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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (116)

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Le pire ? Le libéralisme, "anarchie molle..."

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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Alexis de Tocqueville (1805 - 1859).
Pour Edgar Morin, il n'y a que trois pensées politiques d'envergure : la pensée de Marx, pour la Révolution, celle de Tocqueville pour le courant libéral, celle de Maurras, pour la pensée réactionnaire...

 

De "Au temps de Juda", page 87 :

"...Qu'on me permette de citer mon cas héréditaire.
Mon grand-père paternel, Vincent Daudet, était un blanc du Midi.
Mon grand-père maternel, Jules Allard, était un bleu de Bretagne, c'est-à-dire un rouge, ami de Barbès.
Je suis un blanc, c'est entendu, mais admirateur de la politique étrangère de la Convention et je préfère cent fois un révolutionnaire convaincu, même, surtout en réunion publique, à un libéral.
Il y a de l'étoffe dans le premier. Il n'y en a pas dans le second.
La pire anarchie, c'est l'anarchie molle..."

Du "Stupide XIXème siècle", ces lignes consacrées au libéralisme :

"Le libéral est un homme qui vénère le Bon Dieu mais qui respecte le diable. Il aspire à l’ordre et il flatte l’anarchie. Cela dans tous les domaines, notamment l’intellectuel et le politique... (il est l’homme des) "concessions à perpétuité"…
"Le libéral domine le XIXème siècle. Il en est l’enseigne et l’orgueil. Ce triomphe seul, s’il en était d’autres, suffirait à stigmatiser une époque...
Ce n’est point la rue révolutionnaire, c’est le salon libéral qui est à l’aube des émeutes et des septembrisades. Car sur le terrain social, comme sur le terrain économique et politique, les méfaits du libéralisme sont innombrables, d’autant plus pernicieux qu’ils tiennent à l’erreur des honnêtes gens.
C’est ainsi que dans les assemblées dites bonnes, élues sous le signe de la patrie et de la famille, les honnêtes gens font rapidement le lit des coquins…
"Vous distinguerez d’emblée le libéral à la crainte qu’il a d’être taxé de réactionnaire. Est-il rien de plus beau, de plus net, de plus harmonieux, de plus efficace aussi, je vous le demande, que de s’affirmer en réaction contre la sottise et le mal, ceux-ci eûssent-ils pour eux le nombre et la force ? Comment le corps humain sort-il de la maladie ? Par la réaction…
Le terme injustement bafoué, vilipendé, honni, de Réaction doit être relevé et repris hardiment, si l’on veut donner la chasse à l’erreur sanguinaire, si l’on veut ramener ici et ailleurs, la vraie paix et les institutions et notions de vie avec la ruine des notions et institutions de mort, honorées au XIXème siècle..."

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