1OOème sélection, 42ème but sous le maillot de l'Équipe de France : Olivier Giroud, un champion, un vrai !
Nous avons déjà dit ici-même tout le bien que nous pensions d'Olivier Giroud∗
Voici que, lors du tout récent match contre l'Ukraine, il nous a offert un beau doublé pour sa centième sélection dans l'Équipe de France, dépassant ainsi l'immense Michel Platini et ses 41 buts "sous le maillot". Lequel Platini, du reste, a salué très sportivement la performance de son camarade et s'est déclaré très heureux pour lui, pour le foot et pour la France : c'est cela, la marque des vrais champions !...
On ne s'étendra pas, ici, sur les aspects techniques des exploits d'Olivier Giroud, qui relèvent des quotidiens sportifs. On se contentera de savourer les changements fondamentaux qu'a apporté Didier Deschamps dans notre Équipe nationale, qui était devenue cette pauvre et lamentable "chose" sous l'ère cataclysmique de ce non moins pauvre Domenech : Deschamps a, tout simplement sauvé et reconstruit un groupe digne de ce nom : l'Équipe de France.
Il l'a d'abord "dés-islamisé", en écartant absolument tous les joueurs qui avaient déshonoré le maillot des Bleus. Sans faiblesse(s), sans retour en arrière, sans trembler.
Puis, ce travail de salubrité publique accompli, il a réuni, un à un, les talents que nous voyons aujourd'hui : "Grizou" (Antoine Griezmann), l'ami de toujours, inséparable d'Olivier Giroud; le défenseur Raphaël Varane et son "jeu de têtes", Varane grâce à qui "on ne passe pas", ou si peu; l'immense gardien de but Hugo LLoris; et Benjamin Pavard (le plus beau but de la dernière coupe du monde, d'après un vote des supporters du monde entier); et d'autres talents encore (Clément Lenglet, Lucas Digne : on ne peut tous les citer...).
Mais l'important dans ce groupe de qualité qu'a formé lentement Didier Deschamps, à partir de rien - et même de moins que rien ! - c'est le mental, l'intérieur, si l'on peut dire, de joueurs tels que... Olivier Giroud.
Voilà en effet quelqu'un qui, certes, vient pour jouer au football, mais qui est bien plus qu'un simple joueur, aussi talentueux soit-il. Papa comblé de trois bientôt quatre enfants - comblés eux-mêmes d'avoir un papa pareil... - et champion incontesté, Olivier Giroud est bien plus et bien mieux que cela, qui ne serait déjà pas si mal : il est aussi un coeur, un esprit, une âme.
C'est un grand sportif, certes, mais il ne vient pas sur les terrains que comme un technicien d'un sport : il y vient avec toute sa force intérieure et, lorsqu'entre deux match il vient sur un plateau télé, il ne cache jamais d'où il tire sa force intérieure : de sa Foi, tout simplement. Une Foi crânement assumée, qui fait de lui un joueur, assurément - et quel joueur ! - mais surtout un joueur loin du fric, du "pipeule", du vedettariat. De la frime. De l'apparence...
En nos temps si souvent si désolants voilà qui nous change de ces "jeunes" qui défraient plus souvent la chronique par leurs "soirées" ou par l'étalage de leurs biens matériels...
Avec Giroud, on a les jambes, mais aussi et surtout "la tête", comme nous l'avons dit, le coeur, l'âme et l'esprit. Et l'on peut inverser la devise latine : "corpore sano in mens sana"...
∗ voir notre note du 11 septembre : Les jambes et surtout la tête : Olivier Giroud, un champion et une personnalité...