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La grève du 29 vue de l'étranger...

            Ou : un regard d'ailleurs dur, dur, pour les grévistes sur France info...

            Ce dimanche matin, premier février, c'est la traditionnelle revue de presse étrangère. Comment nos voisins, des plus proches aux plus éloignés, ont-ils vu la grève ?

             Les plus extrêmistes sont sans aucun doute les journalistes du magazine états-uniens Forbes. Après avoir aligné une quantité impressionnante de chiffres montrant que, dans la réalité, la mobilisation et les perturbations enregistrées étaient bien loin des satisfecits que s'auto-décernaient les responsables du mouvement, le magazine a cette conclusion impitoyable :

             "( la journée s'est limitée ) " à un scénario usé jusqu'à la corde : défilé, cris, et retour à la maison" !

             Nous n'entrerons bien sûr pas dans la guéguérre des chiffres; ni dans le débat vain et biaisé concernant le succés ou l'échec du mouvement. Ce qui nous semble intéressant, dans la réaction rude et sans fioriture du magazine Forbes, c'est la façon que ses journalistes ont d'appréhender cette journée et le ton qu'ils emploient pour en parler.

             Un ton et une façon de faire que devraient adopter nos dirigeants. Qui devraient cesser de craindre à ce point la rue, et ne pas craindre d'aller à la castagne avec l'opposition, au lieu de laisser les manifestants gonfler les chiffres et faire croire à des succés là où, de toutes évidence, il n'y en a aucun.

             Et se montrer offensif sur le fond : vous avez défilé, vous avez crié, et vous êtes rentrés chez vous. Et après ? Et maintenant ?...

             Pour un peu, on se serait cru au nouvel an chinois, pendant lequel on fait le plus de bruit possible parce que les mauvais esprits craignent le bruit, et que taper, crier, lancer des pêtards les font fuir. Nos syndicalistes et hommes politiques de gauche et d'extrême gauche pensent-ils qu'ils ont fait peur à la crise, jeudi dernier, et qu'elle s'est enfuie, apeurée, devant leurs mâles accents ?

             Ils feraient mieux de revoir certains aspects de leur politique (!), comme l'appui incessant et inconditionnel apporté aux clandestins, qui viennnent compliquer et renforcer encore cette crise qu'ils dénoncent par ailleurs !...

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