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Livres & Société • La misère du néoféminisme contemporain : Le livre d’Eugénie Bastié va faire hurler les féministes

 

Eugénie Bastié publie Adieu Mademoiselle, qui sera en librairies le 8 avril et va faire hurler les féministes. Journaliste au Figaro et rédactrice en chef politique de Limite, la « revue d’écologie intégrale », elle avait accédé à la notoriété en crevant l’écran, en septembre dernier, sur le plateau de Ce soir (ou jamais !), lançant à Jacques Attali : « Le vieux monde est de retour Monsieur Attali ! ». Nous avons déjà dit notre sympathie de fond pour la réflexion que mène Eugénie Bastié. Une réflexion qui nous paraît marquée par cette pensée selon la Tradition qui est aussi la nôtre. On lira cette recension de Novopress - et naturellement le livre qu'elle évoque - avec beaucoup d'intérêt.  LFAR  

 

CeUqV-uWQAAchwF.jpgAvec ce premier livre, qui a justement failli s’appeler La Défaite des femmes, la jeune et talentueuse journaliste s’en prend à la « misère du néoféminisme contemporain » et accuse « l’idéologie postmoderne » de travailler « à la défaite des femmes ». La thèse : alors que l’égalité des droits est actée, que le contrôle de la fécondité est acquis, que la parité a été rendue obligatoire, « les nouvelles ayatollettes entendent poursuivre sans fin le combat, et lutter sans relâche pour un monde déjà advenu. Quitte, pour exister, à promouvoir les pires cauchemars d’Orwell ».

Selon Eugénie Bastié, les véritables menaces qui pèsent sur les femmes et, plus largement, sur l’humanité tout entière, sont à rechercher du côté des laboratoires de la Silicon Valley, dans le « tapage des Femen », dans le « déni de Cologne », dans les colloques « queer et trans », bref, dans ce mélange de postmodernité politiquement correcte et d’idéologie « transhumaniste » contre lequel s’étaient déjà dressés Eric Letty et Guillaume de Prémare dans leur ouvrage Résistance au meilleur des mondes.

Cours toujours, Attali, le « vieux monde » retrouve de la vigueur et tu ne le rattraperas plus !   

NOVOpress 28.03

Commentaires

  • D'autres ont tiré la sonnette d'alarme il y a longtemps et je pense à Elizabeth Badenter avec son livre " Fausse route" . Cette pionnière féministe intelligente a vu entre -autres les dérives engendrées par des revendications mal comprises.
    Si l'autonomie de la femme acquise par le travail est une nécessité pour son Indépendance mais surtout sa survie il doit être rémunéré de la même façon que celui des hommes et sa présence dans les affaires de l'Etat va de soi si elle vote. . Mais cette fausse parité s'est faite au dépens du respect et que ce soit dans la publicité ou dans la rue la femme reste le plus souvent encore un objet sexuel que sa faiblesse physique rend inférieur. La mesure et l'équilibre étant les vertus les plus difficliles à atteindre chez l'être humain , on en vient sous prétexte d'égalité à " mélanger les genres " et personne n'est gagnant.

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