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Au Cinéma : Sans filtre (Triangle of sadness), par Guilhem de Tarlé

1A.jpgArts & Ciné : Sans filtre (Triangle of sadness),  un film suédois (VOSTF) de Ruben Östlund, « palme d’or au festival de Cannes 2022 », avec Harris Dickinson (Carl), Charlbi Dean Kriek (Yaya), Woody Harrelson (le capitaine) et Vicki Berlin (Paula, Chief Stew).

 

 

Sans filtre… Hélas !

guilhem de tarlé.jpgMon épouse et moi-même n’avions pas aimé The Square  du même réalisateur , « trop intellectuel pour nos pauvres petites têtes », dont nos amis mal pensants avaient pourtant applaudi « la satire de l’art contemporain ».  je crains que ce Sans filtre ne dégueule quant à lui cet « art contemporain » avec ses vomissures et ses toilettes qui débordent. J’ai dû m’accroupir dans ma rangée pour ne pas contribuer à ce torrent d’immondices…  C’est vrai que celui-ci n’a duré que le temps d’une tempête mais celle-ci a n’en finissait pas, comme toutes les autres scènes de ce long métrage (2h30).

A mon grand étonnement, mon épouse, d’habitude fine, présentable et de bonne tenue,  ne partage pas mon dégoût, mais, c’est vrai, qu’elle rêve de croisières au milieu des vagues, et elle me rendra cette justice de ne l’avoir jamais menée en bateau.
Pour ma part je décerne à ce torche-cul la palme du nauséabond et, pour une fois, au sens propre du terme.

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