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Cinéma • L’intervention

Par Guilhem de Tarlé 

A l’affiche : L’intervention, un film de Fred Grivois, avec Alban Lenoir (le capitaine), Olga Kurylenko (la maîtresse d’école), Michaël Abiteboul (un gendarme, tireur d’élite), Josiane Balasko (qui transmet les ordres de l’Élysée).

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À la frontière entre Djibouti et la Somalie...

L’intervention, c’est une reconstitution libre de la prise d'otages de Loyada à la frontière entre Djibouti et la Somalie, le 3 février 1976.

Le protectorat français de Djibouti date de la fin du Second Empire, sous le nom de Côte française des Somalis, et obtint le statut de Territoire d’Outre-Mer en 1946 ; il décida de rester français lors du référendum de 1958  et encore en 1967, pour devenir le fameux Territoire français des Afars et des Issas dont les députés, la même année, sauvèrent la majorité parlementaire de Gaulle-Pompidou à L'assemblée nationale. 

maxresdefault.jpgEn fait, contrairement à l’ethnie des Afars, celle des Issas voulait se « libérer » de la tutelle française et cette prise en otage d’un bus scolaire entre dans le cadre de leur lutte pour l’indépendance, qui fut proclamée moins d’un an et demi plus tard, le 28 juin 1977… Comme quoi la violence paye ! 

L’intervention est  donc un film de guerre, qui met en présence d’un côté des militants indépendantistes du Front de Libération de la Côte des Somalis (FLCS), de l’autre trois entités distinctes, d’abord un groupe de tireurs d’élite de la gendarmerie nationale, qui deviendra peu de temps après le GIGN, ensuite des paras de la Légion étrangère, et enfin… (j’allais écrire malheureusement)… l’Élysée du Président Giscard d’Estaing.

3332222.jpgCe docu-fiction oppose ainsi la pusillanimité politique et diplomatique du pouvoir central, qui croit tout savoir mieux que les autres et veut tout diriger… de loin…, à la réalité que vivent les soldats sur le terrain, lesquels auraient d’abord besoin qu’on leur fasse confiance et qu’on leur laisse une véritable liberté de décision et d’action. 

L’arrogance du pouvoir central, en effet, ne date pas de Macron !   

PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

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