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La Dizaine de MAGISTRO...

        Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

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        Ci après : Le François Jourdier, Officier, Contre amiral (2S), Les affres du Vice-recteur de Mayotte.....

        Il est étonnant de voir, après le silence assourdissant qui a précédé la départementalisation de Mayotte, le nombre de ceux qui, maintenant que le mal est fait, se réveillent pour signaler les conséquences désastreuses qui vont en résulter.
        Il en est ainsi de l'IFRAP qui le 14 avril 2011, publiait un article de Samuel-Frédéric Servière intitulé "Le vice-rectorat de Mayotte bientôt débordé ?"
        Il part de la grève de près de deux mois ayant bloqué l’enseignement public surtout dans le primaire, pour expliquer comment la France est entrée avec Mayotte dans le piège de la départementalisation.
        Cette grève avait pour objet, alors que l’alignement des titulaires de la fonction publique mahoraise sur les autres départements ultramarins, notamment la proche Réunion, devrait s’étaler sur une vingtaine d’années, l’accélération de cette évolution.
        Pour ce qui est des instituteurs, l’alignement devait se faire par l’intermédiaire de corps dits "passerelle" avant d’être versés dans les corps de la fonction publique d’Etat ou de la fonction publique locale soit directement avec le passage de concours internes spécifiques, ainsi que par titularisation de contractuels.
        Il faut voir que les instituteurs mahorais ont été recrutés au niveau du bac.
        Les syndicats veulent obtenir un alignement beaucoup plus rapide. Ils demandent "l’indexation des salaires" et la "titularisation des instituteurs contractuels". L’indexation des salaires est une majoration pour tenir compte du coût de la vie, elle est de 50% à la Réunion.
        Il est bien certain que si on leur cède cela fera tâche d’huile dans les autres corps de la fonction publique locale. Le mouvement a d’ailleurs déjà commencé puisque, comme le signale l’article de l’iFRAP, les gendarmes ont droit à une majoration de 93% et les journalistes de RFO de 53%.
Il y a à Mayotte 6 000 agents de l’éducation nationale et en tout 30 000 agents dans les différentes fonctions publiques, le secteur public lui-même représentant 49 % du PIB local. On se rend compte de l’importance de l’enjeu. On va comme à la Réunion, avoir des fonctionnaires surpayés par rapport aux salaires du privé, entrainant une hausse du coût de la vie.
        Autre conséquence de la départementalisation, on va vers une explosion du nombre d’élèves à instruire : on expulse bon an mal an 6 000 enfants par an surtout vers Anjouan, l’île voisine, il est bien certain que les associations comme la Cimade, vont s’opposer à ces expulsions comme en métropole et qu’il faudra les scolariser.

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