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L’or va continuer son envol : la non-convertibilité du dollar a déstabilisé le monde en 1971 ! par Marc Rousset

 

Le système monétaire actuel est basé sur des « monnaies papier », celle du dollar principalement qui ne sont pas convertibles en or ou en actifs tangibles. De Gaulle s’est toujours battu pour le retour à l’étalon-or, afin de briser le monopole du dollar, source d’inflation, de laxisme monétaire, de taux de changes flottants et incertains et d’hyper-endettement des États.

Les 950 milliards de billets verts détenus à l’étranger et les 7 000 milliards de dollars de bons du Trésor américain achetés par les banques centrales étrangères pour placer leurs réserves en devises et financer les déficits budgétaires américains abyssaux deviennent des placements de plus en plus risqués, d’autant plus que la dette publique des États-Unis vient de dépasser le chiffre monstrueux de 34 000 milliards de dollars, soit environ 125 % du PIB.

Si les taux d’intérêt augmentent trop, les États-Unis, tout comme la France et l’Italie, seront en faillite, et ce sera la chute du dollar, le krach du siècle des siècles à Wall Street. Avec des taux actuels peu élevés, les États-Unis doivent déjà payer 600 milliards de dollars en intérêts, soit environ deux fois le budget de l’État français, pour leur dette. « Le privilège exorbitant du dollar » a été dénoncé par le général de Gaulle, Jacques Rueff et Valéry Giscard d’Estaing en 1964, car il permet de se financer à volonté avec de la monnaie émise par la Federal Reserve américaine ou avec les bons du Trésor américains détenus par les banques centrales étrangères et les créanciers étrangers.

Le problème est d’autant plus grave que depuis l’abandon le 15 août 1971 par Nixon de la convertibilité du dollar en or, des taux de change fixes et l’introduction des taux de change flottants, tous les États se sont dispensés d’une discipline budgétaire saine pour se lancer dans une politique d’hyper-endettement. Selon le grand expert international Egon von Greyerz, depuis que le lien entre le dollar et l’or a été supprimé en 1971, l’endettement mondial a été multiplié par 80 ! Le résultat des courses, c’est qu’en 2021, la dette globale (publique et privée) des États a atteint le chiffre faramineux en temps de paix de 300 000 milliards de dollars, soit 360 % d’un PIB mondial de 85 000 milliards de dollars. En 1970, la dette globale s’élevait à 100 % seulement du PIB mondial. Le monde hyper-endetté, les États-Unis et le dollar reposent donc sur un volcan, sur une pyramide de Ponzi.
Selon le FMI , le monde entier croule effectivement sous la dette publique. Le cumul de la dette publique de tous les pays devrait dépasser les 100 000 milliards de dollars cette année, soit environ 93 % du PIB mondial. Ce cumul de la dette pourrait même atteindre 100 % du PIB d’ici 2030.

La Banque mondiale, elle, rapporte qu’une quarantaine d’États sont actuellement en situation de crise ou proches de l’être, du fait d’une hausse significative du remboursement de leurs emprunts. Dans un scénario pessimiste, la dette publique mondiale pourrait même grimper à 115 % du PIB d’ici trois ans seulement.
Le plus cocasse, c’est que Pékin, comme Washington, contrairement à la Russie, vit à crédit ! Poutine, suite à l’effort de guerre, commence aussi à emprunter un peu de nouveau, avec un taux d’endettement très faible qui était descendu jusqu’à 15 % du PIB, avant la guerre en Ukraine ! Quant à la dette publique US de 34 000 milliards de dollars, elle représente déjà le tiers de l’endettement planétaire ! Celle de la Chine n’est pas en reste car elle continue de croître rapidement en 2024, alors qu’elle avait atteint 77 % du PIB en 2022 et 83 % du PIB en 2023. En 2030, l’endettement des États-Unis devrait représenter 134 % du PIB et celui de la Chine 110 % ! La course aux armements et l’importance des budgets militaires, davantage d’investissements et d’efforts de recherche expliquent en partie l’endettement de Washington et de Pékin.

La France, elle, décérébrée par les fascistes verts, les gauchistes extrémistes, l’esprit mortifère de la gauche et le socialisme irresponsable, s’endette allègrement et gaspille son argent avec des dépenses publiques tous azimuts, progressistes, droit-de-l’hommistes, laxistes, idéologiques, soi-disant écologiques , parfois décadentes (IVG idéologique du Planning familial destructeur et écroulement de la natalité), avec trop d’immigrés extra-européens inassimilables ou haineux, avec des dépenses sécuritaires nécessaires suite au laxisme de la justice française, mais malheureusement improductives et peu porteuses d’avenir, avec des dépenses inutiles et contre-productives (scandaleuses éoliennes à proscrire, scandaleux et coûteux diagnostic DPE avec interdiction de louer, atteinte régalienne au droit de propriété et augmentation hallucinante de la pénurie des logements) , avec des dépenses inutiles et stupides de la transition énergétique (voitures électriques rejetées par les utilisateurs, arrêt du moteur thermique en 2035, écroulement de l’industrie automobile) en raison du réchauffement climatique non démontré par l’homme, avec 2 millions de fonctionnaires en trop toutes administrations confondues, avec un absentéisme exponentiel, avec un départ d’âge à la retraite qui devrait être relevé à 65 ans, puisqu’un grand nombre de pays européens sont déjà à 67 ans !

Jeudi 17 octobre le précieux métal s’est envolé à 2688,83 dollars l’once, dépassant son précédent sommet de fin septembre 2023, à près de 2600 dollars, soit une hausse de 40 % en un an. L’éclat de l’or n’est pas près de se ternir car l’once d’or pourrait atteindre les 3000 $ dans quelques mois ! Les principaux facteurs actuels de hausse sont les suivants : achats massifs des banques centrales des BRICS qui veulent mettre fin à leur dépendance du dollar, risques géopolitiques en Ukraine, Moyen-Orient, Taïwan… incertitudes sur l’évolution de l’élection présidentielle aux États-Unis, achats énormes par les particuliers chinois, suite à l’écroulement du marché immobilier en Chine.
Le prix de l’or devrait donc continuer son envol vers des nouveaux sommets inimaginables en cas de crises économiques et financières, de krachs boursiers, de guerres, de bouleversements géopolitiques mondiaux.

Nous croyons à long terme à une réévaluation inéluctable du prix de l’or, seul étalon universel, pour créer des liquidités mondiales supplémentaires, et à l’apparition de plusieurs grandes monnaies de réserve dans le monde telles que le yuan, l’euro s’il réussit à survivre, le rouble, la roupie et le dollar qui devraient alors être toutes convertibles en or.

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