UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Sur le blog ami de La Couronne : Aujourd’hui, qu’apporterait un Roi à la France ?

Aujourd’hui, qu’apporterait un Roi à la France ? La présence d’une institution royale, à la tête d’une démocratie moderne, garantit la continuité dans le destin d’un pays : le respect de son identité profonde, la préservation de ses principes fondamentaux, la défense de sa langue et son rayonnement dans le monde entier. Elle permet également de se détacher de la pression des lobbies, des médias, des biais du système électoral pour exprimer d’une voix forte la protection des plus faibles, la défense de l’environnement, ou celle du patrimoine matériel et spirituel.

Aujourd’hui, qu’apporterait un Roi à la France ?

 

Une vision de long terme : Avec à peine deux siècles et demi d’existence, notre jeune démocratie française est parfois aveuglée par l’idéologie du progrès, le mythe de la mondialisation heureuse, et l’attrait des profits immédiats. Dans le cadre d’une nouvelle monarchie, le Roi est le garant d’un projet d’ensemble dont la vision politique n’est pas à l’horizon d’un quinquennat mais des générations futures. Du côté, non pas de l’action qu’on achète et qu’on revend quelques secondes plus tard, mais de l’arbre que l’on plante pour ses petits-enfants.

 

La protection des plus faibles : À l’heure d’un monde ouvert à la main ; malheureusement ; des puissants, le système économique pousse souvent à renoncer à sa responsabilité sociale afin de maximiser ses profits. Une vision à court terme qui conduit à une dégradation des relations humaines et une perte de sens pour ceux qui travaillent. La royauté au contraire s’est toujours fondée sur la défense des plus faibles et le souci de justice.

 

Garantir l’unité de la Nation : L’existence même d’une famille royale à la tête de la nation, renforce puissamment son identité, qui, en république, est beaucoup plus abstraite, indistincte et insaisissable. Une dynastie familiale ancre profondément un peuple dans l’histoire et rend sensible sa continuité à travers les siècles.

Dans le système actuel, la république divise les Français en entretenant un état permanent de guerre civile électorale. Les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes. Le Roi, contrairement à un président, est véritablement au-dessus des partis, il pourra donc s’occuper pleinement des besoins des Français de façon beaucoup plus pragmatique que ne le font les présidents de la République, plus soumis à leurs électeurs, qu’aux Français en général.

 

Une institution arbitrale, au service des Français. Élire un président, c’est comme donner le match à arbitrer au capitaine de l’une des deux équipes en lice. On doute forcément de sa partialité. À l’inverse, le roi n’étant pas le chef d’un parti et n’ayant pas conquis le pouvoir à l’issue d’une compétition qui a divisé son peuple, jouit naturellement de la confiance spontanée de tous les Français. Placé au sommet et en dehors de l’échiquier politique ordinaire, le roi peut ainsi représenter tous les Français.

Étant une institution arbitrale, totalement indépendante du jeu politique des partis et des groupes d’influences, l’institution royale offre ainsi à la démocratie et aux français, un recours possible face aux dérives démagogiques et aux crises politiques pouvant porter atteinte à la démocratie et à l’unité de la nation.

 

Incarner la France à l’étranger : En démocratie, les politiques étrangères sont souvent fluctuantes et remettent en cause des liens durables installés depuis des siècles entre pays. La royauté introduit l’idée de permanence. Le prince, par sa naissance même, incarne la destinée du pays, mais aussi son Histoire, et l’intérêt de tous les Français, auprès des pays étrangers.

Commentaires

  • Le problème, c'est que les Français ne savent pas ce qu'ils veulent et ont souvent la mémoire courte. On en a pour preuve qu'au XVIIème S., ils ne voulaient plus de "ministériats" comme ceux de Richelieu et Mazarin. Ils voulaient que le roi gouverne. C'est ce qu'à fait Louis XIV à partir de 1661. Après des années de paix intérieure, ils ont oublié les divisions et guerres intérieures et, dès la fin du règne de ce roi, déjà, les tensions remontaient. Les parlements, les salons puis les clubs jetteraient l'opprobre sur la politique des Bourbons. La bourgeoisie libérale voulaient le pouvoir. Combien de fois, dans l'Histoire de France, le roi a-t-il été menacé par ses propres sujets !
    Non, vraiment, les Français ne savent pas ce qu'ils veulent ou alors, tout est une question d'éducation, d'instruction et de bon sens !

  • Je suis plutôt en accord avec l'analyse des avantages d'avoir un roi pour la France, telle que présentée sur le blog Ami de la Couronne mais en même temps (pardon) comment ne pas relever la justesse du commentaire d'Ose. L'Histoire de la France depuis la Révolution au travers des différentes restaurations monarchiques survenues après la fin du premier empire, et à l'exception du règne de Louis XVIII qui s'est achevé pacifiquement par la mort naturelle du roi, a tendance à démontrer que le principe d'un roi qui gouverne n'est pas viable en France car gouverner c'est toujours choisir et choisir c'est inévitablement mécontenter une partie de la population qui n'approuve pas le choix fait par celui qui gouverne et n'aura de cesse de le critiquer et vouloir sa perte.
    Avant la Révolution, l'Ancien régime permettait que le roi commette des erreurs dans ses décisions sans que cela ne remette en question sa légitimité car le peuple acceptait d'instinct et d'éducation que la personne du roi était sacrée donc hors d'atteinte.
    La Révolution a largement détruit l'ancestral respect populaire de la sacralité de la personne du roi. Lorsque ce dernier, après la chute du premier empire, a voulu gouverner en prenant trop de part dans l'action politique avec ses contingences et luttes d'intérêts, il s'est exposé comme n'importe quel chef de gouvernement démocratique aux critiques et vindictes populaires et a rapidement perdu non seulement son gouvernement mais aussi son trône pour finir en abdiquant. C'est la conclusion que l'on peut tirer des règnes écourtés de Charles X, puis de Louis-Philippe puis, dans le registre impérial, de Napoléon III pour sa défaite de 1870 contre l'Allemagne à laquelle il avait déclaré la guerre. La suite de l'Histoire depuis l'instauration par défaut, pourrait-on dire, de la troisième république, reste à écrire mais s'il faut tirer une leçon des différentes restaurations monarchiques entreprises et suivies d'échec après la Révolution, c'est qu'un roi est certes éminemment souhaitable en France (c'est ce que nous sommes nombreux à souhaiter) à la condition qu'il ne se mêle pas de gouverner. Sa simple présence au sommet des institutions, doté de pouvoirs fortement symboliques mais prestigieux, par ce qu'il pourrait incarner de puissant dans le sentiment populaire profond du pays, suffirait par une vie exemplaire au service de son pays, à rendre son règne légitime et accepté aux yeux de tous.

  • Les Français sont versatiles . Louis XVI , la Révolution française , deux Restaurations , deux Napoléon ( s ) , une Troisième république ( commencée - soit dit en passant - en " république des Ducs ..." ) . Tout cela en moins de cent ans ( on a pu naître sous l'ancien régime et trépasser sous Jules Grévy ) !
    Pour le vingtième , c'est si récent qu'il est inutile de rappeler toutes les vicissitudes . Tout de même , chute de deux républiques dans la plus complète indifférence !
    Bien malin celui qui voudrait parier sur l'avenir ou croire au définitif .

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel