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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (170)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Sur Jeanne d'Arc... et ses Cortèges...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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À Paris, le Cortège de 1923...

 

Dans "Vers le Roi" :

"Il n'y a rien, ici-bas, depuis le Sacrifice de la Passion, de plus beau, de plus pur, de plus miraculeux que l'histoire de Jeanne d'Arc, qui semble une suite des Évangiles, où le divin palpite dans l'Humain.
Cette histoire est… un principe de salut, une étoile au-dessus de la Patrie..."

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1923, parti de l'église Saint-Augustin, le Cortège de Jeanne d'Arc arrive Place de la Concorde, en direction de la statue de la Place des Pyramides...

 

10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc

De "Maurras et notre temps", d'Henri Massis, pages 42/43 :

"Barrès, qui connaissait la Chambre, ne laissait pas d'être frappé par le "tonus" que la seule présence de Léon Daudet donnait à ses séances.
"Quelle joie, quelle puissance, quelle intensité, quelle surintensité de vie !" songeait Barrès.
Le cher Léon, l'heureux Léon avait tout ce qui lui manquait à lui, Barrès, ce que, dans sa vie publique, il eût tant désiré d'avoir; mais il ne l'en admirait, il ne l'en aimait que davantage encore.
Oui, un émerveillement sans fin, voilà ce qu'éprouvait Barrès au spectacle de cette nature si ardente, si riche.
Certain dimanche - c'était le 10 mai 1920 - Barrès avait vu Léon Daudet, député de Paris, au cortège de Jeanne d'Arc et, le soir même, encore ébloui, il n'avait pu se retenir de lui adresser ces lignes magnifiques :

"Mon cher Léon, je vais vous dire une folie, une folie qui m'a dans un éclair, à la hauteur des Tuileries, prodigieusement frappé, hier, quand je rentrais chez moi après le défilé et que je vous croisais là.
C'était le cortège du jeune Dionysos, un Léon rayonnant d'audace, de force et de joie, et vous marchiez tous dans un tel rythme d'allégresse et d'orgueil que l'imagination s'allumait.
Je vous ai vraiment vu, l'espace d'une seconde, comme un être venu du fond des âges, couronné de feuillages, au milieu des cymbales et de ses partisans qui menaient des tigres enchaînés: vos jeunes gens, la bouche ouverte et ruisselants de fureur animale, et vous réellement le centre physique et spirituel de cette marche triomphale !"

Et Barrès qui savait combien Léon avait aimé son père, Barrès ajoutait comme en confidence :

"Je me suis rappelé votre père, chez qui il y avait aussi une part divine à ses heures d'expansion, votre père, un jeune faune que je n'ai connu que douloureux et pourtant distributeur de joie."

Puis, revenant à sa "vision", Barrès lui disait encore :

"C'est prodigieux ces moments où la force de l'âme se manifeste au-dehors, et l'ayant vue, cette goutte de sang héréditaire, ayant vu l'éternel au plein soleil, ce dimanche à midi, j'essaie de vous en reproduire la vision, j'essaie de fixer la minute éblouissante.
Jungamus dextras,
Maurice Barrès..."

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Cortège 1925...

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En tête d'un Cortège...

Un prix à qui reconnaît Daudet et sait dire où il se trouve !!!!!

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Maurice Pujo, en tête de Cortège...

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Cortège 15 Mai 32 (cliquez sur l'image : Maurras est bien visible, à l'extrême-droite de la photo; Maxime Réal del Sarte est à gauche, s'avançant vers la première personne que l'on voit, de dos, à l'extrême-gauche...)

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Cortège 1934...

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