UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans les pas du Comte de Paris pour découvrir la chapelle royale à Dreux, par Valérie Beaudoin.

Source : https://www.lechorepublicain.fr/

Le comte de Paris a un rapport charnel avec la chapelle royale © Agence DREUX

La nécropole des Orléans à Dreux, un lieu où se mêlent histoire de France, histoire d’une ville, histoire d’une famille. Visite guidée en compagnie du chef de la Maison France qui en connaît les moindres recoins et tous les secrets.

On pourrait la visiter cent fois, mille fois, il y aura toujours un détail à découvrir, une sculpture à laquelle on n’avait pas prêté attention, une lumière singulière qui fait briller un coin de vitrail... On ne se lasse pas de fouler les sols de la chapelle royale de Dreux.

Tout ici respire la beauté et la sérénité. Perchée sur une colline, au-dessus de la vieille ville de Dreux, la nécropole de la famille d’Orléans n’a rien de triste ou de sinistre.

1.jpeg

Perchée au-dessus de la ville

Le Comte de Paris en connaît les moindres recoins, les moindres secrets et ne prive jamais les visiteurs, qu’il rencontre au chevet des gisants de ses aïeux, de sa connaissance intime de l’histoire des Orléans qui croise l’histoire de France.
Il a un rapport filial, presque charnel avec cette chapelle imaginée par le roi Louis-Philippe et auprès de laquelle, il est revenu vivre avec sa famille : " La chapelle est à l’image des Orléans qui sont des rois, des princes, apaisants souvent épris d’art et d’esthétique ".

2.jpeg

Des vitraux qui écrivent l'histoire des Orléans, de la ville et de la France.

La chapelle plutôt de taille modeste quand on la voit de l’extérieur surprend par l’espace qu’elle offre à l’intérieur. Et là, il faut lever les yeux vers les vitraux. Les vitraux latéraux qui semblent se répondre et parlent de " l’ histoire de France, l’histoire de Dreux et l’histoire de notre famille. Ils sont d’une étonnante modernité avec une présence significative des femmes comme sainte Geneviève, sainte Clotilde".

3.jpeg

Le comte de Paris se fait volontiers guide pour les visiteurs de passage comme ici une touriste néerlandaise d'origine iranienne.

A deux visiteuses d’origine iranienne qui sont venues des Pays-Bas pour visiter la chapelle Saint-Louis, le Comte de Paris raconte la beauté des gisants signés Milet, Mercié ou Lenoir...: " Faits de marbre blanc, ils ont tous leur histoire, il y a des militaires, des explorateurs, des artistes. Ils ont tous leur style, classique, romantique". Il souligne la beauté du contraste « du marbre blanc des gisants avec les marbres rose et noirs du sol ".

Il évoque l’histoire de ces gisants, celle de Robert duc de Chartres, " et de son fils qui monta une expédition en Cochinchine ". Et bien sûr s’attarde devant le gisant de la duchesse d’Alençon : " Elle est décédée dans l’incendie du bazar de la Charité. Un destin tragique comme celui de sa soeur, d’ailleurs, Élizabeth d’Autriche plus connue sous le nom de l’impératrice Sissi ".

4.jpeg

Les gisants en marbre blanc.

Il s’attarde dans une crypte tout en rondeur dont les caveaux ne sont plus ornés de gisants mais simplement gravés du nom de ceux qui y reposent. C’est là que demeure le prince François, son frère aîné dont il évoque la mémoire et cette "couronne ouverte qui symbolise les princes qui ne peuvent régner".

5.jpeg

Des vitraux qui fascinent le comte de Paris.

Dans le clair-obscur de la nécropole, le visiteur averti sait qu’il va tomber sur un spectacle magique. Le comte de Paris le sait mieux que personne mais l’enchantement reste le même face à ces vitraux qui évoquent la Passion du Christ. Des vitraux en sous-sol, aux couleurs cuivre, fauve, rouge profond, sombres et pourtant baignés d’une lumière d’autant plus intense qu’elle est rare.

 

Quelques repères.
Histoire. La chapelle royale a été construite en 1816 à l’emplacement de l’ancien château des comtes de Dreux. Elle a été agrandie par le roi Louis-Philippe. À partir de 1830, la chapelle Saint-Louis devient la nécropole de la Maison de France.
Vitraux. Ils ont été réalisés par la manufacture de Sèvres. On y découvre notamment le fameux “bleu de Sèvres” au travers des œuvres d’Ingres, Horace, Flandrin, Hippolyte ou Larivière qui mélangent scènes historiques et scènes religieuses.
Situation géographique. La chapelle royale de Dreux se situe sur l’une des collines du Nord de Dreux. On y accède par le square d’Aumale soit en venant du centre-ville de Dreux soit en arrivant par la RN12.
Horaires et tarifs. La chapelle est ouverte tous les jours sauf le mardi, de 10 heures à 12?h?30 et de 13h30 à 18 heures. Visite adulte 9,10 €, étudiant, 7,40 €, enfant à partir de ans 5,10 €, Prix réduits pour les handicapés

Une dernière émotion avant que les pas du Comte et celui du visiteur les conduisent à la lumière du jour, dans ce parc où les arbres ont été faits rois par le prince Jean.

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel