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  • Langue française • Les élites françaises aiment-elles encore la langue de Molière ? Par Mathieu Bock-Côté*

    Figure de la vie intellectuelle québécoise, Matthieu Bock-Côté exprime ici cette angoisse existentielle, cet esprit de résistance, cette redécouverte de la cause de la diversité des peuples, qui animent de plus en plus d'esprits face à la mondialisation se présentant comme une homogénéisation de la planète. Nous le rejoignons lorsqu'il affirme que l'avenir de la langue française serait dangereusement compromis si elle s'arrachait à sa littérature. Lafautearousseau 

    Selon qu'il vienne du Québec ou de la France, l'éloge de la langue française n'a pas la même tonalité. Dans le premier cas, on célèbre et chante une langue fragile mais têtue, qui a survécu aux différentes tentatives pour l'effacer du continent nord-américain. Longtemps, les Québécois qui passaient par la France étaient émerveillés d'y voir une langue de pouvoir, nommant l'ensemble de la réalité. Dans l'autre, on célèbre le génie d'une langue à l'esprit universel, celle des écrivains et moralistes qui ont cartographié exceptionnellement au fil du temps les passions humaines en frappant des maximes de génie. Ces deux perspectives pourraient se féconder aujourd'hui.

    Car chanter la langue française, désormais, consiste d'abord à célébrer une langue qui a été déclassée par l'anglais, apparemment seul idiome possible de la modernité. Les Québécois ont une longue expérience de cette résistance et portent à leur manière la cause des petites nations qui, devant le rouleau compresseur des empires, continuent d'avoir leur propre point de vue sur le monde. C'est ce qui avait poussé Alain Finkielkraut, dans L'Ingratitude, à dire qu'aujourd'hui, « nous sommes tous des Québécois ». Chaque nation sait aujourd'hui qu'elle peut se dissoudre et découvre une angoisse existentielle que seuls les sots traduiront dans le registre de la phobie.

    Mais devant l'hégémonie anglophone, la France n'est pas n'importe quel pays. Quand les blocs s'affrontaient pendant la guerre froide, le général de Gaulle, sans renier l'attachement de la France au camp occidental, rappelait l'existence des peuples et leur souci d'indépendance. En 2003, au moment de la guerre d'Irak, c'est l'opposition de la France à l'entreprise américaine qui a sauvé l'honneur des démocraties occidentales. La France représente encore quelque chose de plus que la France dans le monde. C'est ce que le politologue québécois Christian Dufour a nommé « la résistance du numéro deux ». La France est peut-être seule capable d'inscrire la cause de la diversité des peuples au cœur de la vie internationale.

    Surtout, la langue française, dans le monde occidental, par son prestige de civilisation et par la puissance politique qui pourrait encore être la sienne, en est venue à incarner le point de ralliement contre la domination de l'anglosphère. La langue française passe encore pour la grande langue de la culture. Il n'y a que la France et la francophonie qui peuvent faire de l'exception culturelle un projet politique à part entière. Encore faudrait-il qu'elle reconnaisse dans la francophonie davantage qu'une dimension tout à fait périphérique de sa politique étrangère et qu'elle ne se conçoive pas comme une province parmi d'autres de l'empire européen.

    Une langue meurt lorsqu'elle ne parvient plus à traduire une nouvelle époque dans ses propres mots et lorsqu'elle emprunte systématiquement à une autre langue les termes pour nommer les réalités nouvelles. Il y a dans l'anglomanie qui a gagné la France depuis quelques années un zèle autodépréciateur inquiétant, comme si elle croyait que le vocabulaire de la mondialisation était nécessairement anglophone, qu'on évoque l'économie financière ou des nouvelles technologies. Start up, business, fashion week, lifestyle, smartphone, on pourrait aligner longtemps les mots servant à donner un cachet mondialisé à ceux qui entendent conquérir les marchés.

    On se moque volontiers des Québécois qui maltraitent plus souvent qu'ils ne le devraient le français, tout en cherchant à l'imposer dans tous les domaines de l'existence. Ils sont pourtant fidèles ici à une exigence fondamentale: aucun domaine de l'existence ne saurait se soustraire à la langue française, qui peut tout nommer, tout traduire. Aucun État ne peut faire l'économie d'une politique linguistique à part entière, à moins de consentir à la provincialisation de sa langue, qui sera encore parlée dans les bourgades, mais qui renoncera à peser sur les affaires du monde.

    Les modernes s'enthousiasment à l'idée de s'angliciser comme s'ils rejoignaient ainsi le petit club sélect des individus mondialisés, qui se croient capables de passer d'un pays à l'autre. D'autant qu'ils feront tout pour effacer l'originalité de chacun, la mondialisation se présentant comme une homogénéisation de la planète selon les exigences d'une culture globale. Inévitablement, ceux qui n'entrent pas dans le moule se font accuser de complaisance réactionnaire.

    Mais on ne saurait défendre une langue sans célébrer son génie. Et c'est ici que l'éloge de la langue française se confond avec celui de la littérature française. Qui s'y plonge s'éduque. Encore doit-on y voir non pas seulement une série de fables amusantes pour distraire l'esprit mais bien une part vitale du patrimoine de l'humanité. Encore doit-on aussi la parler dans sa richesse et la sortir de la gaine étouffante de la langue des communicants. On n'en sort pas : une langue qui s'arrache à sa littérature se suicide. 

     

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue. Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et «L a dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007).

    FigaroVox

  • Comment l'antiracisme empêche le débat sur le multiculturalisme ... Par Mathieu Bock-Côté *

     

    C'est la troisième fois que nous publions ici l'une des analyses que Matthieu Bock-Côté - figure de la vie intellectuelle québécoise - donne régulièrement dans Figarovox. C'est que nous nous trouvons de façon très générale en accord de fond avec ses réflexions et avec les conclusions auxquelles elles aboutissent. Dans le cas présent, il pointe dans l'extension indéfinie de la notion de racisme un danger pour la liberté d'expression. Nous partageons son point de vue. Lafautearousseau   

    XVMe1dc764e-e736-11e4-af66-70b5c9d20aa7-300x200.jpgLes attentats du 7 janvier n'ont finalement pas provoqué de grand réveil politique en France. La prise de conscience patriotique s'est vite dissipée, la haine de soi est revenue. On avait déjà remarqué que la lutte contre l'islamisme s'était transformée en lutte contre l'islamisme et l'islamophobie, comme s'il fallait équilibrer les maux à tout prix. L'islamisme a vite été laissé de côté: on a parlé du terrorisme en général, en évitant de le caractériser, pour éviter de stigmatiser. On avait aussi noté que la France s'était finalement reconnue responsable de la haine à son endroit d'une partie de la jeunesse immigrée en se déclarant coupable d'apartheid. 

    Le dispositif pénitentiel qui pousse à croire bien méritée la haine anti-occidentale fonctionne comme jamais. C'est à cette lumière qu'il faut comprendre l'offensive annoncée du gouvernement de Manuel Valls contre le « racisme.»

    L'époque se veut en lutte contre le racisme. On comprend naturellement pourquoi et cette lutte a sa part de légitimité. Mais on sait aussi qu'elle a été depuis un bon moment détournée. N'est-elle pas utilisée avec une légèreté déconcertante pour en finir avec un contradicteur gênant, pour l'expulser des médias, ou encore, pour censurer certaines analyses remettant en question la vision officielle et bucolique du vivre-ensemble multiculturel? L'accusation de racisme servira à marquer publiquement et à disqualifier définitivement un homme politique ou un intellectuel commentant avec trop de franchise les dégâts du multiculturalisme. Elle permettra aussi de reléguer dans les marges de l'espace public les défenseurs de l'identité nationale, toujours suspectés du pire.

    On pourrait parler d'une extension du domaine du racisme. Et quiconque jette un œil dans la sociologie antiraciste d'inspiration américaine en verra l'ampleur. Elle repose sur une thèse forte: la structure même des sociétés occidentales, serait raciste, en ce sens qu'elle institutionnaliserait, en les dissimulant sous le masque de l'universalisme, les avantages d'une majorité historique «blanche». La sociologie antiraciste parle alors de racisme universaliste. En France, on dénoncera par exemple les «mensonges» de l'égalité républicaine qui favoriserait de manière systémique les «Français de souche». Inversement, ceux qui distinguent entre les cultures et se demandent lesquelles sont compatibles sur un même territoire, et lesquelles ne le sont peut-être pas, tant elles sont différentes, seront accusés de racisme différentialiste.

    La sociologie antiraciste en arrive ainsi à conceptualiser une société raciste sans «racistes». Il suffirait toutefois de participer à sa reproduction pour se rendre coupable de racisme sans le savoir et sans même le vouloir. Celui qui refuse, par exemple, la discrimination positive, sera accusé de s'opposer à un mécanisme visant à corriger les inégalités structurelles causées par le racisme occidental. Celui qui, quant à lui, plaidera pour une réduction significative de l'immigration subira la même accusation: n'entend-il pas maintenir l'hégémonie d'un groupe ethnique majoritaire dans nos sociétés, alors qu'il faudrait plutôt le dépouiller de ses privilèges institutionnels et culturels? À terme, c'est la simple remise en question de la sociologie antiraciste qui sera assimilée au racisme. 

    Des pans de plus en plus grands de la réalité tombent sous l'accusation de racisme simplement à travers un jeu de définitions de plus en plus agressif.

    On aura compris que le racisme n'est aussi qu'à sens unique - il représente un système de domination qui pousse à l'exclusion et à la discrimination contre les minorités issues de l'immigration. Mais les minorités ne pourraient jamais s'en rendre coupable, et on refusera par exemple de prendre au sérieux le rap des banlieues où s'exprime pourtant la véritable haine raciale en France. La situation est presque loufoque. D'un côté, on étend sans cesse la définition du racisme pour continuer à combattre les sociétés occidentales en son nom, alors qu'il ne trouve plus d'échos que dans les marges les plus éloignées de la vie sociale, au point même d'être souvent dénoncé dans les partis qu'on dit «d'extrême-droite». De l'autre, on refusera de voir le racisme lorsqu'il s'exprime crument et brutalement chez certaines franges de la population immigrée. Au pire, il ne serait rien d'autre chez eux qu'un réflexe de défense.

    On comprend dès lors la portée de la législation qui s'en vient. 

    La dissidence devant le multiculturalisme était déjà psychiatrisée à travers la multiplication des phobies dépistées chez ses contradicteurs. Elle sera désormais potentiellement criminalisée. On devine ainsi ce que les associations antiracistes les plus zélés sauront faire de ces nouvelles dispositions juridiques. Ne faudrait-il pas plutôt remettre en question la sociologie antiraciste et plus largement, cette fâcheuse manie qui consiste à accuser les sociétés occidentales d'être historiquement coupables de crimes si abjects à l'endroit de la diversité qu'elles ne pourront les expier qu'en se convertissant au multiculturalisme. Chose certaine, la restriction de la liberté d'expression, ici, sert bien moins la lutte contre le racisme que la diabolisation de ceux qui ne croient pas les sociétés occidentales coupables d'exister. 

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue. Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et «L a dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007). 

    Mathieu Bock-Côté FIGAROVOX

     

  • La pensée française et le sentiment de la fin d'un monde ... Par Mathieu Bock-Côté*

     

    Nous avons déjà cité Matthieu Bock-Côté, figure, nous dit-on,  de la vie intellectuelle québécoise, attaché, comme nous-mêmes, à la cause de la diversité des peuples. Il ne s'oppose dans le texte qu'on va lire à aucun des trois auteurs dont il traite. Simplement, il donne quelques raisons de bon sens de ne pas perdre confiance avant l'heure dans le devenir de notre civilisation, si malade soit-elle. Pourquoi ne pas l'en remercier ?  Lafautearousseau   

    La formule avait quelque chose de crépusculaire sans pour autant être morbide. Michel Onfray, au terme d'un entretien avec François-Xavier Bellamy récemment paru dans Le Figaro, a annoncé la fin de notre civilisation. Il l'a fait sans drame mais avec une forme de droiture antique teintée de mélancolie. Notre monde tombe. Il importe moins de le sauver que de se tenir droit, de ne pas flancher. La formule frappe: « Le bateau coule, restez élégant. Mourez debout ». C'est ce qu'on pourrait appeler la dignité des vieux Romains. Onfray, et cela rajoute une noblesse tragique à son propos, se rallie finalement à cette civilisation au moment de sa perte.

    Les mauvais esprits pourraient voir dans cette déclaration une pose littéraire. N'est-il pas commode de disserter sur la fin d'un monde en philosophe, et peut-être aussi en esthète. Ne faut-il pas pleurer, secrètement peut-être, la civilisation dont nous sommes les héritiers ? On rétorquera qu'il y a peut-être là une forme de lucidité supérieure, qui n'est pas sans grandeur, à la différence de ceux qui sont incapables de penser le déclin et ne veulent voir dans ses symptômes que des évolutions n'agaçant que les grincheux professionnels. Elle vaut mieux aussi qu'une fascination morbide devant notre déclin.

    Une chose est certaine : le sentiment de la fin d'un monde traverse aujourd'hui la pensée française. D'un livre à l'autre, Houellebecq y revient, avec le sentiment que la civilisation occidentale rêve tout simplement de s'abolir, qu'elle n'est plus capable d'assumer le fardeau de l'histoire. Éric Zemmour, quant à lui, a cru voir dans les quarante dernières années un suicide français, même si certains ont dit son livre qu'il faisait le récit d'un assassinat. On a assimilé cette inquiétude, il y a quelques années, au déclinisme, comme s'il suffisait de changer de perspective pour apercevoir une France radieuse. Encore heureux qu'on n'ait pas parlé de déclinophobie.

    Que faire ? La question peut sembler simpliste, exagérément prosaïque, mais elle ouvre pourtant un vaste champ de possibilités à quiconque ne se résigne pas à être le témoin d'une triste agonie. Dans L'écriture du monde et La croix et le croissant, deux livres magnifiques, François Taillandier se l'est posée, en méditant sur la fin de Rome et la naissance de l'Europe chrétienne. « Les hommes véritablement utiles sèment ce qu'ils ne verront pas fructifier. L'arbre qu'ils ont planté donnera de l'ombre à leurs descendants, ils le savent, et se résignent de gaieté de cœur, ayant labouré et semé, de n'être plus là quand viendra le temps des moissons ».

    Autrement dit, la cité qui meurt n'emporte pas tout avec elle. Sa part la plus précieuse peut être conservée par des hommes renonçant au prestige social et politique pour conserver dans les marges de la cité certains trésors précieux. Encore faut-il avoir une certaine idée de la transcendance pour transmettre au fil du temps ce que l'on croit sacré. Mais cette réponse exige aussi une forme de renoncement civique: l'homme de savoir n'entend plus féconder le monde commun des principes fondamentaux et des œuvres vitales. Il entend les mettre à l'abri de la destruction pour qu'un jour, ils contribuent à une renaissance.

    Il y a une grandeur admirable dans ce choix. Mais le commun des mortels peut-il vraiment se satisfaire de cette stratégie de l'arche ? Chose certaine, on sent la politique ordinaire de plus en plus traversée par cette angoisse existentielle, que peinent à traduire les partis, lorsqu'ils ne se contentent pas d'y voir une peur irrationnelle. Certains évoquent l'insécurité culturelle, d'autres se désolent de l'identité malheureuse ou d'un pays qui se morcelle. En fait, c'est l'existence même du monde commun qui semble compromis. De mille manières, on souhaite se déprendre de l'alternance devenue aliénante entre sociaux-libéraux et libéraux-sociaux.

    À sa manière, le peuple appelle au secours. Il sent bien qu'il fera les frais de cet effondrement. Il a le sentiment intime de ce déclin historique. Si ce terme n'était pas aujourd'hui à peu près proscrit, il parlerait peut-être même de décadence. Il cherche alors l'homme providentiel ou se laisse tenter par la révolte populiste. À travers cela, il espère qu'une volonté immense puisse renverser le cours des choses. Il entend moins du politique qu'il n'adoucisse le déclin de nos sociétés qu'il ne restaure les cadres politiques et culturels sans lesquels la cité n'est plus protectrice, sans lesquels, en fait, elle se retourne contre l'homme.

    On en revient au point de départ. C'est une chose de craindre la fin de la civilisation occidentale. C'en est une autre de la décréter inéluctable. Mais la chute du communisme nous rappelle qu'un monde trop en contradiction avec les aspirations profondes de l'homme peut s'affaisser sans prévenir. Après coup, chacun dira avoir prophétisé la chute. Mais avant qu'elle ne survienne, qui s'y serait vraiment risqué ? Ne peut-on dire la même chose de la société actuelle qui déracine les peuples, brouille les repères de civilisation, enraye les mécanismes de la transmission culturelle et condamne le politique à l'impuissance ?

    Il se pourrait que le vieux monde fasse encore valoir ses droits. 

     

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue. Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et «L a dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007).

    FigaroVox

  • MEDIAS • L’immunité de Philippe Tesson a pris fin le 13 janvier 2015… Dominique Jamet a raison de soutenir ce grand jo

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    Par Dominique Jamet 

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    Journaliste et écrivain. Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication. 

     

    Leurs origines familiales n’avaient pas suffi à protéger Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour des accusations les plus violentes et les plus saugrenues. En dépit de son immense talent de romancier et de sa totale allergie à tout engagement, notamment politique, Michel Houellebecq est depuis peu désigné par la grande famille des gens comme il faut à la vindicte publique. Tous trois ont rejoint sur la liste noire des infréquentables Richard Millet, Renaud Camus, Alain de Benoist, Elisabeth Lévy ou Ivan Rioufol. Philippe Tesson avait jusqu’à présent échappé à la vigilance des chasseurs de sorcières. Il devait ce privilège aussi bien à la singularité de son parcours qu’à celle de sa personnalité. 

    Journaliste, et rien d’autre que journaliste, Tesson bénéficiait du réseau de connaissances et d’amitiés qu’il a tissé au long de plus d’un demi-siècle d’une vie entièrement consacrée à sa profession. Il est peu de « grandes plumes » contemporaines qui n’aient débuté ou transité par le légendaire Combat ou par Le Quotidien de Paris, les deux journaux dont il fut le rédacteur en chef, le directeur et l’animateur entre 1960 et 1994. Il n’est aucun connaisseur de la presse écrite qui ne garde la nostalgie du climat de liberté, de diversité, d’attachement au pluralisme de l’expression et de la pensée qui firent, tant qu’il en fut l’âme et le patron, l’originalité de ces deux titres. Les centaines de milliers de bonnes gens qui les regardaient de loin, je veux dire sans les acheter, n’en déplorèrent pas moins, et le plus sincèrement du monde, leur disparition. Ainsi va la vie.

    Redevenu simple pigiste dans des journaux qui ne lui appartenaient pas, Philippe Tesson n’a cessé depuis vingt ans, sans jamais manifester la moindre amertume, d’y déployer, comme sur les plateaux de télévision ou de radio où il est régulièrement invité, une inlassable activité. Acrobatique funambule, impulsif, incisif, léger, charmeur, spirituel, mais surtout, mais d’abord, mais avant tout inclassable et indépendant, il restait l’inlassable danseur de corde de l’actualité à qui l’on pardonnait tout, bien que, de notoriété publique, il fût considéré comme un homme « de droite ». Ses rides d’expression et son regard pétillant avaient accentué sa saisissante ressemblance avec Voltaire. Il est de pires références. L’âge venu, du moins s’il faut en croire l’état-civil auquel il ne cessait d’apporter le plus insolent et le plus quotidien des démentis, il faisait figure de saint patron d’un journalisme à l’ancienne où l’on mettait du style non seulement dans ses écrits mais dans sa vie.

    L’immunité de Philippe Tesson a pris fin le 13 janvier 2015, lorsque, sur Europe 1, dans le cours d’un débat qui tournait autour des légères infractions à l’ordre public commises ces derniers temps par des fans de Mahomet, il s’est emporté jusqu’à dire : « Ce ne sont pas les musulmans qui amènent la merde ? » Interrogation apparemment scandaleuse dans un pays où il est bien entendu qu’il n’existe aucun lien entre les musulmans et l’islam, entre l’islam et les islamistes, entre les islamistes et le terrorisme, entre le terrorisme et l’assassinat de dix-sept innocents.

    Certes, en d’autres temps, et sous d’autres climats, une telle assertion aurait seulement relancé la discussion. Tel aurait pu approuver totalement, tel autre contester absolument, un troisième faire valoir que si tous les terroristes sont musulmans, tous les musulmans ne sont pas terroristes… Nous n’en sommes plus là. À peine l’émission terminée, un quidam outré portait plainte (!), de bonnes âmes sommaient la radio de la rue François 1er et Le Point d’interdire le fautif de plume et de parole, le Conseil supérieur de l’audiovisuel était saisi, et le Parquet, enfin, ouvrait une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale », une imputation doublement étonnante.

    Il est en effet pour le moins surprenant, dans un contexte où l’on nous affirme constamment que le concept de race est une invention du racisme, que des magistrats, confondant race et religion, semblent considérer que les musulmans ont une morphologie ou une couleur particulières.

    Il est surtout choquant que le cadre de la liberté d’expression, menacée par des tueurs fanatiques, mais garantie par la Déclaration des droits de l’homme, la Constitution, la loi, solennellement réaffirmée par le président de la République, ne cesse dans les faits de se rétrécir. Des propos comme celui de Philippe Tesson, tenus journellement dans le privé, à tort ou à raison, par des millions de Français, doivent-ils être attaqués, poursuivis et éventuellement condamnés par la justice ? Tout est possible quand Arno Klarsfeld, pour avoir énoncé la triste évidence d’un nouvel

  • « Radicalisation » : la guerre des mots

           

  • Laïcité : le renoncement des Québécois ...

     

    Un projet de loi visant à renoncer à l'interdiction du port de signes religieux du secteur public vient d'être déposé au Québec. Pour Mathieu Bock-Côté*, reléguer l'identité nationale dans le domaine privé et réduire la citoyenneté à ses droits relève de l'illusion. On remarquera son coup d'épingle final aux valeurs universalistes ou aux valeurs républicaines, comme on dit en France.  LFAR

     

    834753111.jpgDepuis 2006, avec la crise des accommodements raisonnables, la question du multiculturalisme s'est invitée au cœur de la politique québécoise et cela, de nombreuses manières. À travers elle, on se demande de quelle manière assurer la meilleure intégration possible des immigrés. La société d'accueil est-elle en droit d'imposer ses références historiques et identitaires à la manière d'une culture de convergence? Encore doit-elle, pour cela, assumer cette identité et ne pas la réduire à un catalogue de valeurs universelles. Ou doit-elle plutôt considérer l'identité de la nation d'accueil comme une identité parmi d'autres, pour éviter de discriminer celle des immigrés ?

    Le précédent gouvernement, celui du Parti Québécois (2012-2014) était de la première école et entendait, avec son projet de Charte des valeurs québécoises, définir un cadre d'intégration reposant sur la valorisation de la laïcité. Mais il ne s'agissait pas d'une laïcité abstraite, désincarnée. À travers sa défense de l'égalité entre les hommes et les femmes, elle s'accompagnait d'une défense des mœurs de la société d'accueil et cherchait, avec plus ou moins de succès, à traduire politiquement le principe suivant: à Rome, fais comme les Romains. Elle reconnaissait aussi le patrimoine historique et religieux particulier du Québec, marqué en profondeur par le catholicisme. La laïcité était considérée comme un outil pour favoriser l'intégration des immigrés à l'identité québécoise.

    La proposition péquiste recevait un appui majoritaire de la population, mais s'est vue sévèrement attaquée par la presque totalité des commentateurs, ralliée à une version ou une autre de l'idéologie multiculturaliste, et convaincue qu'on ne saurait s'en éloigner sans heurter et transgresser les droits de l'homme. Il ne serait plus légitime, dans une société pluraliste et évoluée, d'imposer quelque norme substantielle que ce soit. Si un gouvernement s'y engage néanmoins, on pourra l'accuser de pratiquer la tyrannie de la majorité et de nous faire régresser vers les heures les plus sombres de l'histoire. La démocratie contemporaine reposerait en fait sur la neutralisation de la nation et la déconstruction de tous ses privilèges illégitimes.

    Le gouvernement libéral de Philippe Couillard, élu en avril 2014, est ouvertement partisan du multiculturalisme et entend trouver la solution la moins contraignante possible à la crise de l'intégration. Faut-il permettre aux employés de l'État de porter le tchador? C'est à cette question qu'a cru devoir répondre positivement le gouvernement québécois cette semaine en présentant un projet de loi visant à encadrer de la manière la plus minimaliste qui soit les accommodements raisonnables et autres revendications ethnoreligieuses provenant plus souvent qu'autrement des communautés issues de l'immigration. Le premier ministre Couillard l'a dit: pour peu que les services publics soient offerts et demandés à visage découvert, il sera satisfait. On ne dira certainement plus qu'à Rome, on fait comme les Romains, mais qu'ici, tout est permis.

    Mais une société peut-elle n'être qu'un rassemblement d'individus atomisés seulement reliés par les droits qu'ils se reconnaissent entre eux? Une des grandes illusions de la philosophie libérale consiste à croire que la question du sens, dans le monde moderne, est appelée à se résoudre d'elle-même, en se privatisant. Tout comme la religion a été progressivement reléguée dans le domaine privé, l'identité nationale serait aussi appelée à l'être dans les décennies à venir, et les pouvoirs publics auraient simplement pour vocation d'encadrer le «vivre-ensemble» en balisant les libertés de chacun. Il n'y aurait plus de culture commune, seulement des règles partagées que les tribunaux devront faire respecter.

    Mais le libéralisme ne parvient jamais vraiment à assécher définitivement les passions politiques et à convaincre l'individu d'évoluer seulement dans le domaine privé. Car ce dernier ressent un besoin intime d'appartenance à sa collectivité. L'anthropologie des Anciens nous apprend ici une leçon qui échappe aux modernes: l'homme est un animal politique et désire s'inscrire dans la cité autrement que par un simple lien formel, administratif. Le cœur de l'homme est bouillant et il veut s'identifier existentiellement au monde dans lequel il évolue. Une cité n'est pas une construction purement artificielle, elle s'ancre dans l'histoire, elle est investie de sentiments fondamentaux inscrits dans la nature humaine et qu'elle doit canaliser politiquement.

    Lorsqu'on censure cette part de l'homme, inévitablement, elle finit par resurgir. C'est vrai dans toutes les sociétés occidentales. On aura beau vouloir dépolitiser l'identité collective et se contenter d'une forme de citoyenneté strictement réduite aux droits qu'elle offre et garantit à chacun, un pays n'est pas une page blanche non plus qu'un territoire sans profondeur historique. Et on ne saurait non plus réduire le politique au droit. L'immigration massive qui bouleverse les sociétés occidentales les force à redécouvrir leur propre identité historique et à sortir de l'illusion moderniste qui les poussait à se définir seulement par des valeurs universalistes - ou des valeurs républicaines, comme on dit en France. 

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue. Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et «L a dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007).

     

    Mathieu Bock-Côté FIGAROVOX

     

  • Pourquoi l'immigration massive doit cesser

    Par Mathieu Bock-Côté*      

    Le maire de Palerme a appelé ce jeudi à l'instauration de la libre circulation des clandestins dans l'UE. Mathieu Bock-Côté rappelle que les peuples ne sont pas interchangeables et constituent des réalités historiques qu'il faut préserver.   

    Touche pas à mon pote. C'était le slogan de l'antiracisme des années 1980. Il abolissait la distinction entre le citoyen et l'étranger et résorbait le lien politique dans la simple amitié privée. L'humanité étant une, les frontières distinguant les groupes nationaux seraient arbitraires. Il faudrait saisir chaque occasion d'en finir avec elles, en les déconstruisant comme en les transgressant. Qu'importe que l'immigrant soit légal ou illégal, officiellement le bienvenu ou clandestin. Il forçait la nation à se déprendre de son ethnocentrisme, à s'examiner de l'extérieur et à célébrer la différence rédemptrice. D'ailleurs, au fil du temps, le clandestin est devenu le sans-papier. Il ne se définissait plus par sa présence illégale mais par un manque à combler. 

    Ces jours-ci, les clandestins sont devenus des migrants. Singulier euphémisme correspondant au grand récit mis de l'avant par la mondialisation selon lequel nous serions tous des immigrants. Et comme hier, nous entendrons probablement bientôt touche pas à mon migrant. Le terme masque bien mal une véritable déferlante migratoire qu'il n'est pas permis de nommer sans quoi on se fera accuser de céder au fantasme de la submersion démographique. Évidemment chaque immigré porte une histoire singulière. Mais c'est à l'échelle de l'histoire qu'il faut saisir ce phénomène, qui prend l'allure d'une révolution démographique appelée à changer le visage d'un vieux monde faisant semblant de s'en réjouir en chantant la célébration des différences. 

    Les élites européennes adhèrent à un humanitarisme qui ne veut plus voir le monde qu'à travers une vision fondamentaliste des droits de l'homme. Évidemment, aucune communauté n'est définitivement close. Chacune est transcendée par une certaine idée de l'universel. Le christianisme nous disait déjà de tous les hommes qu'ils étaient égaux devant Dieu, et les droits de l'homme ont sécularisé cette noble idée. Faut-il néanmoins rappeler que les peuples ne sont pas tous interchangeables entre eux, quoi qu'en pensent ceux qui veulent définir les peuples simplement par leur adhésion à des valeurs universelles? Un peuple n'est pas une construction juridique artificielle: c'est une réalité historique profonde qui a un droit à la continuité. 

    Il ne s'agit pas de penser, comme le suggèrent certains esprits aussi inquiets qu'excessifs, en termes de conquête de l'Europe par l'islam. À tout le moins, on parlera pour l'Europe d'une immigration de peuplement subie qui engendre des crises sociales de plus en plus nombreuses. Il faut aller au-delà de la seule crise des migrants, qui ne fait que radicaliser la question de l'immigration. Mais ces populations nouvelles ne s'assimilent ni ne s'intègrent vraiment et se constituent souvent en contre-sociétés qui deviennent aisément hostiles aux pays dans lesquelles elles s'installent. Elles arrivent dans les pays européens sans avoir l'intention d'en prendre le pli. Naturellement, les populations locales se sentent dépossédées et se crispent. 

    Nul besoin d'aller jusqu'à prophétiser un choc des civilisations pour constater que des mœurs trop fortement contrastées peuvent difficilement cohabiter sur un même territoire sans que ne s'installe une crise permanente. Évidemment, les explications de ces conflits sont aussi nombreuses que contradictoires. À droite, on a tendance à l'expliquer par l'incompatibilité culturelle entre les populations étrangères et la société d'accueil. À gauche, on accuse surtout cette dernière de ghettoïser les immigrés et d'en faire les victimes d'un système discriminatoire à grande échelle. C'était la formule aussi dangereuse que toxique de Manuel Valls qui a accusé la France de pratiquer l'apartheid contre ses immigrés. Mais plus personne ne croit vraiment que tout va bien. 

    Évidemment, il n'y a pas de solution simple, même si certains se réfugient derrière la complexité de la situation pour justifier leur inaction. Le fait est pourtant que les nations européennes devront envoyer d'une manière ou d'une autre un message clair: les vagues massives de clandestins qui entrent par effraction dans leurs frontières ne sont pas les bienvenues et sont appelées, tôt ou tard, à être refoulées. L'immigration massive doit cesser, et plus encore quand elle prend le visage de ces derniers mois. Cela ne veut pas dire qu'il faille railler toute sensibilité humanitaire en y voyant de la sensiblerie humanitariste. D'ailleurs, quoi qu'en disent les cyniques, les pays européens déploient des efforts significatifs et admirables pour sauver le plus de vies possibles. 

    Le fantasme universaliste qui pousse la civilisation européenne à se mirer exclusivement dans l'idéal d'une humanité réconciliée l'empêche de comprendre ses intérêts spécifiques. Elle en vient à se désarmer politiquement et psychologiquement pour ne plus se voir qu'à la manière d'un espace plat sans identité particulière appelé à accueillir la planète entière. Il n'est plus bien vu, aujourd'hui, d'évoquer la figure de la décadence. On veut y voir une catégorie réservée à la pensée réactionnaire et aux obsédés du déclin. C'est peut-être à sa lumière, néanmoins, qu'il faudrait penser la crise actuelle d'une civilisation renonçant à défendre ses frontières en bonne partie parce qu'elle ne voit plus au nom de quoi et en quel droit elle le ferait.

     

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).

    Mathieu Bock-Côté - Figarovox

     

  • SOCIETE • Les églises font partie de l'identité de la France !

     

    Par Mathieu Bock-Côté* 

    L'intellectuel québécois, Mathieu Bock-Côté réagit à la polémique sur l'avenir des églises qui seraient peu fréquentées par les fidèles. Comme toujours jusqu'à présent, nous apprécions la pertinence de son analyse.

    834753111.jpgVues de Montréal, où je vis, les controverses sur l'avenir d'églises catholiques qui seraient désertées par les fidèles ont l'immense mérite de poser directement une question qu'on a l'habitude d'esquiver ou de dissimuler derrière des considérations plus générales : celle des liens intimes entre l'identité de la France et son héritage chrétien. Cette question heurte de plein fouet ceux qui voudraient faire commencer la France en 1789 et qui ne lui connaissent qu'une identité républicaine. Elle oblige à reconnaître l'histoire et la mémoire sans lesquelles les sociétés sont condamnées à l'apesanteur.

    On sait comment la question est apparue publiquement. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, y est allé d'une proposition faussement candide : puisque des églises sont vides, pourquoi ne pas les confier aux musulmans en manque de mosquées? Une religion en vaut bien une autre. D'ailleurs ne prient-ils pas le même Dieu ?

    Sauf que c'est faire preuve ici d'un immense relativisme qui confirme le penchant postmoderne pour l'interchangeabilité de toutes choses. « Un temple est un temple : qu'importe qui on y priera », entend-on dans les cénacles parisiens. « Dans la mesure où l'État est indifférent aux religions, il ne distingue pas entre elles, pourquoi faudrait-il s'inquiéter de ce transfert d'appartenance ? », estime-t-on à Saint-Germain-des-Prés.

    Alain Finkielkraut a encore une fois trouvé les bons mots en rétorquant que ce raisonnement confortait la crainte récurrente d'une « submersion culturelle ». Le transfert massif des lieux de culte confirmerait une mutation radicale de l'identité française. Elle serait vécue comme un mélange d'agression et de dépossession.

    Il est évidemment légitime que les musulmans jouissent, en France, d'une égalité totale en matière de liberté de conscience et de culte. Toutefois, au plan symbolique, et quoi qu'on en pense, l'islam ne saurait prétendre au même statut en France que le catholicisme. L'islam est d'implantation récente dans ce pays alors que le catholicisme a façonné la France dans ses profondeurs les plus intimes. C'est un simple fait qu'il ne devrait pas être scandaleux de rappeler.

    Ce constat semble inacceptable pour l'égalitarisme multiculturel à la mode, qui assimile la reconnaissance du poids de l'histoire à une intolérable exclusion des nouveaux arrivés. Dans un monde remis à zéro, devant tout à l'utopie diversitaire, le passé serait dépouillé de ses privilèges. Une proposition revient souvent en France : il faudrait permettre à chaque confession d'avoir son jour férié au calendrier. Ou reconnaître un jour férié musulman valable pour l'ensemble des Français. On confirmerait ainsi l'inscription positive de l'islam dans la culture française.

    Il est pourtant permis d'y voir autre chose : le refus de se plier aux mœurs françaises et aux repères identitaires de la société d'accueil. Ne demandait-on pas traditionnellement aux étrangers de respecter les us et coutumes de leurs hôtes ? La vocation de l'immigré est de prendre le pli de la société qui l'accueille. Nul ne lui demande de sacrifier ses croyances intimes, mais elles ne s'inscriront pas socialement de la même manière que dans son pays d'origine. La courtoisie voudrait même qu'on ne cherche pas à les imposer aux autres. La religion chrétienne est un marqueur de la civilisation occidentale. Les musulmans qui vivent dans les sociétés occidentales devraient savoir qu'ils sont dans des pays se définissant d'une manière ou d'une autre par leur identité chrétienne, et l'accepter. 

    On a hurlé au populisme, il y a quelques années, quand les Suisses ont voté en faveur de l'interdiction de nouveaux minarets dans leur pays. On a voulu y voir le symptôme d'une crispation identitaire ou, pire encore, d'une poussée xénophobe et islamophobe rappelant, comme il se doit, « les heures les plus sombres de l'histoire ». Le refrain est connu. Le référendum suisse exprimait pourtant autre chose : un pays n'est pas qu'une entité administratrice et juridique seulement définie par son adhésion aux droits de l'homme. Un pays, c'est aussi des paysages, une physionomie culturelle, une mémoire inscrite dans mille lieux. Une identité, pour le dire ainsi.

    Il est légitime de vouloir conserver l'héritage historique d'un pays, de rappeler son droit à la continuité. La votation suisse annonçait un réinvestissement existentiel du politique. L'État n'a pas seulement pour vocation d'administrer tranquillement, de manière gestionnaire, une société à la petite semaine. Dans les périodes de crise, quand l'histoire redevient houleuse,et c'est certainement le cas aujourd'hui, la puissance publique doit se porter à la défense des fondements de son pays, de sa part sacrée, qui ne saurait être altérée sans qu'il ne soit mortellement blessé. On pourrait dire qu'en renouant avec sa part chrétienne, la France assume une part refoulée de son identité civilisationnelle.

    La question n'est pas seulement politique. Une France qui se couperait de son héritage chrétien se condamnerait probablement à l'assèchement spirituel. Qu'on le veuille ou non, c'est essentiellement à travers la médiation du catholicisme que la France s'est interrogée, au fil des siècles, sur les questions éternelles. Le catholicisme, à travers son héritage architectural et culturel, connecte la France à la part la plus intime et charnelle de son identité. On voudrait aujourd'hui disqualifier moralement ce désir d'enracinement. Mais le patriotisme n'est pas une forme de maladie mentale.  • 

     

    * Mathieu Bock-Côté est sociologue. Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels « Exercices politiques » (VLB, 2013), « Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois » (Boréal, 2012) et «L a dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire » (Boréal, 2007).

     

    Mathieu Bock-Côté  FIGAROVOX

     

  • La France et le prince, par Frédéric de Natal.

    Ouvert, attentif, soucieux du bien commun, le nouveau comte de Paris est depuis un an un témoin actif de la vie politique française et de la vie des Français.

     

    Il est le descendant direct du dernier roi des Français, Louis-Philippe Ier. Depuis le 21 janvier 2019, date à laquelle il est devenu l’héritier de la couronne de France, Jean d’Orléans s’est mué en véritable homme politique et médiatique. En un an, il a été sur tous les fronts, multipliant les interviews à la télévision, les déclarations à la radio ou publiant des tribunes dans divers journaux. Surnommé le « prince de l’avenir » par ses partisans, le comte de Paris surprend, intrigue, fascine et se positionne comme une possible alternative à la république.

    "Je ne souhaite pas être l’homme d’un parti. Mon projet, c’est de défendre l’intérêt général".

    frédéric de natal.jpgOn le disait discret, voire effacé du vivant de son père, Henri d’Orléans. Il a démontré en peu de temps qu’il était un homme de conviction. « Un déséquilibre profond s’est installé dans nos institutions, aggravé par le fait que les élections législatives se déroulent immédiatement après l’élection présidentielle. Le temps du chef de l’État se confond avec le temps du Premier ministre et avec celui de l’Assemblée nationale, et il est scandé par les mêmes échéances électorales. Selon une logique implacable, le président de la République a pris en charge toute la politique de la nation au détriment du Premier ministre en titre et le chef de l’État est devenu, plus directement que jamais, le chef du parti majoritaire. La fonction arbitrale, qui se confond avec celle de chef de l’État dans notre tradition millénaire, n’est plus assumée de manière effective » écrit-il dans une tribune publiée dans le FigaroVox en octobre 2018. En filigrane, une véritable critique contre les institutions actuelles, un plaidoyer pour le retour aux vraies valeurs d’une constitution mise en place en 1958 par le général de Gaulle qui reste « à transformer et à accomplir ». La maison France brûle ? Jean d’Orléans se précipite à son chevet et va là où on ne l’attend pas. Au plus fort de la crise des Gilets jaunes, mouvement social de contestation populaire, le prince se fait l’écho des « fractures » entre les Français, n’hésitant pas à appeler à se rassembler autour « d’un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur ». Il n’hésite pas à aller à la rencontre des Gilets jaunes pour évoquer leurs difficultés. Lorsque la cathédrale Notre-Dame de Paris, le cœur religieux et historique de la France, est victime d’un incendie accidentel, le comte de Paris, profondément catholique, est sur le terrain pour constater les dégâts. Mariage pour tous, PMA-GPA, euthanasie ou avortement, lois bioéthiques, patrimoine, défense de l’environnement, de la langue française, le comte de Paris a des avis précis sur tous ces sujets et le fait savoir. « Que serait un prince sans ses principes » déclare-t-il à Téléstar, en avril 2019. Déserts médicaux ou défense de l’environnement, Jean d’Orléans s’attelle à trouver des solutions à tous les problèmes que traversent l’Hexagone. Son credo ? « Servir simplement la France ! ».

    Être un arbitre

    « J’ai une bonne connaissance des problèmes de notre pays mais également de la situation internationale ». Politique intérieure, mais politique extérieure aussi. Le prince connaît l’art de la diplomatie. « J’ai suivi de près les tensions entre l’Italie et la France. Des tensions qui m’ont suffisamment alerté pour que je fasse un courrier au Président de la République, Emmanuel Macron, pour lui suggérer de recevoir le président italien à Amboise. » De tous temps la République a eu besoin de ses princes, qu’elle a pourtant exilés entre 1886 et 1950. Et c’est encore grâce à un Orléans que la France et l’Italie ont pu se réconcilier après des mois de tensions entre les deux pays. La rencontre entre le président Emmanuel Macron et le président Sergio Mattarella, en mai 2019, organisée au château d’Amboise sur les terres du comte de Paris, a été largement médiatisée. Il a été l’invité du grand-duché du Luxembourg lors des funérailles de son souverain. « Le fait, par exemple, que je sois à côté du chef de la Maison de Prusse a été très commenté, lu comme une perspective d’avenir de paix pour l’Europe » déclare le prince au journal L’Écho Républicain. Le prince a d’ailleurs des idées bien arrêtées sur l’avenir de l’Union européenne, cette institution critiquée. « Une Europe technique ne suffit pas, il faut une Europe des idées, des concepts » martèle le comte de Paris qui marque son rejet de Bruxelles incapable de faire barrage aux puissances américaines et russes. « La France est très partagée entre le vote pour l’Europe et celui contre l’Europe qui semble prendre le pas notamment avec le Rassemblement National. Nous avons encore des difficultés avec cette notion d’Europe. Peut-être parce que contrairement aux Allemands, par exemple, la France n’a pas l’expérience du fédéralisme » ajoute-t-il.

    Et le retour de la monarchie ? Le prince bénéficie de soutiens importants sur une idée qui, selon les sondages, rassemble près de 17 % des Français. Les deux principaux mouvements royalistes, la Restauration nationale et la Nouvelle action royaliste, lui assurent une vraie visibilité dans la rue comme sur les réseaux sociaux. Il a pleinement conscience du rôle qui est le sien et entend lui donner toute l’impulsion qu’il mérite. 2020 devrait être marqué par un tour de France afin de se faire connaître ; et pourquoi pas des négociations avec le gouvernement pour un éventuel statut officiel pour le chef de la maison royale qu’il voit comme un « rôle de conseiller permanent auprès de la République » ? L’idée a séduit quelques députés et autres grands personnages de l’État. « Ma vocation à l’arbitrage dans le souci primordial du bien commun et de l’unité du pays me place au-delà des affrontements partisans » explique-t-il dans l’hebdomadaire Marianne. Et bien qu’il souhaite une monarchie constitutionnelle comme en Espagne, comme il l’indiquait sur les ondes de la radio Europe 1 au journaliste Nikos Aliagas, il est réaliste sur la situation actuelle qui prévaut en France. L’heure n’est pas encore venue pour un roi. Il se tient prêt et qui sait si, demain, il ne pourrait pas lui-même participer à une élection. Une ébauche de programme est même à disposition sur la page qui lui est consacrée sur l’encyclopédie en ligne. « Je ne souhaite pas être l’homme d’un parti. Mon projet, c’est de défendre l’intérêt général » précise-t-il.

    Illustration : Le prince et le président en terre royale, au château d’Amboise.

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre 2019, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin 2020...

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    Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Samedi 9 Mai 2020, de 14h à 22h 

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

    Annotation 2020-02-01 2143.jpg

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

     

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    La conférence sera précédée de l'assemblée générale du centre Lesdiguières à 18h30. Vous pouvez y assister.

     

    L'Action française Bourg en Bresse vous invite à son 1er cercle de formation dont le thème sera "Bases de la doctrine maurrassienne" animé par Stéphane Blanchonnet le Jeudi 27 Février à 19h30.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Gérard Leclerc Vendredi 28 Février à 20h00 pour une conférence hommage à Pierre Debray dont le thème sera "Une politique pour le XXIe siècle".

    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

    Page  FB : https://www.facebook.com/dextra.franceenracinnee/

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

    1) Le Café Histoire de Toulon  vous informe de la causerie de Yohan Picot : " De la Loge au confessionnal ".  Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 26 février 2020 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    La causerie de Yohan Picot se construira autour du témoignage d'un parcours en société initiatique, la Franc-Maçonnerie . 
    Il abordera le principe des cultes à mystère, la prétendue compatibilité entre la maçonnerie traditionnelle et le christianisme catholique, la théorie du symbolisme, l'ésotérisme et l'occultisme.  Le débat de fin de causerie sera animé par le professeur Alain Vignal. Sur place il sera possible de se procurer auprès de nos amis de La Librairie de l'Enfant Jésus, l'ouvrage de Monseigneur Rey « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? ».
     
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    2) Le Café Histoire de Toulon vous informe d'une causerie exceptionnelle le 27 mars 2020 pour le centenaire de la béatification de Sainte Jeanne d'Arc. 
     
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    • Sur Radio Courtoisie :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18h...

    Prochaines émissions : Jeudi 5 mars

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21h30...

    Prochaines émissions : Mardi 18 février / Mardi 3 mars

     

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    • Les Mercredis de la NAR :

     

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    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désir

  • La France et le prince, par Frédéric de Natal.

    Ouvert, attentif, soucieux du bien commun, le nouveau comte de Paris est depuis un an un témoin actif de la vie politique française et de la vie des Français.

    Il est le descendant direct du dernier roi des Français, Louis-Philippe Ier. Depuis le 21 janvier 2019, date à laquelle il est devenu l’héritier de la couronne de France, Jean d’Orléans s’est mué en véritable homme politique et médiatique. En un an, il a été sur tous les fronts, multipliant les interviews à la télévision, les déclarations à la radio ou publiant des tribunes dans divers journaux. Surnommé le « prince de l’avenir » par ses partisans, le comte de Paris surprend, intrigue, fascine et se positionne comme une possible alternative à la république.

    frédéric de natal.jpgOn le disait discret, voire effacé du vivant de son père, Henri d’Orléans. Il a démontré en peu de temps qu’il était un homme de conviction. « Un déséquilibre profond s’est installé dans nos institutions, aggravé par le fait que les élections législatives se déroulent immédiatement après l’élection présidentielle. Le temps du chef de l’État se confond avec le temps du Premier ministre et avec celui de l’Assemblée nationale, et il est scandé par les mêmes échéances électorales. Selon une logique implacable, le président de la République a pris en charge toute la politique de la nation au détriment du Premier ministre en titre et le chef de l’État est devenu, plus directement que jamais, le chef du parti majoritaire. La fonction arbitrale, qui se confond avec celle de chef de l’État dans notre tradition millénaire, n’est plus assumée de manière effective » écrit-il dans une tribune publiée dans le FigaroVox en octobre 2018. En filigrane, une véritable critique contre les institutions actuelles, un plaidoyer pour le retour aux vraies valeurs d’une constitution mise en place en 1958 par le général de Gaulle qui reste « à transformer et à accomplir ». La maison France brûle ? Jean d’Orléans se précipite à son chevet et va là où on ne l’attend pas. Au plus fort de la crise des Gilets jaunes, mouvement social de contestation populaire, le prince se fait l’écho des « fractures » entre les Français, n’hésitant pas à appeler à se rassembler autour « d’un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur ». Il n’hésite pas à aller à la rencontre des Gilets jaunes pour évoquer leurs difficultés. Lorsque la cathédrale Notre-Dame de Paris, le cœur religieux et historique de la France, est victime d’un incendie accidentel, le comte de Paris, profondément catholique, est sur le terrain pour constater les dégâts. Mariage pour tous, PMA-GPA, euthanasie ou avortement, lois bioéthiques, patrimoine, défense de l’environnement, de la langue française, le comte de Paris a des avis précis sur tous ces sujets et le fait savoir. « Que serait un prince sans ses principes » déclare-t-il à Téléstar, en avril 2019. Déserts médicaux ou défense de l’environnement, Jean d’Orléans s’attelle à trouver des solutions à tous les problèmes que traversent l’Hexagone. Son credo ? « Servir simplement la France ! ».

    Être un arbitre

    « J’ai une bonne connaissance des problèmes de notre pays mais également de la situation internationale ». Politique intérieure, mais politique extérieure aussi. Le prince connaît l’art de la diplomatie. « J’ai suivi de près les tensions entre l’Italie et la France. Des tensions qui m’ont suffisamment alerté pour que je fasse un courrier au Président de la République, Emmanuel Macron, pour lui suggérer de recevoir le président italien à Amboise. » De tous temps la République a eu besoin de ses princes, qu’elle a pourtant exilés entre 1886 et 1950. Et c’est encore grâce à un Orléans que la France et l’Italie ont pu se réconcilier après des mois de tensions entre les deux pays. La rencontre entre le président Emmanuel Macron et le président Sergio Mattarella, en mai 2019, organisée au château d’Amboise sur les terres du comte de Paris, a été largement médiatisée. Il a été l’invité du grand-duché du Luxembourg lors des funérailles de son souverain. « Le fait, par exemple, que je sois à côté du chef de la Maison de Prusse a été très commenté, lu comme une perspective d’avenir de paix pour l’Europe » déclare le prince au journal L’Écho Républicain. Le prince a d’ailleurs des idées bien arrêtées sur l’avenir de l’Union européenne, cette institution critiquée. « Une Europe technique ne suffit pas, il faut une Europe des idées, des concepts » martèle le comte de Paris qui marque son rejet de Bruxelles incapable de faire barrage aux puissances américaines et russes. « La France est très partagée entre le vote pour l’Europe et celui contre l’Europe qui semble prendre le pas notamment avec le Rassemblement National. Nous avons encore des difficultés avec cette notion d’Europe. Peut-être parce que contrairement aux Allemands, par exemple, la France n’a pas l’expérience du fédéralisme » ajoute-t-il.

    Et le retour de la monarchie ? Le prince bénéficie de soutiens importants sur une idée qui, selon les sondages, rassemble près de 17 % des Français. Les deux principaux mouvements royalistes, la Restauration nationale et la Nouvelle action royaliste, lui assurent une vraie visibilité dans la rue comme sur les réseaux sociaux. Il a pleinement conscience du rôle qui est le sien et entend lui donner toute l’impulsion qu’il mérite. 2020 devrait être marqué par un tour de France afin de se faire connaître ; et pourquoi pas des négociations avec le gouvernement pour un éventuel statut officiel pour le chef de la maison royale qu’il voit comme un « rôle de conseiller permanent auprès de la République » ? L’idée a séduit quelques députés et autres grands personnages de l’État. « Ma vocation à l’arbitrage dans le souci primordial du bien commun et de l’unité du pays me place au-delà des affrontements partisans » explique-t-il dans l’hebdomadaire Marianne. Et bien qu’il souhaite une monarchie constitutionnelle comme en Espagne, comme il l’indiquait sur les ondes de la radio Europe 1 au journaliste Nikos Aliagas, il est réaliste sur la situation actuelle qui prévaut en France. L’heure n’est pas encore venue pour un roi. Il se tient prêt et qui sait si, demain, il ne pourrait pas lui-même participer à une élection. Une ébauche de programme est même à disposition sur la page qui lui est consacrée sur l’encyclopédie en ligne. « Je ne souhaite pas être l’homme d’un parti. Mon projet, c’est de défendre l’intérêt général » précise-t-il.

    Illustration : Le prince et le président en terre royale, au château d’Amboise.

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre 2019, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin 2020...

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    Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Samedi 9 Mai 2020, de 14h à 22h 

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

     

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française Clermont Ferrand vous invite à son Cercle Louis II de Bourbon dont le thème sera "Histoire du fascisme en europe occidentale" animé par un militant le Lundi 17 Février à 19h00.

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    La conférence sera précédée de l'assemblée générale du centre Lesdiguières à 18h30. Vous pouvez y assister.

     

    L'Action française Bourg en Bresse vous invite à son 1er cercle de formation dont le thème sera "Bases de la doctrine maurrassienne" animé par Stéphane Blanchonnet le Jeudi 27 Février à 19h30.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Gérard Leclerc Vendredi 28 Février à 20h00 pour une conférence hommage à Pierre Debray dont le thème sera "Une politique pour le XXIe siècle".

    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

    1) Le Café Histoire de Toulon  vous informe de la causerie de Yohan Picot : " De la Loge au confessionnal ".  Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 26 février 2020 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    La causerie de Yohan Picot se construira autour du témoignage d'un parcours en société initiatique, la Franc-Maçonnerie . 
    Il abordera le principe des cultes à mystère, la prétendue compatibilité entre la maçonnerie traditionnelle et le christianisme catholique, la théorie du symbolisme, l'ésotérisme et l'occultisme.  Le débat de fin de causerie sera animé par le professeur Alain Vignal. Sur place il sera possible de se procurer auprès de nos amis de La Librairie de l'Enfant Jésus, l'ouvrage de Monseigneur Rey « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? ».
     
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    2) Le Café Histoire de Toulon vous informe d'une causerie exceptionnelle le 27 mars 2020 pour le centenaire de la béatification de Sainte Jeanne d'Arc. 
     
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    • Sur Radio Courtoisie :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18h...

    Prochaines émissions : Jeudi 5 mars

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21h30...

    Prochaines émissions : Mardi 18 février / Mardi 3 mars

     

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    • Les Mercredis de la NAR :

     

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre 2019, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin 2020...

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    Colloque de l'Action Française : Au service de l’Ecologie intégrale.

    Samedi 9 Mai 2020, de 14h à 22h 

    Colloque organisé par Le bien commun, L’Incorrect et Politique magazine.

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/colloque-au-service-de-lecologie-integrale/

     

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française Toulouse vous invite à son cercle dont le thème sera "La chouannerie languedocienne" animé par Pierre de Meuse le Vendredi 21 Février à 19h00.

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    L'Action française Bourg en Bresse vous invite à son 1er cercle de formation dont le thème sera "Bases de la doctrine maurrassienne" animé par Stéphane Blanchonnet le Jeudi 27 Février à 19h30.

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    La Restauration Nationale Section des Hauts de Seine de l'Action Française vous convie à un Diner - débat dont le thème sera "Idées et doctrines de la Contre-révolution" animé par Pierre de Meuse le Jeudi 19 Mars à 20h00.

    PAF : 17 € (Etudiants et chômeurs) 27 € (Tarif normal)

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Le Cercle de Flore recevra Gérard Leclerc Vendredi 28 Février à 20h00 pour une conférence hommage à Pierre Debray dont le thème sera "Une politique pour le XXIe siècle".

    Une séance de dédicace ainsi qu'un buffet suivront la conférence.

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

     
    1) Le Café Histoire de Toulon  vous informe de la causerie de Yohan Picot : " De la Loge au confessionnal ".  Cette causerie aura lieu le dernier mercredi du mois, le 26 février 2020 au pub des Missionnaires de la Miséricorde Divine, Le Graal (377 avenue de la République , 83000 Toulon - entrée gratuite).

    La causerie de Yohan Picot se construira autour du témoignage d'un parcours en société initiatique, la Franc-Maçonnerie . 
    Il abordera le principe des cultes à mystère, la prétendue compatibilité entre la maçonnerie traditionnelle et le christianisme catholique, la théorie du symbolisme, l'ésotérisme et l'occultisme.  Le débat de fin de causerie sera animé par le professeur Alain Vignal. Sur place il sera possible de se procurer auprès de nos amis de La Librairie de l'Enfant Jésus, l'ouvrage de Monseigneur Rey « Peut-on être chrétien et franc-maçon ? ».
     
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    2) Vous trouvez ci-joint la vidéo ( merci à notre ami Hervé Cuesta) de la belle causerie de l'abbé de Servigny et d'un extrait des questions auxquelles il a bien voulu nous apporter des réponses : cliquez ici les cathos sont-ils de retour ?
     
    3) Le Café Histoire de Toulon vous informe d'une causerie exceptionnelle de Jacques Tremollet de Villers le 27 mars 2020 pour le centenaire de la béatification de Sainte Jeanne d'Arc. 
     
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    • Sur Radio Courtoisie :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18h...

    Prochaines émissions : Jeudi 5 mars

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21h30...

    Prochaines émissions : Mardi 18 février / Mardi 3 mars

     

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    • Les Mercredis de la NAR :

     

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    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 €&

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    L'Action française Toulon vous invite à sa conférence dont le thème sera "le gouvernement vu par Saint Thomas d'Aquin" animée par l'abbé Serres-Ponthieu de la fraternité Saint Pie X le Mercredi 8 Janvier à 20h00.

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    Vendredi 10 Janvier à 19h45, l'Action française Lyon vous invite à son Cercle de Flore avec Anna Gichkina dont le thème de son livre "l'Europe face au mystère russe" sera abordé.

    19h45 Accueil

    20h00 Dîner et conférence

    22h00 Séance de dédicace

    pour les inscriptions c’est obligatoirement en suivant ce lien (et avant le 8 janvier) : https://www.helloasso.com/…/…/l-europe-face-au-mystere-russe

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    La D.D.C.C. et l'Alliance Royale du Dauphiné organisent le Lundi 20 Janvier à Grenoble un repas.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     
     

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    • Sur Radio Courtoisie :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18h...

    Prochaines émissions : Jeudi 9 Janvier

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21h30...

    Prochaines émissions :  Mardi 7 Janvier / Mardi 21 Janvier

     

     

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    • Les Mercredis de la NAR :

     

    nar.jpgA Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel : info@nouvelle-action-royaliste.fr
     
  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    Après avoir appuyé la grande manif du 6 octobre, lafautearousseau appuie les suivantes : Manifestations contre la PMA les 1er décembre, 19 janvier, 8 mars, 17 mai et 14 juin prochains...

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    Y aurait-il, même venant de loin, pour l'occasion, des personnes désireuses de venir se faire "expliquer", même de dehors, dans la rue et devant le portail fermé, l'ensemble "maison/jardin/l'homme Maurras" : lafautearousseau peut vous recevoir et vous fournir toutes les explications nécessaires...

    Ces rencontres calmes, pacifiques, seraient l'occasion de manifester, sereinement mais publiquement, devant le portail de la maison de Maurras :

    1. Pour demander la ré-ouverture de la maison et la possibilité de la visiter, ou alors que la Mairie donne publiquement la raison de la fermeture du site, et un calendrier pour les travaux et sa réouverture à la visite...

    2. Pour demander le libre accès au jardin, en permanence...

    3. Et pour demander l'inscription de la très belle "maison de Maurras" au réseau des Maisons des Illustres, afin qu'elle devienne un grand centre intellectuel - national et international - de recherches sur Maurras, sa vie, sa personnalité, son oeuvre...

    Il vous suffit de nous contacter, et nous organiserons la chose ensemble, aussi souvent que des groupes se manifesteront...

     

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    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "La politique naturelle" animé par Henri Mélian le Mardi 7 Janvier à 20h00.

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    L'Action française Toulon vous invite à sa conférence dont le thème sera "le gouvernement vu par Saint Thomas d'Aquin" animée par l'abbé Serres-Ponthieu de la fraternité Saint Pie X le Mercredi 8 Janvier à 20h00.

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    Vendredi 10 Janvier à 19h45, l'Action française Lyon vous invite à son Cercle de Flore avec Anna Gichkina dont le thème de son livre "l'Europe face au mystère russe" sera abordé.

    19h45 Accueil

    20h00 Dîner et conférence

    22h00 Séance de dédicace

    pour les inscriptions c’est obligatoirement en suivant ce lien (et avant le 8 janvier) : https://www.helloasso.com/…/…/l-europe-face-au-mystere-russe

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    La D.D.C.C. et l'Alliance Royale du Dauphiné organisent le Lundi 20 Janvier à Grenoble un repas.

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    L'Action française Nantes vous invite à son Cercle Luc Robet dont le thème sera "L'amour filiale" animé par Christophe Bertin le Mardi 4 Février à 20h00.

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    • PARIS CERCLE DE FLORE (10, rue Croix-de-Petits-Champs, 75001) :

    à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10 (conférence + buffet)

     

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    • Les Mardis de Politique magazine :

     

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    GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    DEXTRA

    Page  FB : https://www.facebook.com/dextra.franceenracinnee/

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence :

     

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     
     

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    • Sur Radio Courtoisie :

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    Sur Radio Courtoisie : https://www.radiocourtoisie.fr/

    1. Retrouvez Hilaire de Crémiers dans le  libre journal de Jacques Trémolet de Villers, toutes les quatre semaines, à 18h...

    Prochaines émissions : Jeudi 9 Janvier

    2. Retrouvez Philippe Mesnard dans le libre journal de la réaction, toutes les deux semaines, à 21h30...

    Prochaines émissions :  Mardi 7 Janvier / Mardi 21 Janvier

     

     

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    • Les Mercredis de la NAR :

     

    nar.jpgA Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel : info@nouvelle-action-royaliste.fr