Espagne : un dirigeant à la mentalité de guerre civile veut retirer la dépouille de Franco du Valle de los Caídos.
Le Valle de los Caidos, où repose Franco...
Il n'est ni dans notre vocation ni dans nos habitudes de nous ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain. Nous avons du reste bien assez à faire comme cela en nous occupant seulement de notre tâche centrale : faire tout ce qui est en notre pouvoir afin de rétablir dans sa vigueur passée notre chère France, que le Système déclasse inexorablement depuis 1875.
Pourtant, il est des moments où l'on peut - où l'on doit - ne pas rester indifférent à ce qui se passe ailleurs, et même réagir avec vigueur. Car, en l'occurrence, la France est concernée par le lamentable épisode dont vient de se souiller lui-même le parlement espagnol. Pour ceux qui l'ignoreraient, une motion avait déjà été votée par le Parlement espagnol - il y a quelques temps - afin de retirer de sa sépulture du Valle de los Caidos la dépouille de Francisco Franco, qui y repose depuis sa mort, le 20 novembre 1975, selon sa volonté.
Puis, rien ne s'était passé...
Voilà qu'à peine installé, l'ultra minoritaire et ultra fragile nouveau premier ministre socialiste trouve qu'il n'y a rien de plus urgent en Espagne, aujourd'hui, que de... retirer Franco du Valle de los Caidos. Terrrorisme, chômage, pauvreté, immigration/invasion ?... Foin d e tout cela ! Allons à l'essentiel, déterrons Franco !...
Laissons aux Espagnols le soin de se mettre au clair avec leur histoire. Mais il se trouve qu'à un moment de la nôtre, le généralissime Franco a été intimement, et d'une façon décisive, lié à la nôtre : et pour nous, ce fut « pour le meilleur ». Rencontrant Hitler à Hendaye, le 23 octobre 1940, il lui refusa tout ce qu'Hitler demandait, notamment le passage de ses troupes par l'Espagne pour aller attaquer notre armée d'Afrique du Nord. Ce danger immédiat écarté, nos forces purent être préservées, et se préparer pour leur rôle futur.
Mais il y a plus encore : on sait la puissance des partis communistes français et italiens, à l'époque, et combien la religion révolutionnaire - heureusement morte depuis - soulevait les foules. Il est clair que si Staline et le Komintern, maîtres absolus de cette sanglante marionnette qu'on appelait « République espagnole », s'étaient emparés de l'Espagne, ils prenaient la France et l'Europe de l'Ouest à revers. Nous, Français, nous courions alors le risque et le grand danger de devenir une « démocratie populaire » avant la lettre, comme le devinrent en 45, pour leur plus grand malheur, les pays de l'Europe de l'est, enfermés pour quarante ans dans une oppression épouvantable, et qui connurent une terrible régression, dans tous les domaines de leur existence. C'est à Franco que nous devons d'avoir échappé à cette horreur.
Pour ce service immense rendu à la France et à la liberté, et par son attitude face à Hitler, dans toute la mesure de ses moyens, il est juste de dire que Franco évita un mal effroyable, hâta la fin des hostilités et le retour de la paix. Il agit donc bien en ami de la France, mais aussi de la Paix. Cela nous donne le droit de dire notre reconnaissance, en tant que nation, à l'attitude courageuse du généralissime Franco, et d'exprimer notre plus profonde commisération envers le ramassis de députés qui ont osé voter une motion à leur image : parfaitement méprisable !
La France et la Paix, l'Histoire disent merci à Franco. La honte reconnaitra les siens. •