Question naïve : le chômage - comme la dette - peut-il croître indéniniment ?
38 900 chômeurs de plus en février : la nouvelle est tombée hier soir. Drôle de perspectives pour la prochaine présidentielle et surtout triste situation pour la population française. Où va la République ? LFAR
Commentaires
Sans compter que cette augmentation ininterrompue s'accompagne d'une autre augmentation ininterrompue, depuis quarante ans : aujourd'hui ce sont 300.000 étrangers entrent en France de façon "régulière" ! (et pour faire quoi ?...), sans compter les clandestins... Si ce n'est pAs une volonté d'Etat de "dé-franciser" la France...
Ce n'est plus la France c'est "la république héxagonale ."
Combien de fois entendez-vous parler de la "France" en comparaison du mot "république" qui prend de plus en plus de place ? Les Italiens que je sache ne cite pas "la botte" à tous bouts de champs .. Nous, nous habitons un " hexagone " où l'Histoire est ridiculisée dans des films et le sentiment patriotique moqué et insulté.
Et on s'étonne de voir des drapeaux brûlés ? (Aux USA c'est un délit puni de
prison . )
C'est en effet une volonté politique plus évidente que la lutte contre le chômage.
"Moi, Président de la R., JE ..." ?????????????????????????????????
Le modèle économique français, hérité du programme du C.N.R,, se veut à la fois libéral et dirigé. Ce faisant, il cumule les inconvénients des deux systèmes. On le voit bien, en cas de crise l'amortisseur social joue son rôle, mais dans un contexte de reprise, il se révèle être un frein par son impact sur le coût de la main d'oeuvre.
Autre caractéristique, les pouvoirs exorbitants accordés par le même C.N.R., aux syndicats non corporatistes et politisés (encore une spécificité française) dont la représentativité est voisine de zéro, font que toute réforme est vouée à l'échec.
Pays de "vieux", campant sur des avantages acquis, incapable de se réformer, sclérosé par la "religion des droits de l'homme", le "politiquement correct", les "phobies corporelles et sociétales", et le "principe de précaution", nous sommes mûrs pour nous faire bouffer par un islamisme conquérant comme le pense Michel Houellebecq.
Tout à fait d'accord, nous ne savons parler que de " changement" pour "du passé faire table rase" alors qu'il faudrait des "améliorations " et des "réformes" pour s'adapter au monde moderne . De ce fait nous rajoutons des lois aux lois existantes en augmentant les mille - feuilles. . On le voit dans la vie courante, nous ne sommes pas des gens "pratiques" nous empaillons des moustiques avec le don de tout compliquer en perdant un temps fou dans les entreprises et ailleurs .
Vous avez comme beaucoup d'entre-nous une analyse pertinente , Houellebeck ou Zemmour font de même , ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi puisque nous posons correctement le problème nous n'arrivons pas à le résoudre. Là où les autres sont pragmatiques et efficaces nous perdons du temps en débats stériles et idéologies fumeuses.
L'impression de "suicide programmé" est générale , tout le monde voit clair et personne ne bouge. Nous sommes plus que "sclérosés" nous sommes " tétanisés. "
S'adapter au "monde moderne" ? Si c'est ça le programme des royalistes, moi je vais ailleurs et tous les jeunes de ma génération avec moi. Le monde moderne est pourri. Le réformisme est l'illusion des pappies. En matière économique voyez plutôt le dernier article de de Benoist que j'ai lu ici. C'est du sérieux et pas réformiste.
Mon cher Cédric, si l'on veut poser un diagnostic sérieux sur le chômage, il faut s'interroger sur le monde tel qu'il est et non pas tel qu'il a été ou tel que l'on voudrait qu'il soit.
Nous sommes une société "hors sol" qui vivote sur des principes vieillots et dépassés.
Nous réussissons l'exploit de cumuler les inconvénients de tous les systèmes (libéralisme et économie dirigée) sans en avoir les avantages. Avant de vouloir changer le monde profitons au mieux de celui qui nous est donné.
Que l'on approuve ou pas la société dans laquelle nous vivons est un autre débat.
Et l'illusion des "djeunes" est de penser qu'ils vont "changer le monde" ...
(Ce n'est pas une critique Cêdric , juste une remarque récurrente. )
A leur décharge je dirai que leurs illusions teintées d'enthousiasme sont bénéfiques , c'est une bonne chose qui permet l'innovation, mais en n'oubliant pas qu'elle est le fruit de milliers de pappies qui ont avant eux posé des bases.
Pas de générations spontanées et encore moins de science infuse et l'Histoire enseigne les leçons du présent. On hérite et on essaie de faire mieux.
Quant à aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ? Pourquoi-pas ? mais ne pensez-vous pas que ça a un petit air de " rats qui quittent le navire" ?
Courage! Le monde n'est pas pourri ; en son temps Shakespeare disait déjà la même chose à propos du royaume de Dannemark .. Et il paraît de nos jours que c'est là où on vit le mieux !
Je criis que vous ne vous rendez pas compte du fait que changer le monde, supprimer l'héritage, ignorer et mēme aller contre l'Histoire, la géographie, l'ordre naturel, c'est justement l'idéologie et l'oeuvre de la modernité. D'où votre raisonnement est sans validité.
" avant de vouloir changer le monde , profitons au mieux de celui qui nous est donné " écrit Bastet
Je suis d'accord et on ne peut pas être plus clair, mais peut-être qu'il comprendra mieux que moi le raisonnement de Cêdric
Je vous remercie de votre réponse qui confirme sous une autre forme ce que ous avez déjà dit et qui comporte une contradiction invalidante que je vous ai signalée. Vous n'y répondez nullement. Peut-être ne m'avez-vous pas lu.
Je vous ai lu mais ne voyant aucune contradiction dans ce que j'ai écrit pas plus que dans ce qu'écrit Bastet j'ai répondu que je ne comprenais pas votre raisonnement ,( cela me semblait plus aimable que de vous dire que votre raisonnement n'e tient pas debout ou n'est pas valide.)
Il me semble que nous avons mieux à faire qu'entretenir une querelle entre les anciens et les modernes.
Si vous ne voyez pas en quoi le monde moderne - ou modernité - a justement pour programme la destruction de l'ordre du monde établi depuis au moins vingt siècles, alors en effet, vous ne pouvez pas comprendre ce que je veux dire. Vous le prenez, de ce fait, comme une querelle ou une perte de temps et dans ce cas, en effet, mieux vaut ne pas poursuivre. Vous noterez tout de même qu'en l'occurrence, paradoxalement, je suis l'ancien, vous êtes le moderne.
Pour moi c'est la révolution qui a détruit l'ordre établi; depuis nous n'avons pas cessé de tomber
Je parle d'espérance parce que nous sommes en période de Pâques et que nous en avons besoin , soyez rassuré je suis très pessimiste.