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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • HISTOIRE & ACTUALITE • Documentaire « Versailles, Rois, Princesses et Présidents »

     

    Bon à savoir (à vérifier)

    Pour les dépositaires du Pouvoir, nonobstant le dogme républicain, la France ne commence pas en 1789 ... Jamais. Ils vivent, reçoivent, travaillent et délibèrent, dans les ors et décors de l'Ancienne France.  Il n'y a rien à y redire, surtout lorsque cette pratique sert le prestige de la France. Ce qu'il est légitime de leur reprocher c'est leur déni de mémoire, leur obstination dans la négation de notre histoire intégrale. Rien de plus. LFAR 

     

    Lundi 14 septembre sur France 3 à 20h55, documentaire « Versailles, Rois, Princesses et Présidents » réalisé par Fréderic Biamonti avec narration de Lambert Wilson. 

    En voici le descriptif : « Le château de Versailles a été conçu comme un instrument de pouvoir par Louis XIV. Aujourd’hui, les Présidents de la République l’utilisent comme symbole de la puissance nationale. Khroutchev, Kennedy, Nixon, Elisabeth II, Kadhafi ou Xi Jinping y ont tous été reçus, dans des rituels qui rappellent la grandeur d’autrefois, et qui réveillent les fantômes du passé.

    Les archives de ces visites d’état nous amènent à reconsidérer Versailles sous un angle inhabituel : la machine à impressionner conçue par le Roi Soleil est aussi un des hauts lieux de la République, qui y a mis en scène les élections présidentielles jusqu’en 1953, ainsi que les réformes de la Constitution. Apothéose de ce Versailles républicain, le G7 mitterrandien de 1982 démontre la pérennité des formes du pouvoir, de la majesté royale du Grand Siècle à la solennité présidentielle d’aujourd’hui. » 

    FR3

  • Histoire & Actualité • Une somme historique très actuelle

     

    par Claude Wallaert 

    Bernard Lugan nous propose d’explorer le panorama historique et d’actualité du Maghreb et du Machrek ; ouvrage imposant, mais d’une lecture aisée, grâce à un découpage en chapitres très clairs, des encadrés qui enrichissent le corps du texte, et l’apport bienvenu de 72 cartes en couleurs.

     

    2301381958.4.jpgCet ensemble géopolitique est pour beaucoup d’entre nous à la fois familier et assez mal connu : en effet l’Afrique du Nord a toujours fait partie du décor proche de l’Europe : au Ve siècle avant notre ère, Hérodote visitait l’Egypte, quelques siècles plus tard, la Méditerranée était un lac romain, et depuis, que de guerres, que d’invasions, que d’alliances nouées et dénouées ont attiré et maintenu notre attention ! Mais à la lecture de cet ouvrage, le lecteur découvre un écheveau d’évènements, d’hégémonies plus ou moins éphémères, de luttes indécises, d’innombrables rebondissements, qui le ramènent à une salutaire modestie !

    La complexité déroutante de cette Histoire de l’Afrique du Nord tient sans doute au fait que cette région est en réalité très disparate, avec deux pays très anciens et à forte spécificité, le Maroc et l’Egypte, qui en encadrent trois autres, de formations beaucoup plus récentes en tant que nations. Le Maroc mis à part, tous ces pays ont été à un moment ou à un autre soumis, occupés ou colonisés par les Romains, les Byzantins, les Turcs, ou les Européens.

    Le phénomène tribal, présent partout à des degrés divers, a joué et joue encore un rôle important. Presque partout, l’antagonisme arabo-berbère est un élément clé des conflits incessants qui agitent ces régions. Enfin, la foi musulmane, avec la diversité de ses sensibilités, est bien loin de constituer un facteur d’union et de stabilité, contrairement à ce qu’on pourrait penser.

    Cet ouvrage nous emmène donc des origines préhistoriques à l’actualité, de l’homo erectus au « printemps arabe » ; l’auteur ne laisse aucune question de côté, géographique, historique, économique, ethnique…Sur le plan politique, avec précision et rigueur, il fait pour nous le point sur les questions les plus controversées ou épineuses, comme la guerre d’Algérie ou encore la chute du colonel Khadafi.
    Saluons le travail de Bernard Lugan qui a réalisé là une œuvre de référence sur un sujet dont l’intérêt n’est assurément pas près de faiblir.

    Histoire de l’ Afrique du Nord, de Bernard Lugan, éditions du Rocher, 634p., 29 euros. 

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  • Sur TV Libertés, la mort du chevalier Roland - La Petite Histoire.

    De toutes les légendes chevaleresques du Moyen âge, il en est une qui est particulièrement restée ancrée dans notre imaginaire, celle du chevalier Roland et de sa mort, héroïque, à la bataille de Roncevaux en 778. Mais comme souvent avec ces histoires mi-historiques, mi-légendaires, il est difficile de faire la part des choses. Néanmoins, c'est bien la bataille de Roncevaux va littéralement faire Roland, des décennies après sa mort. Qui était-il, que s'est-il passé à Roncevaux, et comment est-il devenu progressivement un personnage quasi mythologique, c'est ce qu'on va voir dans cet épisode.

  • Le poids de l'Histoire selon Bainville

  • Déboulonner l’histoire ?, par Gérard Leclerc.

    Capture d’écran d’une vidéo montrant le

    déboulonnage de la statue de Junipero Serra à

    San Francisco.

    © Twitter / @shane_bauer

    Dans la grande vague actuelle de vandalisation des statues jugées insupportables en raison de leur rapport symbolique avec les pages sombres de l’histoire de nos nations, voici que la mémoire chrétienne se trouve aussi atteinte. En Californie, plusieurs statues de saint Junipero Serra, missionnaire ayant présidé à l’évangélisation de l’Ouest américain, ont été détruites. On s’en est même pris aux tombes du cimetière où il est inhumé. Pourquoi s’en prendre à une telle figure ? Est-ce tout simplement le fait d’avoir évangélisé les Indiens ?

    gerard leclerc.jpgIl est, en tout cas, difficile de prendre en faute ce religieux qui n’a cessé de démontrer sa sollicitude pour les populations locales, de les protéger de possibles agressions des militaires espagnols. Saint Junipero Serra n’est-il pas l’auteur d’une déclaration du droit des Indiens ? Ce seul exemple interroge sur la nature de la remise en question actuelle, avec sa frénésie iconoclaste et sa volonté d’ériger comme un vaste tribunal de l’Histoire.

    S’il ne s’agissait que d’inviter à un meilleur discernement afin de mieux comprendre notre passé avec ses fautes mais aussi ses grandeurs, on ne pourrait qu’acquiescer, en se munissant toutefois de toutes les garanties nécessaires dans le domaine des sciences humaines. Malheureusement, on est obligé de constater que l’offensive actuelle se réclame d’une sorte de surenchère idéologique dangereuse, qui n’est pas seulement propre à la propagande politique. Elle trouve souvent son origine dans les universités de chez nous, qui ont subi la contagion américaine. Il y a quelques mois, nous l’avons déjà signalé, des universitaires de premier plan comme Pierre-André Taguieff et Dominique Schnapper ont signé un manifeste de mise en garde contre les déviations des études dites post-coloniales. Ce qui rend plus ambiguë la problématisation des questions concernant l’esclavage sous ses multiples formes et les diverses entreprises coloniales, c’est son imbrication avec les engagements militants actuels. Imbrication qui produit d’ailleurs, a contrario, alors qu’il s’agissait de dénoncer le racisme, une racialisation généralisée des rapports sociaux et politiques. On ne peut que redouter un emballement qui ne produira que des luttes civiles d’autant plus passionnelles qu’elles sont de nature identitaire.

    Contagion à l’Église

    En ce qui concerne l’Église elle-même, il convient de se garder d’une contagion qui pourrait avoir des effets de division et de rejet, qui atteindraient l’intégrité de la Tradition qui fonde la continuité et la substance de l’Institution voulue par le Christ. N’a-t-on pas déjà réclamé la décanonisation de Jean-Paul II et ne fait-on pas le procès historique de l’anti-féminisme ecclésial ? Il y a aussi risque de contagion de la vague de vandalisation sous ses aspects les plus pernicieux, avec transposition des catégories idéologiques qui détruisent les fondements mêmes de ce que le cardinal Newman appelait le développement de la doctrine chrétienne. 

  • Littérature : Histoire de Tönle, par Antoine de Lacoste...

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    https://leslivresdantoine.com/2021/01/10/histoire-de-tonle-de-mario-rigoni-stern-1978/

    Conseil de lecture tiré du Site Les livres d'Antoine :

    https://leslivresdantoine.com/

    et sa page facebook, que, bien entendu, lafautearousseau "aime" et vous conseille d' "aimer" aussi :

    https://www.facebook.com/pages/category/Book/Les-livres-dAntoine-1636571566438413/

  • Le président et l’histoire, par Gérard Leclerc.

    © Kremlin.ru 

    Que notre président soit très présent dans le débat contemporain, à propos de questions de civilisation fondamentales, il conviendrait de s’en féliciter. Même si ce qui relève de l’ordre proprement politique se distingue de l’ordre philosophique, il existe une relation étroite entre les deux domaines. 

    gerard leclerc.jpgPar exemple, la France est-elle constituée d’un héritage qui se développe à travers le temps, ou doit-elle consentir à des mutations en contradiction avec sa propre histoire ? Chaque jour, nous assistons à des remises en cause de notre identité, conçue comme négative, source de discriminations incessantes et comme inscrites dans notre ADN. Nous devrions avoir honte de nous-mêmes et nous livrer à des exercices de repentance à l’infini. Ce en quoi nous sommes tributaires du courant qui traverse l’ensemble du monde universitaire américain et se répand dans notre propre université.

    Récemment Emmanuel Macron donnait au Figaro un grand entretien sur la nécessité d’assurer au pays sa tranquillité menacée chaque jour par des violences, notamment à l’égard de la police. Et il ajoutait quelques considérations propres à rassurer ceux qu’inquiète la remise en cause de notre histoire. Pas question pour lui, ainsi qu’il l’avait déjà déclaré, de s’engager dans la destruction de statues, telles celles de Colbert, pour répondre à la rage des décoloniaux. Ainsi le président semblait aux antipodes des partisans de la déconstruction, préférant assumer notre passé, quitte à le considérer avec la distance critique nécessaire.

    Pourtant, en même temps, pour reprendre son expression favorite, le même Emmanuel Macron s’est livré à un discours tout à fait contraire lors d’un entretien à la chaîne américaine CBS. C’était un retour à l’esprit de sa déclaration, faite en Algérie, sur la colonisation qui constituerait «  un crime contre l’humanité  ». Même si l’expression n’est pas reprise, le propos présidentiel s’inscrit bel et bien dans un procès historique, qui ne réclame pas moins qu’une «  déconstruction de notre histoire  ». Il faudrait s’entendre : est-ce à une réconciliation des mémoires qu’il faudrait procéder, selon l’intention du rapport demandé à Benjamin Stora, sur les relations franco-algériennes, ou à un réquisitoire unilatéral condamnant notre unique pays ?

    Faut-il comprendre qu’Emmanuel Macron est lui-même en proie à une sorte de déchirement intime, qu’il ne sait comment apaiser ? On peut lui faire remarquer combien l’attitude toujours repentante, loin de guérir la mémoire, conduit à l’aggravation des oppositions qui deviennent quasiment ontologiques, systémiques comme on dit aujourd’hui, et ne peuvent que déboucher sur l’amertume et une hostilité irrémédiable. Dans son entretien à CBS, le président reprend la question la plus grave, celle qui contribue à fixer définitivement les rapports d’hostilité puisqu’il désigne la question raciale elle-même, celle qui consiste à départager le monde selon un déterminisme inflexible. Certes, on comprend que l’histoire américaine soit traumatisée par l’esclavage et ses conséquences. L’actualité montre que cette société est très loin d’être sortie d’un passé qui ne passe pas. Est-ce une raison pour nous de nous inscrire dans la même logique, avec tous les risques inhérents ? Il ne s’agit pas d’ignorer notre part maudite, mais de donner toutes ses chances à un avenir commun, fondé sur la fraternité et non le ressentiment.

    Dans un article du Figaro du 23 avril, Christophe de Voogd revient sur toute cette problématique, en rappelant la dette d’Emmanuel Macron à l’égard de Paul Ricœur, l’auteur de l’ouvrage fondamental La mémoire, l’histoire, l’oubli. Pas question pour le philosophe de déconstruire, pas plus que de rester prisonnier d’une mémoire blessée, qui doit se garder de ses pathologies. Pas de mémoire heureuse qui ne soit équitable.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Le Maître de l’histoire, par Jeanne Estérelle.

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    Les chré­tiens subissent, en France, une double per­sé­cu­tion des habi­tants de la terre1. Comme il était pré­vi­sible2, l’obstination des infi­dèles athées à reven­di­quer le droit au blas­phème, au pre­mier rang des­quels le Pré­sident de la Répu­blique, a déchaî­né l’ire des infi­dèles musulmans.

    Un che­val, de feu3, dont le cava­lier a reçu un grand glaive riva­lise, aujourd’hui, avec un che­val ver­dâtre4qui répand l’épidémie, sui­vi de l’enfer mon­dia­liste. La relance du confi­ne­ment, qui sus­pend les offices reli­gieux, a ain­si coïn­ci­dé, à Nice, avec le mar­tyr de trois catholiques.

    La ville pla­cée, dès sa fon­da­tion par les grecs, sous le signe de la vic­toire, Niké, était des­ti­née à l’irruption d’un che­val blanc5.

    et celui qui est assis sur lui a un arc,
    et lui fut don­née une cou­ronne
    et il sor­tit en vain­queur et pour vaincre.

    Rele­vons la tête devant ce Cava­lier ! La Parole de Dieu triomphe dans l’histoire !

    1 Apo­ca­lypse, 6,10
    2 Mort déca­pi­té, Jeanne Esté­relle
    3 Apo­ca­lypse, 6, 4
    4 Apo­ca­lypse, 6, 8
    5 Apo­ca­lypse, 6, 2

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sur le Cercle Richelieu, CANCEL CULTURE : LA DESTRUCTION DE NOTRE HISTOIRE ?

    Aujourd'hui Alexandre évoque la Cancel Culture et les "Woke" ainsi que les dangers pour notre culture et notre histoire.

  • Sur C News, la Belle Histoire de France.

    La Belle Histoire de France du 24/01/2021.

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  • Sur C News, la Belle Histoire de France.

    La Belle Histoire de France du 31/01/2021.

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  • Histoire de France Mémoire sélective, par Aymeric Pourbaix.

    Rencontre de Napoléon et du pape Pie VII dans la forêt de Fontainebleau, le 25 novembre 1804, Jean-Louis Demarne

    Fallait-il célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon, le 5 mai 1821 ? Celui que l’on a appelé «  l’Ogre  » pour avoir fait périr des millions de soldats, se trouve aujourd’hui accusé de racisme et de misogynie, victime d’une autre guerre importée des États-Unis, celle des mémoires, avec la volonté d’« effacer  » – cancel culture – tout ce qui ne correspond pas à une vision de l’histoire en noir et blanc… 

    2.jpgAu mépris de sa complexité et de son épaisseur, liée à la nature humaine, elle-même marquée par le péché originel. Sans doute cette considération ne fait-elle pas partie du vocabulaire de ces nouveaux cathares – les «  purs  »…

    Un moment charnière

    Il serait dommage en revanche que cette néfaste entreprise idéologique gagne aussi la pensée catholique, au point de faire oublier un moment charnière de notre histoire : par le Concordat de 1801, le rétablissement de l’Église catholique et romaine – et non gallicane – au «  centre du village  », en France, au lendemain d’une Révolution où elle avait été laminée.
    Par la volonté politique d’un homme, Napoléon, et le courage d’un pape, Pie VII, l’Église connut alors un spectaculaire redressement, remarquera plus tard le cardinal Baudrillart.

    Tout l’essor formidable des missionnaires au XIXe, dont une très forte majorité de Français, et l’impressionnante moisson de saints français – du curé d’Ars à Thérèse de Lisieux, en passant par Théophane Vénard – allaient en faire la démonstration. La «  victoire de la papauté fut immense et féconde en conséquences pour l’avenir  », peut ainsi affirmer en 1928 le cardinal Baudrillart, à Notre-Dame de Paris.

    Victoire ? Certes, cela ne se fit pas sans souffrances ni sacrifices pour Pie VII, qui supporta avec patience toutes les avanies de la part de l’Empereur, au point que Madame de Rémusat écrit, parlant du couronnement impérial : «  Le pape eut toujours l’air d’une victime résignée, mais résignée noblement.  » Mais depuis la résurrection du Christ, il est des victimes apparentes dont la victoire n’en est que plus éclatante !

    Ainsi, au terme de cette nouvelle lutte entre les pouvoirs politique et spirituel (cf. p. 12-18), tout n’était pas réglé mais la France reconnaissait que rien ne pouvait se faire dans l’Église sans l’aval du pape, et que la religion catholique était celle de la majorité des Français.

    Au passage, cet article du Concordat pourrait encore inspirer nos politiques, en mal d’idées dans la lutte contre un «  séparatisme  » islamiste qui n’en finit plus de faire des victimes. Ils s’éviteraient ainsi des discussions sans fin autour des valeurs de la République et de la laïcité.

    Peut-être même seraient-ils frappés de la pertinence de la réponse du cardinal Consalvi, principal négociateur du Concordat, à Napoléon qui lui affirmait, dans un accès de colère, vouloir détruire l’Église : «  Vous n’y parviendrez pas : voilà dix-neuf siècles que nous autres, hommes d’Église, n’y sommes pas parvenus… !  » Belle preuve s’il en fallait de son caractère et de sa force surnaturels !

    Source : https://www.france-catholique.fr/