A la découverte de l'homme Maurras (17) : le plan du jardin, dessiné par Roger Joseph
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui (17) : dessiné par Roger Joseph, le croquis du jardin permet de comprendre ce qu'y a fait Maurras...
Nous allons maintenant nous intéresser au jardin de la maison de Maurras, afin de bien comprendre les transformations qu'il a souhaité y apporter, et pour quelles raisons il a voulu le transformer (du moins, en partie)
Voici d'abord le plan du jardin, dressé par Roger Joseph :
On constate, en le comparant avec le "plan masse" précédent, l'excellence du croquis de Roger Joseph.
On entre donc dans le jardin, depuis le Chemin de Paradis - tout en bas du croquis - en franchissant (à droite et à gauche du portail central) la double et symétrique Allée des philosophes, plantée de cyprès. On est plein sud, ce sud vers lequel regarde la façade...
Reculée de quelques mètres, suite à l'élargissement du Chemin, il y a quelques années, la double Allée des philosophes a été restituée dans son intégralité.
Dos au chemin, on est alors en face de cette belle bastide, l'un des plus anciens bâtiments civils de Martigues (du XVIIIème avec des éléments XVIIème).
On est frappé - comme on l'a vu avec les photos précédente... - par le dénivelé du terrain : cette topographie, en pente, existait déjà avant l'intervention de Maurras.
Celui-ci n'a fait transformer que la partie supérieur gauche du jardin, lorsqu'on regarde la maison, en l'architecturant, en quelque sorte. Toute la moitié inférieure et le quart supérieur droit n'ont pas été touchés par les transformations voulues par Maurras. C'est dans cet endroit "non transformée" que se trouvent les oliviers, les roses et le "myrte fidèle" dont parle Maurras dans son poème Où suis-je ?