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transports

  • Depuis 1945 et la soviétisation d'une partie de la société et de l'économie française, l'histoire, dans le port de Marseille, n'est qu'un perpétuel recommencement.....

            Pour parler comme chez Molière, On dit toujours la même chose parce que c'est toujours la même chose; si c'était pas toujours la même chose, on dirait pas toujours la même chose...

            On a vu récemment le conflit d'un autre âge du Livre, voulu par une CGT qui, si elle a perdu de sa superbe, n'a rien perdu et n'entend rien perdre de son pouvoir de nuisance hérité de 45. Revoici, pour la énième fois, une grève des Ports. Tant qu'on n'aura pas liquidé les derniers résidus empoisonnés de la soviétisation d'une partie de la société française imposée par les révolutionaires au sortir de la deuxième Guerre, les choses continueront à mal marcher. Évidemment, il faut pour cela prendre les Bastilles (Ports, Transports, EDF, Livre, Enseignement....) et supprimer les privilèges, défendus becs et ongles par les privilégiés de notre actuel ancien régime. Bref, il faut être - ce que nous sommes... - révolutionnaires de fait de ce Système, autant bloqué que corrompu, dont il n'y a rien à conserver.....

            BEST JOB Fevrier 2011-2 BD.pdf

            Pour lire le dernier rapport de la Cour des Comptes :  

            http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/rapport%20Cour%20des%20Comptes-port%20de%20Marseille.pdf

            Et pour lire l'article du Figaro qui le commente :

            PORT.pdf

  • Il devrait être interdit d'interdire.....

              Le gouvernement parle depuis longtemps, en cas de grève, de garantir le fameux "service minimum", ce serpent de mer, véritable Arlésienne de la politique. Mais il y a un autre aspect du même sujet sujet sur lequel il devrait se pencher pour légiférer, afin de le régler lui aussi définitivement: c'est l'exorbitant "droit de blocage", que les grévistes s'arrogent ou tentent de s'arroger à chaque grève (on l'a vu souvent et on le voit encore actuellement dans les Universités, mais aussi dans les Transports). Un droit exorbitant, qui du reste n'existe pas en théorie, et n'est prévu par aucune règle ni aucun texte, mais qui existe bel et bien en fait, et qui est régulièrement "pratiqué" par les grévistes. Et qui permet à une petite minorité -des étudiants ici (souvent aidés du reste par des personnes extérieures à l'Université), des cheminots là...- de bloquer tous les autres: les étudiants qui veulent étudier, les usagers qui veulent se rendre à leur travail etc...etc....

              Or, les Universités n'appartiennent pas à une petite minorité d'étudiants politisés, qui pourraient en faire ce qu'ils veulent, et les bloquer quand cela leur chante. Les transports n'appartiennent pas aux cheminots. Et ainsi de suite....: tout appartient à tout le monde, à l'ensemble de la collectivité qui a payé ces infrastructures par ses impôts. Et qui voit ces infrastructures régulièrement confisquées, en quelque sorte, par une minorité pour tenter d'imposer ses vues, comme si elles lui appartenaient à elle seule et en toute propriété!

              Et cette minorité, d'étudiants ici, de cheminots là, qui bloquent et paralysent les Universités ou les Transports représente fort peu de gens...: on le sait, en France le taux de syndicalisation oscille entre 5 et 10% (plus près de 5 que de 10 le plus souvent...); il devient urgent de ramener ces syndicats et ces grévistes à une modestie proportionnelle à leurs effectifs, alors que c'est l'inverse: moins ils représentent, plus ils s'arrogent de pouvoir(s)! Il faut donc en finir avec des dérives inadmissibles et une pratique aberrante et parfaitement illégitime du droit de grève. Et il faut re-préciser ce droit, pour qu'il devienne ou re-devienne ce qu'il doit être, rien de moins mais rien de plus, et surtout rien d'autre: à savoir un droit, garanti par la Constitution, mais le droit de se mettre en grève soi même, et pas le droit de bloquer les autres, ni la société; pas le droit d'empêcher les gens d'aller à leur travail, ou d'interdire aux étudiants d'étudier: le droit de grève n'a jamais étét prévu par la Constitution pour être ou pour devenir "ça" ...

              Il ne suffira pas d'assurer un "service minimum" bienvenu: il faudra aussi, d'une façon finalement assez cocasse, faire appliquer et respecter le droit de grève...par ceux-là même qui l'ont dénaturé; et le faire en leur retournant un slogan déjà ancien, qui leur rappellera certainement quelque chose: "Il est interdit d'interdire!...."