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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Libération est mort. Paix à son âme, par Robert Ménard.

    (Publié le 23 avril sur Boulevard Voltaire) 

    mort.jpgLibération est un tract. Au service du vieux monde et de ses maîtres. On y dénonce les contestataires d’aujourd’hui avec les mêmes mots, la même fureur mais aussi la même sottise que leurs aînés de la presse Hersant face à la « chienlit » du printemps 68.

    Libération vieillit mal. Corseté dans ses petites certitudes, on y applaudit les forces de l’ordre quand jeunes garçons et jeunes filles vont dire leur hargne à des politiciens pour qui le Libé des années 70 n’était pas plus charitable. Le journal de Jean-Paul Sartre est passé, comme on disait alors, de l’autre côté de la barricade.

    Libération n’a plus d’humour. On y signe des unes vengeresses, on y mène des enquêtes à charge, on y pratique un journalisme de délation. On y joue les flics. On s’y comporte comme des flics. On y pense comme des flics.

    Libération a perdu pied. On n’y interroge plus le réel. On s’en désintéresse, on a mieux à faire. On juge avant d’écouter. On condamne avant toute forme d’enquête. Rue Béranger, on est devenu autiste. Sourd au monde.

    Libération est assis sur son petit magot. Un magot de lecteurs de plus en plus maigre. Un magot vieillissant, recroquevillé sur ses certitudes. Mais qu’il ne faut surtout pas effaroucher, encore moins bousculer. Alors, c’est écrit une fois pour toutes : la rue aujourd’hui, c’est la « haine ultra ». La messe est dite.

    Libération fait peine à voir. Trente ans à le lire. Trente ans à y découvrir des papiers qui vous agacent, vous malmènent mais vous nourrissent. Et puis, plus rien. Plus besoin de dépasser le premier paragraphe, on sait déjà. On ne vous apprend rien. On vous sermonne.

    En ce printemps 2013, Libération est mort. Et la jeunesse qui bat le pavé n’en aura même rien su.

  • A quelle catégorie appartenez-vous ?

    Vérifier à quelle catégorie vous appartenez...

    - Si vous êtes homosexuel, le gouvernement va bientôt vous permettre de vous marier et surtout d'adopter des enfants

    - Si vous êtes drogué, le ministre de la « santé publique » va mettre à votre disposition des "salles de shoot"

     - Si vous êtes un locataire indélicat, Cécile Duflot vous facilite les choses en réduisant de 3 mois à 1 mois la caution qui était censée couvrir vos loyers impayés.

    - Si vous êtes un Rom, le gouvernement vous donne accès à plus de professions et en tant que « gens du voyage », beaucoup moins de contrôles vous seront appliqués.

     - Si vous êtes "gens du voyage", la CAF participera à l'achat de votre caravane.

     - Si vous êtes salariés d’EDF-GDF et SNCF, le gouvernement ne touchera pas à vos fabuleuses retraites quitte à verser 7 milliards chaque année pour combler le trou de vos caisses.

     - Si vous êtes salarié du Secteur Public, Marisol Touraine a supprimé le jour de carence maladie (rappel c’est 3 dans le privé), et cela ne coûtera après tout que 70 million d’euros.

    - Si vous êtes un élu politique, pas de soucis, vous pourrez en toute impunité vous en mettre plein les poches, avec cumul des mandats et exonération d'impôts.


    Mais, désolé, si vous n'êtes qu'un simple français "normal", hétéro, que vous ne vous droguez pas, que vous payez régulièrement vos loyers, et que vous n'êtes pas un bénéficiaire d'avantages acquis, vous n'intéressez qu'un seul ministère, celui des finances.
    Alors là oui, on s'occupera tout particulièrement de vous. Vous serez l'objet de toutes les attentions ! Et vous devrez financer, par vos impôts tous les frais occasionnés par les multiples mesures de protection décrites précédemment !

    Salaud de peuple !...

  • Ouverturte de notre 16ème ”Page” : DOUZE CONTRIBUTIONS POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE ”MARIAGE POUR TOUS”

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    CLIQUEZ SUR L'IMAGE 

    On ne peut plus d'actualité, et sur un sujet on ne peut plus important, cette 16ème "Page" est consultable en permanence, comme toutes les autres, sur la page d'accueil du Blog, colonne de droite, tout en bas à droite, après les Commentaires et les Albums.

     

    Les manifestations, si justifiées, si imposantes soient-elles, les cris, les slogans, l'exaltation des participants, celle des militants, où se mêlent, parfois, le bon grain et l'ivraie, les initiatives heureuses et les erreurs ou bavures de tous ordres, les plateaux de télé, les discours et les débats, des "meneurs" sans-doute contestables, les possibles tentatives de "récupération" tout cela finit par passer, par s'oublier. Dans ce monde de l'éphémère et de l'artifice, une actualité, très vite, chasse l'autre.

    C'est pourquoi, dans cette affaire, qui met en cause la cellule de base même de notre société, comme de toute société humaine, une réflexion de fond, nous a, dès le début, semblé nécessaire. Cela reste; cela ne s'oublie pas; cela peut servir, demain ou après demain.

    C'est la raison pour laquelle nous avons regroupé ces douze contributions - mises en ligne de janvier à avril de cette année - sur cet unique document où elles pourront toujours être consultées. Elles sont classées par date, de la plus récente à la plus ancienne.

    Les commentaires, nombreux, souvent fort intéressants, pourront être consultés en cliquant sur les liens du sommaire qui renvoient au jour de parution.

  • Valls à la télé : un commentaire savoureux sur Lafautearousseau

     

    Par Jean-Guy de Wargny

    Le commentaire qui suit a été posté sur Lafautearousseau samedi 26 septembre à 15h43. Il s'agit, bien-sûr, du passage de Manuel Valls à Des Paroles et des actes. Jean-Guy de Wargny a été remercié par un commentaire de Jean-Louis Faure [Merci monsieur De Wargny, vous m'avez bien fait rire !] et d'Anatole [Le commentaire de Jean-Guy de Wargny est un petit bijou. A conserver, je crois, dans les annales de Lafautearousseau]. C'est fait. Et c'est ainsi que vont les commentaires sur notre blog. Un blog vivant et participatif. Où l'humour est présent.  LFAR 

     

    14400847.jpgJ'ai cru un moment que M.Valls allait exploser. Sa tête n'était plus qu'un chaudron à l'ébullition menaçante. Ses yeux rappelaient les flippers des année cinquante tant ils clignotaient. Ses lèvres tremblotaient et sa voix prenait le timbre d'un adjudant-chef de la coloniale. Dans sa tombe le pharmacien Coué se régalait d'entendre l'un de ses disciples les plus zélés prendre des postulations péremptoires. Certes, Freud, lui aussi, savourait ces instants confirmant ses thèses sur la psychopathie mégalomaniaque. Enfin cette prestation d'un ridicule chaplinesque me fit penser à cet auteur dramatique démodé du nom de Casimir Delavigne qui à l'acte V de sa pièce sur Louis XI fait dire à l'un des courtisans : « Tout pouvoir excessif meurt par son excès même ». .Enfin, je ne saurais clore ce commentaire sans me gausser de l'attitude faussement humble, mais terriblement servile de ce pauvre Pujadas cantonné au rôle ingrat de bouffon. 

  • Vidéo : Où l'ambassadeur de Russie développe les bases d'une poltique réaliste au Moyen-Orient

     

    Alexandre Orlov est ambassadeur de Russie à Paris. Il était, vendredi dernier, 25 septembre, l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC. C'est la vidéo de cette émission (18') que nous vous proposons de regarder.

    Jean-Jacques Bourdin n'a guère eu matière ou prétexte à contredire son invité, sans-doute parce que le discours de cet ambassadeur - au demeurant parfaitement francophone - est exempt de contenu idéologique, voire expansionniste, et se fonde sur une vision pragmatique des réalités. C'est de Real Politik dont on traite avec lui. Et appliquée à la situation au Proche-Orient, la politique russe vise à détruire Daech, combattre le terrorisme, restaurer l'ordre dans la région, où le chaos s'est installé. Ou plus exactement l'a été.

    En l'occurrence, la part que va y prendre la Russie peut être déterminante. Et dans la situation où nous nous sommes mis (terrorisme, migrants, expansion du califat islamique ...), il devient difficile de la négliger ou, pire, de la rejeter, pour d'obscurs motifs. A vrai dire, l'intérêt français (et européen) ne fait pas de doute. Sauf inconscience, le choix d'accepter ou refuser de coopérer avec la Russie dans cette affaire ne nous est pas donné. C'est pour cela que le vent tourne à Washington, Londres et Berlin. Et même à Paris où, malheureusement, les politiques aux affaires seront sans-doute les derniers à comprendre l'erreur dans laquelle ils se sont enfermés ces dernières années. Avec les conséquences d'extrême gravité que l'on sait. Sur tous ces sujets, nous-mêmes, parce que notre guide est l'intérêt français, n'avons jamais changé d'avis.  Lafautearousseau    

     

     

  • PAS PLUS MAIS MIEUX

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    Alors que le chaos migratoire se propage dans les Balkans, on peut se demander qui contrôle quoi que ce soit dans lEurope de Schengen - dont lincurie est manifeste. Devant la montée de la grogne des opinions publiques et les désaccords de fond au niveau le plus élevé, un sommet européen « extraordinaire » est prévu ce mercredi 23 pour faire accepter le principe des quotas dans la répartition des « réfugiés ». Ce sommet permettra sans doute de trouver un de ces compromis boiteux et dilatoires dont lU.E. a le secret : tout est possible, rien nest réglé. Mais on envisage aussi daider Turquie, Liban et Jordanie à gérer leurs camps de réfugiés, de créer aux frontières extérieures de lUnion des centres de tri pour repérer les migrants économiques et dorganiser le retour de ces derniers dans leurs pays. On voudrait donc parquer, discriminer, exclure. Beau et humaniste programme - mais scepticisme de rigueur : dommage, car on pourrait sen inspirer pour traiter le problème de limmigration en général.

     

    Le vrai problème en effet, en tout cas pour la France, est que cet afflux, hélas trop prévisible, dimmigrés proche-orientaux, survient après des dizaines dannées dune immigration folle qui a vu sinstaller, de façon régulière ou clandestine, des millions d’étrangers extra-européens pas forcément désirables - même si ce nest pas le cas de tous, il faut le reconnaître. Certains ont été naturalisés, beaucoup ont eu de nombreux enfants, nés ici et bénéficiant donc du droit du sol, mais qui doivent être comptabilisés si on veut vraiment prendre en compte les réalités. Du coup, même sils « valent » beaucoup mieux que la plupart de leurs prédécesseurs, ces vingt-quatre mille Syriens sont un peu la goutte deauLe vase est plein. Une premiè

  • LIVRE • Louis XIV en paroles

     

    par Anne Bernet

     

    anne bernet.pngLongtemps, il a fallu s’y résigner : les paroles s’envolaient, seuls les écrits restaient. Ainsi, jusqu’à l’invention de moyens d’enregistrement de la voix et du son, toute parole prononcée, fût-elle attestée par des témoins fiables, ne peut être regardée comme authentique, exacte et sûre. Après non plus, d’ailleurs…

    Louis XIV n’a évidemment pas échappé à ce sort et l’essentiel des mots que lui attribue la postérité a de fortes chances d’être apocryphes, à commencer par le fameux « l’État, c’est moi ! », inventé de toutes pièces à l’époque de Napoléon.

    Patrick Dandrey a pris le risque, et il s’en explique habilement, d’opérer un tri parmi les milliers de citations attribuées au Roi-Soleil et, les classant par thèmes, de raconter la vie de Louis XIV à travers les paroles qu’il prononça, peut-être, et celles qui lui furent prêtées, reflet paradoxal de la vision que les contemporains et la postérité ont eue de lui.

    Intelligent, disert, informé, critique à bon escient, remettant chaque « mot » en perspective et dans son contexte, voici un livre remarquable, passionnant, drôle souvent, profond toujours qui compte parmi les meilleurs de cette année de tricentenaire.  

    Louis XIV a dit, de Patrick Dandrey, les Belles lettres, 465 p., 19 euros. 

     

  • Théâtre • Entretien avec le docteur Destouches, par Bruno Stéphane-Chambon*

     

    Une perle, Céline, interprété par Marc-Henri Lamande, se confie, déchiré, avec des sentiments à fleur de peau. Tout y passe, la famille, son père, la médecine, la littérature et le style ! Et aussi Sigmaringen et l’antisémitisme.

    L’acteur, Marc-Henri Lamande, possède son personnage, ou plutôt est possédé par son personnage, plus vivant que nature avec ses tics et son débit haletant. Cette écriture au rythme syncopé, marque d’un renouveau exceptionnel dans la littérature du XXème siècle, est parfaitement maîtrisé par l’acteur, qui arrive même entre deux respirations, à nous faire entendre les points de suspension si chers à l’auteur. Le théâtre de la Reine Blanche est situé dans un quartier parisien, populaire, mais la ruelle qui l’abrite, est un havre de paix. Jusqu’au jeudi 28 mai ! 

    Dieu, qu’ils étaient lourds ! Entretien théâtral et littéraire avec le professeur Y, écrit par Louis-Ferdinand Céline dans les années 50 à la demande de Gallimard.
    Adaptation théâtrale et mise en scène de Ludovic Longelin, avec Marc-Henri Lamande, Ludovic Longelin, Thomas Ganidel et Mathieu Wilhelm.

    Théâtre La Reine Blanche
    2 bis, Passage Ruelle, Paris 18ème
    Téléphone : 01 40 05 06 96
    Site web : www.reineblanche.com
    Email : reservation@reineblanche.com
    Les mardis, jeudis et samedis à 21h
    Places : de 15 € à 20 €

      -  Politique magazine

     

  • CINEMA • Boboland fait du kayak ... Par Raphaël de Gislain

     

    Cannes s’est achevé dans un grand vent d’euphorie. Récompensé à outrance, le cinéma français s’y est autoproclamé « d’une extraordinaire vitalité » et toute la clique habituelle de la grande famille du septième art – dont Vincent Lindon, distingué pour son rôle dans La loi du marché est l’archétype « engagé » d’une rive très à gauche qu’aucune contradiction ne gêne – n’a cessé de s’émerveiller d’elle-même.

    Pourtant, le spectateur souffre toute l’année d’un cinéma hexagonal globalement nul, verbeux et sans scénario… La nouvelle comédie de Bruno Podalydès a au moins un mérite : elle est sans la moindre prétention. On suit le périple assez drôle de Michel, un bobo cinquantenaire d’un type répandu à Paris ; plutôt gentil et materné, foncièrement citadin. Il cache des rêves d’aventurier, d’aviation et… de kayak.

    Encouragé par sa femme (Sandrine Kiberlain), le voilà qui s’élance vaille que vaille sur les rivières de Bourgogne. Evidemment, les héroïsmes tournent court… L’acteur et réalisateur excelle à rendre grandiloquente la minuscule destinée d’un homme typique de notre époque. Malgré quelques trous d’air et une fin qui pique du nez, Comme un avion est porté par un souffle libertaire plutôt sympathique.

    Comme un avion, de Bruno Podalydès, en salles.  •

     

      Politique magazine

     

  • LIVRES • Une BD politiquement incorrecte ! Par Anne Bernet*

     

    anne bernet.pngVoici certainement la bande dessinée la plus forte de ces dernières années. Et la moins politiquement correcte.

    Depuis qu’enfant, il a vu ses copains maltraiter un garçon « mongolien », Fabien vit dans la terreur panique du handicap mental. Les grossesses de son épouse le plongent dans l’angoisse. Et, lorsque, peu après la naissance de Julia, leur seconde fille, le pédiatre leur annonce qu’elle est trisomique, il a l’impression que le ciel lui est tombé sur la tête. Comment, pourquoi la maladie n’a-t-elle pas été détectée à temps, permettant de supprimer le bébé avant sa naissance ? Pourquoi Julia, cardiaque, s’accroche-t-elle à la vie alors que son père voudrait la voir morte ? Pourquoi cette catastrophe leur est-elle tombée dessus ?

    De la révolte au désespoir, Fabien refuse d’aimer cet enfant pas comme les autres. Jusqu’au jour où, malgré les regards apitoyés ou méprisants des autres, l’amour paternel jaillit et lui fait comprendre que Julia, loin d’être un malheur pour les siens, pourrait bien être une grâce.

    Toulmé se met à nu, sans pudeur, sans rien cacher de ses sentiments, fussent-ils inavouables et, loin de tous les discours convenus et moralisateurs, rappelle que l’amour l’emporte sur tout. « Ce n’est pas toi que j’attendais, mais je suis quand même content que tu sois venue ».  •

     

    Ce n’est pas toi que j’attendais, de Fabien Toulmé, Delcourt, 250 p., 18,95 euros.

      

  • Zemmour : « Blanquer, ou la course de vitesse contre le mammouth »

    Jean-Michel Blanquer et le mammouth

     

    Zemmour, bien-sûr, ne se contente pas de s'amuser de la dialectique du ministre et du mamouth, image, entre autres, des funestes et tenaces pédagogistes [RTL, 27.06]. Il ne se limite pas à retracer l'historique de ces relations inégales, où, même sous De Gaulle, le mamouth fut toujours vainqueur. Au prix du désastre éducatif que l'on sait. En sera-t-il de même face à Jean-Michel Blanquer, ce ministre qui tente de déconstruire les déconstructeurs ? Zemmour remonte alors aux causes systémiques et sociétales qui rendront la tache du ministre presque impossible. Zemmour va à l'essentiel, en quelques brèves minutes où tout ce qui compte est dit. Ecoute recommandée !  LFAR

     

     

     Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « ll y a quelques milliers d’années, l'homo sapiens sapiens a su faire preuve de ruse, de malice et de rapidité d'exécution pour survivre face à des animaux préhistoriques bien plus forts que lui. En l'an de grâce 2017, un descendant à lunettes et calvitie de l'homo sapiens sapiens continue le combat contre une forme redoutable d’animal préhistorique, le mammouth », raconte Éric Zemmour. « L'homo sapiens sapiens a pour nom Jean-Michel Blanquer, et le mammouth a pignon sur la rue de Grenelle », poursuit-il à propos du ministre de l'Éducation nationale.

    « Depuis des semaines, le ministre-toreador passe ses journées à agiter une muleta rouge devant le mammouth et à lui planter des banderilles sur tout le corps. Il a été particulièrement efficace », fait remarquer Zemmour. Mais si le mammouth a été « pris de vitesse et débordé », Éric Zemmour estime que « Blanquer a mangé son pain blanc, car le mammouth a de la ressource ».  •

    Éric Zemmour

  • Famille de France • Le Prince Jean de France : Inauguration du musée franco-américain de Blérancourt

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpg« Samedi dernier avait lieu la réouverture du musée franco-américain de Blérancourt après plusieurs années de travaux.

    Nous y étions invités avec Philomena par les amis américains du château. En présence du ministre de la culture, des représentants de l’ambassade américaine, des amis français et américains de Blérancourt, des divers conservateurs et de nombreuses autres personnalités. 

    Une belle journée à la campagne placée sous les auspices de l’amitié franco-américaine à laquelle est dédié le musée. La Guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique tout d’abord où de nombreux officiers français se sont illustrés avant de voir le roi Louis XVI y apporter la forte contribution de notre pays. La Guerre de Sécession aussi avec une salle dédiée. La première guerre mondiale ensuite et l’évocation de l’engagement d’Anne Morgan à quelques jours des 100 ans de l’entrée en guerre des États-Unis. La Seconde Guerre mondiale enfin.

    Cette journée s’est terminée à Compiègne par la visite du palais impérial construit par Gabriel sous Louis XV, résidence Napoléonienne par excellence et qui a vu le mariage du roi Léopold avec la princesse Louise, fille du roi Louis-Philippe. » 

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Le 25 juin 2017 

    Le site du Prince Jean de France

  • Théâtre • Un vrai moment de théâtre

     

    par Madeleine Gautier

     

    Inspirée du film Potins de femmes, cette adaptation de Didier Caron nous est livrée dans un écrin d’émotions et de charme. Nous sommes en 1981, à la veille de l’élection présidentielle. Thérèse tient, à Paimpol, un salon de coiffure flashy des années 80. Très à l’écoute de ses clientes, certaines d’entre elles deviendront ses amies. Ce rendez-vous de détente pour Magalie, Jeanne, Agnès, Claire et Odette – projecteur de leurs confidences faites de joies, rêves trahis, et difficultés partagées -, laisse entrevoir leur vie dans ce qu’elle a d’incertain, de fragile et de grand à la fois. Comme celle de Jeanne, dont la fille Magalie, mariée, diabétique depuis l’enfance, annonce qu’elle attend un enfant, malgré l’interdiction des médecins. Tout démarre dans la bonne humeur, où l’humour et les bons mots fusent comme des exocets. Mais le drame n’est pas loin et, lorsqu’il éclate, c’est encore le rire libérateur de ces « drôles de dames » qui dynamite la tragédie. La mise en scène de Dominique Guillo, conjuguant habilement légèreté et gravité, nous offre une comédie exquise. Et les six comédiennes, toutes excellentes, nourrissent ce spectacle d’une grande justesse et d’une saisissante humanité donnant à voir un vrai moment de théâtre, intelligent, drôle et très émouvant.

    Coiffure et confidences, comédie de Robert Harling. Adaptation : Didier Caron. Mise en scène : Dominique Guillo. Avec : Anne Richard, Marie-Hélène Lentini, Léa François etc…

    Théâtre Michel
    38 rue des Mathurins - 75008 Paris - Tél : 01 42 65 35 02 

  • BD • « Robert Sax », un tome 2 réussi

     

    par Anne Bernet

     

    938307326.pngGaragiste à Bruxelles dans les années 50, Robert Sax, garçon brillant au physique de jeune premier, s’ennuie. Mêlé sans le vouloir à une affaire d’espionnage, il a trouvé du charme au danger avant de retourner à la grisaille du quotidien.

    Mais voici qu’un article relatant l’assassinat de la chanteuse Suzy Belair, abattue en pleine rue alors qu’elle rentrait chez elle après son spectacle, réveille chez Sax de douloureux souvenirs : c’est exactement dans les mêmes circonstances qu’Alice, sa jeune épouse, fut assassinée sept ans plus tôt en rentrant du cinéma … Le coupable n’a jamais été identifié.

    Persuadé de pouvoir enfin faire arrêter l’assassin de sa femme, et malgré les avertissements de son beau-frère commissaire à la PJ, Sax est prêt à prendre tous les risques …
    L’hommage à Jacobs, le créateur de Blake et Mortimer, est évident, jusque dans le style du dessin, qui s’en inspire fortement.

    C’est d’ailleurs ce qui confère l’essentiel de son charme à un album délicieusement « rétro ». Tout est dans l’ambiance et c’est, il faut l’admettre, réussi. 

    Rodolphe, Alloing et Drac, Robert Sax, Paradis perdu, tome 2, Delcourt, 48p., 14,50 €.

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  • Retour sur le cas Fillon, un homme politique qui aime vraiment beaucoup l'argent, surtout l'argent de l'Etat

     

    Par Antiqquus

    Un commentaire [reçu le 3.02] qui nous paraît mettre à jour l'essentiel dans cette affaire plutôt médiocre, devenue, dans le contexte électoral, quasiment une affaire d'Etat.  LFAR

     

    Le problème n'est pas judiciaire ! Fillon ne nie nullement avoir fait verser par le Sénat 84 000 € à ses fils étudiants en droit. Il ne nie pas avoir fait verser un salaire de 9 300 € à sa femme. Il ne conteste pas avoir fait salarier royalement son épouse pour un travail symbolique pendant plusieurs années par Ladreit de Lacharrière qui l'a reconnu. Ce qu'il dit, c'est que tout était légal.

    Peu importe ! Le problème est que cet homme politique qui annonce qu'il taxera encore plus les classes moyennes afin de redresser les finances de la France aime vraiment beaucoup l'argent, même et surtout l'argent de l'Etat. Et de plus il est vraiment naïf ! Clemenceau disait déjà à la fin du XIX° siècle : « Si vous voulez voler l'Etat impunément, il vous faut d'abord vous assurer de preuves sur les prévarications de vos ennemis. Ainsi, vous serez invulnérables ». Et il s'y connaissait en matière de magouilles !. Fillon se figurait sans doute que ses ennemis l'épargneraient en raison de leur privilégiature commune. C'est lamentable. Et voilà l'homme « honnête et distingué » auquel la bourgeoisie catholique était toute prête à donner ses suffrages.

    Elle en sera réduite à  se rabattre sur Macron ; bien sûr, il est moins présentable, mais il contribuera à préserver, pense t-elle, le statu quo.