Des lectures pour l’été : La Dernière Fête, de Jean de La Varende, par Antoine de Lacoste.
La dernière fête est celle d’Amélien de La Barre. Neveu de Roger de Tainchebraye, dit Nez-de-Cuir, cet aristocrate redouté aux idées monarchistes inébranlables est maintenant un vieil homme, mais à l’énergie intacte.
Après les très dures épreuves racontées dans Le Centaure de Dieu et Le Troisième Jour, la providence lui a finalement donné un petit-fils. C’est l’enfant du miracle, en quelque sorte, comme celui de la duchesse de Berry dont Amélien appuiera l’épopée dans Man’ d’Arc, ce retour en arrière où le lecteur découvre enfin Amélien en jeune combattant.
Les embûches sont nombreuses, et la vieillesse se fait, pour la première fois, durement sentir. Mais les fidèles alliés sont là : Madame de La Barre, dont les avis sont enfin écoutés, des amis de toujours, qui croient en la légitimité de l’enfant, et les farouches forestiers peu soucieux de légalité et qui prendront les initiatives décisives.
N’entrons pas trop dans les détails : le lecteur doit passer par Le Centaure de Dieu et Le Troisième Jour« je veux qu’on s’en souvienne » et le cycle se termine comme il a commencé : avec panache.