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La Dizaine de MAGISTRO...

           MAGISTRO ... Droite ? Gauche ? Au milieu ?  ... l'important, ce sont les fondamentaux !

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François JOURDIER  Officier, Contre amiral (2S)   Le féminisme aujourd’hui  Deux dames féministes, ...
Chantal DELSOL Membre de l'Institut  Quand culture de masse rime avec qualité  Le Puy du Fou ne fait pas de bruit.
Philippe BILGER  Avocat général  Marseille, une exception française ?  On n'a pas assez attiré l'attention sur un événement …
Roland HUREAUX  Essayiste  Soudan du sud : une indépendance à risques  On devrait au premier abord se réjouir de ...

Extrait du Delsol, Quand Culture de masse rime avec qualité (premièresd  lignes) :

                                    Le Puy du Fou ne fait pas de bruit. 
 

                  Du moins au regard de ce qu’il représente. Qui s’y rend de bonne foi et observe avec  objectivité, ne peut qu’en rester admiratif. Entre dix mille et quarante mille visiteurs par jour, selon qu’il s’agit de jours de semaine ou de dimanches ou fêtes, en tout un million cinq cent mille entrées par an. Haute technicité pour des spectacles permanents, haute sécurité pour trois cent hectares de site.

               Cent salariés en CDI, neuf cent salariés en CDD pendant la saison – les bénévoles se consacrent à la cinéscènie. Une école de fauconnerie, une école d’équitation, une école de dompteurs de fauves, et j’en passe. Des villages d’époques reconstitués, avec leurs artisans, leurs potagers et leurs boutiques. Des spectacles d’une sophistication impressionnante, qui tournent toute la journée, et des spectacles nocturnes. Le Puy du Fou est une entreprise privée, qui ne coûte rien à personne, et qui produit même chaque année un fort bénéfice grâce auquel il innove sans cesse. Les familles et aussi les adultes sans enfants y vont comme on va à Disneyland : c’est un loisir. Pourtant, quelle différence.

C’est cette différence qui fait que l’entreprise est généralement si peu décrite, si méconnue, et quand elle l’est, si critiquée. Le Puy du Fou suscite chez nos élites une certaine animosité. Le ministre de la culture Jack Lang n’y avait pas mis les pieds. On raconte là-dessus une foule de sottises, selon lesquelles par exemple le site ne fonctionnerait que grâce à des bénévoles. Les Deschiens, famille imaginaire symbole de l’imbécilité populaire et vilipendée par les bobos, sont décrits évidemment comme des amateurs du Puy du Fou. Est-ce parce que le spectacle est né dans un milieu vendéen, donc catholique et français, ce que nos élites détestent ?...

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