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Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"...

...et son frère Louis

...et son frère Louis

Illustration : Louis du Vergier, marquis de La Rochejaquelein, par Pierre-Narcisse Guérin.


Né le 30 novembre 1777 à Saint-Aubin-de-Baubigné et tué au combat le 5 juin 1815, à 37 ans, à Saint-Hilaire-de-Riez...

Général de la grande Armée catholique et royale, il participa au soulèvement de la Vendée lors du retour insensé de Napoléon de l'île d'Elbe.
Il participa aux batailles d'Aizenay, de Saint-Gilles-sur-Vie, des Mathes, à Saint-Hilaire-de-Riez, où il fut tué...

En 1801, il épousa Victoire de Donnissan, veuve du marquis de Lescure, héros des premières guerres de Vendée.
Napoléon chercha, en vain, à le gagner à sa cause.
Dès le mois de mars 1813, il se concerta avec un envoyé du roi, et quand le parti royaliste fut de nouveau formé à Bordeaux - sous l'impulsion, entre autres, de Jean-Baptiste Lynch - il fut choisi pour aller présenter au duc d'Angoulême, alors à Saint-Jean-de-Luz, l'hommage de la ville qui venait de proclamer Louis XVIII, Roi de France.

Au premier retour de Louis XVIII, il fut nommé chef d'un des corps militaires de sa garde (commandant des grenadiers royaux) et élevé ainsi au grade d'officier général.

Au retour de Napoléon en France il protégea la retraite du roi jusqu'aux frontières du nord, et de là jusqu'à Gand.
Revenu en Vendée dès le 16 mai, il souleva le pays : Napoléon apprit cette insurrection dans la nuit du 17 mai, et il se hâta d'envoyer un corps de 12.000 hommes sous les ordres du général Lamarque.
La Rochejaquelein arriva à Saint-Jean-de-Monts le 3 juin, avec la division de son frère Auguste (le troisième et dernier garçon de la fratrie).
Là, il apprit qu'une forte colonne s'approchait ; elle était commandée par le général Estève, qui, le lendemain, au point du jour, se porta à la ferme des Mattes, sur le bord du Marais. Au cours d'un combat furieux, et héroïque, Louis fut tué, à la tête de ses troupes, et son frère blessé...

Il est inhumé avec ses frères dans l'église de Saint-Aubin-de-Baubigné dans les Deux-Sèvres.
Il laissait huit enfants et une veuve.