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Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet

Poincaré, "le point faible, et nullement carré..."

Poincaré, "le point faible, et nullement carré..."

C'est dans "Député de Paris" (page 136) que se trouve ce mot ironique, peu flatteur et même cruel, comme savait si bien les inventer Daudet.
Pourtant, lors de l'affaire de l'occupation de la Ruhr, Daudet fut, à la Chambre, le seul à soutenir Poincaré...

Dans "Paris vécu" (Première série, Rive droite, page 149) Daudet évoque très rapidement - lorsqu'il parle, par contre, très longuement de l'Académie Goncourt -ses "démêlés" avec Poincaré :

"...Une fois l'an, au mois de janvier, au déjeuner qui suit l'attribution du prix, on invite Poincaré, qui plaida pour notre Académie et obtint, des tribunaux, la réalisation du voeu des Goncourt.
Depuis mes démêlés avec ce bizarre personnage, qui m'a contraint finalement à l'exil, pour crime de paternité (1) après m'avoir dû en 1922 la présidence du Conseil et avoir été soutenu, par moi seul, à la Chambre, au moment de l'occupation de la Ruhr (séances du 17 décembre 1922 et du 9 janvier 1923) je ne vais plus à ce repas..."

(1) : allusion à l'assassinat du fils de Léon Daudet, Philippe Daudet, alors âgé de quatorze ans, par les anarchistes, manipulés par la police politique...