Les prix du mardi...
le prix citron: à Olivier Besancenot. Lors de son meeting du 22 à Paris, il a pensé "chauffer" la salle avec cette "question" (?!): "Et toi Papa, tu faisais quoi pendant que Sarkozy était au pouvoir?". Pour lui et les siens, qui jouent à se faire peur, Sarko ce serait presque le nazisme!
Mais pour qui se prennent-ils, eux les adeptes des vraies violences, des facs bloqués de force en refusant les votes au bulletin secret? ou des usagers qu'ils prennent en otage parcequ'ils s'arrogent scandaleusement le droit d'empêcher les autres de travailler? c'est Julliard qui a raison: les trotskistes "raisonnent au passé prolongé", et "pour comprendre les différences entre les trois groupuscules trotskistes qui se partagent une poignée d'irréductibles et une autre de populistes, il faut se référer au programme de transition de Trotski, datant de 1939....Cette déroute de l'intelligence ne peut être compensée par l'intense noyautage des "luttes", dont les flambées intermittentes ne sauraient tenir lieu de critique sociale cohérente." ("Le Nouvel observateur" du 4 août). Ca, c'est envoyé!...
le prix orange: à Régis Debray. Président d'honneur de l'IESR ("Institut Européen en Sciences des Religions"), il est à l'origine du colloque international qui s'est tenu à Paris, les vendredi 16 et samedi 17 novembre, sur "L'Avenir des Chrétiens d'Orient". Dans l'intéressant entretien qu'il a accordé à "La Croix" (24 novembre, propos recueillis par Claire Lesegretain) il explique avoir voulu "intéresser l'opinion cultivée à un problème n'intéressant que des spécialistes". Les communautés arabo-chrétiennes "jouent un rôle irremplaçable de trait d'union et de médiation entre l'extérieur et l'intérieur, entre l'Occident et l'Orient"..."De plus, elles ne sont pas seulement un élément d'équilibre, en évitant au monde arabo-mususlman de se replier sur lui-même, mais aussi de modernisation". Si les Chrétiens sont aujourd'hui coincés entre l'enclume et le marteau c'est parce qu'autrefois "l'arabisme était l'élément fédérateur" alors que, depuis l'arrivée au pouvoir de Khomeyni en Iran (en 1978), "l'élément fédérateur n'est plus culturel mais religieux" et "les chrétiens ne sont plus perçus comme étant de la famille..."