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Quelle réforme pour l’Église ? par Gérard Leclerc

Les regards ne sont pas forcément tournés vers la crèche, même si, ici et là, on s’intéresse à la figure de Jésus d’une façon très remarquable. Notamment dans Le Figaro hors-série coordonné par le Père Olivier-Thomas Venard, vice-directeur de l’école biblique de Jérusalem. Je pense aussi à un témoignage surprise, celui de la journaliste Léa Salamé, pour le dernier numéro de La Vie.

LECLERC.jpgOn s’intéresse aussi à l’institution Église que l’on décrit souvent comme fragilisée et même en crise, ce qui réclamerait une longue analyse fondée sur un sérieux discernement. À supposer qu’il y ait crise, serait-ce l’institution qu’il faudrait plaindre en se penchant sur son sort ou sa finalité qui est de rendre témoignage au Christ Sauveur ? On connaît la célèbre répartie de Jeanne d’Arc lors de son procès de Rouen : « L’Église et Jésus-Christ, m’est avis que c’est tout un. »

C’est bien là le paradoxe et le mystère. L’institution séparée du Christ n’a pas d’intérêt. Ses effets bénéfiques dans l’ordre civilisationnel n’ayant de réalité et de spécificité qu’en vertu de l’Évangile continué et communiqué. On sait que le pape François s’en préoccupe et qu’il envisage des réformes de l’appareil central, celui de la Curie, dans ce seul but. Il s’en expliquait encore samedi dernier devant les cardinaux. Une nouvelle évangélisation s’impose, disait-il, dans la mesure où la foi ne constitue plus un présupposé évident du vivre-ensemble, où elle se trouve même raillée, marginalisée, ridiculisée.

Dans ce sens, François poursuit l’effort de ses prédécesseurs immédiats. Jean-Paul II qui n’a cessé de prêcher la ré-évangélisation des nations anciennement évangélisées et Benoît XVI créant à cet effet un dicastère inédit. Pour cela il s’agit d’envisager des moyens adéquats et un réexamen de la pastorale. Ce renouveau nécessaire doit-il entraîner des divisions dans l’Église ? Selon le clivage conservateurs / progressistes ? Ou traditionalistes / libéraux ? Peut-être pas, car les oppositions idéologiques ne servent pas forcément la cause de l’Évangile. Déchirer la robe qui devrait être sans couture c’est donner le pire des contre-témoignages, alors que Noël nous invite à tourner nos regards vers l’unique nécessaire.

Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 24 décembre 2019.

Commentaires

  • "L'église c'est Jésus Christ," si c'est Jeanne d'arc qui l'a dit. Elle doit avoir raison. Son sacrifice met en lumière les défauts de gestion de l'église de Rome.

    Si nous parlons de l'église chrétienne, elle correspond à toutes les chapelles et pas uniquement l'église de Constantin de Rome. Oui, l'ensemble de cette pensée chrétienne est à l'image de toutes les gestions politiques plus que dépassées, dans leurs gestions.

    Commençons par dire que le mot religion ne s'applique qu'à notre religion catholique de Rome et que l'enseignement par des images d'Epinal est dépassé.

    Le numérique apporte l'information et la désinformation jusque dans nos chaumières. Alors oui, il faut remettre les pendules à l'heure. Pour la politique il faut mettre à la gouverne des techniciens et renvoyer tous ces plaideurs ignorants du monde qui les entoure.
    Pour la religion dont dépendent les diverses mais semblables églises, il faut la aussi mettre des théologiens qui reprennent les paroles de ce Juif qui s'opposait, en paroles d'amour et de paix, aux collaborateurs en tous genres. Les moyens modernes permettent de retrouver l'histoire.

    Pour nous Français apprendre que Hérodote est mort au Sud de Toulouse, et Pilat au sud de Lyon serait un lien indélébile avec cette pensée,et envers cet homme, parce que .nous sommes relié par la terre ou ces responsables sont enterrés.

    Plus terre à terre, dans les siècles passés les gens croyaient ou faisaient semblant; de nos jours les moyens techniques et les recherches permettent d'instruire les fidèles. Au siècle passé les gros bourgeois utilisaient l'église, de nos jours elle doit être le lien des plus faibles. A mon humble avis. il faut revoir la forme pour retrouver le vrai fond de cette histoire devenue divine.

    La laïcité à la Française n'est pas une idée neutre , c'est la divinité , la déesse république, tanto attirée par le nazisme, tanto par le communisme. C'est cette pensée humaniste mondialiste qui a essayé de convaincre les gens des colonies , comme ils l'ont fait pour nous, en effaçant les racines de chacun. Nous assistons au renversement des pensées dans le monde et chacun retrouve sa culture. Mais pas nous petit Français.!

    L'église chrétienne doit retrouver ses racines, puisque nous la devons au monde antique, celui de nos ancêtre Celtes ou gaulois par César, celui identique des Grecs qui ont écrit les évangiles et celui des Romains , L'église comme les pays doit se construire sur ses fondations. Réapprendre que nos ancêtres celtes n'étaient pas des sauvages serait déjà une avancée.L'église peut et doit sauver les Français de ce monde des marchands....

  • Bonjour, cher ami, et merci pour votre commentaire.
    Pour ce qui est de Ponce Pilate, il est en effet mort "chez nous", dans la région de Vienne, et le Mont Pilat garderait son souvenir (voyez notre éphéméride du 27 février : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/12/27/ephemeride-du-27-fevrier.html).
    Cependant, pour ce qui concerne Hérodote, êtes-vous bien sûr qu'il soit mort au sud de Toulouse. On le donne, généralement, mort en Calabre, à ou à côté de la ville de Thourioi,..
    Pour le reste, regardez la vidéo de Sacr TV que nous avons passée la semaine dernière (le 24 décembre) : L'Education nationale, l'usine à républicains...

  • Vous avez raison. Hérodote Antipas ou Antipater a été banni et envoyé par Caligula au sud de l a Gaule, à Saint Bertrand de Comminge, au sud de Toulouse;
    .
    Mais à la mort de Caligula, il s'est déplacé à Vienne dans l'Isère ( même ville que Ponce Pilate) Il y est mort vers 39 après J.C. ( source Wikipédia)

    La France, pardon la Gaule a bien récupéré ces deux tristes sires.

  • On parle bien d' Hérode Antipas là ? Rassurez-moi.

  • Bien sûr ! Il ne faudrait quand même pas embrouiller les esprits entre Hérodote et Hérode Antipas ! Ni même époque, ni même personnage. Il y a antipas et faux-pas sans doute....Et n'en faisons pas non plus un antipasto !

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