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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un résumé des 26 incendies d'église qui ont eu lieu en France sur une année (vidéo)...

    https://fr.sputniknews.com/france/201904241040866188-resume-des-26-incendies-eglises-france-sur-une-annee/

    Question politiquement très incorrecte: et, pour 26 églises, combien de mosquées ?

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  • Sur Sud Radio, fêtes de fin d'année : allez-vous respecter les restrictions du gouvernement ?

    Philippe David avec Philippe Bilger, Chloé Nabédian, Caroline Grima et Laurent Saccomano

  • lafautearousseau décerne sa ”fourchette d'or” au Time pour sa Une sacrant Assa Traoré ”Gardienne de l'année”...

    La fourchette...

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    ...pour le Time et sa Une pourrie !

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    Rapide rappel pour ceux qui seraient ignorants de l'affaire : Adama Traoré, membre éminent du gang éponyme, au dossier judiciaire long comme le bras, est mort lors d'une interpellation musclée, car il refusait de se soumettre aux Forces de l'Ordre. Depuis, sa soeur mène un combat "pour sa mémoire" (il vaut mieux entendre ça que d'être sourd, non ?). Mais le piquant de l'affaire c'est que le dit Adama, homosexuel refoulé qui jouait les durs et les caïds, obligeait son co-détenu, dans sa cellule, à lui faire des fellations, plusieurs fois par jour, en le menaçant avec une... fourchette.

    D'où notre "récompense", adaptée au personnage et à sa mémoire (!)...

  • Sur Sud Radio, restaurants, commerces, spectacle : 2021 sera t-elle l'année de la révolte sociale ?

    Philippe Rossi avec Philippe Bilger, Caroline Pilastre, Xavier Denamur et Arnaud Agnel, comédien.

  • Sur TV Libertés, hier les Arabes, aujourd’hui les musulmans. Ce qui a changé ! - Cette année-là n°20.


    Pour cette nouvelle édition, "Cette année-là" remonte à l’année 1985 et à un dossier de la rédaction d’Éléments consacré aux Arabes.

    Autour de Patrick Lusinchi, la rédaction d’Éléments – François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François, Nicolas Gauthier et Émeric Cian-Grangé – s’interroge sur la façon dont le terme "Arabes", alors en vogue, va peu à peu être remplacé par "musulmans" sur fond d’immigration et de poussée islamique.

    "Cette année-là", le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

    Vous pouvez commander Éléments ici : https://www.revue-elements.com/

  • Année Saint-Joseph L’exemple de Jérôme Lejeune, par Gérard Leclerc.

    Le Professeur Lejeune est à la fois le grand orateur qui a subjugué le monde par ses conférences… et le médecin qui reçoit chacun de ses petits patients trisomiques avec un amour infini.

    © Fondation Lejeune

    Qui a eu la chance de connaître un jour le Professeur Jérôme Lejeune n’a pu oublier son extrême cordialité et la simplicité de son accueil. On pouvait le rencontrer sur sa bicyclette dans les rues de Paris, entre son domicile non loin de Notre-Dame et son hôpital rue de Sèvres, avec le sentiment qu’un témoin de la charité nous avait été envoyé par la Providence.

    gerard leclerc.jpgDe même, son foyer familial, avec la présence de son épouse Birthe, était le lieu de la proximité même, où l’on pouvait converser le plus librement possible parfois dans la plus franche gaîté. Mais ne s’agissait-il pas aussi d’un savant à la dimension internationale, appelé à donner son expertise dans les plus grandes universités du monde et souvent à l’appel des plus hautes autorités. Que Jean-Paul II l’ait distingué comme défenseur de la vie et des enfants à naître ne saurait surprendre. Ne le consultait-il pas comme expert, lui conférant même des missions diplomatiques à une époque de grande tension ? On se souvient qu’à l’occasion des JMJ de Paris en 1997, le saint pape polonais avait voulu prier sur sa tombe, donnant ainsi un témoignage singulier de la dimension d’un chrétien d’exception.

    Dimension prophétique

    Qu’une première étape sur le chemin de la béatification ait été franchie avec la décision de François de désigner comme vénérable ce serviteur de la foi est pour nous l’occasion privilégiée de s’imprégner de son exemple et de reprendre conscience de la dimension prophétique d’un homme qui, bravant toutes les adversités, a mené le combat le plus difficile, à l’heure de toutes les transgressions à l’encontre des lois humaines et divines. Combat aussi pour la défense des pauvres des pauvres qu’étaient les enfants atteints de handicap mental. Peut-être l’oublie-t-on un peu trop aujourd’hui. Si l’Église, à la suite du pape actuel, affirme son amour préférentiel pour les plus pauvres, cet amour va aussi en priorité aux plus démunis, car ils sont même privés de la sauvegarde de la législation des États, qui, au contraire, conspirent à leur disparition.

    Jérôme Lejeune et saint Joseph

    Alors que nous poursuivons notre méditation sur saint Joseph, protecteur de l’Enfant-Jésus et de sa mère, cette signification prophétique de la vocation d’un grand savant et d’un médecin devrait nous toucher au plus haut point. Il y a une relation directe et même un lien étroit entre la mission concrète de Jérôme Lejeune et celle de Joseph. L’un et l’autre participent de la volonté providentielle d’être au plus près de notre humanité blessée, surtout lorsqu’elle court les plus graves dangers. Humanité des tout-petits menacés de la férocité d’un Hérode ressurgi sous les traits d’une technique sans âme. Puisse leur intercession nous protéger de toute cruauté nouvelle.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Adieu 2020? L’année où le virus tua la démocratie… ( II ), par Christian Vanneste.

    H.L. Mencken pensait avec cynisme que le but de la politique est de maintenir un peuple dans l’inquiétude, afin d’asseoir la légitimité du pouvoir sur le besoin de sécurité. Le moyen machiavélique d’entretenir l’angoisse si salutaire pour le gouvernement est de menacer sans cesse le peuple d’ennemis monstrueux et imaginaires. 

    christian vanneste.jpgDans son roman, 1984, Orwell avait imaginé une dictature implacable qui s’appuyait entre autres sur l’existence d’une guerre avec des puissances rivales et sur la haine suscitée par un traître, un ennemi public. Il n’était pas difficile de reconnaître l’URSS dans ce pays imaginaire, ni Trotsky dans la menace intérieure. Il faut nuancer ces intuitions assez justes sur le rapport entre la politique et la peur.

    Si la peur et la sécurité sont parmi les fondements psychologiques de la légitimité d’un pouvoir, c’est-à-dire de l’adhésion passionnelle d’un peuple à ceux qui le dirigent, ce principe est d’autant plus vrai que l’on s’éloigne de la démocratie. Cette dernière a pour idéal un régime où règne un droit voulu par des hommes raisonnables. Son instauration conduit un pays à vouloir la paix, et selon Kant, la “Paix perpétuelle” coïnciderait avec la démocratie universelle. Certes on pourrait croire que cet idéal est réalisé en Suisse, mais qu’il ne s’est guère exporté. On pourrait même soupçonner sa permanence depuis la guerre civile de 1847 d’être liée aux intérêts que des Etats moins démocratiques et moins pacifiques trouvent dans la neutralité suisse. Il reste donc à dresser la gamme des Etats, depuis les démocraties tellement attachées à la paix qu’elles minimisent des menaces grandissantes, jusqu’aux totalitarismes dont la guerre contre l’ennemi est l’argument déterminant. Münich a été la confrontation extrême de ces modèles avec les conséquences que l’on sait. Depuis, les démocraties, ou les régimes qui prétendent l’être, ont un rapport à la peur et à la guerre plus trouble.

    D’une part, elles ont tendance à faire la guerre à reculons, de mauvais gré, et toujours en réaction défensive à une attaque. D’autre part, elles trouvent dans l’existence de cette menace, un appui à la cohésion nationale et une inhibition spontanée aux dissensions que le débat démocratique introduit dans la société. Les Etats-Unis ont été timorés contre le communisme lors de la guerre civile chinoise et ils n’ont pas combattu en Corée pour écraser définitivement la Corée du Nord. Mac Arthur, le stratège du redressement militaire allié lors de ce conflit, et limogé par la suite, avait condamné la politique américaine : ” C’est une erreur fatale d’entrer en guerre sans la volonté de gagner.” Par la suite, le communisme est devenu un ennemi dangereux, certes, mais bien pratique pour consolider la nation. L’effondrement du bloc soviétique a rendu les Américains orphelins de cet adversaire idéal. Il a eu deux successeurs qui ont fait apparaître au grand jour ce que la politique américaine pouvait recéler de machiavélisme : le premier est l’islamisme à l’essor duquel, par leurs alliances et leur intervention en Afghanistan pour soutenir les rebelles, les Etats-Unis n’étaient pas étrangers. Le second est la Russie, héritière amputée de l’URSS, et délivrée de l’idéologie incompatible avec celle du monde “libre”. La guerre menée par Washington contre le terrorisme après le 11/9/2001, n’a pas affronté l’islamisme. L’Arabie saoudite, le pays idéologiquement le plus éloigné, est resté le grand allié, les Frères musulmans ont été soutenus sous Obama. En revanche, les dictatures militaires et nationalistes d’une part, l’Iran chiite, d’autre part, sont devenus les cibles privilégiées malgré leur absence de lien avec le terrorisme islamiste.

    Le problème qui se pose aux démocraties occidentales qui ont compris qu’aucune politique ne peut se passer d’ennemis, comme le suggérait le sulfureux Carl Schmitt, comporte trois éléments : d’abord, en raison de la composition de plus en plus diverse de leur population et du refus de toute discrimination érigé en dogme, l’ennemi ne doit pas ni sembler proche d’une communauté intérieure, ni apparaître comme contraire aux postulats du politiquement correct ; ensuite, l’individualisme a fait de la vie des vivants, une fois nés, une valeur sacrée, et “Zéro mort” est devenu le principe des guerres à coups de drones et avec le moins possible de combattants sur le terrain, professionnels au demeurant ; enfin, en raison de l’idéal démocratique d’une paix universelle, il est préférable que l’ennemi soit celui du genre humain plutôt que d’une nation ou d’une civilisation en particulier. Hitler était de ce point de vue un personnage paradigmatique souvent imité par la propagande démocratique mais jamais égalé, le monstre absolu. Dans des pays qui mènent des guerres, comme les Etats-Unis ou la France, on voit bien qu’il y a un équilibre recherché entre l’existence de l’ennemi pour renforcer la cohésion nationale et le risque qu’une surévaluation de la menace ne ruine le fonctionnement de la démocratie.

    En raison de leur poids mondial, les Etats-Unis ne manqueront jamais d’ennemis plus ou moins réels. Ce n’était pas innocent de la part de Trump d’évoquer le virus “chinois”. Pour la France, c’est plus compliqué. La lutte contre l’islamisme met mal à l’aise un gouvernement qui se veut “multiculturel”. Des soldats français meurent au Sahel dans une guerre sans fin, comme d’autres sont morts en Afghanistan dans une guerre qui n’est pas finie, et pendant ce temps, Maliens et Afghans continuent à se réfugier en France, non sans poser des problèmes. De plus ceux qui sont les plus opposés à leur présence sont considérés comme l’ennemi de l’intérieur qu’il faut empêcher à tout prix d’accéder au pouvoir. On voit par là que le mot de “guerre” n’a pas été employé par hasard par Macron pour désigner l’épidémie du Covid 19. ( à suivre )

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Sur TV Libertés, que reste-t-il de la Manif pour tous ? - Cette année-là n°16.


    Pour cette nouvelle édition, "Cette année-là" évoque : 2012, qui a vu les premières initiatives de la Manif pour tous, en novembre, et la parution d’un numéro de la revue Éléments consacré à la théorie du genre, en octobre.

    Autour de Patrick Lusinchi, la rédaction d’Éléments – Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, et Christophe A. Maxime – dresse le bilan de la Manif pour tous. Échec législatif, succès intellectuel, avec l’avènement d’une nouvelle génération conservatrice.

    Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

  • Sur TV Libertés, le grand retour de la race : de l’antiracisme à la ”racisation” - Cette année là (1980).

    Pour cette nouvelle édition, "Cette année-là" évoque : 1980, qui va ouvrir la grande décennie de l’antiracisme militant, à l’occasion de la parution d’un numéro de la revue Éléments qui a fait date : "Pour en finir avec la civilisation occidentale".

    Autour de Patrick Lusinchi, la rédaction d’Éléments – Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Olivier François et Christophe A. Maxime – se penche sur l’évolution au long cours de l’antiracisme : d’universaliste, il est devenu, 40 ans plus tard, différentialiste, au point qu’on peine à voir ce qui le distingue du racisme.

    Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées.

  • Le scandale : 200 milliards de dépenses publiques à économiser chaque année !, par Marc Rousset

     

    Un gouvernement responsable sous la présidence d’un homme d’État courageux serait à même d’intervenir sur un montant global de 400 milliards d’euros de dépenses publiques gaspillées en France tous les ans, et de pouvoir en économiser assez rapidement la moitié, soit une économie annuelle potentielle de 200 milliards d’euros !

    Il faut savoir que l’État intervient non seulement sur les dépenses stricto sensu du budget de l’État, mais aussi sur toutes les dépenses publiques des collectivités locales et de la Sécurité sociale, soit environ un montant énorme de 1500 milliards d’euros.  

    marc rousset.jpgQuelles seraient ces dépenses à économiser par ordre d’importance ? Tout d’abord l’immigration extra-européenne : coût 83 milliards d’euros selon les divers chiffrages de Polémia, puis la sur-administration avec 2 millions en France de fonctionnaires en trop, soit, selon Agnés Verdier-Molinié, un surcoût de 84 milliards par rapport à la moyenne européenne et de 97 milliards d’euros par rapport à l’Allemagne ; la France a 5,6 millions de fonctionnaires, alors qu’il n’y en a seulement 3,6 millions en Allemagne. À titre indicatif, le passage de la retraite à 65 ans et la suppression des régimes spéciaux, si l’on s’en tient aux déficits actuels des caisses de retraites et aux subventions annuelles de l’État, représenterait une économie annuelle d’environ 50 milliards d’euros.

    Viennent s’ajouter ensuite à ces premiers 200 milliards d’euros de dépenses publiques gaspillées indiquées dans le paragraphe précédent les 200 autres milliards d’euros suivants de dépenses publiques gaspillées : la fraude sociale de 47 milliards d’euros (17 milliards pour les cotisations sociales et 27 milliards pour les prestations selon Charles Prats et Polémia), un bon tiers des  42 milliards versés aux associations telles que SOS Racisme et SOS Méditerranée, la fraude fiscale (15 milliards), le financement clientéliste par les collectivités locales (15 milliards d’euros), le coût monstrueux de la SNCF  (en 2015 selon Christian Gerondeau 8 milliards de recettes commerciales et 14 milliards d’euros de subventions publiques), le coût des 35 heures (12 milliards d’euros à l’origine, aujourd’hui transféré dans la diminution des charges sociales), la contribution nette à l’UE (10 milliards d’euros), le coût annuel  de la transition énergétique et du soi-disant réchauffement climatique par l’homme (10 milliards d’euros), les aides aux médias bien-pensants de la presse écrite et de l’audiovisuel ( 5,6 milliards d’euros ), les subventions aux syndicats (4 milliards d’euros, nonobstant le coût vertigineux  difficilement chiffrable par l’INSEE d’environ 100 milliards d’euros de l’économie informelle  (travail au noir, contrebande alcool et tabac, narcotrafic et prostitution) 

    La totalité des dépenses publiques gaspillées représente donc 400 milliards d’euros minimum. Si l’on en économisait seulement la moitié, cela représenterait 200 milliards d’euros. Si depuis 40 ans la France avait économisé 200 milliards d’euros par an, elle n’aurait aujourd’hui aucune dette (100 milliards d’euros d’économie par an aurait en effet évité la dette publique actuelle de 2800 milliards d’euros) et aurait pu investir chaque année 100 milliards d’euros dans les investissements d’avenir (soit plus de 3 fois, chaque année, les fameux 30 milliards d’euros d’investissements d’avenir étalés sur 10 ans du Président manipulateur Macron, à emprunter de surcroît). Cette France courageuse, travailleuse, patriote, libérale-conservatrice, non décadente aurait été la suite de celle de Charles de Gaulle et du Président Pompidou qui aurait dépassé l’Allemagne ! C’est cette France -là qu’il nous faut rebâtir demain avec Éric Zemmour ! (1)

    Marc Rousset

    (1) Texte inspiré de : Marc Rousset – « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie » – Chapitre XIX

  • Adieu 2020? L’année où le virus tua la démocratie… (III), par Christain Vanneste.

    “La peur est le commencement de la sagesse” , cette formule de Mauriac paraît une évidence de bon sens. Pourtant, celle de Roosevelt qui disait que la seule chose qu’il fallait craindre était la peur elle-même est beaucoup plus pertinente en politique car elle enseigne le courage, en obligeant à “affronter le tigre”, à “conquérir sa peur”.

    christian vanneste.jpgIl n’y a pas de démocratie sans le courage des dirigeants, sans le civisme des citoyens. Plus la peur entre dans les comportements des uns et des autres, plus on s’éloigne de la démocratie. La peur du gendarme ne doit pas y être la motivation du respect de la loi car il n’y aura jamais assez de gendarmes pour la faire respecter toujours et partout. Dès lors qu’une grande partie de la population perd confiance en ceux qui la dirigent et dans la la loi qu’ils imposent, et que la crainte seule la fait obéir, les citoyens deviennent des sujets. Et il y aura toujours assez de “mauvais sujets” dans les béances de l’ordre pour accroître la peur des honnêtes gens coincés entre la crainte d’une peine sévère pour un délit bénin et le risque d’un crime commis par un voyou impuni. Les errements du gouvernement face à la crise sanitaire ont fait glisser la France vers cette situation dangereuse pour la démocratie, où la peur est partout : au gouvernement où la gestion du risque pénal, après les fautes initiales, explique l’alternance des mesures trop coercitives et des stratégies trop prudentes ; chez les médecins, privés de leur marge de responsabilité, et enclins au conformisme thérapeutique ; chez les citoyens enfin qu’une crainte compréhensible de la mort, démesurément grossie par la communication gouvernementale, conduit à accepter des restrictions à la liberté d’aller et de venir, à celle de travailler, à celle de se réunir ou de participer à un culte tandis que les contrôles s’amplifient bien au-delà de ce qu’une démocratie devrait tolérer.

    Notre pays marche au bord du gouffre, avec un pied déjà sur son versant. La seule question est de savoir si ce gouffre est celui du tragique ou du grotesque. En déclarant la guerre au virus, le président Macron avait opté pour le premier. A y regarder de près, c’est le second qu’il avait ouvert. Ainsi donc, on faisait la guerre au virus mais sans fermer les frontières, sans même contrôler les arrivées dans les aéroports. A l’été, l’arrivée de nombreux “touristes” algériens sont venus relancer l’épidémie. Les contrôles du port du masque et des “ausweis” sont souvent sans pitié. Ils contrastent avec l’absence de sévérité, dans un passé récent, pour l’application de la loi interdisant le voile intégral, devenu en quelque sorte uniforme. Et que dire de la rébellion contre les contrôles au faciès ? La différence tient au lieu de l’opération : dans certains quartiers, c’est le contrôleur qui a peur, comme en témoignent les nombreuses agressions de policiers tentant d’interpeller un individu et menacés, voire soumis à la violence d’une horde. C’est pourtant là que le mot de guerre convient, car l’ennemi est humain et identifié. Il a d’ailleurs son cousin au Sahel où le manque de moyens expose les soldats français à une mort qui devient scandaleuse tandis que les portes restent ouvertes à une immigration excessive et injustifiée.

    La comédie a commencé lorsque le président, revenant du théâtre, a annoncé aux Français qu’ils allaient voter puis être confinés. Les élections municipales en deux temps séparés par le long confinement, et marquées par une abstention record, ont vidé l’un des scrutins les plus importants de sa pleine valeur. Il est vrai que la dernière élection présidentielle avait déjà donné le ton. On peut se demander jusqu’à quel point il ne s’agit pas de détruire chez les Français l’idée que leur voix a de l’importance. En évitant soigneusement le référendum d’initiative populaire, le chef de l’Etat envisage une consultation sur la constitutionnalisation du réchauffement climatique, ce qui reviendrait à introduire dans la Constitution la grande peur qui doit conduire au gouvernement mondial c’est-à-dire à la dépossession de la citoyenneté, ainsi enlevée aux membres des nations. La petite peur du covid joue le même rôle à son échelle : elle prépare les citoyens à subir plus qu’à choisir et l’amateur de gadgets qui occupe l’Elysée amuse les Français avec des comités Théodule tirés au sort pour remplacer une assemblée de godillots défaillants.

    Jusqu’à présent, le pas décisif n’a pas été accompli : les Français, les médecins en particulier, résistent au fichage et au suivi permanent, ils refusent la discrimination fondée sur la vaccination, mais ces mesures sont néanmoins envisagées. La mise sous surveillance des Français est en marche. Elle serait la marque infamante d’une non-démocratie, d’un régime où la liberté et l’égalité sont devenues d’odieux mensonges à l’ombre de l’épidémie. (fin)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Jean, Comte de Paris : Recevez tous mes vœux pour un joyeux Noël et une bonne nouvelle année 2022

    Recevez tous mes vœux pour un joyeux Noël et une bonne nouvelle année 2022

    Il y a quelques années, j’avais été invité pour les 60 ans du débarquement en Normandie. J’avais été ému de voir défiler la poignée de combattants restants, grâce à qui la France avait pu rester un pays libre. Ils s’inscrivaient dans la longue lignée des hommes et des femmes qui ont permis à notre pays de garder son âme.

    Aujourd’hui avec la COVID 19, nos vies sont transformées, conditionnées au passe sanitaire et bientôt, à l’instar de l’Italie ou de l’Allemagne, elles le seront à la vaccination. On le voit bien, nous sommes de plus en plus sujets à la contrainte, quel que soit le prétexte, au mépris de nos libertés individuelles et collectives, pourtant garanties par notre constitution. Comment pouvons-nous, Français, avancer en oubliant ce principe inscrit partout sur nos frontons ? Où sont passés nos héros défenseurs de la liberté et de la vie, du droit et de la justice ? Peut-être ne regardons-nous plus la liberté que comme « une vieillerie tombée en désuétude avec l’honneur » (Chateaubriand) ?

    Dans notre société, les idéologies prennent des formes diverses (wokisme, anti-spécisme, genre, écriture inclusive, etc.). Parfois en provenance d’autres pays, elles sont relayées par les oligarchies en vue. Elles ont en commun de diriger leurs premiers coups vers la liberté des consciences, avec une violence verbale, psychologique et physique à laquelle nous nous sommes malheureusement habitués.

    Cette pente, souvent habillée du nom de progrès, nous dirige insidieusement vers l’arbitraire. Ces idées répandent une mémoire revue et corrigée, vidée de son vrai sens et déconnectée de la réalité des êtres et des choses. « Une idéologie est précisément ce que son nom indique, elle est la logique d’une idée, l’émancipation de la pensée à l’égard de l’expérience » (Hannah Arendt). Elles brandissent une justice sociale qui n’est ni juste ni sociale. Elles promeuvent une société aseptisée où nous ne « vivons » plus mais où nous nous « accomplissons » !

    Il est temps de nous réveiller. Nous devons défendre les intérêts de notre pays pour le bien de ceux qui y vivent.

    Il faut pour cela nous appuyer d’abord sur une vision de l’homme comme « être doué de raison ». Encore faut-il que cette raison ne soit pas folle. Soljénitsyne l’explique bien : « si durant des dizaines d’années d’affilée on ne permet pas de dire les choses comme elles sont, la cervelle des hommes se met à battre la campagne irrémédiablement et il devient plus facile de comprendre un martien que son propre concitoyen ». Comment alors nous accorder, comment trouver une base commune de réflexion, un dénominateur commun de vie en société ?
    Il faut ensuite regarder l’homme dans sa dimension d’ « animal politique ». Un homme naturellement enclin à vivre avec les autres, en famille, en entreprise et enfin en société, loin de ce monde de distanciation qui nous est proposé. Une humanité au service d’un bien commun et dans une relation de confiance, loin de la vision moderne où « l’homme est un loup pour l’homme » (Hobbes).

    Enfin, il est nécessaire de promouvoir une vraie justice quae suum cuique distribuit, qui rende à chacun son dû, que la personne ait agit pour le bien ou qu’elle ait commis un acte répréhensible. Le contraire du concept actuel de justice sociale qui ne cherche en fait qu’à promouvoir la satisfaction des désirs d’individus ou de groupes particuliers à un moment donné.

    Nous devons résister à cette lame de fond qui brise la pensée. Il nous faut chercher, en conscience, dans l’homme et dans la société ce qui enrichit, ce qui unit, avec équilibre et responsabilité. Il faut « voir pour agir » avec une solidarité particulière envers les plus humbles, en recherchant la charité dans la vérité sans occulter les difficultés : « Les défaites sont nécessaires aux peuples comme les souffrances et les malheurs à l’individu ; ils vous obligent à approfondir votre vie intérieure, à vous élever spirituellement » (Soljenystine). Cette verticalité, qui correspond à notre morphologie, loin de la société déstructurée et liquide qui nous est proposée, nous est indispensable.

    A l’approche de Noël, le chrétien que je suis, avec ses imperfections mais aussi son espérance, dépose la France et les Français aux pieds de la Sainte-Famille réunie dans la crèche pour qu’avec grandeur d’âme nous continuions à forger notre destin dans cette liberté chèrement acquise. C’est le vœu que je forme, car la vérité rend libre de voir et de faire le bien.

    Jean, comte de Paris