » (aux éditions Robert Laffont).


  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Lucrèce Borgia (Secret d'Histoire de ce lundi soir)

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    A la télé : Secrets d’Histoire : Lucrèce Borgia, une femme au Vatican, une émission et un DVD de Stéphane Bern.

    guilhem de tarlé.jpgLes Borgia sont originaires de Borja, dans la province de Valence, en Espagne. Ils donnèrent deux papes à l’Église : Calixte III (de 1455 à 1458) et son neveu Alexandre VI (de 1492 à 1503), alias Rodrigo Borgia.

    En cet an de grâce 1492, le Génois Christophe Colomb découvre l’Amérique au profit des rois d’Espagne Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille qui sont en train d’achever la Reconquista avec la prise de Grenade ; Chateaubriand rapporte qu’à cette occasion la Sultane Aïcha sermonna son fils, le dernier roi maure de Grenade, avec une belle formule qu’elle ne pourrait pourtant pas répéter aujourd’hui : « Pleure comme une femme ce royaume que tu n’as pas su défendre comme un homme ! ».
    le nouveau Pape décerne pour sa part aux souverains espagnols le titre de « rois très catholiques ».

    « O tempora, O Mores »…  avant son élection, le cardinal Rodrigo Borgia avait eu plusieurs enfants de plusieurs maîtresses. César et Lucrèce sont restés dans l’Histoire.
    César, comme son prénom l’y prédisposait sans doute, se distingua par ses qualités de chef de guerre et d’administrateur… mais aussi en trempant probablement dans l’assassinat de son frère Giovanni, et en invitant dans son château ses principaux ennemis pour les faire exécuter. Il a servi de modèle au Prince de Machiavel.

    Quant à Lucrèce…

    « Au village, sans prétention,
    j’ai mauvaise réputation ».

    On l’appela même « la p… du Vatican », et dans sa pièce éponyme Victor Hugo continua à l’accuser. Son premier mariage, à 12 ans, fut annulé par Alexandre VI au prétexte que Giovanni Sforza était impuissant ; en fait il s’agissait de la donner au fils du roi de Naples, Alphonse d’Aragon. Elle porta longtemps le deuil de ce second époux, assassiné en 1500 à l’instigation de son frère César Borgia, puis elle fut remariée à Alphonse d’Este, duc de Ferrare. Elle est dépeinte alors comme une femme du monde estimée de tous par sa beauté, sa gentillesse et sa piété, protectrice des artistes.

    Ces Secrets d’Histoire de Stéphane Bern nous introduisent dans des châteaux et des demeures magnifiques plantés dans de très beaux paysages, en côtoyant des personnalités qui ont fait notre Histoire. Je regrette néanmoins que ces DVD, longs de 2 heures, ne soient pas subdivisés en chapitres qui nous permettraient de revenir sur tel ou tel point du récit…
    Ici, l’histoire se termine par l’évocation d’un cinquième membre illustre de la famille, Saint François Borgia, petit-fils du Pape Alexandre, un jésuite, comme le pape François.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire : Pourquoi ne pas profiter de ce carême cinématographique avec un nouveau tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Sympathie pour le Diable

    Guillaume de Fontenay

    Un bon film

    Biopic/documentaire

    Français

    Novembre 2019

    La communion

    Jan Komasa

    Un bon film

    Drame

    Polonais

    Mars 2020

    Sol

    Jézabel Marques

    Une bonne soirée

    Comédie

    Français

    Janvier 2020

    Noura rêve

    Hinde Boujemaa

    Un très bon film

    Drame

    Tunien

    Novembre 2019

  • Sur Fréquence Royaliste, L'enluminure à travers le temps / [Gallia - notre histoire de France].

    Chronique proposée par Gallia : Notre histoire de France : https://bit.ly/38CjWBb
    Mail : frequenceroyaliste@outlook.fr
    Alice Cornière - Enlumineur de France https://www.alys-art.com/
    Page Facebook - https://urlz.fr/9bXQ

  • Café Histoire de Toulon ce mercredi 28 novembre : l'abbé Fabrice Loiseau évoque le pape Pie IX

     

    L'abbé Loiseau entame pour le café Histoire, une série de causeries sur les papes « modernes ». Il va évoquer Pie IX, qui commença son règne par des réformes qui le firent acclamer comme un libéral. Acculé à une politique défensive par les révolutionnaires, emprisonné, exilé, il fut un souverain contesté, mais un Père ardemment aimé, ce qui lui permit de donner à son génie religieux un retentissement universel. L'on découvrira ainsi ce qu'est le célèbre texte du Syllabus, le « catalogue des erreurs modernes ». 

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  • Café Histoire de Toulon ce mercredi 27 mars : une causerie de Philippe Conte à ne pas manquer

     

    Philippe Conte, auteur de l'ouvrage « Pour sortir de l'impasse écologique » et acteur de l'Observatoire SocioPolitique du diocèse Fréjus-Toulon fera le point sur l'état de la connaissance et de la controverse entre GIEC et climato-septiques. Ensuite il rappellera les bases de l'épistémologie et du fonctionnement de la science. Il démystifiera l'image du scientifique uniquement mû par la recherche de la vérité (pour cela il rappellera les grandes lignes des modalités de modification des paradigmes en science (ex : astronomie, géo-physique). Enfin il réintégrera la question du climat dans l'ensemble de la crise environnementale et fera le lien entre la « protestation de la nature » et l'ensemble des choix socio-politiques. Causerie qui s'annonce passionnante et fera la part belle au débat et peut-être à la controverse !

    Philippe Conte dédicacera ses ouvrages sur l'Ecologie et l'Afghanistan. 

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