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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : le Comte et la Comtesse de Paris à l’inauguration de l’exposition «Ferdinand-Philipp

    Ce vendredi 18 juin 2021, avant l’inauguration officielle au musée Ingres-Bourdelle de l’exposition intitulée « Ferdinand-Philippe d’Orléans, images d’un Prince idéal », Axel de Labriolle, Maire de Montauban, et son épouse ont reçu à l’hôtel de ville le Comte et la Comtesse de Paris. 

    Après la visite à l’hôtel de ville de Montauban, Axel de Labriolle a conduit le Comte et la Comtesse de Paris au musée Ingres-Bourdelle afin d’inaugurer la grande exposition consacrée au Prince Ferdinand-Philippe d’Orléans, fils aîné de Louis-Philippe.

    « Un Prince charmant doté des plus enviables qualités. Courageux dans le métier des armes, respectueux de la tradition, sensible aux idées nouvelles, aristocrate par sa naissance et ami du peuple par le cœur, soutien des arts et des artistes, il était aussi fort bien fait de sa personne. » selon les propres mots du maire.

    Les Princes ont fait la visite sous la conduite de Florence Viguier-Dutheil, Directrice du Musée Ingres-Bourdelle et des commissaires scientifiques de l’exposition Stéphanie Deschamps-Tan, Conservatrice en chef du département des sculptures au musée du Louvre et Côme Fabre, Conservateur au département des Peintures au musée du Louvre. La Princesse Philomena reviendra dans les prochaines semaines avec ses enfants afin de leur faire mieux connaître l’histoire de leur famille.

    Le soir même un dîner fut servi en l’honneur du Comte et de la Comtesse de Paris dans l’ancienne chapelle de l’abbaye des Capucins à Montauban, un lieu historique où le Roi Louis XIII assista à la messe en 1632. A la fin du dîner, les convives ont entonné joyeusement un « Happy Birday, Princesse Philomena » en l’honneur de Madame, très émue, qui célébrait son 44ème anniversaire.

    (Cliquez sur les images pour les visualiser)

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    Merci à Charles – Photos mairie de Montauban et DR

    Comte de Paris, Site Officiel

    Comte de Paris, Page Facebook 

    Compte Twitter

    Instagram

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : La fine fleur.

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    A l’affiche : La fine fleur, un film français de Pierre Pinaud avec Catherine Frot (Eve, la pépiniériste), Olivia Côte (Vera, son assistante).

    guilhem de tarlé.jpgLe cinéma Lux de La châtre (sous-préfecture de l’Indre) pratique la jauge de 50 spectateurs, ce qui nous permet d’y aller sans laisser-passer dit « sanitaire », auquel nous refusons de nous soumettre.

    « Mignonne, allons voir si la rose »

    Quand elle n’entrainait pas famille et amis sur les sentiers des massifs provençaux, Maman passait son temps à quatre pattes à cultiver ses fleurs dans son jardin berrichon. Elle aurait certainement aimé être pépiniériste et créer des tulipes ou des roses (mais elle a eu sept enfants) et ne manquait jamais son voyage annuel au parc de Bagatelle.

    C’est une sorte de docufiction intéressant que nous propose Pierre Pinaud sur cette vocation de pépiniériste et, en cela, il est à recommander aux amateurs des fleurs et des jardins.
    J’avoue qu’à la lecture du synopsis j’avais hésité à y aller, qui me faisait craindre un discours dans l’air du temps sur la réinsertion… Ce n’est certes pas un grand film, avec un scénario un peu grotesque et une histoire, précisément, à l’eau de rose, mais, avec une bonne prestation de Catherine Frot, en ce temps mauvais qui court, c’est un joli conte de fée.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    Sous le ciel d’Alice

    Chloé Mazlo

    Je recommande

    Drame

    Français

    2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    La fine fleur

    Pierre Pinaud

    Un bon film

    Comédie

    Français

    Juin 2021

    Cruella

    Craig Gillespie

    Une bonne soirée

    Comédie dramatique,

    américain

  • Afghanistan : ce qu'il ne fallait pas faire ...mais que les Américains ont fait, comme chaque fois, par Patrice de Plunk

    Sans doute fatigués d’être experts en maladies infectieuses, les accros des réseaux sociaux jouent maintenant aux experts de l’Afghanistan... pour dire à peu près tous la même chose. Mais il y a deux points essentiels dont on ne parle guère :

    ► l’échec américain en Afghanistan, au bout de vingt ans de guerre, a la même cause que tous les échecs américains depuis 1953 (Vietnam, Irak etc) : les Américains ne comprennent pas le monde extérieur mais veulent l’américaniser. Ce n’est pas moi qui le dis mais le général américain McChrystal, qui fut le chef des forces de l’OTAN en Afghanistan. Je le cite :Nous ne connaissions pas l’Afghanistan… La plupart d’entre nous, moi compris, avions à un degré effrayant une vision simpliste de ce pays et de son histoire.” D’où l’erreur tragique, répétée chaque fois depuis soixante ans : s’imaginer qu’on peut “construire une démocratie” dans un pays étranger, qui plus est en l’envahissant et en l’occupant. On voit le résultat une fois de plus…

    ► Autre erreur, dont nos commentateurs télé ne parlent pas du tout : croire que si le jihadisme existe quelque part, c’est qu’il aurait été apporté là par des terroristes internationaux – et qu’il suffit d’éliminer ces terroristes internationaux pour supprimer le jihadisme… C’est une illusion. On ne supprime pas le terrorisme à coups de drones (surtout quand ils se trompent de cible comme le 28 août en Afghanistan). Et si une population soutient des terroristes, c’est toujours pour des raisons locales : raisons qu’il faudrait discerner si l’on voulait avoir la moindre chance d’améliorer la situation. Au lieu de comprendre ce qu’est la société afghane, ou la société irakienne, ou la société vietnamienne, etc, Washington – suivi de ses supplétifs – projette sur ces sociétés une idéologie “effrayante de simplisme” comme dit le général McChrystal. Plutôt que de trouver des réponses locales à des problèmes locaux, on essaie d’américaniser des pays étrangers : quitte à les confier à des gouvernements fantoches et corrompus, faussement élus, qui s’enfuient dès que l’ambassadeur US fait ses bagages.

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    Source : http://plunkett.hautetfort.com/

  • Cette semaine dans lafautearousseau : trois conseils de lecture d'Annie Laurent...

    Annie_Laurent.jpgAnnie Laurent, comme elle me l'avait annoncé, vient de me faire parvenir ("pour lafautearousseau") trois recensions d'ouvrages fort intéressants, que vous pourrez lire lundi, mercredi et vendredi :

    lundi : Abbé Guy Pagès, La preuve du Coran ou la fin de l’Islam;

    Michel Younès, Les approches chrétiennes de l’islam. Tensions, déplacements, enjeux;

    Tom Holland, A l’ombre de l’épée;

    Je l'en ai remercié, et lui renouvelle ces remerciements, en votre nom à tous, en attendant ses prochains articles...

    Bonne lecture !

    François Davin, Blogmestre

    Aujourd'hui donc : de l'Abbé Guy Pagès, La preuve du Coran ou la fin de l’Islam...

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    Abbé Guy Pagès, La preuve du Coran ou la fin de l’Islam, Dominque Martin Morin, 2021, 113 p., 13 €.

     

    « Le Coran lui-même proclame qu’il est moubîn, c’est-à-dire clair, mais si on le regarde de près on remarque qu’une phrase sur cinq, ou à peu près, n’a tout simplement pas de sens », écrit le savant allemand Gerd-Rüdiger Puin, auteur d’une étude sur des manuscrits coraniques du VIIIème siècle découverts à Sanaa (Yémen) en 1972.

    Pour un Livre réputé « inimitable » et confessé comme « incréé » par les musulmans cela a de quoi surprendre.

    Mais Puin a raison : la lecture du Coran présente une incroyable difficulté tant il contient d’invraisemblances, d’incohérences et de contradictions, sans oublier les emprunts à des croyances païennes, à des hérésies chrétiennes, au judaïsme et à des langues non arabes.

    Conscient du problème, animé d’une intention apologétique et motivé par une démarche missionnaire, l’abbé Pagès s’est lancé dans un examen détaillé du texte, articulant sa démonstration autour de 125 points.

    Une évidence saute aux yeux : l’islam ne s’accorde ni avec l’histoire ni avec la raison.

    L’auteur a eu la bonne idée de réfuter les versets « tolérants » mis en avant par les musulmans soucieux de lever le scepticisme de leurs interlocuteurs.

    La conclusion s’impose alors : le Coran ne peut émaner de Dieu.

     

    Annie Laurent

    (Article paru dans L’Homme nouveau, n° 1741 – 28 août 2021)

  • « MISERE» (Auteur Davina ITTOO), par Guy Adain.

    Chers amis,

    Voici un livre dont je souhaite faire la promotion.

    L’auteur, Davina ITTOO est Mauricienne, elle est l’exemple type de ce que la France sait créer et essaimer à travers le Monde.

    L’Île Maurice, anciennement « Isle de France » est un joyau de l’Océan Indien ; et cette île magnifique reste fortement imprégnée de

    «  l’odeur des lys ».

    Davina Ittoo, Dame de France et vraie Princesse des lettres, nous offre un livre attachant, sentimental et qui colle aux tripes.

    Elle mérite tout notre soutien.

    L’ancienne Isle de France, est comme une huître perlière qui produit des perles fines exceptionnelles ; Davina en est une !

    C’est une terre de mémoire où rien ne s’efface, où tout reste gravé dans les âmes et dans les coeurs ; et son roman « Misère », en est la preuve : 

    « page 91… Depuis son enfance, Vidya était fascinée par l’Histoire de France. Elle imaginait les grands châteaux, les souliers pointus des Rois, les jabots en dentelles et les robes de velours des reines et des dames de la cour… »

     

     

    Guy Adain

    25/06/2021

     

    https://www.lagazette-mag.io/lifm-lance-son-premier-podcast-a-loccasion-du-prix-orange-du-livre-en-afrique-2021/#comments

     

    Interview de Davina Ittoo

    https://revueprojectiles.com/2020/11/10/avec-son-premier-roman-davina-ittoo-interroge-une-societe-en-proie-avec-ses-propres-demons/

     

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    Pour vous procurer ce livre : https://www.decitre.fr/livres/misere

    https://www.amazon.fr/Misere-Davina

    https://www.furet.com/livres/misere-davina

    https://livre.fnac.com/Davina-Ittoo-Misere

    https://www.babelio.com/livres/Ittoo-Misere

  • Des lectures pour l’été : Le Christ recrucifié, de Níkos Kazantzáki, 1955, par Antoine de Lacoste.

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    Dans un petit village grec d’Anatolie, avant la Première Guerre mondiale, la vie s’écoule paisiblement sous l’autorité débonnaire du gouverneur turc, l’agha.

    LACOSTE.jpgOn vient de célébrer Pâques. Le conseil doit maintenant se réunir pour désigner les futurs acteurs de la prochaine reconstitution de la Passion : il faut choisir qui, dans un an, jouera le Christ, les apôtres, Marie-Madeleine et Judas. Ce n’est pas une mince affaire.

    Les représentants de ce conseil ne sont guère sympathiques. Il y a le pope, Grigoris, autoritaire et matérialiste, et des laïques, les plus riches, mais pas les plus charitables. Ils désignent quatre jeunes, dont Manolios, le jeune berger au cœur pur, qui se juge indigne de jouer le Christ, mais doit obéir. L’homme chargé de jouer Judas refuse et promet de se venger pour l’humiliation subie.

    Survient, alors, un groupe de réfugiés grecs, menés par un pope, bannière en tête. Ils sont affamés, transis, malades. Ils ont fait des kilomètres pour rejoindre ce village que l’on dit riche, car le leur a été détruit par l’ turque qui les a châtiés à la suite d’une révolte.

    Le conseil n’en veut pas et les chasse. Les malheureux s’installent sur les hauteurs, dans un dénuement complet. Les quatre sont indignés et volent pour les nourrir. Ils font connaissance du pope, un ascète avec qui ils se lient.

    Entre les deux camps, l’hostilité monte, jusqu’au drame.

    Níkos Kazantzáki est le plus célèbre écrivain grec du XXe siècle. Ses romans, dont le fameux Alexis Zorba (qui a inspiré le film Zorba le Grec), constituent une vaste fresque du monde hellénistique moderne.

    L’Histoire a oublié que d’importantes communautés grecques ont vécu des siècles dans le nord et l’ouest de la Turquie. Après la guerre gréco-turque (1919-1922), perdue par la Grèce, elles furent brutalement expulsées par les Turcs, ceux-là mêmes qui venaient de perpétrer les génocides arménien et assyro-chaldéen. Des centaines de milliers mourront en route, d’autres parviendront à rejoindre la Grèce.

    Kazantzáki les fait revivre, le temps de ce très beau roman qui mérite d’être redécouvert.

    Le Christ recrucifié Poche – 6 novembre 2019 de Nikos Kazantzaki

     

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Le général Lee, une cause perdue, par Frédéric de Natal.

    Le général Lee, héros ambigu, va bientôt descendre de son piédestal. Est-on bien certain que les valeurs qu'on y hissera apporteront la paix ?

    Il est la figure la plus symbolique de la Guerre de sécession. Lorsque débute le conflit opposant le Sud esclavagiste au Nord abolitionniste, le général Robert Edward Lee va rapidement prendre le commandement des armées confédérées, quinze états regroupés sous la Stainless Banner (« Bannière sans taches »). Une guerre civile de quatre ans qui se termine par la reddition du Sud à Appomatox, en avril 1865.

    frédéric de natal.jpgHéros de la « cause perdue », comme il l’appelle lui-même, de nombreux monuments et plaques témoignent encore du respect qu’inspire cet ancien élève de l’académie de West Point chez les Yankees. Pourtant, depuis plusieurs mois, des voix s’élèvent pour que toutes les statues le représentant soient déboulonnées de leurs socles. Accusé d’être un symbole du racisme, les Américains comme ses descendants n’en finissent pas de se déchirer autour de la mémoire du général Lee.

    Située à l’embouchure du fleuve James River, la ville de Richmond est la capitale de la Virginie. C’est ici qu’est né en 1807 Robert Edward Lee, le cinquième fils de l’ancien gouverneur de cet état du Sud. Très tôt, il se destine à une carrière militaire et se révèle un des plus brillants élèves de l’académie de West Point. Héritier de la plantation d’Arlington, il possède près de 200 esclaves qu’il traite avec assez peu de considération. En 1859, il est l’officier qui lance l’assaut final contre les troupes de l’anti-esclavagiste John Brown et qui permet son arrestation. Dans le fond, Lee reste hostile à la sécession mais garde une fidélité toute chauviniste à son État de naissance qu’il suit lorsque celui-ci décide de rejoindre les États confédérés dans leur désir d’émancipation du reste de l’Amérique. Habile tacticien, il va infliger de lourdes pertes aux nordistes et devient l’objet d’une rivalité avec le général Ulysse Grant qui tente de ralentir l’avancée de ce sudiste qui menace Washington. Pourtant, acculé, le 9 avril 1865, il doit rendre les armes et signer l’acte de reddition qui met fin à l’indépendance de la Confédération. Témoin privilégié de cette guerre qui aura coûté la vie à un peu moins d’un million d’Américains, Philippe d’Orléans, comte de Paris, vantera les « qualités militaires [d’un homme] qui a inscrit avec d’autres leurs noms dans les livres d’histoire ». Partisan de la réconciliation, son positionnement devient de plus en plus ambigu à la fin de sa vie et Lee va jusqu’à militer afin que les Noirs n’aient pas le droit de vote. Lorsqu’il meurt en 1870, la ville de Richmond décide alors de lui rendre hommage en lui érigeant une statue équestre, actuellement au cœur de toutes les polémiques dans le Dixieland.

    Vers une guerre raciale ?

    Recouvert entièrement de graffitis injurieux et revendicatifs, le socle de la statue équestre du général Lee témoigne des tensions raciales qui persistent, à Richmond comme ailleurs. Vaste mouvement créé peu de temps après la mort de l’Afro-Américain George Floyd, présumée victime de la violence policière, le Black Lives Matter (BLM) a exigé que soient retirés aux États-Unis tous les monuments et autres représentations qui peuvent rappeler l’existence d’un racisme persistant dans cette partie de l’Amérique du Nord. Celui du général Lee ne fait pas exception. En peu de temps, partisans du BLM et sudistes se font rapidement face, les premiers dénonçant une « relique antique du passé » qu’il faut déboulonner, les seconds souhaitant protéger ce qui appartient à une « histoire commune » que tous doivent accepter de partager. En juin dernier, le gouverneur démocrate Ralph Northam a déclaré que la « statue était un symbole de la ségrégation » et ordonné qu’elle soit enlevée. C’était sans compter avec un collectif de protection de la statue. Une plainte a été rapidement déposée pour stopper le décret du gouverneur, lui rappelant que le « Commonwealth de Virginie a juré de protéger la statue dans l’affection et la foi ». Dans la foulée, le maire afro-américain de la ville, Levar Stoney, a également demandé le retrait de toutes les statues confédérées de Richmond, invoquant la « nécessité de tourner la page du passé esclavagiste de la capitale de la Virginie ». « Depuis la fin officielle du statut de capitale de la confédération il y a 155 ans, nous sommes sous le poids de cet héritage. En les enlevant, nous pouvons commencer à guérir et concentrer notre attention sur l’avenir » a-t-il expliqué dans une vidéo postée sur le compte Twitter de la mairie.

    “Reliques antiques du passé” ou “morceaux d’histoire commune”, les statues confédérées animent toutes les passions.

    Ce n’est pas la première fois que le général Lee est l’objet d’un conflit mémoriel. En 2017, diverses organisations extrémistes s’étaient rassemblées dans la très virginienne Charlottesville. De l’Alt-Right au Ku Klux Klan en passant par les néo-nazis, ils étaient venus protester contre la volonté des collectifs antiracistes de faire tomber la statue du héros de la guerre de sécession. Des affrontements entre les deux groupes avaient fait un mort et 35 blessés. Dans le Maryland, un débat similaire a éclaté autour d’une autre statue de l’ancien propriétaire de la plantation d’Arlington, devenue aujourd’hui cimetière national. Un des descendants du général, Robert Wright Lee IV, est intervenu et a demandé que les autorités enlèvent la statue afin de préserver « l’unité de l’Union ». « Nous ne pouvons pas rester complices de ces monuments. Nous ne pouvons plus garder le silence et si nous le faisons, notre silence devient accord et approbation de la complicité » a renchéri ce pasteur contraint de démissionner après que ses ouailles se sont offusquées de ses prises de position en faveur du BLM.

    Depuis le déclenchement du mouvement Black Lives Matter, c’est plus d’une centaine de statues glorifiant l’histoire du Sud sécessionniste qui ont été retirées de l’endroit où elles étaient installées. Le 3 août, un juge de Virginie a donné raison aux pro-Lee et a stoppé temporairement, pour trois mois, toutes velléités de déboulonnage de la statue richmondienne du général. Un monument récemment orné d’un message lumineux (« Arrêtons la suprématie blanche »), projeté par les activistes du BLM qui ont également détruit une autre statue, celle du président de la Confédération, Davis Jefferson. « La statue est un rappel creux d’une idéologie douloureuse et d’actes d’oppression contre les Noirs. La retirer offrira de nouvelles opportunités de conversations, de relations et d’un changement de politique » persiste et signe Robert Wright Lee qui demande à ses concitoyens de cesser de soutenir le « mythe de la cause perdue ». Alors que son leader local dort en prison, le Ku Klux Klan a menacé de passer à l’offensive si on tentait de retirer le général Lee de son piédestal. L’Amérique paraît au bord d’une nouvelle guerre raciale, et tentée à nouveau par la sécession. Quant au général Lee, il est devenu lui-même une cause bientôt perdue.

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Sur le blog ami de La Couronne : Livre: « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil ».

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    Sorti en librairie le 8 octobre dernier de cette nouvelle biographie « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil » par Alexandre Dupilet.

    En voici le résumé :

    « De Philippe d’Orléans (1674-1723), régent de France à la mort de son oncle Louis XIV, Montesquieu a écrit qu’il était « indéfinissable ». Il semble en effet s’être ingénié à brouiller les cartes et à défier ses biographes.

    Dans la mémoire collective, le prince demeure le libertin qui n’aimait rien tant qu’organiser des « petits soupers » et qui incarne à lui seul cette époque festive et insouciante que fut la Régence. Loué pour ses talents militaires et sa bravoure sur les champs de bataille, il suscita l’admiration de la Cour avant que ses provocations et ses excès ne finissent par lasser jusqu’au Roi-Soleil.

    Promis à rien, petit-fils de France condamné à contempler ses collections et à errer dans les splendeurs de Saint-Cloud et du Palais-Royal, il gouverna pourtant la France durant huit ans, de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV.

    À la tête de l’État, il mit en chantier de nombreuses réformes, dont certaines, novatrices, comme la polysynodie et le système de Law, ont marqué les esprits. Pour assurer la paix extérieure, il n’hésita pas à s’allier avec l’Angleterre, remettant en cause la politique étrangère menée par Louis XIV. Il n’eut pourtant d’autres ambitions que d’assurer la paix du royaume et de préserver le pouvoir absolu du jeune roi Louis XV. Loin d’être un prince libéral, annonciateur du siècle des Lumières, Philippe d’Orléans fut en vérité le digne héritier du Roi-Soleil.

    En s’appuyant sur les dernières avancées de la recherche, Alexandre Dupilet propose un portrait profondément renouvelé de ce prince qui marqua tant l’époque de son empreinte qu’il est désormais devenu pour l’Histoire, le Régent. »

     
    « Le Régent. Philippe d’Orléans, l’héritier du Roi Soleil », Alexandre Dupilet, Tallandier, 2020, 496 p. Vous pouvez trouver ce livre directement sur le site de la maison d’édition : ici

    Source : https://www.la-couronne.org/

  • A la France, il faut un Roi !, par Hilaire de Crémiers.

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    Voilà un petit livre qui donne à réfléchir. Il n’est petit que d’apparence. Le Père Michel Viot, ancien pasteur luthérien, devenu prêtre catholique, et de ce catholicisme qui imprègne l’intelligence en tous domaines, n’hésite pas à aborder la question capitale des institutions politiques.

    hilaire de crémiers.jpgPour lui, à la différence de bien des clercs qui dans la suite du Ralliement à la République de Léon XIII pensaient que cette question était indifférente, le régime d’un pays comme la France commande l’essentiel de sa vie et de son devenir. Le régime républicain, par définition, est destructeur de tout ce qui constitue la France. Ne pas le comprendre, c’est n’avoir aucune intelligence de l’histoire de notre nation. L’essai est complet, autant historique qu’actuel. Le principe de légitimité politique s’est forgé à partir de Clovis et à travers la succession des dynasties pour s’affermir avec les Capétiens. L’auteur explique admirablement pas seulement saint Louis, mais Philippe Le Bel et Louis XIV. Ni les Bonaparte ni le général de Gaulle n’ont réussi à instaurer une nouvelle légitimité. La Vème République est une fausse monarchie qui ne représente ni le peuple ni la France. Sa nature est profondément immorale. On ne peut que partager le jugement sévère du Père Michel Viot. Elle montre son incapacité à régler la question de l’Islam qu’elle ne comprend pas, opposant sa fausse laïcité qui n’est qu’un vide, une sorte de religion à l’envers, à une conception globale de la vie qui l’emportera toujours sur elle. Elle ne sait même pas affronter une épidémie où son agitation sans principe aggrave la situation au lieu de la corriger. La démonstration s’achève en réquisitoire. Le jugement ne peut être qu’implacable. 

    La France a besoin d’un roi,
    Père Michel Viot,
    Via Romana, 295 p., 12 €  

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Sur la page FB de nos amis du Courrier Royal : le 15 mai 1768, la France acquiert la Corse.

    L’Île de beauté appartient à la cité-Etat de Gênes depuis le XIVème siècle. Plusieurs révoltes d’indépendantistes Corses éclatent au cours de l’histoire.
    Gênes, qui n’a pas les moyens financiers de mater les insurgés, fait appel à différentes puissances étrangères.

    Ainsi, la France intervient militairement à trois reprises entre 1740 et 1764 en échange de fortes sommes d’argent. Mais les Corses ne sont toujours pas "pacifiés". Gênes fait donc appel à Louis XV une dernière fois en 1768. Le roi en est ravi.
    Cinq ans plus tôt, il a perdu la guerre de Sept Ans. La défaite a été catastrophique pour le Royaume. Non seulement le pays a été humilié, mais il a perdu nombre de colonies, dont le Canada, Minorque, Saint-Vincent et ses possessions dans les Indes. De plus, ses ports du Havre et de Saint-Malo ont été bombardés et ses escadres de Toulon et Brest ont été détruites.
    Louis XV cherche donc à se repositionner en Méditerranée. Il accepte de pacifier à nouveau la Corse, mais cette fois, avec de nouvelles conditions.
    Gênes doit rembourser toutes ses dettes qu’elle a envers la France. Tant qu’elle ne l’aura pas fait, Louis XV sera maître de L’Île. L’accord est signé le 15 mai 1768 sous le nom de Traité de Versailles.
    Rapidement, les Français envoient plus de 20 000 hommes conquérir l’Île de beauté. Mais les Corses résistent mieux qu’on ne le pensait. Les Français subissent plusieurs revers, dont le plus important à Borgo, en octobre 1768.
    Presqu’un an après la signature du traité, le 8 mai 1769, les Français sont finalement maîtres de la Corse. Ils y imposent leur langue, leur administration et enrôlent ses habitants dans l’armée.
    En 1778, comme Gênes est toujours incapable de rembourser la France, cette dernière s'accorde le droit de considérer la Corse comme faisant partie intégrante de son territoire.
    Dès 1789, les finances de la cité-Etat se sont améliorées. Gênes demande alors à l’Hexagone de lui rendre la Corse et ce, à plusieurs reprises. Mais la France gardera l’île pour elle.
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : à la gloire des langues régionales !


    Je n’ai pas l’habitude de partager des chansons en cours d’enregistrement ou pas encore « définitives », nous n’avions d’ailleurs pas prévu de filmer la séance mais cette chanson m’est venue comme un raz-de-marée intérieur et je n’ai pu faire autrement que de l’écrire... Et la chanter. Elle s’appelle « Langue vivante » et parle de ces langues « régionales » qui voudraient simplement exister mais à qui on ne laisse pas ou si peu d’espace vital... C’est notamment le cas de la langue bretonne qui me touche particulièrement. La « loi Molac » nous a émus, parce que c’était une avancée enfin reconnue et donc un jour historique, mais suite à sa censure « partielle » au dernier moment, nous avons été très nombreux, brittophones ou non et pas seulement en Bretagne, à ressentir à la fois de la déception, de la tristesse et de la colère puisque cela remet directement en cause la survie de ces langues déjà bien menacées et pourtant indispensables. Il en va de la richesse et de la diversité culturelle mais aussi d’une manière d’être et de penser qui touche à l’intime autant qu’au collectif. Si la lassitude peut se faire sentir, l’espoir autour de cette langue reste bien-sûr plus fort et la motivation aussi... J'aimerais rajouter que si je n’avais pas bénéficié de l’immersion (avec Stumdi), je n’aurais jamais pu retrouver la langue de mes ancêtres qui porte l’âme de ce pays et qui a élargi mon chemin de vie au lieu de le rétrécir, comme on tente parfois de nous le faire croire. Et pour la petite histoire, je précise juste que c’est la toute première fois que je m’accompagne à la guitare en studio... Merci à Philippe Guével pour sa patience bienveillante (et à Dan Ar Braz de m'avoir confié cette jolie petite guitare !)
    « Bevet ar yezh, ‘ pep lec’h e Breizh, e-lec’h all ivez »... VIVE LES LANGUES DE BRETAGNE ET D'AILLEURS.
     
  • Des militants de Greta Thunberg se tirent une balle dans le pied, par Jany Leroy.

    Le mouvement initié par devient raisonnable. Au terme d’une prise de tête sans précédent, la section néo-zélandaise a décidé de se saborder.

    Le résultat de l’introspection fut implacable : ils étaient racistes. Infréquentables. Dignes de finir dans les poubelles de l’. L’autodissolution s’imposait.

    7.pngPartant du constat selon lequel « les communautés du BIPOC (personnes de couleur) sont affectées de manière disproportionnée par le changement climatique, donc la lutte pour la climatique devrait être menée par leurs voix et leurs besoins », la présence de Blancs à la tête de l’organisation devenait intenable. Que faisaient-ils là ? Révolté par la situation, un responsable s’est -empoigné par le col de sa veste et s’est jeté dehors.

    À la suite de cette décision, deux camions d’excuses furent livrés à qui de droit. « Pour la blessure, l’épuisement et le traumatisme. » Et le supplément gratuit offert par la maison : « Pour le traumatisme supplémentaire causé par notre lenteur à assumer nos responsabilités. » Non content de se suicider, le groupe estime qu’il ne l’a pas fait assez vite. Du bobo haut de gamme ! Sur ce modèle, Jean-Luc Mélenchon pourrait un jour s’auto-enfariner. Promptement. Dès le petit déjeuner. Une deuxième couche à midi pour réaffirmer sa honte d’être blanc. Le tout sur recommandation de .

    Selon l’angle de vue, le sens de cette autodissolution peut être compris à l’envers. Que dire de militants qui détruisent leur mouvement au prétexte qu’ils s’estiment moins concernés par le problème ? Exprimé trivialement, la démarche peut s’énoncer comme suit : « Que les Noirs se démerdent avec leurs problèmes de réchauffement. » L’ poussé jusqu’à l’hystérie aboutit au résultat inverse de celui qu’il s’était fixé. L’arrêt du combat. À terme, Greta au point mort. Trop ceci, pas assez cela. Disparition. L’écolo réchauffiste est soluble dans sa propre idéologie.

    L’opposant se voit ainsi dispensé de toute argumentation. Économie d’énergie, utilisation des pulsions naturelles de l’adversaire… La planète sera sauvée.

     

    Jany Leroy

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. "Tu devras un jour en répondre devant Dieu" : ancien aumônier des parachutistes, le père Richard Kalka admoneste Lecointre, hélas Chef d’État-Major des armées...

    https://policeetrealites.com/2021/05/08/%f0%9f%87%ab%f0%9f%87%b7-tu-devras-un-jour-en-repondre-devant-dieu-ancien-aumonier-des-parachutistes-le-pere-richard-kalka-admoneste-le-chef-detat-major-des-armees/

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    1 BIS. D'accord avec Emmanuel de Villiers (sur tweeter) :

    "Des Généraux retraités qui donnent leurs points de vues ça c’est mal ? Des Ministres sur-occupés qui perdent leur temps dans des élections locales ça c’est bien ?"

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    3. Les 56 secondes peut-être les plus fortes du débat Zemmour/Attali de vendredi dernier, dans Face à l'info : oui, Attali "se fout de la France", qu'il considère comme un hôtel (et les Français comme des hôteliers). Alors que nous sommes LES PROPRIÉTAIRES DE LA FRANCE, notre Héritage...

    https://twitter.com/EleonoreLP/status/1390944473832644615?s=20

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    3 BIS. Un "ami" d'Attali :

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    5. D'accord avec Dominique Jamet (sur tweeter) :

     
    "Dupond-Moretti parle de Marine Le Pen comme si nous étions en Allemagne en 1933 et qu’il affrontait Hitler lui-même. De deux choses l’une : ou il ne sait pas de quoi il parle et il n’a rien à faire en politique. Ou il le sait et ce grand pénaliste est d’abord un gros démagogue."

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    6. Une fenêtre sur de l'air moins pollué - voire pas du tout, certaines fois - par le politiquement correct, l'histoire officielle, le pouvoir en place...

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    7.                                          #saccageparis

    Question : pouvez-vous deviner ce que c'est, "ça" ? Probablement pas, donc, on va vous le dire : en haut de la rue de la Brèche aux loups (dans le 12éme) il s'agit d’un potager participatif "à la mode Hidalgo", avec un malheureux plan de tomates qui appelle au secours...

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    Vous en reprendrez bien un petit peu ?

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    À DEMAIN !

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  • “Les Européens ne pourront pas assimiler des millions d’Africains, ce n’est pas réaliste… L’immigration doit cesser”, pa

    DR

    L’un des plus célèbres penseurs politiques américains, théoricien de la “fin de l’Histoire”, Francis Fukuyama, le politologue de 68 ans et professeur à l’Université de Stanford, était en Grèce pour une Table ronde organisée par The Economist.

    Il a exprimé ses désaccords sur diverses questions. Il n’était pas d’accord avec la position d’un politicien allemand qui a déclaré que développer l’Afrique était un bon moyen pour limiter l’immigration. “Je ne pense pas que ce soit le cas. Tout d’abord, je ne pense pas que l’Europe puisse conduire à une croissance rapide en Afrique, comme l’a dit Seibel. Deuxièmement, la croissance économique rapide crée la migration, elle ne la limite pas. Ceux qui sont très pauvres n’immigrent pas, ils n’en ont pas les moyens (…) Je pense donc que la croissance économique de l’Afrique entraînera des flux migratoires plus importants.” 

    Et qu’en est-il de l’immigration ? Existe-t-il une solution à ce problème ? “Personne n’a trouvé de solution”, dit-il en réfléchissant un instant. “J’ai peur de parler comme Matteo Salvini mais les Européens ne doivent pas se leurrer : ils ne pourront pas assimiler des millions d’Africains qui migrent vers l’Europe. Ce n’est pas politiquement réaliste.”

    Alors comment gérerait-il le problème ? “Je pense que l’immigration doit être contrôlée. La montée du populisme a été causée en partie par la crise migratoire. En raison des flux provoqués par la guerre civile en Syrie. Cela a choqué les gens. Si vous voulez avoir des frontières ouvertes au sein de Schengen, vous devez avoir des frontières extérieures sécurisées. L’Europe n’en a pas.” (…) 

    Mais maintenant, que faire ? “L’immigration doit cesser. Bien sûr, pour des raisons humanitaires, il est important d’accorder l’asile à ceux qui sont confrontés à la persécution ou à la guerre, mais il n’y aura jamais de fin naturelle à la migration économique. On doit la stopper. C’est pourquoi les frontières extérieures de l’Europe doivent être sécurisées.”

    Source : https://lalettrepatriote.com/

  • Autodafé de livres au Canada : quelle réconciliation ?, par Céline PINA (Fondatrice de Viv(r)e la République).

    OPINION. Alors que Michel Onfray vient de publier Autodafés, son dernier livre, le réel vient donner démonstration que l’époque est aux grands bûchers. Que fonder de constructif là où les cendres remplacent le débat ? Céline Pina nous rappelle que les bonnes intentions pavent l’enfer.

    3.jpgAu Canada, une institution scolaire a décidé de réaliser de grands autodafés de livres considérés comme rabaissants envers les Amérindiens et les a mis fièrement sur internet afin d'exhiber sa vertu et son antiracisme. C'est le cas notamment d'Astérix et les Indiens ou de certains albums de Lucky-Luke. Le fait même d'utiliser le vocable "peau rouge" dans un ouvrage suffit à le vouer au bûcher. Le délire woke montre ici son revers fascisant : quand un ouvrage le contrarie, il le brûle. Une illustration de plus d'un mouvement qui veut incarner le bien et qui illustre de plus en plus l'adage, "qui veut faire l'ange fait la bête".

    Le fait de brûler des livres est d'autant plus choquant que cette pratique fait référence dans notre histoire récente à l'Allemagne nazie qui brûlait dans des cérémonies officielles et collectives, les ouvrages d'auteurs jugés "dégénérés". Heinrich Heine disait à juste titre que l'on "commence par brûler des livres et on finit par brûler des hommes". En tout cas, cette démarche a toujours été effectuée dans le but d'intimider, de faire peur et d'utiliser cette forme de violence symbolique pour rallier un large public à ses idées. L'acte portant en lui la volonté d'éradiquer symboliquement les auteurs ou une forme de culture qui leur est rattachée, il indique en creux à quelle idéologie il faut se soumettre pour éviter de gros ennuis.

    Ce geste, qui vise à désigner des coupables qui ne méritent que le bûcher, est présenté comme un acte de réconciliation avec les "autochtones". Mais venant d'une institution catholique, il est en fait d'une hypocrisie sans nom. Les livres visés ne sont pas l'œuvre d'auteurs canadiens ou d'ailleurs ayant cautionné une politique raciale violente qui a amené à ce que des milliers d'enfants indiens au Canada soient arrachées à leurs parents afin de "tuer l'indien en eux". Car cet autodafé ne peut se comprendre sans savoir que dans un rapport de 2015, la commission de vérité et de réconciliation du Canada a établi qu'au XIXéme et XXéme siècle, l’État canadien a confié à des pensionnats gérés le plus souvent par l’Église catholique plus de 150 000 enfants indiens après les avoir soustraits par la force à leurs familles. Or, sous l’effet des maladies, de la sous-nutrition, des sévices psychologiques et sexuels subis, elle estimait que près de 3 200 enfants autochtones étaient morts dans ces pensionnats « indiens ». Nombre de ceux ayant subi cette politique ont été détruits psychologiquement.

    C'est ce contexte qui explique le choix spectaculaire de l'autodafé fait par le conseil scolaire catholique Providence. Que celui-ci ait voulu se racheter parait être à l'origine de ce choix douteux. Que ce qui a été commis au sein de ces institutions soit ignoble et soit reconnu en tant que tel est incontestable. Mais la méthode parait d'une stupidité et d'une condescendance sans nom. S'il y a un travail à faire, il est historique et demande à ce que l'institution catholique fasse un examen de conscience approfondi et s'interroge sur cette certitude d'avoir raison qui l'a amené à massacrer des enfants au nom d'une soi-disant volonté d'en faire des citoyens. Or ce que les woke canadiens ont choisi comme attitude s'assimile à dévier la balle. Autrement dit à faire porter la responsabilité de leurs actes sur des auteurs et des ouvrages de personnes qui n'ont jamais commis de telles atrocités et les auraient condamnées si elles les avaient connues. Sans doute certains livres ne sont-ils pas exempts de préjugés, mais ils sont le reflet de leur époque et les détruire ne changera pas le passé.

    Pire même, les explications de la suspension de cet acte à la fois ridicule et violent de cette institution montrent à quel point ces gens ne comprennent rien au mot même de réconciliation. On ne réconcilie pas en changeant de tête de Turc et en passant du racisme anti-indien à une forme de racisme anti-blanc et en réécrivant l'histoire pour faire comme si rien ne s'était passé et comme si la violence entre personnes de couleur de peau et de culture différente n'était liée qu'à la culture occidentale et épargnait par magie les autres organisations sociales. Reconnaître ses erreurs, ce n'est pas effacer les cultures au sein desquelles elles ont été commises, sinon aucune société politique ne serait digne d'exister et toutes les religions devraient être abolies tant l'histoire des hommes et des civilisations, si elle recèle des moments exaltants, glorieux ou simplement humanistes, connait aussi ses heures sombres.

    Pour justifier la mise en scène de ces autodafés, Lyne Cossette, porte-parole du conseil scolaire, expliquait que brûler des ouvrages au « contenu désuet et inapproprié » était un geste de « réconciliation avec les Premières Nations ». Pour justifier, après l'énorme scandale international qui a suivi, la décision de l'institution scolaire de suspendre ces actes, la même a expliqué que la femme à l'origine de ce choix n'était pas une authentique autochtone : "Nous n’étions pas au courant qu’elle n’a pas de statut d’Indien en vertu de la Loi et pensions sincèrement avoir la chance de travailler avec une femme autochtone possédant une grande expérience (…). Nous pensions que son expérience saurait nous guider dans nos initiatives de réconciliation. Nous avons le regret de ne pas avoir fait des recherches plus approfondies à son sujet."

    On peut en conclure que sur le fond, réécrire l'histoire, effacer ce qui dérange, brûler des livres, déboulonner des statues est tout à fait normal quand on est vu comme "autochtone", mais devient une ignominie si on ne peut s'afficher comme descendante d'une population assignée au statut de victime. Le fait d'appartenir à une ethnie particulière vous préserverait donc de toute stupidité et ferait de vous un phare intellectuel. La légitimité du choix d'une posture politique dépend de la couleur de peau d'une personne ou de ses origines. Cette vision-là du monde ne serait-elle pas raciste au sens premier du terme ? Tous les descendants d'Amérindiens ne sont que des victimes ? Tous les blancs ne sont que des bourreaux ? Avec une telle vision de l'humanité, pas sûre qu'une réconciliation soit possible et que des rapports apaisés soient souhaités.

    Or la plupart des Canadiens sont horrifiés par ce qui a été fait et ne le cautionnent pas. Le problème est que le racisme à la base de la création de ces pensionnats est aussi à la base de ces tentatives de réconciliation. Celles-ci enferment les êtres humains dans une vision des origines qui en font des salauds ou des victimes et leur ôtent toute possibilité d'accéder à la notion d'égalité comme de responsabilité. Les fausses excuses du CSC Providence et leur soumission à la culture du woke et de l'effacement montrent que dans le fond l'institution n'a pas changé et se met à plat ventre devant l'idéologie la plus menaçante et la plus influente. Naguère, ce fut un gouvernement canadien raciste, aujourd'hui c'est le même, mais converti au wokisme. Si la logique de vengeance l'emportait et que l'humiliation des non-Amérindiens devenait la forme de réparation exigée, gageons que ce type d'institutions et de personnes seraient en première ligne pour exécuter la sentence. Ils n'ont rien oublié et rien appris, ils changent juste de maîtres et de boucs émissaires pour rester toujours là où ils trouvent leur avantage.

    Ce genre de personnes tue l'idéal humaniste. Celui-ci, pour trouver la justice, cherche le dépassement et va vers l'égalité au nom de la reconnaissance d'une commune dignité humaine au-delà des couleurs de peau. Cela implique l'usage du logos et de la raison et le choix de dépasser ses particularismes pour fonder une société politique commune, basée sur des fondements philosophiques partagés. C'est en rabattre de soi, pour forger la loi qui nous dépasse et nous reconnait à la fois. Ce n'est pas en brûlant des livres que l'on y arrive, mais en utilisant la raison pour élever les hommes au-dessus de la pulsion et de l'émotion. On peut vivre ensemble sous le joug d'un tyran, pour faire nation commune, il faut avoir accès au dépassement de la tribu et de ses normes pour accéder à la loi. Avec des représentants éducatifs pareils, c'est la concurrence entre groupes ethniques et/ou religieux et la partition territoriale qui ne peut qu'advenir.

    Source : https://frontpopulaire.fr/