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La Basilique de Saint Denis, nécropole royale....

II bis : l'escrain en son entier

II bis : l'escrain en son entier

L' "Escrain de Charlemagne"
Aquarelle par Étienne-Éloi Labarre, 1791 (BnF, Estampes et Photographie).
Le portique d'orfèvrerie, connu sous le nom d' "Escrain de Charlemagne" depuis le XVIe siècle, fut offert à l'abbaye de Saint-Denis par Charles le Chauve.
Reposant sur un coffret reliquaire plus tardif, l' "escrain" lui-même consistait en une grille d'or entièrement couverte de perles et de pierres précieuses, travail des orfèvres carolingiens, mesurant plus d'un mètre de haut sur quatre-vingts centimètres de large.
Ce monument sans équivalent était d'une richesse inouïe : plus de sept cents perles, deux aigues-marines, huit rubis, onze améthystes, vingt-deux grenats, cent trente-cinq émeraudes et deux cent neuf saphirs.
Avant que l'ouvrage ne soit démonté en 1794, l'architecte Étienne-Éloi Labarre en dessina le relevé précis.
Son aquarelle restitue avec fidélité la structure et les couleurs de cette étonnante construction en trois étages d'arcs superposés, où foisonnent perles et pierres fines, au sommet de laquelle se trouve l'intaille de Julie, l'une des plus belles gemmes antiques, seul vestige conservé du prodigieux ouvrage.