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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Immigration et barbarie : Le dossier du numéro de février de Politique magazine qui vient de paraître

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    Avec l’opération « Je suis Charlie » et ses prolongements, il y a une volonté délibérée de nous faire croire qu’il n’existe aucune relation entre la politique d’immigration suivie depuis 40 ans et la tuerie du 7 janvier. C’est un mensonge. Le lien est certain. Ce dossier entend rappeler en quoi la France est bouleversée dans ses profondeurs par ces transferts de population massifs et non contrôlés. Les actes de terreur que nous avons connus sont criminels. À sa manière, l’aveuglement politique l’est plus encore. Mais à qui ce crime-là profite-t-il ?

    Dossier : Immigration et barbarie

    Immigration et barbarie, par Christian Tarente
     La France plurielle et morcelée, par Ludovic Greiling
     Une conquête de territoire, par L.G.
     Entretien avec G-F. Dumont, par Jean-Baptiste d’Albaret
     L’immigration, grande cause nationale, par C.T. 

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, de réflexion et de culture!

    Analyse :  Le Dogme intangible, par Hilaire de Crémiers ; Actualité : Charlie Hebdo : des anars aux bouffons républicains  ; Tribune : Ecole, vous avez dit casser le thermomètre? par Yves Morel ; Monde : Où est l’union européenne? par François Reloujac ; Monde : L’éternelle question de la défense européenne ; Civilisation : Entretien avec Richard Millet : Le système a élevé le mensonge au rang de vérité » ; Histoire : Fouché, le crime au pouvoir, par Anne Bernet…

     

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  • Éric Zemmour : « Tout le monde en France a été, est ou sera anti-gaulliste »

     

    ZemmourOK - Copie.jpgDans la chronique qui suit [vidéo], Éric Zemmour resitue « l'affaire Morano » dans sa perspective historique, considérée sous ses différents plans : sous l'angle politique - voire politicien; du point de vue de l'histoire des idées; et même sous l'aspect linguistique ou sémantique des choses, notre époque ayant banni l'emploi de mots jadis courants et frappés, désormais d'interdit. Interdits ou tabous qui se veulent d'ordre moral alors qu'ils ne sont en général que de simples dénis de réalité. En prenant ainsi de la hauteur, Eric Zemmour donne à l'affaire Morano un intérêt réel qui, sans cela, lui aurait de toute évidence manqué et n'aurait été qu'un banal conflit électoral, une querelle de boutiques concurrentes. LFAR  • 

     

     

     

     Le commentaire de RTL :

    « C'est l'un des charmes de la vie politique française que de s'étriper autour des tombeaux : une citation de Napoléon, de Jaurès ou de Clemenceau, et le feu prend dans la savane ! », fait remarquer Éric Zemmour à propos de l'affaire Nadine Morano. « Comme on ne peut toucher au général de Gaulle, devenu depuis sa mort une icône, on s'en prend violemment à celle qui le cite », poursuit Zemmour. Il explique que « De Gaulle appartient à une génération qui n'avait pas peur d'employer le mot race », et que c'est parce qu'il ne partageait pas le « rêve assimilationniste et universaliste » qu'il avait accordé l'indépendance à l'Algérie. « La transformation inouïe de la population française repose la question que De Gaulle croyait avoir écartée à jamais. »

     

  • Zemmour sur RTL : Hollande c'est Sarko en pire

     

    Impôts locaux des retraités, dotations aux collectivités, allocations aux handicapés : en quelques jours, le gouvernement a multiplié les reculades. Comment expliquer cet affolement ?

     

     

    Le résumé de RTL

    "C'est l'histoire connue de la dame épouvantée par une souris", lance Éric Zemmour. "Elle hurle, court, monte sur une chaise, sans se rendre compte du ridicule de son attitude disproportionnée", narre Zemmour, pour qui "François Hollande est parfait dans le rôle de la dame effrayée". Il poursuit : "Un président exaspéré, voire affolé, qui ordonne de tout arrêter, comme si le sort de son quinquennat en dépendait".

    "La souris confondue avec un ours. Mais l'ours fait peur au chasseur", s'amuse Éric Zemmour, qui rappelle que l'actuel chef de l'État est arrivé à l'Elysée sans jamais avoir été ministre, ni rien connaître à la géopolitique mondiale. Il note que "tous ses amis l'excusaient d'avance en disant, unanimes et élogieux : 'vous verrez, les impôts, c'est son truc'". On a vu.

    François Hollande a beau promettre que les impôts n'augmenteront plus, personne ne le croit. "Personne n'a oublié l'avalanche fiscale de 2012", martèle journaliste. "Hollande voulait alors apparaître homme de gauche en imposant les riches (...). On a eu 'Cuba sans le soleil', selon la formule sarcastique d'Emmanuel Macron", poursuit-il. Pour Éric Zemmour, "une fois encore les mandats d'Hollande et Sarkozy font miroir". 

  • Une étude magistrale sur l’effacement du politique : Le Suicide français d' Éric Zemmour, par Danièle Masson

    A9R54B0.jpgL'envoi de décembre du Réseau Regain* nous a apporté deux excellents articles de Danièle Masson à propos du Suicide français. Le premier d'entre eux - déjà publié ici-même** jeudi dernier 4 décembre - traite de Zemmour face à la doxa et aux médias. Et voici le second qui analyse le livre lui-même.  Nous ne disons pas qu'il s'agit d'un ouvrage indépassable mais qu'il porte, par delà Gauche et Droite, une très forte et très globale critique du Système en tant que tel et la fait connaître - et / ou partager - à des centaines de milliers de Français. Nous ne saurions nous en désintéresser ou ne pas nous en féliciter. Pour le reste, nous recommandons de suivre les publications du Réseau Regain, où sont traités bien d'autres sujets.  ♦  Lafautearousseau

     

    4588019.jpgZemmour ouvre son livre sur « la France, homme malade de l’Europe », et l’achève par l’issue fatale : « la France se meurt, la France est morte ». Il est pourtant tonique, ce livre. Peut-être parce que, quand on est venu à bout de ces 527 pages de réflexion foisonnante qui, pour raconter « les quarante Piteuses », se nourrit de tout, cinéma, séries télévisées, chansons, foot, avec des embardées volontaires dans l’histoire et dans l’actualité, on saisit avec lui, grâce à lui, le fil rouge, le fil d’Ariane qui relie des événements que nous avons vécus éclatés, sans toujours en comprendre la cohérence. 

    Et cette compréhension est le choc qui provoque le sursaut. Zemmour n’est pas de ceux qui déplorent les effets, dont ils chérissent les causes. Posant un diagnostic, il remonte aux causes, et passe à d’autres le relais, leur donnant les armes du redressement et de la renaissance. 

    La mort du père

    L’avant-dernière page concentre le diagnostic : « Nous avons aboli les frontières, nous avons renoncé à notre souveraineté, nos élites politiques ont interdit à l’Europe de se référer à ses racines chrétiennes. Cette triple apostasie a détruit le pacte millénaire de la France avec son histoire ».

     

    C’est donc avec elle qu’il faut renouer. Il n’est pas indifférent qu’il dédie son livre à son père, qu’il ait choisi pour son premier chapitre le mot d’un révolutionnaire : « l’histoire n’est pas notre code », et pour son dernier un verset d’Ezéchiel : « Les pères ont mangé des raisins trop verts, les dents des enfants ont été agacées ».

     

    Zemmour n’est pas essentiellement polémiste, il est historien et quand l’histoire prend des allures apocalyptiques, il use du vocabulaire théologique : l’apostasie n’est pas un simple reniement, mais l’abandon public d’une religion inhérente à un être ou une nation, au profit d’une autre.

     

    On peut s’étonner, et se scandaliser, qu’il ouvre son livre sur « la mort du père de la nation » c’est-à-dire, pour lui, la mort de De Gaulle, et qu’il écrive avec Philippe Muray, « De Gaulle a été le dernier père, et après lui viendrait le temps des papas-poussettes ». De Gaulle parjure ? Zemmour justifie le nécessaire machiavélisme du prince. Pour lui «De Gaulle était émule de Machiavel et de Richelieu : il ne connaissait que les rapports entre États, les souverainetés nationales et la Realpolitik. Il ignorait les régimes et ne faisait pas de morale au nom des droits de l’homme ».

     

    Provocateur sans doute, mais cette provocation-là ne lui sera pas reprochée par les médias, il écrit : « De Gaulle est un enfant de Maurras […] héritier des maurrassiens anticolonisateurs du XIXe siècle qui n’ont jamais cru aux mythes émancipateurs de la gauche colonisatrice ». Sa volonté d’indépendance le poussa à quitter l'OTAN, à se libérer du « protectorat américain » et « à se lancer dans une politique d’alliances tous azimuts, avec l'URSS, l'Europe de l'Est (Roumanie), jusqu'en Amérique du Sud (« Mexicanos con francos mano en la mano ») ou en Amérique du Nord (« Vive le Québec libre»). Ce fut le sommet de la volonté gaullienne d’indépendance nationale. » Zemmour y voit une mise en œuvre tardive de la « France seule » chère à Charles Maurras, qui n'eut guère de lendemain.

     

    Je sais bien que certains lecteurs arrêteront là leur lecture. Mais cet aspect de sa pensée est si essentiel qu’on ne peut l’occulter. Quand il cite De Gaulle: « Il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin le droit », c’est pour illustrer ce renversement, cette « pyramide retournée – d’abord le droit, ensuite l‘État, enfin la France », que constitua, en 1971 et 1974, « la révolution des juges», qui soumit toute loi nouvelle au bon vouloir du Conseil Constitutionnel : « la politique était saisie par le droit qui ne la lâcherait plus ».

     

    A ce renversement contribua, en 1972, la loi Pleven qui, en élargissant démesurément la notion de « discrimination », supprima la liberté d’expression, et dont la descendance se retrouve dans les lois Gayssot, Taubira, Perben : « la loi donne au juge le droit et le devoir de sonder les cœurs et les âmes, de faire l’archéologie des pensées et des arrière-pensées ». À l’époque d’une immigration maghrébine massive, la loi Pleven annonçait « la dissolution programmée de la nation dans un magma planétaire ». 

     

    Dessaisissement du politique

     

    Les traités européens, de 1992 à 2007, ont accéléré ce dessaisissement par l’État du politique : « La construction européenne s’éleva comme un mur entre une représentation sans pouvoir (les gouvernements des États) et un pouvoir sans représentation (les technocrates, les juges et les lobbies à Bruxelles) ». Cette désappropriation, Zemmour la traque dans les mots : « gouvernance », empruntée au vocabulaire des entreprises, est préférée à « gouvernement », « responsabilités  » à « pouvoir ». Il illustre son propos par les priorités de Chirac en 2002: « la lutte contre le cancer, l’insécurité routière et l’insertion des handicapés : des objectifs dignes d’un président de Conseil général ».

     

    Les vrais gouvernants ne sont plus les chefs d’État : « le commissaire, le juge et le banquier revêtirent la pourpre des cardinaux ».

     

    Zemmour, amoureux de la France qu’il a reçue comme un don plus que comme un héritage – il est juif berbère – constate qu’elle n’est plus maîtresse d’elle-même. La liberté totale, à l’intérieur de l’Union européenne, des mouvements de capitaux, de marchandises et d’hommes signe l’effacement de la France : « Américanisation et libéralisation sont les deux mamelles du monde qui s’annonce. L’Europe en est le cheval de Troie ». Chaque étape de la « construction européenne » entraîne la suivante en un engrenage infernal : du marché commun au marché unique, à la monnaie unique, aux règles budgétaires communes.

     

  • D”accord avec Frédéric Pons : « Il faut se rapprocher de la Russie pour affronter l'État islamique »

    Vladimir Poutine est résolu à intervenir en Syrie contre Daech. Mais quelles sont ses réelles motivations ? Décryptage de Frédéric Pons, rédacteur en chef Monde à Valeurs actuelles.

    Son avis [le nôtre aussi] : « Il faut se rapprocher de la Russie pour affronter l'État islamique ».

    A noter que c'est probablement ce qui par la force des choses est en train de se passer. La diplomatie française devra de fait renoncer à son absurde « ni-ni » (ni Bachar, ni Daech) qui plaçait ses espoirs dans une inconsistante rébellion démocratique laquelle s'est évanouie en abandonnant à Daech les armes que nous lui avions fournies.  

    Trois ou quatre ans auront été ainsi perdus à poursuivre cette absurde chimère permettant l'expansion de Daech, ses crimes et ses destructions, dont la conséquence est, aujourd'hui, une invasion sans précédent de l'Europe par un flux migratoire massif.

    Les protagonistes de cette politique portent une responsabilité dont ils semblent n'être même pas conscients. Il n'y a aucune raison de ne pas en dire la gravité. Et de les dispenser de devoir en rendre compte. Au moins pour l'Histoire. •  

     

    (2min 03s)

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    Grands auteurs ou acteurs de l'Histoire s'enrichit, chaque semaine, en principe le vendredi, de pensées et réflexions particulièrement pertinentes. Vingt-quatre Français, neuf grands esprits européens, anglais, allemand, espagnol, russe et tchèque. et trois non-européens, Edgar Poe, le Dalaï Lama et le pape François. Bien d'autres grands auteurs éclectiques et profonds sont à venir. « Du bonheur d'être réac ? » C'est, entre autres et en très simple, ce qui les rassemble. N'hésitez pas à consulter cette bibliothèque qui s'étoffe et se construit !

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    Déjà cités : Edgar Poe, le Dalaï Lama, Tocqueville, Baudelaire, Vaclav Havel, Claude Lévy-Strauss, Charles Péguy, Dostoïevski, Goethe, Anouilh, Malraux, Unamuno, la Satire Ménippée, George Steiner, Shakespeare, Frédéric II, Jacques Perret, Georges Bernanos, Anatole France, Auguste Comte, Balzac, Racine, Pierre Manent, Louis XIV, Charles Maurras, Alexandre Soljenitsyne, le Pape François, Wintson Churchill, Alfred de Musset, Michel Houellebecq, Jean Giraudoux, Gustave Thibon, Choderlos de Laclos, Jacques Ellul et Simone Weil.

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    FEDERATION D'ILE DE FRANCE (Restauration nationale) 

    PARIS
     

    ♦ Dimanche 10 mai 2015, jour de la fête nationale de Jeanne d’Arc, nous participerons au cortège traditionnel en l’honneur de la Sainte de la Patrie. Rendez-vous à 10 heures place de l’Opéra à Paris, en face de l’entrée du théâtre.  Le cortège défilera ensuite de l’Opéra à la place des Pyramides, où aura lieu le dépôt des gerbes et les discours.

     

    ♦ Mardi 12 mai 2015 à 20h : Conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine à l’ASIEM  6, rue Albert de Lapparent, Paris 7ème. Maitre Jacques Trémolet de Villers, avocat à la Cour, parlera de : « La vraie leçon de Jeanne d’Arc ». Participation aux frais.
     
    ♦ Samedi 30 mai 2015, de 9h00 à 17h00, réunion annuelle des Cadres de la Restauration Nationale. Si vous n’avez pas reçu une invitation, veuillez vous adresser à la Restauration Nationale   1, rue de Courcelles, 75008  Paris. Téléphone : 09 67 34 21 42.
     
    NICE 

     

    ♦ Dimanche 10 mai 2015, Hommage à Sainte Jeanne d'Arc

    Messe suivie d'un déjeuner 

    Renseignements : M. Jean-Pierre Thouvenin

    04 93 81 22 27   ou   06 34 47 67 03 

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    Mardi 9 juin 2015 à 20h, salle Henry de Seilhac de l’ASIEM  6, rue Albert de Lapparent à Paris 7ème, conférence mensuelle du Cercle Histoire, Culture et Patrimoine. Hilaire de Crémiers, délégué général de la Restauration Nationale et Georges Rousseau, président de la Fédération Royaliste d’Ile-de-France, traiteront  - en matière politique et économique - du thème : « Pour un redressement de la France ». Participation aux frais. 
     
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  • C’est la République qui a besoin du peuple et non l’inverse, par Thierry Thodinor

    france-Arc-de-triomphe-1456x648.jpg

    Ces lignes parues dans Boulevard Voltaire parlent d'elles-mêmes. Elles marquent cette lassitude qui enfle en tous secteurs de l'opinion française envers ce que l'auteur nomme assez justement la psalmodie des psaumes républicains. Et cette lassitude n'émane plus seulement des milieux royalistes traditionnels. Elle s'étend très au delà et s'enracine désormais dans une critique de fond qui n'attache plus grand prix aux valeurs républicaines. Réaction conservatrice ? Oui si l'on entend pas là non pas la conservation du Système mais des valeurs françaises historiques, qui ont leurs racines au plus profond de notre Histoire.  LFAR  

     

    1ce8893583be9880419f94b50f0a838b.jpgLa guerre aux peuples est déclarée. Des bas-fonds des réseaux mafieux aux élites affidées de Wall Street, un seul mot d’ordre : tous les hommes sont des immigrés.

    De fait – et cela est conforme à l’histoire du monde -, avant d’être esclave, on est généralement immigré (populations vaincues ou razziées). Pour fabriquer des immigrés, il convient de liquider les identités collectives : les esclaves de Cosmopolis ont un destin d’épaves narcissiques.

    Une caste d’apparatchiks issue des incubateurs élitaires anglo-saxons se charge de la besogne avec entrain. Sa feuille de route : maintenir l’illusion démocratique, surveiller les masses, punir les déviants.

    Pour faire d’un peuple résistant – rejet récurrent des réformes structurelles et de la colonisation de peuplement en France, refus de la mise en esclavage pour dette en Grèce – un immigré de l’intérieur, on doit s’attaquer à son système de représentations.

    Ainsi, dans le cas français, la réforme des collèges et l’abandon de Palmyre, c’est tout un : c’est le spectacle de notre annihilation culturelle sous l’œil badin d’élites « fonctionnelles et dénationalisées ».

    L’ubuesque « ennemi des riches » qui a annexé la République invente la cité chimérique du vivre ensemble, lui insufflant « l’esprit » d’une unité nationale en carton-pâte après la farce unanimiste du 11 janvier 2015.

    Et de psalmodier les psaumes républicains :

    • Destruction de la culture populaire française et de ses marqueurs (préjugés, stéréotypes) identitaires = Liberté !

    • Désastre scolaire = Égalité !

    • Chaos migratoire = Fraternité !

    La République française utilise ce qui lui reste de souveraineté pour démoraliser son peuple :

    • Surveillance généralisée de la population combinée à une politique pénale accommodante pour les délinquants ;

    • Propagande immigrationniste diffusée en boucle dans les médias du service public ;

    • Politique de peuplement et relégation de la France européenne dans les périphéries de la détresse sociale (cf La France périphérique, de Christophe Guilluy).

    Mais au-delà de son système de représentations, c’est à la substance même du peuple de France qu’est déclarée la guerre. Faisant fi de la volonté populaire, un préfet de la République distribue les droits d’asile aux émeutiers africains de Calais tandis que le ministre Cazeneuve encourage les clandestins à demander l’asile en France (« C’est la meilleure chance pour eux », déclare-t-il).

    Du nord au sud du pays, les arrivées en masse de clandestins sèment le chaos impunément. De l’école à la prison, les maux qui accablent la société française sont les symptômes d’un fait anthropologique majeur : la France se tiers-mondise et perd sa substance européenne.

    Or, un peuple, c’est avant tout une origine commune ; la loi du sang permet l’émergence de la philia aristotélicienne, cette amitié confiante qui fonde et maintient la cohésion de la Cité. En revanche, la forme républicaine du gouvernement est accessoire ; c’est la République qui a besoin du peuple et non l’inverse.

    L’impératif catégorique de l’État est d’offrir à son peuple les conditions de sa perpétuation : sécurité physique, autonomie alimentaire, sanctuarisation du territoire. Si la République n’est plus apte à assumer cette tâche, alors elle n’est plus qu’un fétiche institutionnel, une divinité laïque putréfiée qui trouvera sa place dans les poubelles de l’Histoire.

    Devant la nécessité anthropologique de l’identité, les formes encore indécises d’un communautarisme européen émergent et le désir de sécession s’affirme. Les Français doivent remonter le fleuve de leur histoire : le seul souvenir d’un Bayard ou d’un Saint Louis pulvérisera irrémédiablement la légitimité des usurpateurs. En renouant avec sa tradition de résistance à l’oppression, le peuple français rendrait un service signalé au monde ; les parasites qui prospèrent sur le malheur des peuples ne s’en relèveraient pas.

    - Fonctionnaire international - Boulevard Voltaire

     

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  • LIVRES • Un futur best-seller

     

    par Grégoire Arnould

    Les derniers jours de nos pères, son premier roman, fut un succès d’estime. Son deuxième, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, est devenu un best-seller couronné par le Grand prix de l’Académie française…

    Le livre des Baltimore est la confirmation du talent du tout juste trentenaire Joël Dicker et la consécration d’un style dont l’efficacité redoutable ne gêne en rien de jolies trouvailles littéraires. Le narrateur Marcus Goldman est de nouveau de la partie. Il conte l’histoire de sa famille, scindée en deux : les Goldman de Montclair, petite ville middle-class qu’il habite avec ses parents, et ses cousins, les Goldman de Baltimore, habitants les quartiers aisés de la capitale du Maryland. Markie, comme il est surnommé, ne souhaite qu’une chose : devenir « un Baltimore ».

    Il passe donc ses week-ends et ses vacances, chez son oncle et sa tante avec lesquels il nourrit des relations filiales. Fasciné par le luxe et l’apparente facilité de leur vie, il ne voit pas le drame qui se joue quand deux personnages s’incruste dans cet univers à l’équilibre de façade… Plus ambitieux que le précédent roman de Dicker, Le livre des Baltimore est mieux qu’un bon polar.

    C’est la fresque d’une certaine Amérique, celle du déclassement social, aux conséquences désastreuses, d’une partie de sa population frappée par la crise économique. Pour ne rien gâcher, l’habileté narrative de Joël Dicker prend le lecteur en otage dès les premières pages… avec son consentement, comme un pur syndrome de Stockholm. A coup sûr, un nouveau best-seller. Vivement le prochain ! 

    Le livre des Baltimore, de Joël Dicker, éditions de Fallois, 480 p., 22 euros.

     

  • Vu du Québec : Vive le drapeau français !

     

    Une tribune de Mathieu Bock-Côté

    Alors que François Hollande a appelé les Français à pavoiser lors de la journée  d'hommage national aux victimes des attentats du 13 novembre, Mathieu Bock-Côté estime, dans une tribune du Figaro du même jour (27.XI.2015)  que cette agression a fait rejaillir un patriotisme refoulé depuis des années. Refoulé, d'ailleurs, par qui et pourquoi ? Nous retiendrons, sinon tous les détails, mais surtout le fond de cette réflexion où abondent remarques ou critiques justes et essentielles : « En fait, une crise comme celle provoquée par les attentats de 2015 nous force à sortir d'une théorie superficielle qui croyait pouvoir effacer les nations simplement en décrétant leur caractère périmé ou leur inutilité globale. » Pour ce qui est de pavoiser, et du drapeau, nous ajouterons, pour conclure, pour partie seulement  en forme de boutade, que le drapeau du Québec nous paraît porteur d'un symbole - quatre fois répété - qui nous parle de nos racines les plus profondes, les plus anciennes et les plus vraies.  Lafautearousseau 

     

    Mathieu Bock-Coté.jpgÀ la grande surprise d'un système médiatique qui a mis du temps à le comprendre, et qui n'hésite pas à confesser de temps en temps sa perplexité, les Français, suite aux attentats du vendredi 13 novembre se tournent vers leur drapeau et le brandissent bien haut. Pire encore, ils chantent la Marseillaise sans même s'en excuser. François Hollande en a rajouté en invitant à pavoiser le pays alors que la gauche française, depuis un bon moment, déjà, confessait son grand malaise devant les symboles nationaux, qu'elle peinait à associer positivement à l'avenir de la France. Le propre d'un sursaut national, c'est d'emporter ceux qui, la veille encore, parlaient de leur pays avec désinvolture.

    Certains journalistes ont sondé les Français pour savoir ce que le drapeau tricolore représente pour eux ? Cette question en masque une autre, moins aisément avouable : comment osent-ils renouer avec ces symboles associés depuis une trentaine d'années à « l'extrême-droite » - faut-il préciser qu'on lui avait aisément concédé son monopole ? Pire encore, ces symboles ne sont-ils pas pour cela définitivement souillés ? Le mot est pourtant simple : le retour aux symboles nationaux est une manifestation pure et simple de patriotisme. L'appel au drapeau témoigne pourtant du lien absolument intime entre un homme et son pays, et plus encore, la part existentielle du lien politique.

    En un mot, l'élan vers le drapeau témoigne d'un patriotisme spontané, qui se dérobe aux constructions philosophiques sophistiquées ou à son enrobage universaliste. On parle ici simplement d'une revendication d'appartenance clairement revendiquée. La philosophie politique contemporaine lorsqu'elle en reconnaît l'existence, réduit ce patriotisme à une forme de d'attachement primitif et à une communauté historique dégénérant presque inévitablement en xénophobie. Le progressisme a voulu amincir au possible la communauté politique en la réduisant à un pur système de droit exclusivement régulé par des valeurs universelles. Il s'agissait à terme de rendre toutes les sociétés interchangeables pour avancer vers une société mondiale.

    Comment, dès lors, cultiver un lien presque sacré avec le pays qui est le sien, lorsqu'on le réduit à une surface plane où peuvent se déployer librement des flux mondialisés ? Car il y a bien de telles choses que des liens sacrés, au nom desquels, au fil de l'histoire, des hommes ont donné leur vie. Il semble pourtant que l'appartenance nationale soit bien plus forte que ne le croyaient certains sociologues qui n'y voyaient qu'une construction sociale assez récente et terriblement friable. En fait, une crise comme celle provoquée par les attentats de 2015 nous force à sortir d'une théorie superficielle qui croyait pouvoir effacer les nations simplement en décrétant leur caractère périmé ou leur inutilité globale.

    On dissertait depuis un bon moment sur le retour du tragique. Mais il faut probablement qu'une société fasse l'expérience brutale de l'agression et de la mort violente pour en prendre vraiment conscience. L'agression fait rejaillir le refoulé patriotique, et plus largement, tout ce qui, dans la communauté politique, l'enracinait dans des couches de réalité imperceptibles pour ceux qui ne veulent voir le monde qu'à travers une citoyenneté limitée au statut de simple artifice juridique. Même si les citoyens n'ont plus les mots pour traduire cette appartenance, ils ont un drapeau à brandir pour l'afficher. C'est ainsi qu'on comprendra l'augmentation massive de l'enrôlement sous les drapeaux de jeunes Français qui découvrent la part sacrée de l'identité collective, qui réhabilitent, par ce fait même, la possibilité du sacrifice patriotique.

    Mais un patriotisme vivant doit être éduqué, transmis et entretenu, sans quoi le sursaut n'aura qu'un temps. Car si le patriotisme est une pulsion vitale, il doit, pour irriguer vraiment les institutions, être inscrit au cœur de la culture, et non plus refoulé dans les marges sociales et idéologiques. Comment la nation a-t-elle pu, pendant un quart de siècle, être concédée à des formations protestataires ? On aime rappeler la fonction civique de l'enseignement de l'histoire. Paradoxalement, l'enseignement de l'histoire a servi, depuis plusieurs années déjà, à déconstruire le sentiment national et à disqualifier le patriotisme. On favorisait une pédagogie de la pénitence et de la repentance. Apprendre l'histoire, c'était apprendre à désaimer son pays. La fidélité aux grands ancêtres était remplacée par ce que Michel de Jaeghere nomme justement la haine des pères. Comment faire en sorte qu'elle redevienne source de vitalité identitaire ?

    Les grands ancêtres sont pourtant plus nécessaires que jamais pour comprendre le bon usage du patriotisme. De Gaulle comme Churchill, au moment de la deuxième guerre mondiale, se firent les défenseurs admirables des libertés civiles et de la démocratie. Mais ils le firent au nom de la grandeur de la France, dans le premier cas, et de la civilisation occidentale et chrétienne, dans le second. En un mot, la démocratie ne fonctionne pas en lévitation, elle ne survit pas de manière stratosphérique, et doit s'alimenter de sentiments humains fondamentaux sans lesquels elle est condamnée à l'assèchement. La démocratie, sans la nation, est impuissante. Le patriotisme ouvre à une forme de transcendance qu'il faut reconnaître comme telle et savoir réinvestir. 

    Mathieu Bock-Côté            

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologue et chargé de cours aux HEC à Montréal. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire (Boréal, 2007). Mathieu Bock-Côté est aussi chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada.

  • 11 novembre 1918 : le défilé de la victoire, vu par Léon Daudet


    18135919.jpg« Le 11 novembre 1918, ce fut l'armistice de la Grande Guerre, attirée sur nous par le désarmement, l'incurie démocratique et l'aveuglement de tous les gouvernements de la République, auxquels cette terrible épreuve, du reste, n'a pas servi.

     L'Action Française prit place dans le vaste défilé qui s'organisa de la place de l'Etoile aux Tuileries, au milieu d'un enthousiasme délirant.

     Il n'y en avait que pour Clemenceau, qui faillit être étouffé et écrasé, en se rendant à une estrade, sise place de la Concorde, non loin de la rue Saint-Florentin.

    Des petites boutiques aux couleurs alsaciennes, aux noms de villes et de bourgs d'Alsace, où l'on vendait des drapeaux et des cocardes, décoraient l'avenue redevenue glorieuse, que garnissaient, de chaque côté, des centaine set des centaines de caissons et de canons, pris aux Boches par l'armée Mangin.

    Des avions traversaient l'air, volant bas, au milieu d'acclamations, de chants, de fanfares.

    C'était le débordement de la joie, le déliement de l'angoisse immense, aussi vaste que la nuit, et que l'océan.

    Tout avait la couleur, le goût, le tressaillement de l'aube. Un puissant espoir se levait au-dessus du charnier le plus pathétique de l'histoire moderne, charnier voulu par toute l'Allemagne et par toutes les créatures de l'Allemagne, par malheur insuffisammment châtiées.

    La France brillait tel un beau fruit, au sommet de l'arbre dur de la dure victoire. Mais le ver, la République, restait dans le fruit. On allait le voir.»

     

    Léon DAUDET

    Paris vécu, Première série, rive droite, pages 195/196