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Au cinéma : En corps, par Guilhem de Tarlé

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À l’affiche : En corps, un film français de Cédric Klapisch, avec Marion Barbeau, première danseuse à l’Opéra de Paris (Élise, danseuse classique), Denis Podalydès (Henri, le père d’Élise), François Civil (Yann, le kiné), Muriel Robin (Josiane, qui tient une résidence d’artistes), Pio Marmaï et Souheila Yacoub (Loïc et Sabrina, couple de restaurateurs), Hofesh Shechter, chorégraphe (dans son propre rôle), Mehdi Baki (lui-même).

guilhem de tarlé.jpgEn corps… Encore un film sur la danse, et il y en a d’ailleurs deux actuellement à l’affiche avec Alors on danse, de Michèle Laroque (irai-je encore le voir ?).

En corps… Encore un film sur la danse ?  Non, et c’est cette confusion qui a failli me faire faire un faux pas de danse… Encore un film non pas sur mais de danse, dont la danse est la première actrice ou plutôt dont les danses sont les actrices… Encore aussi un film sur l’alliance du Ballet classique et de la Danse contemporaine, un film qui m’a rappelé, une excellente soirée sur le même thème avec Let’s dance (2019).

J’avais, ce soir-là, découvert le hip hop… et je reste encore étonné d’avoir apprécié ce film. Il en est de même pour hier, je suis encore étonné d’avoir aimé jusqu’à en dire que c’est un très bon film.


Dans un commentaire Mehdi Baki nous dit que « La danse est avant tout quelque chose de social » et constate qu’elle a toujours existé dans toutes les sociétés depuis les plus primitives. Sans doute suis-je trop individualiste pour aimer ce « sport », comme je n’aime d’ailleurs aucun sport. Je n’ai, en outre, ni la culture ni le sens artistique qui me permettraient d’apprécier un spectacle de ballet classique, et je me garde bien, sous peine de tomber sous le coup de la loi, de qualifier la violence de la danse contemporaine. Je pense d’ailleurs à Charles Aznavour qui déjà s’étonnait : « Les danseurs sont en transe (…) ils semblent sacrifier à des rythmes barbares ». je reste, comme lui, adepte des « plaisirs démodés (…) danser joue contre joue ».

Et pourtant, sans que je me risque à le recommander, oui j’ai beaucoup aimé cet hymne à la danse de Cédric Klapisch, qui est aussi à sa manière un hymne à la vie, avec la reconstruction de cette danseuse victime précisément des « accidents de la vie » (elle connaît « la double peine »)  et qui s’accroche à l’enseignement de sa mère « Profite de toutes les vies que la vie pourra te donner », ce que son père lui assène à sa manière : il faut toujours avoir un plan B.

Enfin avouons-le, je l’ai déjà écrit à propos d’Un jour à New York, si je n’aime pas la danse, c’est quand même toujours un bonheur de voir danser des jolies filles.

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