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Feuilleton "Vendée, Guerre de Géants..." (30)

 

(retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

 

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Aujourd'hui : Saint Just, glaçante incarnation du fanatisme...

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Bien moins talentueux que Robespierre, mais tout aussi sec et froid que lui, Saint-Just prit la parole à la tribune de la Convention, le 13 novembre 1792, pour y prononcer non un discours, mais une harangue enflammée, véritable appel au meurtre.

Négligeant les arguments mêmes du soi-disant "procès", il ne se soucia d’aucune des accusations formulées contre Louis XVI. Ce qu’il lui reprocha, ce fut sa royauté elle-même : le discours se résume tout entier dans cette courte phrase : "On ne peut régner innocemment", et dans la "logique" suivante : "Pour moi, je ne vois point de milieu : cet homme doit régner ou mourir."

C'est, en moins bien dit, et d'une façon où l'hystérique le dispute au délirant, une mauvaise anticipation de l'argumentaire que développera Robespierre un peu plus tard : Louis doit mourir, et ne doit pas être jugé, car être jugé porte en soi la possibilité d'être reconnu innocent; auquel cas, ceux qui ont fait la Révolution sont coupables ...

Parfait exemple de la folie dans laquelle se sont emmurés les idéologues de la Convention, ce discours n'est finalement que la concrétisation de la terrifiante prémonition/prédiction de Frédéric II à Voltaire :

"Nous avons connu, mon cher Voltaire, le fanatisme de la Religion; un jour peut-être connaîtrons-nous celui de la Raison, et ce sera bien pire..." 

Saint Just disait : "Je ne juge pas, je tue..." et "Une nation ne se régénère que sur des monceaux de cadavres..."

Le 14 août 1793, dans son Rapport à la commission extraordinaire, il écrit :

"...on tanne à Meudon la peau humaine. La peau qui provient d'hommes est d'une consistance et d'une bonté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple, mais elle présente moins de solidité..."

 

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