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COMMENT SAUVER LA FRANCE : le nouveau livre de notre ami Marc Rousset.

Comment sauver la France

                            Pour une Europe des nations avec la Russie

 

L'ouvrage - imprimé et  distribué par Hachette - peut être acheté dans toutes les librairies et sur tous les sites (Amazon, FNAC, Cultura, Decître...

440 pages - 26,90 euros 

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Résumé de l'ouvrage :                                                           

Comment concilier Nation et Identité avec Europe et Puissance ? Il y a urgence, plutôt que de prétendre sauver notre planète, à sauver la France, en réformant l’UE, en stoppant net l’immigration extra-européenne, en désignant l’islamisme comme l’ennemi, en procédant à une révolution conservatrice et à un « Mai 68 à l’envers », en défendant la famille et la natalité européenne, en rétablissant la primauté du politique sur l’économique, en procédant à des réformes économiques structurelles, en augmentant le budget de la défense à 3% minimum, en mettant fin à la gabegie des dépenses publiques.

Une seule façon de réaliser l’Europe Puissance des nations de l’Atlantique à la Sibérie : une Confédération carolingienne des nations à l’Ouest qui se rapprocherait de la Russie. L’avenir de l’Europe est eurasiatique, pas euro-atlantique. La grande Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok.

La Russie est le chien de garde de l’Europe à l’Est face à la Chine, à la Turquie, au Caucase, au Moyen-Orient et au monde musulman de l’Asie centrale. L’’Europe doit se considérer comme l ‘ « Hinterland » de la Russie, cette dernière étant son « Far-East »

Les nations de l’Europe de l’Ouest doivent quitter l’OTAN, constituer un puissant pôle de défense indépendant et mettre fin au libre-échange mondialiste. L’UE deviendrait une simple zone de libre- échange. A l’abri d’une protection douanière face à la Chine et aux pays émergents, d’une immense « forteresse Europe » de l’Atlantique au Pacifique, une Confédération carolingienne constituerait un pôle civilisationnel autocentré de puissance. Il ne peut y avoir adhésion des peuples à l’Europe que par la réalisation de nombreux projets concrets ambitieux impliquant la coopération de plusieurs États.

Le multilinguisme européen doit être préservé, chaque nation gardant son identité et sa langue. La langue commune des nations européennes ne peut être que le français ou l’espéranto, mais jamais la langue de l’Amérique et de Wall Street car ce contre-sens civilisationnel conduirait, de plus, à la disparition de toutes les langues européennes.     

Sans réveil salvateur en sursaut, sans retour à la « Real Politik », au désir de Puissance et d’autonomie stratégique, à des Hommes d’Etat forts, énergiques et courageux, les États nations et la civilisation européenne, au lieu de continuer à rayonner, sortiront de l’histoire, disparaîtront de la carte du monde.    

Commentaires

  • Le nouvel ouvrage de Marc Rousset (que je n'ai pas lu) résumé par LFAR, arrive à point nommé après l'affront éclatant fait à la France et à ses intérêts dans le Pacifique dévoilé, par le tout nouveau et retentissant pacte de partenariat passé entre les Etats-Unis, l'Australie et le Royaume Unis (AUKUS).
    Ce pacte contient en germe l'idée d'une sorte de fraternité naturelle anglo-saxonne mondiale dont le France, sans être seule, ne ferait pas partie. Nos "amis" anglo-saxons semblent nous dire; "Désolés, mais vous ne faîtes pas partie du club".
    Sans se laisser aller au dépit de se sentir rejetée (en politique rien n'est jamais définitif), la France serait bien avisée de réfléchir pour l'avenir à la confiance qu'elle porte à certains de ses partenaires et à réajuster sinon ses alliances présentes mais ses relations avec d'autres partenaires possibles.
    En ce qui concerne les partenaires de la France dans l'U.E., disons que leur attitude est assez décevante dans cette affaire de l' AUKUS (aucun soutien manifeste exprimé en notre faveur) sans que rien de désespérant n'existe pour l'avenir dans la mesure où la France est la seule vraie puissance militaire dans l'Union et où l'Allemagne dispose d'une influence prédominante sur nos autres partenaires de l'Union dans son refus sinon ses réticences à exprimer une volonté de bâtir une force militaire purement européenne dans l'U.E, préférant s'en remettre à l'OTAN pour les questions de sécurité extérieure.
    Mais plus largement, en supposant que le monde anglo-saxons persévère à fonder une large union de défense mondiale à terme, la France qui en serait exclue ou y serait admise à la marge comme simple force supplétive mais n'ayant pas voix au chapitre pour le principal, aurait intérêt à se rapprocher sur le plan géostratégique d'anciens amis dont elle s'est éloignée par la force des choses en particulier son ancien grande amie de toujours (ou presque) la Russie éternelle dont la culture lui est si chère.
    Le problème avec la Russie est aujourd'hui l'absence de démocratie comme nous la concevons, que pratiquent dans les affaires publiques Vladimir Poutine et presque toutes les élites politiques russes. Mais ne faudrait-il pas cependant engager un dialogue sincère et vrai avec la Russie, tourné vers l'avenir géostratégique en laissant en attente les questions de démocratie même si elles sont multiples et embarrassantes dans le présent ?

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