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« Tout se passe comme si le respect de la ploutocratie était une conception de socialistes. Le résultat, c’est qu’on charge maintenant les banquiers de décider du sort des peuples par-dessus la tête de leurs gouvernements. C’est ce qu’on appelle la démocratie. Et l’on est un réactionnaire quand on se permet de douter que ce soit un progrès.»
Un article montrant comment l'oligarchie financière et bancaire et une presse stipendiée ont fabriqué de toutes pièces le nouveau président.
https://fr.sott.net/article/30462-2017-le-coup-d-Etat
La thèse d'un Bainville "libéral" est de bon ton jusque dans certains milieux d'AF y compris dirigeants.
Pour ma part, je n'y crois pas.
Selon le style et le mode qui sont naturellement les siens, bainville, partie prenante de la toute première AF dont il ne s'écartera jamais, est un contre-révolutionnaire.
Il y a des textes oû il renvoie dos à dos, nommément, libéralisme et collectivisme.
Ce n'est pas parce qu'il s'intéresse aux questions économiques ou parce que les patrimoines au sens de son temps ne lui paraissent pas honteux à sauvegarder et protéger, plutôt qu'à détruire, qu'il fut un "libéral".
Quelle lucidité! Quelle actualité!
Peu importe finalement l'étiquette post-mortem qu'on colle à J.Bainville-avec ou sans arrière-pensées-Il pensait et écrivait bien, comme un français que l'on savait des nôtres !
Tout bien réfléchi, il est bien possible que Patrick Haizet ait raison. Etiquetter Bainville n'est peut-être pas très malin.
Le libéralisme est une pensée trop complexe pour dire en peu de mots si Bainville était libéral. Entre toutes mes formes de libéralisme politique en économique définir Bainville est bien difficile.
Bainville ,, je crois qu'il a une rue à son nom à Paris !Je crois mais peut on m'éclairer là dessus ?Sinon Bainville décrit parfaitement 800 ans de relation franco-germanique !Je pense vraiment pas qu'il était libéral vu ses écrits et le journal dans lequel il écrivait c'est impossible
Bonjour, "Camelot". Non, il n'existe pas de rue Jacques Bainville à Paris, mais une petite (et charmante) Place Jacques Bainville, située à deux pas de l'Assemblée nationale, entre le boulevard Saint-Germain et la rue Saint Dominique (petite : 52 mètres sur 20 : la République honore mieux des génocideurs, des racistes ou des antisémites que l'un des plus grands historiens de tous les temps !....)
Il existe aussi :
* une voie Jacques Bainville à Marseille (dans le IXème arrondissement);
* une rue Jacques Bainville à Marigny ("petite patrie" de sa femme, où il est enterré);
* une allée Jacques Bainville à Tourcoing;
* et une Allée Jacques Bainville à Vincennes (où il est né le 9 février 1879); mais "on" a enlevé de la façade de sa maison natale (effroyablement banale par ailleurs) la plaque qui y avait été apposée jadis....
Il y a aussi un square Jacques Bainville au Chesnay, près de Versailles, qui regroupe plusieurs petits immeubles, non loin d'un square René Bazin...
Bainville s'intéressait en effet aux questions économiques, ce qui n'était pas très courant à l'Action française. Il a écrit, donné des conseils, sur la gestion des patrimoines. Ne serait-ce qu'en raison de son étymologie, le concept de patrimoine me paraît parfaitement traditionnel. A l'inverse de la "fortune anonyme et vagabonde" qui participe de la Révolution.
Pour ceux qui ont vraiment lu l'Enquête sur la monarchie - qui ne courent pas les rues - je rappellerai que l'Etat s'occupant de tout, qui "fabrique des allumettes" y était clairement moqué et rejeté. L'auteur de l'Enquête était-il libéral ?
Je crains qu'une certaine frange à l'A.F. n'ait cédé à des conceptions gauchardes en matière économique et sociale.
Je viens de refermer Jaco et Lori. Bainville était un esprit fin, à qui on ne la faisait pas. Sa relation des tumultes populaires du XIXè siècle montre qu'il fut un observateur non enrôlé.
Mais c'était aussi un journaliste qui assurait la page diplomatique d'un quotidien très prisé chez les élites patrimoniales et qui devait privilégier la formule pour maintenir l'éveil du lectorat. Je pense que l'extrait proposé participe de cette exigence.
C'est ce qui s'appelle voir les choses par le petit bout de la lorgnette. Bainville n'était pas du niveau que suggère le second paragraphe de Kardaillac. L'équipe des jeunes hommes qui ont fondé l'Action française avec Maurras était d'une autre trempe.
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Un article montrant comment l'oligarchie financière et bancaire et une presse stipendiée ont fabriqué de toutes pièces le nouveau président.
https://fr.sott.net/article/30462-2017-le-coup-d-Etat
La thèse d'un Bainville "libéral" est de bon ton jusque dans certains milieux d'AF y compris dirigeants.
Pour ma part, je n'y crois pas.
Selon le style et le mode qui sont naturellement les siens, bainville, partie prenante de la toute première AF dont il ne s'écartera jamais, est un contre-révolutionnaire.
Il y a des textes oû il renvoie dos à dos, nommément, libéralisme et collectivisme.
Ce n'est pas parce qu'il s'intéresse aux questions économiques ou parce que les patrimoines au sens de son temps ne lui paraissent pas honteux à sauvegarder et protéger, plutôt qu'à détruire, qu'il fut un "libéral".
Quelle lucidité! Quelle actualité!
Peu importe finalement l'étiquette post-mortem qu'on colle à J.Bainville-avec ou sans arrière-pensées-Il pensait et écrivait bien, comme un français que l'on savait des nôtres !
Tout bien réfléchi, il est bien possible que Patrick Haizet ait raison. Etiquetter Bainville n'est peut-être pas très malin.
Le libéralisme est une pensée trop complexe pour dire en peu de mots si Bainville était libéral. Entre toutes mes formes de libéralisme politique en économique définir Bainville est bien difficile.
Bainville ,, je crois qu'il a une rue à son nom à Paris !Je crois mais peut on m'éclairer là dessus ?Sinon Bainville décrit parfaitement 800 ans de relation franco-germanique !Je pense vraiment pas qu'il était libéral vu ses écrits et le journal dans lequel il écrivait c'est impossible
Bonjour, "Camelot". Non, il n'existe pas de rue Jacques Bainville à Paris, mais une petite (et charmante) Place Jacques Bainville, située à deux pas de l'Assemblée nationale, entre le boulevard Saint-Germain et la rue Saint Dominique (petite : 52 mètres sur 20 : la République honore mieux des génocideurs, des racistes ou des antisémites que l'un des plus grands historiens de tous les temps !....)
Il existe aussi :
* une voie Jacques Bainville à Marseille (dans le IXème arrondissement);
* une rue Jacques Bainville à Marigny ("petite patrie" de sa femme, où il est enterré);
* une allée Jacques Bainville à Tourcoing;
* et une Allée Jacques Bainville à Vincennes (où il est né le 9 février 1879); mais "on" a enlevé de la façade de sa maison natale (effroyablement banale par ailleurs) la plaque qui y avait été apposée jadis....
Il y a aussi un square Jacques Bainville au Chesnay, près de Versailles, qui regroupe plusieurs petits immeubles, non loin d'un square René Bazin...
Bainville s'intéressait en effet aux questions économiques, ce qui n'était pas très courant à l'Action française. Il a écrit, donné des conseils, sur la gestion des patrimoines. Ne serait-ce qu'en raison de son étymologie, le concept de patrimoine me paraît parfaitement traditionnel. A l'inverse de la "fortune anonyme et vagabonde" qui participe de la Révolution.
Pour ceux qui ont vraiment lu l'Enquête sur la monarchie - qui ne courent pas les rues - je rappellerai que l'Etat s'occupant de tout, qui "fabrique des allumettes" y était clairement moqué et rejeté. L'auteur de l'Enquête était-il libéral ?
Je crains qu'une certaine frange à l'A.F. n'ait cédé à des conceptions gauchardes en matière économique et sociale.
Je viens de refermer Jaco et Lori. Bainville était un esprit fin, à qui on ne la faisait pas. Sa relation des tumultes populaires du XIXè siècle montre qu'il fut un observateur non enrôlé.
Mais c'était aussi un journaliste qui assurait la page diplomatique d'un quotidien très prisé chez les élites patrimoniales et qui devait privilégier la formule pour maintenir l'éveil du lectorat. Je pense que l'extrait proposé participe de cette exigence.
C'est ce qui s'appelle voir les choses par le petit bout de la lorgnette. Bainville n'était pas du niveau que suggère le second paragraphe de Kardaillac. L'équipe des jeunes hommes qui ont fondé l'Action française avec Maurras était d'une autre trempe.