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Les 5 jours du prince Jean de France en Provence, du 21 au 25 janvier

            Le prince Jean trace son sillon dans le paysage politique français... et c'est un 21 janvier d'exception qui se prépare à Marseille et Toulon.

            Le prince -qui sera accompagné de son épouse tout au long de son séjour- assistera à la messe du 21 janvier à Marseille. Un repas-conférence suivra, avec la participation du Prince lui-même ainsi que des Professeurs Jean-Baptiste Donnier et Jean-François Mattéi. A Toulon, le Prince présentera Un Prince français, le lendemain, 22 janvier et ce sont ensuite trois jours de rencontres avec les gens de France et de visites qui sont prévues.

            Pour l'occasion, la Fédération Royaliste Provençale a réalisé une superbe affiche que nous reproduisons ci-dessous

Affiche A3.png

            Voici également l'invitation au repas-conférence qui suivra la Messe.

            Qu'on se le dise !  

Jeudi 21 janvier 2010,

217ème anniversaire du 21 janvier 1793

 Repas-conférence,

restaurant de la Société Nautique,

 Pavillon flottant, Quai de Rive-Neuve - 13007 MARSEILLE,

à 20 h 15

 S.A.R. le prince Jean de FRANCE

 Jean-Baptiste DONNIER,

professeur des Universités

 Jean-François MATTEI,

de l’Institut Universitaire de France

 Après deux siècles de révolutions,

retrouver le chemin qui conduit chez nous

 30,00 € (Couples : 50,00 €) - Inscriptions avec règlement avant le 17 janvier 2010 -

 Les repas réservés ne  seront pas remboursés

 Fédération Royaliste Provençale - 48, rue Sainte Victoire

13006 MARSEILLE - Tél. : 04 91 37 41 85  /   06 08 31 54 97 

Commentaires

  • La Messe sera t-elle de ST PIE V???

  • Bravo Monseigneur pour ces rencontres avec vos compatriotes de la France profonde; ces voyages finiront par payer.
    Nous espérons vous voir dans d'autres régions à l'occasion du quatrième centenaire de l'assassinat de votre ancêtre le bon roi Henri IV.

  • Bonjour,
    Quels sont les positions politiques de Mattéi ?
    Pour ma part, c'est un libéral (c'est un proche de Nemo et Delsol) mais alors pourquoi fréquente-il les royalistes ? Par ailleurs, il n'est pas chrétien.

  • Maxime a le don de poser les problèmes simplement mais de sorte que la ou les réponses soient compliquées.
    Il me fait songer à ces chrétiens progressistes -dont parlait Thibon - qui, lors de tout dialogue - se demandent immédiatement quel péché mortel leur interlocuteur a bien pu commettre. C'était, expliquait-il, le cas des divers modes de pensée de type dogmatique. Ainsi, le marxiste orthodoxe cherchera toujours, avant tout, à savoir quels réflexes de classe expliquent votre comportement; le freudien recherchera essentiellement de quel complexe vous souffrez, etc... Le reste ne les intéresse pas.
    Ainsi, Maxime, à propos de Jean-François Mattéi, pose ou oppose trois adjectifs : libéral; royaliste; chrétien. C'est simple.
    Il n’est pas question de répondre pour Jean-François Mattéi ; simplement de proposer, ici, quelques réflexions qui n’engagent que leur auteur.
    Quelles sont les positions politiques de Mattéi ? Pour ma part, au sens politicien du terme, je dirai que je n'en sais rien. Je n'ai jamais entendu Jean-François Mattéi s'exprimer publiquement sur ce terrain-là, qui n'est pas le sien. Je suppose qu'il n'est pas "de gauche", encore qu'il ait travaillé, par exemple, avec Claude Allègre, à l'Education Nationale ou avec Bruno Etienne, notamment dans le cadre de l'ouvrage collectif "La République brûle-t-elle ?" ((2006). Jean-François Mattéi raisonne toujours en philosophe. Il ne situe pas sa réflexion dans le domaine "politique" en ce sens-là.
    Est-il "libéral" ? Je suppose, en tout cas, qu'il n'est pas "socialiste", au sens - hélas très concret et tout à fait désastreux - que l'Histoire a donné à ce mot. Sans-doute, donc, est-il « libéral » si cette notion s’est opposée, s’oppose à « marxiste », « communiste », ou, au sens historique, « socialiste ». Mais si le libéralisme était défini comme l'idéologie et la pratique qui fondent et, si l'on peut dire, "structurent" le "monde moderne", strictement marchand, cet univers devenu "plat", où l'homme n'a plus qu'un "regard vide", alors, il me paraît évident que Jean-François Mattéi se situe tout à fait "ailleurs". Et même en contradiction avec ce monde-là. Il en a fait, d’ailleurs, une critique sans concession dans plusieurs de ses livres, par exemple dans "La Barbarie intérieure. Essai sur l'immonde moderne" (1999), ou, plus récemment, dans "Le Regard vide. Essai sur l'épuisement de la culture européenne" (2007).
    Jean-François Mattéi envisage l'Histoire et la Politique du point de vue de la Philosophie, dans l’esprit de la pensée grecque. Et, à cet égard, je l'ai entendu, à plusieurs reprises, à Marseille, ou, à Paris, dans des réunions, en effet, royalistes, faire une analyse extrêmement critique et profonde de la Révolution et de ses conséquences françaises, européennes ou même, selon lui, mondiales, car la grande rupture de 1789, si elle est politique, est, pour lui, sans-doute plus encore d’ordre anthropologique, ontologique. Et elle constitue, en définitive au plan mondial, une radicale « déconstruction » des sociétés, des civilisations et, finalement, des personnes, elles-mêmes.
    Jean-François Mattei est-il chrétien ? Maxime croit devoir indiquer qu’il ne l’est pas, ce qui, en premier lieu, me semble assez indiscret à son égard ; ce que je crois, de plus, être tout simplement une erreur ; ce qui, d’autre-part, ne le disqualifierait nullement du point de vue des royalistes, contrairement à ce que Maxime semble croire, car, même si la majorité d’entre eux sont catholiques, il ne me paraît pas obligatoire d’être chrétien pour être royaliste. A ce compte-là, Maurras lui-même aurait dû en être rejeté.
    Gardons-nous des exclusions, des anathèmes des oppositions et des suspicions inutiles. Les royalistes, dans leurs échanges, n’ont rien à renier de leurs espérances, dans un monde qui a perdu presque toutes les siennes et presque tout sens qui lui soit encore perceptible; mais il me paraît assez normal et salutaire qu’ils rejoignent, chaque fois que possible, tous ceux que ne laisse pas indifférents ce que, justement, Chantal Delsol, de son côté, mais, à mon sens, dans le même esprit, nomme « le souci contemporain ».

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