UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Apocalypse : La guerre des mondes 1945-1991 (3ème et 4ème épisode).

2.jpg

 

 

A la télé : Apocalypse : La guerre des mondes 1945-1991 (3ème et 4ème épisode), un film français de Daniel Costelle et Isabelle Clarke, avec Mathieu Kassovitz comme narrateur.

 

guilhem de tarlé.jpgUn nouveau bain de jouvence dans mon anticommunisme primaire avec la suite de la série diffusée hier soir, 31 mars, sur France 4 :

Le Monde tremble (1950-1952)
La Conquête (1953-1955)
Ces deux épisodes portent presque exclusivement sur les guerres de Corée et d’Indochine : 1 ou 2 guerres ? Il n’y a en tout cas qu’un seul ennemi : le communisme !
une page d’Histoire pour ma classe 47, celle-là trop récente pour l’avoir apprise au lycée et celle-ci trop jeune, trop enfant, pour l’avoir ressentie. Mes seuls souvenirs de cette époque sont Diên Biên Phu et le bol de lait que Mendès-France nous a obligés à boire au « Petit lycée » ! J’aime à dire que c’est ce bol de lait qui m’a fait tomber dans la marmite de « l’extrême-droite » !
La Corée avait été annexée par le Japon en 1910 et, en 1945, elle fut partagée en 2 zones d’occupation, soviétique au nord du 38ème parallèle et américaine au sud. Après la création de deux états indépendants en 1948, et le départ des troupes d’occupation, la République démocratique populaire déclencha la « guerre de Corée » en envahissant le sud, le 25 juin 1950, pour réunifier le pays. Kim IL Sung, rapidement aidé par 500 000 « volontaires » de Mao Zedong, se heurta alors aux forces de l’ONU commandées par MacArthur, jusqu’à ce que le président Truman, redoutant une intervention soviétique en Europe, procédât à son remplacement. Un armistice en juillet 1953 maintint la frontière des deux Corées au 38ème parallèle.
L’Indochine française, la « perle de l’empire », conquise durant la seconde moitié du XIXe siècle, regroupe les territoires côtiers de la mer de Chine méridionale, à savoir la « colonie » de Cochinchine , au sud, le protectorat d’Annam et, au nord, celui du Tonkin, auxquels il faut ajouter deux autres protectorats du Cambodge et du Laos. A la capitulation de l’occupant japonais, le chef du Viêt-Minh, Hô Chi Minh, « celui qui éclaire », proclama à Hanoï, le 2 septembre 1945, l’indépendance du Viêt-Nam. Après l’envoi d’un corps expéditionnaire commandé par le général Leclerc, la France reconnut la République du Viêt-Nam (6 mars 1946). Néanmoins une intervention pour le moins malencontreuse du Haut-Commissaire Thierry d’Argenlieu qui reconnut une république sécessionniste de Cochinchine, et l’échec de la conférence de Fontainebleau (juillet-septembre 1946) donnèrent le temps à Giap de fomenter des événements qui aboutirent à la guerre. Il y eut bien une tentative de reconnaissance d’un état vietnamien gouverné par  l’empereur d’Annam Bao-Dai (accords du 5 juin 1948 et 8 mars 1949) mais la proclamation de la République populaire de Chine, le 1er octobre 1949, avec Mao, rebat les cartes et intègre définitivement cette guerre d’Indochine dans la guerre froide. Pendant que les communistes manifestent en métropole contre la « sale guerre », le général de Lattre redresse la situation, mais meurt d’un cancer (1952). Il est remplacé par le général Salan (qui n’est pas cité dans le film) puis par le général Navarre qui décide la création d’un camp retranché : Diên Biên Phu.
« Ils attendaient dans la cuvette
Le tout dernier assaut des Viets
Dans la boue, ils creusaient leur trou
Diên Biên Phu »
                                                                  (JPM)
Le 7 mai 1954, sous l’assaut des forces du général Giap, bien supérieures en nombre, Diên Biên Phu tombe laissant des milliers de morts, de blessés et de prisonniers dont ils seront peu à revenir, comme le général de Castries, le colonel Bigeard et l’infirmière Geneviève de Galard, « l’ange de Diên Biên Phu ».
A Genève, le 21 juillet, Mendès-France signe un armistice qui partage le pays en deux, à l’image de la Corée,  avec le nord du 17ème parallèle abandonné aux communistes.
« Aujourd’hui, tout le monde s’en fout
De Diên Biên Phu
Mais nous, nous restons fiers de vous
Diên Biên Phu ».

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel