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Dans la série "la crise, oui, mais pas pour tout le monde..." : Privilégiés, privilèges et Bastilles d'aujourd'hui...

             Cette année, 340 fonctionnaires européens des anciens pays membres (France, Allemagne, Belgique...) partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une pension de 9.000 Euros par mois, afin d'aider l'intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l'UE (Pologne, Malte, pays de l'Est...)...

       Même les parlementaires, qui bénéficient pourtant d'avantages exorbitants, ne reçoivent pas le tiers de ce qu'ils touchent.... Quelques exemples ? :

      - Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois. L'équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
      - Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à près de 9 000 € de retraite / mois.
      - Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois.
      - Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € /  mois.
      - Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois. 
 

Consultez la liste :


 http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286
 
        Pour les fonctionnaires de l'UE, c'est donc le jackpot: en poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d'obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. On remarquera que, non seulement leurs pensions crèvent les plafonds, mais qu'il leur suffit en outre de 15 années et demie pour valider une carrière complète, alors que, pour les simples citoyens, il faut travailler pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
        Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l'allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c'est avec 15,5 ans... De qui se moque-t-on ?
        A l'origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d'autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter : juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc.


        Mais le pire, dans cette affaire, c'est qu'ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d'euro, tout est à la charge du contribuable... Les simples citoyens,eux, cotisent plein pot toute leur vie, et sont rappelés à l'ordre au moindre retard de paiement (rappels, amendes, pénalités de retard, etc....).
        Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !

        Même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant, sont censés "contrôler si les dépenses de l'Union européenne sont légales, faites au moindre coût et pour l'objectif auxquelles elles sont destinées...", profitent du système et ne paient pas de cotisations.


        A l'heure où l'avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise économique et la brutalité du choc démographique, le fait que les fonctionnaires européens bénéficient, à nos frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière, et sans même cotiser, est une pure provocation !
 

        Sauvegarde Retraites a réalisé une étude précise et très documentée qui prouve par "A+B" l'ampleur du scandale. Elle a déjà été reprise par les médias: 


 
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2009-05-19/revelations-les-retraites-en-or-des-hauts-fonctionnaires-europeens/916/0/344867

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