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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (10)

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : À Lamalou (III) : la volonté...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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De "Devant la douleur", pages 217/218 :

"...Mais le grand sujet sur lequel nous revenions sans cesse et que nous nous étions promis d'attaquer - hélas ! - en collaboration, c'était celui des rapports du physique et du moral, ou mieux de la domination du physique par le moral.
L'avenir de la médecine nerveuse est là.
Nous possédons, avec la volonté, une force de pétrissage, de réfection, de refonte organique dont nous ne soupçonnons pas encore l'importance.
J'appelle application de la volonté non le fait de répéter : "Je veux", en serrant les dents et les poings, mais l'exercice quotidien, appuyé, précis, portant au même endroit, de la faculté qui meut toute notre machine.
L'assiduité et l'attention son deux rebouteuses de premier ordre.
Chacun de nous, s'il se guette avec clairvoyance et s'il a le courage de se prendre en main, a en soi le docteur idéal, le docteur passionné pour son client, le docteur toujours prêt dont rêvent les pauvres neurasthéniques et les vieilles dames couvertes de lésions.
L'homme ignore les trois quarts de ses ressources et il meurt sans les avoir employées, comme il meurt sans avoir joué de la centième partie des combinaisons intellectuelles que lui permettrait la souplesse infinie de son cerveau.
Nous sommes comparables à des laboureurs qui vivraient sur un hectare de culture, abandonnant cinq cents hectares à la friche..."

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