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À la découverte du fonds lafautearousseau (70) : René Sédillot publie Le coût de la Révolution française...

lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

 

Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

Aujourd'hui :   1986 : René Sédillot publie Le coût de la Révolution française... (tiré de notre Éphéméride du 1er Décembre)

(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

 

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 1986 : René Sédillot publie Le coût de la Révolution française...

 

1A.jpgComment mieux présenter cet exceptionnel ouvrage ? Voici un document d'archive, rare, voire exceptionnel : sa qualité technique est loin d'être fameuse, mais il date de 1989 ! C'est évidemment son fond qui en constitue l'intérêt, et nous demandons aux auditeurs de passer sur les imperfections techniques évidentes, pour aller à "la substantifique moelle...".

Il s'agit ici d'une conférence prononcée à Marseille, au siège de la Fédération Royaliste Provençale, juste avant les célébrations du bi-centenaire de 1989, par un René Sédillot très en forme.

On rappellera juste que René Sédillot fut, pendant de longues années, le directeur de La vie française, l'un des principaux journaux économiques de l'époque.

Dans son Discours aux Lucs sur Boulogne (le premier de nos Grands Textes), Soljénitsyne explique la malfaisance de toute révolution, de la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationalistes du bonheur du peuple"....

Il écrit, entre autres :

1A.jpg"...C'est le XXème siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIème. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.

Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de "grande", on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.

Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine...."

 

Comme en écho à ces propos, René Sédillot se penche, lui, justement, sur le coût de la révolution.  Le mot "coût" ne devant bien évidemment pas être pris dans sa seule acception économique...

René Sedillot est "présenté" par Pierre Chauvet, Président de l'Union Royaliste Provençale (à droite, sur l'écran) et par François Davin (à gauche)

(Conférence tenue au local de l'URP, 35 rue Pavillon, en 1989, dans le contexte des célébrations du bicentetaire de la Révolution française)

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