Le temps est venu !, par Guy Adain.
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C’est ainsi que vous le voulez, les gars ? Soit !
Après un silence qui lui permet de prendre la mesure des mots,
la masse paysanne frémit, explose :
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Vive Monsieur Charette, vive notre Monsieur, vive la Religion, vive le Roi !
Le chevalier lève la main, obtient que l’on se taise, et dit :
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J’accepte donc. Mais je pose mes conditions. Je suis le maître, et quand je commande, on m’obéit…
Charette prend juste le temps d’embrasser son fils au berceau ; puis armé de son sabre et de deux pistolets, élégamment coiffé d’un haut chapeau qu’il rendra célèbre, il descend ; un drapeau blanc, est sur son ordre, hissé à la branche d’un orme. Charette le salue du sabre - et prenant sa voix la plus calme, il prête serment :
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Je jure de ne revenir ici que mort ou victorieux !
(Monsieur de Charette Chevalier du Roi)
Michel de Saint Pierre.
A Monseigneur le Comte de Paris :
LE TEMPS EST VENU !
Vous dites, Monseigneur :
« Attestations liberticides, mesures aberrantes de limitation des cultes…Même les citoyens honnêtes sont mis au défi de respecter des règles absurdes, et se sentent de plus en plus étrangers à la manière dont le pays est géré.
La confiance envers l’État est durablement entamée. »
Oui le temps est venu d’aller plus loin, les Français l’attendent, les Français l’espèrent. Il ne faudrait pas permettre à des aventuriers sans scrupules de s’emparer d’un pouvoir inique et vacillant. Votre rôle à jouer, votre destin est de nous sauver ! De sauver La France ! Nous sommes votre patrimoine, il vous faut nous rassembler et nous mener par la voie royale à retrouver notre Douce France !
Nous sommes aujourd’hui comme les Vendéens de Monsieur de Charette, en attente d’être menés, conduits, exfiltrés de cette République qui n’est plus La France !
Il nous faut une Âme décidée à l’assumer, un Henri IV capable de nous dire :
« Ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez toujours sur le chemin de la victoire et de l’honneur » !
Soyez-en sûr, les Français n’attendent que ça ! Ils rêvent d’un nouveau De Gaulle (c’est le plus proche qu’ils aient en mémoire), ils rêvent d’entendre ces paroles fortes comme : « La France a perdu une bataille, mais elle n’a pas perdu la guerre » !
Vous savez tout cela, Monseigneur, et vous nous le dites… Mais l’heure est venue…D’aller plus loin !
Guy Adain
27/11/2020