UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Qui ne voit que c'est la source d'un très grave malaise !, par Frédéric Winkler.

« Il me paraît indispensable de favoriser, d'un point de vue fiscal, les transmissions familiales qui peuvent éviter bien des soucis aux dirigeants de ces entreprises. Au-delà, il convient d'encourager ce capitalisme familial qui emploie près d'un Français sur trois ! » (Un Prince Français). C'est, à notre sens, l'idée très actuelle que développait le Comte de Paris quand il dénonçait les « Féodalités nouvelles dont le règne est fondé sur la peur qu'elles inoculent au peuple pour le faire douter de son droit et de son destin, pour lui faire accroire que ses intérêts sont liés à leur puissance ».

frédéric winkler.jpgL'étatisme étouffe le pays, les prélèvements directs et indirects, plus ou moins dissimulés appauvrissent les citoyens. Cette dictature fiscale (locaux, nationaux, essence, TVA, cotisations sociales…) dépasse les 50% et va dans les poches d'une République que l'on pourrait qualifier de bananière. La consommation et l'épargne privée en sont d'autant diminuées. Nous ne parlerons pas du pillage des héritages, que l'État se permet, sans y avoir aucun droit d'ailleurs, que celui qu'il s'arroge par le législateur. Le salaire ne peut constituer de patrimoine car la subdivision successive l'en empêche. Cela à un coût et d'abord sur la natalité découragée car un seul enfant, évite la dispersion des héritages ! « L'urgence dans ce domaine, c'est de réformer les finances publiques pour pouvoir diminuer les prélèvements obligatoires. À force d'intervenir tous azimuts, sans vision politique globale, l'État s'est dilué. Il n'est plus capable de résister aux nombreux « lobbies » qui l'assaillent. En a-t-il d'ailleurs la volonté ? Les plus acharnés à demander tou¬jours plus sont les ministres... L'état est prisonnier d'une clientèle qu'il s'est constituée à des fins politiques et dont il est aujourd'hui l'obligé. D'où l'accroissement de la dette. » (Jean de France, Un Prince Français). La société est ainsi éclatée pour le plus grand profit des thèses rousseauistes de l'individualisme. Et, pendant ce temps-là, le citoyen est consulté mais pas écouté, une fois tous les cinq ans pour donner sa voix à celui qui aura le plus investi dans la publicité. Sur les thèmes de proximité, on impose plus que l’on consulte, alors qu’autrefois, le citoyen s’intéressait comme la politique familiale, les écoles, le métier et les conditions de travail, les communes… Le citoyen d’aujourd'hui subit, sous les sourires des candidats qui cachent toujours de nombreuses déconvenues. La pauvreté gagne et les files d'attente devant les restos du coeur s'allongent de mois en mois !
Maintenant l’Etat nous parle de la retraite à 67 ans, mais on oublie que l'espérance de vie en bonne santé n'est que de 62 ans en France, et qu'elle a même tendance à diminuer ces dernières années : alors, pourquoi vouloir à tout prix retarder l'âge légal de départ à la retraite dans ces conditions ?
L'uniformisation se cache sous le terme d'égalité, pour mieux nous berner depuis plus de 200 ans... Alors que la juste égalité, que l'on peut nommer justice sociale, consisterait à respecter les différences professionnelles permettant à chacun de profiter quelques temps d'une retraite bien méritée !
Qu'un agriculteur ou un marin pêcheur soit à la retraite à 50 ou 55 ans, rien de plus normal. Qu'un mineur (puisqu'il est question de relancer des activités d'extraction en France) ou un ouvrier constamment à l'extérieur, soumis aux intempéries et aux difficultés physiques du travail, soit en retraite dix ans avant les autres, qui pourrait décemment le contester, au regard de l'usure du métier ? Après tout, n'est-il pas normal de prendre en compte la pénibilité du travail et les différences d'espérance de vie entre catégories socio-professionnelles ? Qu'une mère doive avoir une retraite décente pour avoir élevé ce qui fait la richesse d'un pays, les hommes, personne ne le conteste mais la démocratie républicaine ne veut pas de la décision du peuple !!!
Quelle est l'égalité quand un bureaucrate s'arrête de travailler au même âge qu'un paysan ? Sait-on qu'un ouvrier a une espérance de vie moyenne de presque 10 ans inférieure à celle d'un cadre supérieur ? L'âge de la retraite doit être avancé selon la pénibilité professionnelle. Pourquoi faire payer aux travailleurs, les conséquences d'une mauvaise gestion politique en définitive antisociale ?
Pourquoi faire payer au monde professionnel le manque de jeunes sur le marché du travail, alors que nous vivons depuis des années sous une politique antifamiliale ? On ouvre les frontières à la misère du monde, où l'on donne sans recevoir, mirage dangereux et pénible d'une « stabilité démographique » ubuesque, alors que naissent d'autres problèmes annonçant l'univers inquiétant d'un futur Liban. En république, point d'indépendants et d'hommes libres, les agriculteurs comme les marins pêcheurs en savent quelque chose : « Ce gouvernement, je le caractérise d'un mot : la police partout, la justice nulle part. » ( Victor Hugo, Choses vues, 8 avril 1851). Mais que le système républicain, sous la pression de Bruxelles et du patronat, cherche à imposer à tous l'âge de 67 ans pour pouvoir avoir le droit de prendre sa retraite, ou simplement en allongeant encore et toujours la durée de cotisation, c'en est trop !
Il est temps de laisser les professionnels reprendre leur destin en les laissant s'auto-organiser socialement à l'image des corps privilégiés que sont les ordres des avocats et médecins...
F. Winkler(Projet de Société, à suivre)

Écrire un commentaire

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.

Optionnel