UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Alain de Benoist : « L’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif »

    Illustration Figaro magazine, 6 octobre 2017 

     

    Par Alain de Benoist

    Dans cet entretien donné à Boulevard Voltaire [6.10] Alain de Benoist livre une exacte et intéressante analyse de la situation politique en France, notamment du côté des partis.  Il se risque par surcroît à prendre un pari : celui selon lequel « l’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif ». Ce pronostic, au moins dans son premier terme, nous semble sans grand risque.   LFAR   

     

    3650118671.7.pngIl est évidemment un peu tôt pour juger l’action d’Emmanuel Macron. Il semble pourtant déployer un peu plus d’habileté politique que ses deux prédécesseurs. Mais est-ce vraiment un exploit ?

    J’avais inventé, il y a quelques années, l’expression de « pensée unique », qui est aujourd’hui reprise partout. Ayant écrit, dès 1977, qu’il fallait penser simultanément ce qu’on avait pensé jusque-là contradictoirement, ce n’est pas moi qui pourrais être choqué par le « en même temps » cher à Macron. Mais encore faut-il savoir ce que recouvre cette expression.

    Au lendemain de primaires qui se sont révélées désastreuses à droite comme à gauche, mais qui ont très bien fonctionné comme révélateur de la crise des partis, Macron a été le seul à faire primer la logique électorale sur la logique « identitaire » parce qu’il était le seul à n’être sûr ni de perdre (comme Hamon) ni de gagner (comme Fillon). C’est ce qui lui a permis de l’emporter avec, au premier tour, moins d’un quart des suffrages exprimés. Dans une démocratie devenue liquide, sinon gazeuse, il a su instrumentaliser à son profit l’épuisement du clivage droite-gauche et l’aspiration au « dégagisme » d’un électorat qui ne supportait plus la vieille classe politique. Il a également compris que l’alternance des deux grands partis ne mettait plus en scène que des différences cosmétiques, et que l’heure était venue de les réunir en un seul.

    Macron est avant tout un contre-populiste. Il reprend à son compte le nouveau clivage « conservateurs » contre « progressistes », mais c’est pour choisir la seconde branche de l’alternative : réunir les partisans de l’« ouverture » (en clair : les bourgeoisies libérales de tous bords) contre les tenants de la « fermeture » (en clair : ceux qui s’opposent, instinctivement ou intellectuellement, à l’idéologie dominante).

    Contrairement à l’hyper-Président Sarkozy et à l’hypo-Président François Hollande, Macron est un homme difficile à cerner. Il a un ego hypertrophié et un tempérament autoritaire, un mental d’adolescent cynique qui rêverait d’un bonapartisme moderniste et libéral. Mais il n’est pas Napoléon, et l’on ignore comment il se comporterait en situation d’urgence. Pour l’instant, il communique plus qu’il ne règne. Il fait des déclarations contradictoires (certaines ne sont pas mauvaises) dans l’espoir de séduire chacun, mais en prenant le risque de décevoir tout le monde. Il ne supporte pas qu’on lui résiste, il n’aime pas les corps intermédiaires, il est insensible aux aspirations populaires, il n’a rien à dire à la France qui va mal. Tout cela n’est pas de bon augure.

    Pour quelles raisons, exactement ? 

    Parce que nous assistons à une autre révolution, sociologique celle-là : c’est la disparition progressive de ces classes moyennes qui n’avaient cessé de grossir à l’époque du compromis fordiste, quand la richesse accumulée en haut de la pyramide sociale finissait par redescendre vers le bas. Aujourd’hui, la pyramide a été remplacée par un sablier : les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres, et les classes moyennes sont en voie de déclassement et de paupérisation. C’est ce qu’observe depuis longtemps Christophe Guilluy : « Le grand sujet caché depuis trente ans, c’est la disparition de la classe moyenne au sens large […] Ce qui explose, c’est la classe moyenne occidentale qui n’est plus intégrée au modèle économique mondialisé […] La loi Travail n’est que la suite d’une longue succession de mesures qui ne visent qu’à dépouiller une classe moyenne qui ne sert plus à rien. » 

    La nouvelle structuration de l’électorat est le reflet de cette dynamique économique et sociale. Le vote Macron en est l’illustration parfaite : il a obtenu ses meilleurs résultats dans les grandes villes mondialisées, à commencer par Paris, où il a aussi bien gagné les suffrages des bobos et des libéraux de gauche que de la bourgeoisie de droite (y compris celle de la Manif pour tous). De même, les électeurs parisiens de Mélenchon se sont en quasi-totalité rabattus sur Macron au second tour, alors qu’ailleurs beaucoup ont préféré s’abstenir (39 %) ou, plus rarement, voter pour Marine Le Pen (14 %). Les retraités, eux aussi, ont massivement voté pour lui – avant de découvrir qu’ils étaient les grands perdants de sa nouvelle politique fiscale…

    Après les ouvriers, les employés et les commerçants, les professions intermédiaires et bientôt les retraités : les classes moyennes sont appelées à rejoindre les classes populaires face à un « monde d’en haut » qui se trouve de plus en plus dans une position de domination de classe, car il a définitivement renoncé à prendre en charge « ceux d’en bas ». C’est aussi pourquoi l’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif. D’autant qu’en période d’insécurité et d’attentats, tout le monde se radicalise.

    L’avenir de La France insoumise ?

    Avec 19,6 % des voix au premier tour, Jean-Luc Mélenchon a réalisé le meilleur score d’un candidat « de gauche » à la présidentielle depuis Georges Marchais en 1981. Par rapport au FN, La France insoumise est beaucoup plus interclassiste et moins populaire. Elle touche bien moins d’ouvriers et d’employés que le Front national (25 et 24 % des voix contre 39 et 30 %), mais beaucoup plus de diplômés des couches moyennes et supérieures (26 % contre 17 %). Elle est aujourd’hui passée en tête chez les jeunes, et réalise des scores deux fois supérieurs à sa moyenne nationale dans la population d’origine immigrée.

    La France insoumise a certainement de l’avenir. Pour l’heure, elle tire un grand bénéfice d’être une force nouvelle. Elle a vampirisé le PS et traite par le mépris les derniers restes du PC. Elle profite de la crise du FN pour se poser comme la seule force d’opposition au macronisme. La grande question, à moyen terme, est de savoir si elle pourra à elle seule occuper l’espace ouvert à gauche par la formation du bloc macronien. Difficile d’en dire plus pour l’instant.  

    Intellectuel, philosophe et politologue

     
     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
  • Conséquences économiques disproportionnées du coronavirus sur un Système déjà en faillite, par Marc Rousset.

    Les civilisations occidentales matérialistes, décadentes et hédonistes ont tellement peur de la mort qu’elles ne veulent plus la voir en face et surréagissent médiatiquement face à la moindre épidémie. À ce jour, les 10.000 morts en France représentent moins de 2 % des 580.000 décès annuels. Dans les années 1880, la tuberculose tuait, tous les ans, 100.000 personnes dans une France beaucoup moins peuplée. La canicule de 2003 fit, à elle seule, 15.000 morts. Pour relativiser encore, selon l’OMS, tous les ans, la grippe saisonnière provoque, dans le monde, 5.000.000 de cas graves, dont 280.000 à 600.000 décès. À ce jour, le coronavirus a provoqué environ 100.000 décès.

    marc rousset.jpgNous allons donc connaître une catastrophe économique en France seulement parce que le pays ne dispose pas de masques et d’appareils respiratoires en nombre suffisant, suite au laxisme de nos élites. Et le plus grave, c’est que ce choc économique disproportionné par rapport à la gravité sanitaire réelle du coronavirus viendra heurter un système économique déjà en faillite, provoqué par ce même laxisme décadent, droit-de-l’hommiste, hédoniste, socialiste, gauchiste.

    Bruno Le Maire avait commencé par nous endormir avec une croissance en France, pour 2020, de -0,1 % pour en arriver, aujourd’hui, à -6 % alors qu’elle sera, sans doute, de l’ordre de -10 %, UniCredit l’estimant même à -13,8 % ! Si l’on ajoute aux 8 millions de chômeurs partiels les 2,5 millions déjà au chômage plus le million de parents en arrêt de travail pour garder les enfants, cela fait 11,5 millions de personnes au chômage pour une population active de 29 millions de personnes, soit un chômage de 39,7 % ! Les cocoricos de M. Le Maire pour aider l’emploi ne sont, en fait, que des dettes qui seront à ajouter aux 2.500 milliards d’euros de dettes déjà irremboursables, pour terminer 2020 avec une dette plus proche de 120 % du PIB que des 112 % annoncés, et un déficit public plus proche des 10 % du PIB que des 7,6 % déjà reconnus. Le plan d’urgence actuel de 100 milliards d’euros avec des garanties bancaires pour les prêts aux entreprises laissera la place à d’autres budgets rectificatifs.

    Aux États-Unis, Trump vient de passer une troisième loi fiscale stimulante de 2.200 milliards de dollars. En trois semaines, le nombre de chômeurs a augmenté de 16,7 millions et James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis, prévoit un taux de chômage de 30 % au second trimestre, tandis que le PIB pourrait s’écrouler de 50 %. Quant au FDIC, le fonds de garantie des dépôts bancaires, il ne représente que 1,41 % des dépôts. En 1929, en trois mois, la valeur des actions avait chuté de 50 % et, en 1933, elles étaient 90 % moins chères qu’au début du krach. Selon Kristalina Gueorguieva, présidente du FMI, 2021 pourrait être plus sévère que 2020, si la pandémie devait perdurer.

    La BCE continue, comme la Fed, la fuite en avant de la création monétaire. Les créances en grande partie irremboursables de la BCE devraient s’élever, fin 2020, à 6.000 milliards d’euros, soit la moitié du PIB de la zone euro ! Les vannes s’ouvrent toutes grandes pour l’Italie qui pourra présenter plus de 33 % de chaque émission, en plus du solde irremboursable de TARGET 2 de 383,2 milliards d’euros. Le Royaume-Uni se lance aussi officiellement dans le laxisme monétaire puisque le gouvernement pourra, dorénavant, directement emprunter de la monnaie de singe à la Banque d’Angleterre.

    Quant au plan de 540 milliards d’euros de l’Union européenne, c’est l’Europe du Nord qui a gagné puisque les « corona bonds » ont été repoussés et que la seule concession formelle a été l’octroi sans conditions de 240 milliards d’euros de prêts du MES (Mécanisme européen de stabilité) à des pays comme la France ou l’Italie, mais pour financer uniquement les dépenses de santé.

    L’âge de l’hélicoptère monétaire et de l’endettement illimité touche à sa fin. Après la crise sanitaire, il faudra affronter la crise économique de l’endettement des États de l’Europe du Sud et d’une BCE en faillite. Travailler, épargner, en finir avec les folles politiques de relance par la consommation de biens importés, être sérieux, comme l’Allemagne et la Hollande, seule façon pour un pays de ne pas connaître la faillite et la misère, ce qu’avait compris la France en 1945 ! Si la zone euro éclate prochainement, ce qui est probable, les Français ne pourront que s’en prendre à eux-mêmes, n’ayant élu par lâcheté, depuis cinquante ans, après Pompidou, que des présidents de la République aussi incapables les uns que les autres !

  • On n’a pas fini de parler de lui, par Philippe Bilger.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    On n’en finira donc jamais avec lui et il fait tout pour que cela dure.

    Je devine comme ce billet va encore m’attirer des foudres puisque, si a le droit de dire du bien de lui, le simple citoyen est voué aux gémonies s’il s’autorise la moindre critique.

    5.jpgPourtant, je trouve de plus plus troublants, voire ambigus, le comportement, les postures de l’ancien président de la République qui, battu en 2012, opposant sous François Hollande, complice avec , ne se lasse pas de faire de la politique tout en affirmant en être retiré, dénie se poser en recours mais laisse dire par d’autres qu’il pourrait l’être, s’occupe avec ennui des LR mais jouit bien davantage de ce qu’ lui offre avec son quinquennat : demeurer en pleine lumière, en totale utilité, en influence reconnue en même temps qu’il joue ostensiblement la discrétion et le raccommodeur d’affaires où l’argent coule à flots.

    Avec ce président de la République dont la psychologie correspond à la sienne et qui éprouve la même détestation que lui pour François Hollande, il goûte à un pouvoir délicieux puisqu’il n’en a plus la responsabilité et est qualifié sans rire de « parrain de la droite » et d’homme sage, alors que son tempérament, hier comme aujourd’hui, l’a surtout prédisposé à des élans qui, pour n’être pas dénués de lucidité, visaient surtout à le promouvoir.

    Emmanuel Macron a besoin de lui, la droite républicaine a besoin de lui, virtuellement la France a toujours besoin de lui et s’il a été remplacé, il se juge, j’en suis persuadé, par principe et affirmation de soi, irremplaçable.

    Il faut dire qu’il a du talent. Une alacrité, une verve, une dialectique que j’ai pu apprécier dans Le Temps des tempêtes. Contrairement à tant d’autres, je l’ai immédiatement lu, d’abord parce que je suis systématiquement friand des essais politiques et historiques et que rien de ce qui concerne Nicolas Sarkozy ne me demeure étranger. Je n’ai pas envie de me défaire de cette curiosité passionnée et parfois critique. Le citoyen ne peut se priver de l’expansion d’une telle personnalité, par ses propos, son action ou son écriture.

    J’espérais la richesse d’un ouvrage où un Président omniprésent et s’en félicitant se pencherait sans trop de complaisance sur ses deux premières années de mandat. D’autant plus qu’il a eu le courage, dans les premières pages, de dévoiler sa fascination pour les orages et les tempêtes à un point tel, d’ailleurs, qu’on se demande (mauvais esprit) s’il ne les a pas suscités artificiellement pour se glorifier d’être un sauveur, une sorte de Zorro en politique.

    Mais, en définitive, malgré un style alerte – aucune raison de douter qu’il l’ait écrit seul, confiné -, que de focalisation sur soi, d’éloges sur ce qu’il aurait voulu accomplir et qu’il n’a pas pu mener à bien à cause des autres, que d’hyperboles sur ses entreprises et leurs résultats, quelle image gratifiante de lui se dégage !

    On comprend, à le voir aborder le judiciaire et le clan qu’il affectionne – Patrick Ouart et Vincent Lamanda, notamment -, pourquoi l’insulte des « petits pois » n’a suscité aucune réaction et comment l’affaire Bettencourt a pu surgir plus tard.

    Pour être honnête, si j’avais à évoquer aujourd’hui le bilan de son quinquennat, je continuerais à être sévère pour le dévoiement de l’État de droit mais, par comparaison avec ses successeurs, je serais évidemment moins négatif pour tout le reste et attacherais sans doute moins d’importance à des attitudes caractérielles et peu décentes qui, pour avoir été avec lui ostensibles, n’étaient pas les plus choquantes : on a vu pire !

    J’ai scrupule à faire preuve de cette objectivité à l’égard d’un homme dont on oublie l’échec en 2012, qui ne fait rien pour sortir la droite de son état de « grande malade » en récusant implicitement ou explicitement ceux qui pourraient tenter de la guérir, parce qu’il est essentiel qu’il continue à être perçu comme le seul à louer, dans la nostalgie comme dans l’espérance.

    Cette apparente sérénité que j’affiche est d’autant moins nécessaire, au fond, que Nicolas Sarkozy sera toujours le meilleur avocat de lui-même et qu’il n’a cure d’être attaqué puisque rien ne peut véritablement l’affecter qu’une éventuelle et peu probable dépréciation de lui-même. Toujours très indulgent avec lui-même, il s’épargne beaucoup.

    Le ressort fondamental de ce post est venu moins de son livre que du paradoxal satisfecit qu’il octroie à Emmanuel Macron : « Il essaie de faire au mieux. Les décisions et les nominations récentes vont dans le bon sens. » Qu’il veuille complaire à Gérald Darmanin qui ne l’oublie jamais dans ses hommages, on peut le comprendre, mais ce qui est proprement incompréhensible est l’absence de dénonciation de la catastrophique autorité régalienne d’avant.

    Il y a, chez Nicolas Sarkozy qui vante sa sincérité, son audace et l’exigence de la vérité même quand elle est provocatrice, quelque chose qui est équivoque, dans ses soutiens et ses attitudes, au moins depuis 2017.

    Peu lui chaut puisqu’il est Nicolas Sarkozy et que cela lui suffit.

    On n’a pas fini de parler de lui.

     

    Philippe Bilger

    Magistrat honoraire
    Magistrat honoraire et président de l'Institut de la parole
  • URGENT ! Message du Pr. PERRONNE sur les vaccins !

    Chers amis,
    La France, qui vit un cauchemar depuis des mois, se réveille.
    Dans beaucoup de villes de notre beau pays, le peuple est en marche pour retrouver sa liberté, pour exiger le retour de la démocratie.

    En tant que médecin, spécialiste des maladies infectieuses et ayant été président de nombreuses instances ou conseils de santé publique, y compris sur les vaccins, je mesure chaque jour les incertitudes générant la peur et le désarroi croissant de nos concitoyens. Je prends le risque d'être à nouveau qualifié de « complotiste » ou mieux de « rassuriste », termes désignant ceux qui critiquent ou challengent la pensée unique.
    Je finis par être fier de ces appellations, mes propos exprimant la vérité n'ayant jamais changé depuis le début de l'épidémie. Je considère donc qu'il est de ma responsabilité de m'exprimer à nouveau ce jour sur l'ensemble du volet médical de la Covid-19 et en particulier sur le sujet vaccinal, désormais l'élément central et quasiment unique de la politique de santé de l'État.
    Beaucoup de Français ont été hypnotisés par la politique de la peur. Depuis septembre 2020, on nous avait annoncé une deuxième vague terrible de l'épidémie, pire que la première.
    Le Ministre de la Santé, le Dr Olivier Véran, le Président du Conseil scientifique de l'Élysée, le Pr Jean François Delfraissy, le Directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, l'Institut Pasteur nous ont annoncé des chiffres catastrophiques avec une augmentation exponentielle du nombre de morts. Les hôpitaux devaient être saturés et débordés.
    Même le Président de la République, lors d'une allocution télévisée récente annonçant le reconfinement, nous a prédit non moins de 400.000 morts, renchérissant sur les 200.000 morts estimés peu de temps auparavant par le Pr Arnaud Fontanet de Pasteur.
    Ces chiffres irréalistes n'avaient qu'un but, entretenir la peur pour nous faire rester confinés, sagement masqués. Pourtant l'usage généralisé des masques en population générale n'a aucun intérêt démontré scientifiquement pour enrayer l'épidémie de SARS-COV-2.
    L'utilisation des masques devrait être ciblée pour les malades, leur entourage (surtout les personnes à risque) et les soignants au contact.
    Or l'épidémie régresse et n'a entraîné aucune apocalypse. La dynamique de la courbe montrait depuis des semaines le profil d'un rebond épidémique saisonnier qui s'observe avec certains virus, une fois la vague épidémique terminée.
    Cela témoigne de l'adaptation du virus à l'homme et est aussi le reflet de l'immunité collective qui progresse dans la population et qui nous protège naturellement.
    Les souches de virus qui circulent actuellement ont perdu de leur virulence. Les autorités ne pourront pas dire que c'est grâce au confinement car la tendance à la baisse avait commencé avant même sa mise en place.
    La régression de l'épidémie avait même commencé, dans certaines agglomérations, avant l'instauration du couvre-feu.
    Malheureusement, il y a encore des décès qui surviennent chez des personnes très âgées, des grands obèses ou des personnes souffrant d'un diabète sévère, d'hypertension artérielle grave,de maladies cardiorespiratoires ou rénales déjà invalidantes.
    Ces personnes à risque sont parfaitement identifiées. Les mesures sanitaires devraient donc être ciblées pour les protéger, les dépister et les traiter le plus tôt possible dès le début des symptômes par l'hydroxychloroquine et l'azithromycine dont l'efficacité et l'innocuité sont largement confirmées, si on donne le traitement précocement.
    Beaucoup de décès auraient pu être évités. Or, on a dissuadé les médecins généralistes et les gériatres de traiter.
    Dans ce contexte, continuer à persécuter nos enfants derrière des masques inutiles reste incompréhensible.
    Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin. Or quel est l'intérêt d'un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05 % ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.
    Le plus inquiétant est que de nombreux pays, dont la France, se disent prêts à vacciner dans les semaines qui viennent, alors que la mise au point et l'évaluation de ces produits se sont faites à la va-vite et qu'aucun résultat de l'efficacité ou de la dangerosité de ces vaccins n'a été publié à ce jour.
    Nous n'avons eu le droit qu'à des communiqués de presse des industriels fabricants, permettant de faire flamber leurs actions en bourse.
    Le pire est que les premiers « vaccins » qu'on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique.
    On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par nos propres cellules.
    On ne connaît absolument pas les conséquences de cette injection, car c'est une première chez l'homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d'éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ?
    Les premières thérapies géniques seront à ARN, mais il existe des projets avec l'ADN. Normalement, dans nos cellules, le message se fait de l'ADN vers l'ARN, mais l'inverse est possible dans certaines circonstances, d'autant que nos cellules humaines contiennent depuis la nuit des temps des rétrovirus dits « endogènes » intégrés dans l'ADN de nos chromosomes.
    Ces rétrovirus « domestiqués » qui nous habitent sont habituellement inoffensifs (contrairement au VIH, rétrovirus du sida par exemple), mais ils peuvent produire une enzyme, la transcriptase inverse, capable de transcrire à l'envers, de l'ARN vers l'ADN.
    Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection pourrait coder pour de l'ADN, tout aussi étranger, qui peut alors s'intégrer dans nos chromosomes.
    Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des acides nucléiques de nos ovules ou spermatozoïdes, de transmettre ces modifications génétiques à nos enfants.
    Les personnes qui font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées « vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et plus généralement les citoyens du monde pour des cobayes.
    Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le maïs transgéniques, des OGM (organismes génétiquement modifiés). Un responsable médical d'un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a déclaré il y a quelques jours qu'il espérait un effet de protection individuelle, mais qu'il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus, donc sur la dynamique de l'épidémie.
    C'est bien là un aveu déguisé qu'il ne s'agit pas d'un vaccin. Un comble.
     
    Je suis d'autant plus horrifié que j'ai toujours été en faveur des vaccins et que j'ai présidé pendant des années des instances élaborant la politique vaccinale.
    Aujourd'hui, il faut dire stop à ce plan extrêmement inquiétant. Louis Pasteur doit se retourner dans sa tombe.
    La science, l'éthique médicale et par-dessus tout le bon sens doivent reprendre le dessus.
     
     
    Christian PERRONNE
  • Réunions non mixtes : sortir du piège, par Natacha Polony.

    "Puisque le racisme est partout, puisqu’il est « systémique », toute personne de couleur est embrigadée de fait dans cette communauté des « racisés »."
    © Hannah Assouline 

    Il se trouvera des gens pour considérer qu'évoquer la polémique autour des réunions « en non-mixité » de l’Unef est bien la preuve d’une obsession malsaine et d’une volonté de cliver la société. C’est pourtant l’inverse qui pousse un hebdomadaire comme "Marianne" à traiter d’un tel sujet, dont nous estimons pourtant qu’il prend une place totalement délirante dans l’espace public.

    Car une telle hypertrophie révèle l’effacement progressif de la question sociale dans une part croissante du champ politique.

    Prenons un pari : alors que tout Marianne est consacré à des sujets économiques essentiels, comme l’indépendance industrielle de la France, la question de l’inflation ou l’éventuel retour d’une spéculation boursière comparable à celle des années 1920, il se trouvera des gens pour considérer que consacrer une page du journal à la polémique autour des réunions « en non-mixité » de l’Unef est bien la preuve d’une obsession malsaine et d’une volonté de cliver la société. C’est pourtant l’inverse qui pousse un hebdomadaire comme Marianne à traiter d’un tel sujet, dont nous estimons pourtant qu’il prend une place totalement délirante dans l’espace public. Car une telle hypertrophie révèle l’effacement progressif de la question sociale dans une part croissante du champ politique. Cette question sociale que le mouvement des « gilets jaunes » avait tout à coup remise sur le devant de la scène est à nouveau reléguée au profit des questions identitaires, qui ont l’avantage d’hystériser encore un peu plus le débat pour masquer le vide absolu de tous ceux qui ont renoncé à bousculer le système.

    Juste milieu et mise au ban de l'universalisme

    Quand Audrey Pulvar répond, sur BFMTV, à propos des réunions de l’Unef, que « si une personne, un homme ou une femme blanche se présente, on ne va pas le ou la jeter dehors, en revanche on peut lui demander de se taire », elle tente, de son point de vue, de définir une sorte de juste milieu. Dans la logique d’une partie de la gauche, face à des militants indigénistes radicaux, le juste milieu consiste à comprendre la nécessité de « groupes de parole » non mixtes organisés par un syndicat étudiant, mais de considérer qu’on ne doit pas en interdire l’entrée officiellement à une part de la population. Les réactions outrées d’une droite dont les arrière-pensées électoralistes n’auront échappé à personne n’aident évidemment pas à comprendre où se situe le problème. Mais, de toute évidence, une partie de la gauche, d’Audrey Pulvar à La France insoumise, qui, il y a encore deux ans, récusait ce genre de dispositif au nom de l’universalisme, estime désormais qu’un positionnement équilibré consisterait à en valider le principe tout en prévenant qu’il ne faut exclure personne…

    On a bien compris que le terme « racisé » voulait désigner l’expérience vécue par ceux qui, victimes de discriminations, sont ramenés à leur couleur de peau par le regard d’autrui. Et l’on a bien compris également que l’idée des réunions « en non-mixité » consiste à permettre à des gens partageant une même expérience de parler sans être réduits au silence par ceux qui pourraient nier leur expérience et, par là, leur statut de victime. Mais tel est bien le problème. Premier point, ce terme censé décrire un processus, une expérience sociale, devient dans la bouche de ceux qui l’utilisent une identité englobante. Puisque le racisme est partout, puisqu’il est « systémique », toute personne de couleur est embrigadée de fait dans cette communauté des « racisés ». Et quiconque tente de s’en extraire au nom de l’unicité de son expérience et au nom de la multiplicité de ses identités est immédiatement accusé de minimiser le racisme. Bref, « racisé » devient un équivalent de « non-Blanc », et donc une identité figée, une assignation, dans la bouche même de ceux qui l’emploient.

    Déconstruire ces évidences assénées à coups de références sociologiques

    D’autant que le racisme exercé par un non-Blanc n’est pas considéré comme du racisme puisque n’étant pas « systémique ». CQFD. Second point, le partage d’expériences dans un espace « sécurisé » – les groupes de parole – est une pratique qui relève de la psychologie et qui s’adresse à des victimes de traumatisme. Le transposer dans le champ du politique n’est pas neutre. La conséquence principale est de constituer l’individu comme victime, face à d’autres individus exclus car potentiellement bourreaux, quelle que soit leur expérience vécue. Il s’agit avant tout de refuser la confrontation avec une forme de contradiction, et donc de faire échapper la notion de « racisme systémique » à l’ordre du débat politique. Les victimes, entre elles, peuvent donc se conforter dans l’idée que ceux qui ne sont pas admis dans cette réunion font partie des bourreaux.

    Déconstruire ces évidences assénées à coups de références sociologiques prend du temps et nécessite de poser les termes de la discussion sans postuler que l’autre est un raciste, un racialiste, un indigéniste, ou quelque autre nom d’oiseau. Ce qui devrait nous inquiéter sérieusement est de voir un syndicat étudiant réduire peu à peu son champ d’action à la « lutte contre toutes les discriminations », quand son rôle politique devrait être de s’inquiéter de l’état dramatique de l’enseignement universitaire en France, miné par les inégalités et le décrochage de masse, de s’alarmer de la proportion de jeunes gens titulaires de diplômes sans aucun débouché, d’exiger des politiques une remise à plat d’un système en bout de course. Tout simplement parce que c’est la promesse républicaine qui sombre dans ce naufrage. Et ce qui est vrai pour l’Unef l’est pour toutes ces organisations syndicales et politiques dont on comprend qu’il leur est plus facile de manier des concepts flous et de se constituer en association de victimes que d’analyser un système économique et de porter les revendications de citoyens libres.

    Source : https://www.marianne.net/

  • La sinistre Comédie ou Mahomet trop al Dante, par Daniel Cunin.

    L’Enfer de Dante censuré… à son tour ! Dans une nouvelle traduction néerlandaise du chef-d’œuvre du poète italien Dante Alighieri, non seulement le style a été adapté, mais certains passages ont été carrément supprimés, pour être « en conformité avec notre époque ». Ainsi de Mahomet, qui a quasiment totalement disparu…

    Toujours plus confinés, on ne sort plus guère. Heureusement, les Plats Pays littéraires nous offrent bien des occasions de sortir hors de nos gonds. On a eu les racistes anti-Rijneveld, les islamo-turco-erdoğanos anti-Gül, nous voici à présent en compagnie des néerlando-traductos pro-Mahomet qui éradiquent les passages qui ne leur paraissent « plus conformes avec notre époque » ! On sait que le cosmos est illimité, mais de là à imaginer que la bêtise devançait à ce point la NASA…

    On vient en effet, en terre néerlandophone, d’assister à un nouveau triomphe de cette bêtise. Dans « Mahomet », un article de 2006 (repris dans Littérature et politique, 2014), Philippe Sollers le redoutait :

    « Je note d’ailleurs que le pape actuel, Benoît XVI, vient de reparler de Dante avec une grande admiration, ce qui n’est peut-être pas raisonnable quand on sait que Dante, dans sa Divine Comédie, place Mahomet en Enfer. Vérifiez, c’est au chant XXVIII, dans le huitième cercle et la neuvième fosse qui accueillent, dans leurs supplices affreux, les semeurs de scandale et de schisme. Le pauvre Mahomet (Maometto) se présente comme un tonneau crevé, ombre éventrée ‘‘du menton jusqu’au trou qui pète’’ (c’est Dante qui parle, pas moi). Ses boyaux lui pendent entre les jambes, et on voit ses poumons et même ‘‘le sac qui fait la merde avec ce qu’on avale’’). Il s’ouvre sans cesse la poitrine, il se plaint d’être déchiré. Même sort pour Ali, gendre de Mahomet et quatrième calife. Ce Dante, impudemment célébré à Rome, est d’un sadisme effrayant et, compte tenu de l’œcuménisme officiel, il serait peut-être temps de le mettre à l’Index, voire d’expurger son livre. Une immense manifestation pour exiger qu’on le brûle solennellement me paraît inévitable. »

    De quoi s’agit-il au juste sous les cieux batavo-flamands ? Mahomet, Muḥammad, Mohammed, autrement dit Abū al-Qāsim Muḥammad ibn ʿAbd Allāh ibn ʿAbd al-Muṭṭalib ibn Hāshim ne doit plus figurer sous son nom dans L’Enfer de Dante. Il s’agit, pour l’obscur éditeur Blossom Books (Utrecht), de rendre les classiques « accessibles et agréables aux nouveaux lecteurs, notamment les plus jeunes. Il serait dommage que ceux-ci soient rebutés par le passage en question ». Lies Lavrijsen, la traductrice anversoise de l’œuvre du début du XIVe siècle, se justifie : « Mahomet n’a pas complètement disparu du texte ; j’ai supprimé trois vers dans lesquels il parle à Dante et dit entre autres qui il est, c’est tout. » Relevons que le livre annonce qu’elle raconte L’Enfer, plutôt qu’elle ne le traduit.

    Citons les vers 22-36 du chant XXVIII dans la traduction de Jacqueline Risset :

    « Jamais tonneau fuyant par sa barre ou sa douve
    ne fut troué comme je vis une ombre,
    ouverte du menton jusqu’au trou qui pète.

    Ses boyaux pendaient entre ses jambes ;
    on voyait les poumons, et le sac affreux
    qui fabrique la merde avec ce qu’on avale.

    Tandis que je m’attache tout entier à le voir,
    il me regarde et s’ouvre la poitrine avec les mains,
    disant : “Vois comme je me déchire :

    vois Mahomet comme il est estropié.
    Ali devant moi s’en va en pleurant,
    la face fendue du menton à la houppe :

    et tous les autres que tu vois ici
    furent de leur vivant semeurs de scandale
    et de schisme : et pour cette faute ils sont fendus.” »

    Voici plus de deux siècles, Rivarol a trébuché sur ce même passage. S’il ne sucre pas le nom Mahomet, il s’abstient de traduire un ou deux vers trop littéralement, mais, offusqué, ne peut s’empêcher de les mentionner dans une note :

    « On est un peu scandalisé de voir Mahomet et son gendre Ali traités si misérablement. […] Le poète continue de proportionner et d’approprier la peine au délit. Seulement, seulement, dans le supplice de Mahomet, on est fâché de le voir passer du terrible à l’atroce et au dégoûtant. Son cœur palpitant à découvert, n’est déjà que trop fort : mais comment rendre il tristo sacco che merda fa di quel che si trangugia ? Il faut laisser digérer cette phrase aux amateurs du mot à mot. »

    On se demande jusqu’où les bégueules de tout poil vont aller. On leur conseille de se retrousser les manches, car bien du travail les attend, ainsi que l’annonçait voici quinze ans Philippe Sollers :

    « Ce poète italien fanatique n’est pas le seul à caricaturer honteusement le Prophète. Dostoïevski, déjà, émettait l’hypothèse infecte d’une probable épilepsie de Mahomet. L’athée Nietzsche va encore plus loin : “Les quatre grands hommes qui, dans tous les temps, furent les plus assoiffés d’action, ont été des épileptiques (Alexandre, César, Mahomet, Napoléon)”. Il ose même comparer Mahomet à saint Paul : “Avec saint Paul, le prêtre voulut encore une fois le pouvoir. Il ne pouvait se servir que d’idées, d’enseignements, de symboles qui tyrannisent les foules, qui forment les troupeaux. Qu’est-ce que Mahomet emprunta plus tard au christianisme ? L’invention de saint Paul, son moyen de tyrannie sacerdotale, pour former des troupeaux : la foi en l’immortalité, c’est-à-dire la doctrine du Jugement.” […] C’est toute la culture occidentale qui doit être revue, scrutée, épurée, rectifiée. Il est intolérable, par exemple, qu’on continue à diffuser L’Enlèvement au sérail de ce musicien équivoque et sourdement lubrique, Mozart. Je pourrais, bien entendu, multiplier les exemples. »

    En cette année où l’on commémore la disparition de Napoléon, gageons que certains béjaunes ne vont pas manquer de s’activer. Il est étonnant que le centième anniversaire de la parution de La Négresse du Sacré-Cœur, roman montmartrois d’André Salmon, ne soit pas passé, l’an dernier, sous les fourches caudines des nouveaux censeurs.

    Daniel CUNIN

    Traducteur et animateur du blog Flandres-Hollande

    Source : https://www.profession-spectacle.com/

  • Mais à quoi sert encore l’OTAN ? (II), par Christian Vanneste.

    La complémentarité entre la Russie et l’Europe est une évidence. L’immensité et la profondeur stratégique de la première avec ses ressources naturelles inépuisables fournissent à la seconde un partenaire essentiel de son développement. Les pays européens sont des fournisseurs et des clients privilégiés de la Russie : ils ont besoin de ses richesses en énergie et en matières premières et peuvent lui vendre des produits agro-alimentaires que son climat rend peu accessibles et compenser les faiblesses de sa production industrielle. 

    christian vanneste.jpgLa France en s’associant stupidement aux sanctions scandaleusement injustes à l’encontre de la Russie après le retour de la Crimée a perdu sur les deux tableaux avec le refus de la vente de deux navires de guerre, et la diminution des exportations agricoles.

    La tension persistante entre la Pologne et les Pays Baltes vis-à-vis de la Russie est un prétexte marginal. La Russie a suffisamment de difficultés à traiter dans ses anciennes provinces et ses républiques caucasiennes pour ne pas s’en prendre à des Etats dont l’indépendance est acquise, et dont l’identité est clairement établie. La Russie demande simplement que les minorités russophones,  importantes dans les pays baltes, soient respectées. Ces questions sont secondaires et ne sont pour la politique américaine qu’un prétexte pour inquiéter l’Europe et justifier l’existence de l’OTAN, vecteur de l’intervention des USA. Car le problème est là : la cohésion américaine est westernienne ! Il lui faut un ennemi, une brute et un truand face au bon sheriff américain. Et la Russie de Vladimir Poutine lui fournit l’ennemi idéal : la puissance militaire russe et l’usage qui en est fait servent de base à l’image de la brutalité, l’habileté diplomatique permet d’entrevoir le malin. Bref, les signes manifestes de “l’axe du mal” sont réunis. Les médias occidentaux n’ont plus qu’à caricaturer le pays et son chef ou ses alliés à partir de tentatives d’empoisonnement maladroites et confuses, ou d’actions militaires provocatrices. La Russie endosse le costume de la cible rêvée : d’abord il se situe dans la bonne vieille continuité de la guerre froide et le Kremlin, ses murailles et ses secrets, offrent un tel symbole de l’Etat autoritaire face au pays de la liberté avec sa Maison Blanche à portée de regard des passants, qu’on serait bien bête de s’en passer ; ensuite, l’alliance entre la Russie et l’Europe serait une catastrophe, car elle ferait de cette Eurasie une puissance considérable largement capable de rivaliser avec les Etats-Unis ; enfin, le rejet de la Russie dans une alliance avec la Chine est en fait une bonne opération, car elle reconstitue la situation des années 1950, place la Russie dans la situation humiliante de brillant second et ne peut que déboucher sur des frictions le long d’une immense frontière qui sépare une terre riche mais dépourvue d’hommes, de la multitude chinoise avide de richesses.

    L’ennemi de substitution, le terroriste islamiste, était inévitable après le 11 Septembre 2001. Mais il n’est pas le bon. Les Russes ont le même. En revanche, il a été bien utile aux Américains en Afghanistan contre les Russes, et en ex-Yougoslavie lorsqu’il s’agissait de combattre les Serbes. C’est pourquoi, la stratégie américaine a voulu le confondre avec le nationalisme arabe, irakien ou syrien, ou avec le chiisme iranien, qui, eux sont de véritables gêneurs car ils s’opposent à la mainmise américaine sur un certain nombre de ressources énergétiques notamment. Partis combattre Ben Laden, les USA sont tombés sur le dos de Saddam Hussein, dans un glissement que la France avait eu le courage de dénoncer en 2003. Objectivement, l’islamisme n’est pas l’ennemi de Washington qui conserve d’excellentes et fructueuses relations avec les Etats qui s’en réclament, de l’Arabie wahhabite à la Turquie d’Erdogan , le Frère Musulman. Les troupes américaines quittent l’Afghanistan qui retombera aux mains des Talibans. Les Français vont quitter le Sahel. 90 soldats français sont morts en Afghanistan, 50 au Mali… tandis que nombre d’Afghans et de Maliens s’installent en France. L’absurdité suicidaire des politiques menées atteint des sommets.

    Alors, il faut se rendre à l’évidence. La Russie n’est pas plus notre ennemie que les Anglo-Saxons ne sont nos amis. Il faut relire le récit du Colonel Jacques Hogard, “L’Europe est morte à Pristina” ou celui du Général Tauzin “Rwanda” pour comprendre que les Anglo-Saxons mènent une politique conforme à leurs intérêts, où les motivations idéologiques ou religieuses sont moins importantes que les objectifs stratégiques, politiques ou économiques, qui assurent l’accroissement de leur influence ou de leur pouvoir, ou affaiblissent ceux de leurs rivaux. En Afrique centrale, il s’agissait d’évincer les Français des anciennes colonies belges francophones et notamment du très riche nord-est du Congo-Kinshasa. Des protestants anglophones comme Museveni et Kagame en ont été les instruments. Dans l’ex-Yougoslavie, le but était de poursuivre l’émiettement de l’Europe et le recul de l’influence russe, slave et orthodoxe, et non plus marxiste. Cette fois, ce sont les musulmans qui ont fait l’affaire, et les Allemands et leurs vieux alliés croates y ont contribué. La France serait-elle le seul Etat à croire vraiment aux prétextes idéologiques, à la croisade démocratique, pour imposer le pluralisme et les droits de l’homme à des cultures qui y sont rétives ? L’enlisement malien et la volonté d’en sortir sonnent le glas de cette illusion. Les Chinois ici, les Russes là, en République centrafricaine par exemple, interviennent sans se soucier d’idéologie. Et d’ailleurs, tout aujourd’hui dément le rêve universaliste français. La plupart des pays asiatiques dont la réussite est éclatante sont au mieux des “démocraties” sans alternance parce que la culture est plus importante que l’idéologie abstraite. Il est temps que notre pays revienne à une politique réaliste : cela signifie d’abord s’émanciper des contraintes imposées par les Anglo-Saxons dans nos relations avec la Russie.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Sécurité sociale, chronique d’une mort annoncée, par Olivier Pichon.

    Illustration : Les bâtiments s’élèvent, le trou se creuse.

    Les déficits sont aussi abyssaux que les prélèvements… La fraude est massive, le gaspillage est institutionnalisé, et les emprunts achèvent de ruiner le système.

    Notre système-social-que-tout-le-monde-nous-envie mais que personne au monde n’imite pourrait bien vivre ses dernières années. L’agonie sera longue et cela ne devrait pas arranger les affaires d’une république et d’un régime moribonds.

    2.jpgOn n’en parlait pas parce qu’il s’agit d’une vache sacrée de la république, mais le naufrage est en cours. Notre système social ne ressemble plus guère à celui qui naquit à la libération sous l’impulsion du CNR, contestable sans doute dès l’origine mais aujourd’hui totalement défiguré par la cinquième République finissante.

    L’heure des comptes

    En effet, les comptes de la sécurité sociale ont atteint des profondeurs abyssales : une dette cumulée de 136 milliards d’euros. La Cour des Comptes vient de lancer une alerte, car c’est tout le modèle social contributif français qui se retrouve mis en cause ; le double confinement est en train de l’achever avec le naufrage de la masse salariale (- 27 Mds € de cotisations en moins). Il faut donc recourir massivement à l’emprunt sur les marchés. Cette décision fut prise par Alain Juppé premier ministre, en 1996, et voilà pourquoi les cotisations peuvent se retrouver à Wall Street ! Le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, pourtant du sérail, s’alarme : « À un moment la dette se vengera… ».

    Quand l’assurance sociale fait la manche

    Deux organismes sont à la manœuvre, l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss) et la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), et font la manche sur les marchés financiers. Pour l’Acoss qui gère la trésorerie de l’assurance sociale, soit le court terme, le versement des prestations, le plafond est poussé à 70 milliards d’emprunt, du jamais vu, même en 2008 ! Pour la Cades, c’est la dette sociale accumulée et, dans cette affaire, les banques intermédiaires encaissent des commissions sur ces placements. Cela traduit l’échec cuisant du choix fait par Juppé en 1996 de financer la dette sociale sur les marchés financiers. Il faut y ajouter que l’hôpital public représente un budget financé par la CPAM, certes, mais avec un complément de l’État, c’est-à-dire le budget général.

    Chère Sécurité Sociale

    Les cotisants que sont les salariés français, les artisans, les agriculteurs, les indépendants, les chefs d’entreprise, savent pourtant la lourdeur des prélèvement sociaux (record mondial) : la contribution sociale généralisée (CSG), la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), la contribution additionnelle pour l’autonomie, le prélèvement de solidarité, tout cela pris sur les revenus d’activité et les revenus du patrimoine.
    Sous l’effet de la crise sanitaire, le déficit cumulé du régime général de la sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse devrait atteindre 44 Mds € en 2020 (contre 1,9 Md € en 2019). Dans un pays qui consacre presque un tiers de sa richesse (32 %) à la dépense sociale et 63 % du PIB pour la dépense totale d’État, les citoyens sont légitimement fondés à s’interroger : pourquoi des emprunts supplémentaires (+ 136 Mds €) ? Où passent toutes ces richesses prélevées ? Pourrait-on conserver la même qualité de service à moindre coût ?

    Fraude, gabegie, bureaucratie

    Une première réponse est donnée par l’ancien magistrat Charles Prats : se fondant sur des documents officiels à partir desquels il a fait de l’estimation de la fraude sociale un cheval de bataille, il calcule une perte potentielle de l’ordre de 30 milliards d’euros, bien loin des estimations de la Sécurité sociale, qui chiffre la fraude à quelques centaines de millions d’euros au maximum.
    Néanmoins pour en arriver à de telles extrémités budgétaires et financières, il est clair qu’à la fraude il faut ajouter une gabegie bureaucratique, une inertie considérable, des pertes en lignes inexplicables, bref des défauts structurels inhérents à un système socialiste, assez largement manifestés par la gestion de la crise de la Covid : elle a révélé à la fois la domination et l’impéritie de la bureaucratie médicale.

    Efficacité de la collecte, inefficacité de l’utilisation

    Comment de telles sommes parviennent-elles à être collectées et qui en rend compte ? Les documents de l’Acoss sont accablants et montrent comment les agences de notation (Fitch, Standard & Poor’s, Moody’s) cautionnent les emprunts de dette français auprès des banques américaines en toute sérénité. II n’y a pas d’autre explication à ces excellentes notes que le monopole de la violence d’État et la capacité qu’a l’État français à collecter les impôts et les charges sociales avec une efficacité qui fait la signature de la France sur ces marchés. Mais de son côté, l’assujetti social qui voit ses cotisations sociales sur les marchés financiers, comme « investisseur » (en réalité, il ne le sait pas), aurait droit au compte-rendu de l’utilisation de son argent. Ce qui n’est jamais fait ! En attendant, il risque, comme malade, de voir les déremboursements croître et, comme retraité, sa pension fondre comme neige au soleil. Or les placements financiers ne sont pas sans risque. Les régimes complémentaires AGIRC et ARCCO, qui avaient placé 65 milliards de réserves en actions et obligations, n’étaient plus en mesure d’assurer le paiement des retraites de juin et juillet 2020 en raison de la chute des marchés : ils ont dû emprunter pour les payer. Dans cette affaire, on voit bien que nous cumulons les inconvénients des deux systèmes, la gestion publique et les marchés.

    Une soutenabilité… insoutenable

    Le président de la Cour des comptes a aussi souligné devant la commission des finances que l’évolution de la dette menaçait la « soutenabilité » même de la protection sociale : « La sécurité sociale ne pourra durablement être financée par l’emprunt […] sauf à pénaliser définitivement les générations futures […] nous avons rendez-vous avec la dette. »
    Quel pouvoir politique aura le courage de résoudre un problème aussi colossal alors que naissent chaque jour des droits « champignons » votés par une chambre des députés vide, ces droits au bénéfice de minorités qui représentent des privations de libertés pour tous ? Chaque fois qu’un droit est accordé, il s’accompagne d’une contrainte économique qui donne lieu à de nouvelles charges (l’Aide Médicale de l’État vient de dépasser le milliard) de telle sorte que les citoyens paieront toujours plus pour moins de prestations. C’est le problème de la paix sociale qui pointe à l’horizon. Combiné aux autres mécontentements, cela pourrait ne pas être une révolte mais une révolution…

    3.jpg

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (8) :

    La Révolution a organisé le Génocide vendéen, le premier des Temps modernes.

    Responsables et coupables ? TOUS :

    la Convention, Robespierre, Lazare Carnot qui a  envoyé les ordres, Turreau, et avec lui tous ceux qui les ont exécutés sur le terrain, et l'immense foule de ceux qui leur ont obéi... (2/2)

    1A.jpg

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

    -------------------

     

    Aujourd'hui (8) :

    La Révolution a organisé le Génocide vendéen, le premier des Temps modernes.

    Responsables et coupables ? TOUS :

    la Convention, Robespierre, Lazare Carnot qui a  envoyé les ordres, Turreau, et avec lui tous ceux qui les ont exécutés sur le terrain, l'immense foule de ceux qui leur ont obéi... (2/2)

    1A.jpg

    Lazare Carnot organise le Génocide (II)...

    La définition du Génocide selon le Petit Robert est la suivante : "Destruction méthodique d'un groupe ethnique, et par extension : extermination d'un groupe important de personnes en peu de temps".

    Cette définition correspond parfaitement aux actions menées par la Convention à partir du premier août 1793.

    À ceux qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l'adjudant général Hector Legros considérait que "le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d'une grande partie de la Loire Inférieure".

    Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du Génocide Vendéen :

    celle du 1er Août 1793 : "Anéantissement de tous les biens… la Vendée doit être un cimetière national...";

    et celle du 1er Octobre 1793: "Extermination totale des habitants…".

    Le point de départ du génocide est le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire :

    "...Ici, le Comité, d'après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats.

    C'est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c'est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes.

    L'humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L'humanité ne se plaindra pas; c'est faire son bien que d'extirper le mal; c'est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides...

    Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c'est ainsi que l'autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l'effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes" .

    Le décret du premier août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er que "Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée… :

    - Article VI : "il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts".

    - Article VII : "les forêts seront abattues; les repaires des repaires des rebelles seront détruits; les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers, pour être portées sur les derrières de l'armée et les bestiaux seront saisis."

    - Article VIII : "les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité."

    - Article XIV : "les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu'ils auraient souffertes".

    Ce décret, malgré une déclaration de bonne conduite ("avec tous les égards dus à l'humanité"), était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants, ce que l'on pourrait qualifier de nos jours d'épuration ethnique.

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    -------------------

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

    1A.jpg

    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (7) :

    La Révolution a organisé le Génocide vendéen, le premier des Temps modernes.

    Responsables et coupables ? TOUS :

    la Convention, Robespierre, Lazare Carnot qui a  envoyé les ordres, Turreau, et avec lui tous ceux qui les ont exécutés sur le terrain, et l'immense foule de ceux qui leur ont obéi... (1/2)

    1A.jpg

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

    -------------------

     

    Aujourd'hui (7) :

    La Révolution a organisé le Génocide vendéen, le premier des Temps modernes.

    Responsables et coupables ? TOUS :

    la Convention, Robespierre, Lazare Carnot qui a  envoyé les ordres, Turreau, et avec lui tous ceux qui les ont exécutés sur le terrain, l'immense foule de ceux qui leur ont obéi... (1/2)

    1A.jpg

    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    La définition du Génocide selon le Petit Robert est la suivante : "Destruction méthodique d'un groupe ethnique, et par extension : extermination d'un groupe important de personnes en peu de temps".

    Cette définition correspond parfaitement aux actions menées par la Convention à partir du premier août 1793.

    À ceux qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l'adjudant général Hector Legros considérait que "le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d'une grande partie de la Loire Inférieure".

    Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du Génocide Vendéen: celle du 1er Août 1793 : "Anéantissement de tous les biens… la Vendée doit être un cimetière national..." et celle du 1er Octobre 1793: "Extermination totale des habitants…" 

    Le point de départ du génocide est le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire :

    "...Ici, le Comité, d'après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. C'est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c'est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes. L'humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L'humanité ne se plaindra pas; c'est faire son bien que d'extirper le mal; c'est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides... Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c'est ainsi que l'autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l'effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes" .

    Le décret du premier août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er que "Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée…

    - Article VI : "il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts".

    - Article VII : "les forêts seront abattues; les repaires des repaires des rebelles seront détruits; les récoltes seront coupées par les compagnies d'ouvriers, pour être portées sur les derrières de l'armée et les bestiaux seront saisis."

    - Article VIII : "les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l'humanité."

    - Article XIV : "les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu'ils auraient souffertes".

    Ce décret, malgré une déclaration de bonne conduite ("avec tous les égards dus à l'humanité"), était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants, ce que l'on pourrait qualifier de nos jours d'épuration ethnique.

     

    -------------------

    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

    1A.jpg

    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire... 
  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : NOUVELLE VAGUE D’ATTAQUES ANTISERBES AU KOSOVO : « QUE DOIT-IL ENCORE ARRIVER !? ».

    lfar sk.jpg

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    1A.jpeg

    NOUVELLE VAGUE D’ATTAQUES ANTISERBES AU KOSOVO : « QUE DOIT-IL ENCORE ARRIVER !? »

    L’attaque le 1er juillet au soir d’un jeune garçon serbe par plusieurs individus qui lui ont arraché sa croix met en lumière l’augmentation des violences antiserbes depuis quelques semaines, et particulièrement au cours du mois de juin. Solidarité Kosovo dénonce ces violences et demande à la communauté internationale de s’engager enfin avec fermeté dans la protection de la minorité serbe du Kosovo-Métochie.

     

    Le 1er juillet au soir, Nikola Perić, jeune garçon de 13 ans, a été battu par un groupe d’Albanais dans le village de Gojbulja, près de Mitrovica. Alors qu’il revenait du football, plusieurs jeunes hommes l’ont jeté au sol, l’ont battu et ont arraché la croix qu’il portait autour du cou. Il a été soigné à l’hôpital de Mitrovica.

    Ces dernières semaines, les attaques, menaces et provocations antiserbes se sont multipliées partout au Kosovo-Métochie. Parmi les plus marquantes, l’arrestation le 28 juin de Risto Jovanović.

    Risto Jovanović lors de son arrestation le 28 juin, juste devant Gazimestan

     

    Ce jeune homme est venu du Monténégro pour fêter Vidovdan à Gazimestan : ce monument élevé à la mémoire des soldats chrétiens de l’armée du Prince Lazar qui, le 28 juin 1389, se sont sacrifiés pour porter un coup d’arrêt à l’avancée de l’armée ottomane vers l’Europe. La veille, les autorités autoproclamées de Pristina avaient publié un communiqué annonçant qu’elles ne tolèreraient aucune « provocation » en cette fête de Vidovdan et qu’elles arrêteraient tous les fauteurs de trouble. Devant l’absence de troubles, et malgré les tentatives d’humiliations de nombreux jeunes hommes contraints de retirer leurs T-shirts portant un drapeau serbe ou n’importe quel signe religieux (croix, monastère, etc), la police présente sur place a entrepris de fouiller une religieuse orthodoxe.

    Risto Jovanović, passant devant cette scène choquante, a interpelé les policiers, signalant l’ignominie de ce qu’ils étaient en train de faire. À peine avait-il fini sa phrase que des agents en civil l’embarquaient sans ménagement dans un véhicule de police ; Pristina tenait son « fauteur de trouble »… Le 30 juin, après plus d’une journée de garde à vue, Risto Jovanović a été jugé en première instance et condamné à un mois de détention pour « provocation à la haine raciale ». Une décision injustifiable qui prouve une fois de plus qu’un Serbe n’est jamais en sécurité nulle part au Kosovo, et surtout pas dans un palais de « Justice ».

    Autre affaire marquante, et tout aussi scandaleuse : Dragica Gašić est revenue vivre depuis début juin dans la ville de Djakovica, qu’elle a dû quitter pendant la guerre.

    Dragica Gašić avec Petar Petković, directeur du Bureau pour le Kosovo-Métochie, au monastère de Gracanica

    La ville de Djakovica se trouve en Métochie, non loin du monastère de Decani. Avant le retour de Dragica Gašić, les seules Serbes qui y vivaient encore étaient trois religieuses qui vivent dans le monastère de la ville. Chaque année ou presque, des pèlerins qui veulent venir fêter Noël ou Pâques dans ce monastère sont refoulés par les Albanais.

    Depuis son retour, Dragica Gašić vit un calvaire : menaces de mort, caillassages de son appartement, insultes dans la rue, etc. Il y a quelques jours, 11 associations de la ville de Djakovica ont publié une pétition exigeant des autorités qu’ils l’excluent purement et simplement…

    Elle dit qu’elle savait que ça serait difficile de revenir vivre chez elle, seule Serbe dans une ville entièrement albanaise, mais qu’elle n’imaginait pas que ça serait aussi violent. « Je n’ai pourtant jamais fait de mal à personne, ni avant la guerre, ni pendant. Je veux juste vivre chez moi, en paix avec tout le monde », déclare-t-elle.

    Les autorités ont laissé faire pendant un mois, avant de passer à leur tour à l’action : alors que le Bureau serbe pour le Kosovo-Métochie avait financé l’achat et l’installation d’une porte blindée pour le logement de Dragica Gašić, pour qu’elle soit au moins en sécurité chez elle, la municipalité de Djakovica a tout simplement interdit que cette porte soit installée…

    En plus de ces trois affaires particulièrement choquantes, de nombreuses autres provocations ont été enregistrées récemment. Il y a quelques jours, un grand drapeau de l’Église orthodoxe serbe installé sur le monastère de Gracanica pour les célébrations entourant les 700 ans de sa fondation a été volé une nuit, puis une vidéo a circulé montrant ce drapeau piétiné et brûlé par des individus arborant le drapeau albanais ; une large affiche représentant ce même monastère de Gracanica a été taguée des mots « UCK » et « Albanie » ; des bus de pèlerins ont été stoppés à la limite administrative entre la Serbie centrale et le Kosovo, et refoulés ; un autre bus de pèlerins a dû faire demi-tour quelques kilomètres après ce même passage, refoulé par la police ; des graffitis ont été peints sur la porte de la basilique Saint-Sauveur à Pristina après qu’un office y a été célébré pour la première fois depuis la fin de la guerre ; un panneau indiquant le monastère de Draganac a été une nouvelle fois détruit ; etc.

    Le panneau du monastère de Draganac a été une nouvelle fois détruit

    Suite à l’attaque contre Nikola Perić, le Bureau pour le Kosovo-Métochie demande dans un communiqué : « Que doit-il encore arriver avant que la communauté internationale prenne au sérieux les risques que courent quotidiennement les Serbes au Kosovo-Métochie ? Faut-il que d’autres enfants soient encore pris pour cible pour qu’on obtienne enfin une réaction, ou tout le monde va-t-il continuer à prétendre que rien de tout ça n’arrive ? »

    Le communiqué précise également que cette attaque est survenue le jour où le Secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg était justement au Kosovo pour faire de la préservation de la paix et de la sécurité la mission principale de la Kfor…

  • LE FAUTEUIL DE LA VIE. A la recherche de l’Équilibre et de l’Harmonie (83), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'ét

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quatre vingt troisième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    L’équilibre et l’harmonie sont chemin du bonheur dans la vie. En voici une image.
    A VOIR AUSSI LA NOUVELLE VIDEO

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/13/dc74b218-4d03-4efe-93dd-2d3ceb214bf0.mp3

     

    Prenons un fauteuil en osier qui a plusieurs pieds. Chaque pied est composé aussi de plusieurs branches d’osier. Quand l’homme met un premier pied dans la vie, c’est dans une famille. *Le premier pied de la vie c’est le pied de la famille *de naissance composé d’abord de deux branches principales la mère et le père. Il y a aussi les frères et sœurs qui y -avant ou après- apparaissent dans ce pied. Sans parler du soutien des petites branches que sont les grands-parents, les oncles, tantes, cousins, cousines. C’est le premier pied, c’est celui qui est aussi *le berceau de l’Amour où on découvre ce qu’est l’Amour *(conçu par amour, accueilli par amour, élevé par amour). Et tous ceux qui n’ont pas eu les diverses branches de ce premier pied en gardent une blessure pour leur vie entière. Ils sont des blessés de l’amour et de la vie.

    Le deuxième pied de ce fauteuil de la Vie est celui de l’amitié. C’est celui que l’on va découvrir progressivement avec la branche principale que sont les meilleurs amis- amis solides, amis intimes -avec aussi des brins d’osier plus petits que sont les copains. Amis et bons copains vont aussi nous soutenir tout au long de la vie. Dans ce domaine il faut laisser du temps au temps , souvent on commence par des copains avec qui on partage des activités, avant de trouver avec la maturité les vrais amis avec lesquels on partage bien plus qu’un repas ou un sport, on partage l’essentiel et on vit une certaine communion. Mais cela demande à la fois du temps et des efforts.

    3° Le troisième pied c’est celui des études et du travail. On va découvrir également des camarades d’études, des camarades de travail, de bons camarades avec lesquels on va partager quelque chose. Et comme pour chacun des pieds du fauteuil, on va aussi construire. Construire un parcours scolaire, des examens, on va créer une œuvre dans son travail, créer de ses mains ou construire intellectuellement, faire œuvre utile. On se réalise aussi dans des études ou du travail.

    *4° Le quatrième pied est le pied des activités sociales *- associatives, bénévoles, caritatives, sportives- tout ce que l’on va faire dans des associations où on va découvrir là aussi des copains ou des camarades qui vont nous aider à progresser. Avec lesquels on va concevoir des projets communs et partager des activités culturelles, sportives, artistiques qui permettront de se réaliser. Il y a dans chacun des pieds de notre fauteuil de la Vie un aspect soutien et partage affectif qui élève le cœur, mais aussi de création -de ses propres mains ou intellectuelle- ou au moins une action qui nous dynamise. Et nous fait aller de l’avant.

    5° Le cinquième pied sera celui de la nouvelle famille que l’on va constituer en découvrant une épouse ou un époux. Et en accueillant ensuite des enfants dans ce berceau de l’Amour qu’est la famille. Et le cycle de l’Amour et de la Vie continue ainsi de se perpétuer selon l’ordre naturel. Certains des pieds viennent quant à eux à diminuer au fur et à mesure des années. Si le premier pied de la famille de naissance est l’essentiel et même le seul au point de départ. Bien sûr qu’au fil de la vie il y aura la disparition de l’un ou autre être cher et c’est pourquoi le cinquième pied a grande importance puisqu’il va progressivement remplacer par sa solidité le premier pied. On aura aussi à accueillir dans cette nouvelle famille des petits-enfants quand le temps sera venu.

    Et pour ceux qui sont croyants, ils auront une aide supplémentaire. C’est ainsi qu’il y a trois fils invisibles qui d’en-haut soutiennent ce fauteuil de la vie. Quand un des pieds est vermoulu ou vient à se briser, ce fauteuil de l’équilibre et de l’harmonie de la vie va pouvoir se maintenir grâce à ces fils invisibles de Dieu-Trinité. Avec l’aide de Dieu les périodes difficiles, les blessures de la vie pourront être mieux supportées.

    Conclusion.

    A chacun d’entretenir tous les pieds du fauteuil de la Vie, de ne pas laisser tomber l’un des pieds. Quand on découvre une femme, dans la passion du sentiment amoureux, quelques fois on laisse tomber ses amis. Quand on crée et développe une nouvelle famille on délaisse sa famille de naissance. Quand on est passionné par un travail, on ne pense pas à créer une nouvelle famille, à accueillir des enfants et ainsi de suite. Les cinq pieds se construisent au fur et à mesure de la vie entre la famille de naissance et la nouvelle famille - aujourd’hui on ne se marie que vers 30 ou à 35 ans peut-être, donc il y a aussi un long délai entre ces deux pieds là. Mais dans tous les cas,* il s’agit d’entretenir, de découvrir, de développer chacun des pieds; sans en négliger un seul.* Un pied viendrait à être vermoulu ou se briser, si on n’avait pas les autres pieds qui sont là pour retenir le fauteuil de la vie, on tombera, on s’effondrera très facilement. On peut avoir quatre pieds, si on n’en a plus que trois, c’est déjà plus difficile. Si on en a plus que deux on risque de s’effondrer plus facilement encore et si on en a qu’un seul on ne tiendra absolument pas. Voilà ce parcours de la Vie- à partir de la naissance dans une famille- qui est de construire des pieds solides avec plusieurs branches. Chacun des pieds pour mieux tenir face aux adversités de la vie et parcourir *ce chemin du bonheur- entre ÉQUILIBRE et HARMONIE- *auquel chaque être humain aspire.

  • Bon à savoir ? Oui : Des souverainistes de gauche, ex-proches de Mélenchon, veulent lancer leur parti

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgC'est Le Figaro du 11 janvier qui nous l'apprend sous la plume de Sophie de Ravinel. Et pour qui participe au débat politique autrement que par voie d'injures et de polémique vulgaire, l'information est importante. Ce n'est pas autrement, mutatis mutandis, que s'est élaborée en Italie une convergence entre souverainistes de gauche et de droite qui a porté les populistes patriotes et eurosceptiques au Pouvoir. Nous n'en sommes pas là. Mais les lignes bougent. Suivons les affaires aussi de ce côté-là de l'échiquier politique !  LFAR  

    avatar-journalistes-defaut.jpgDes souverainistes de gauche, anciennement proches de Jean-Luc Mélenchon, présentent samedi à Paris les contours d'une nouvelle formation politique. Le concept de la nation y sera tout sauf tabou.

    Montage 3.jpgLa réunion est publique. Elle se déroule samedi dans le XIe arrondissement de Paris, rue de Charonne. Deux conditions pour s'y rendre: être souverainiste, et de gauche. Même si le mot gauche pour eux, n'a plus grand sens. Trois personnalités sont invitantes : le philosophe Denis Collin, le journaliste Jacques Cotta mais aussi Djordje Kuzmanovic (Photo, de gauche à droite), un spécialiste de géopolitique et jusqu'à il y a peu proche collaborateur de Jean-Luc Mélenchon sur les questions internationales. Tous trois s'apprêtent à proposer aux participants de monter une nouvelle formation politique. « Nous allons faire des propositions et nous verrons quelles sont les réponses », précise Jacques Cotta, qui souhaite s'orienter vers « un Collectif pour la souveraineté et la justice sociale ». « Ce mouvement sera à l'écoute de ce que dit le pays dans ce temps de crise exprimée par les « gilets jaunes ». Il n'exclura personne, ne niera pas les particularités mais rassemblera ». C'est Djordje Kuzmanovic qui devrait présenter les contours du projet.

    Jacques Cotta, qui a animé une émission à la télévision Le Media, a aussi été proche de Mélenchon. Quant à Denis Collin, son amitié avec le leader des Insoumis remonte à ses jeunes années de l'OCI (l'Organisation Communiste Internationaliste). Il l'a ensuite accompagné au PS et enfin au PG, avant que leurs chemins ne se séparent sur fond de divergences politiques et personnelles. Ce spécialiste de Karl Marx vient de publier Après la gauche aux Éditions Perspectives libres, un essai proche des thèses de Jean-Claude Michea. Sur le blog La Sociale qui rassemble ce clan souverainiste, un « Appel des 100 » a été publié, dans lequel les signataires - au-delà de leurs éventuelles divergences - défendent « la souveraineté de la Nation ». « Une force existe dans le pays pour la république laïque, démocratique et sociale, une et indivisible, une république souveraine au service du peuple de France », écrivent-ils.

    Brenouvin.JPGOn y trouve des personnalités diverses comme l'essayiste Coralie Delaume proche de Natacha Polony, la militante féministe Fatiha Boudjahlat ou... l'ancien candidat royaliste à la présidentielle de 1974, Bertrand Renouvin (photo). Il est à la tête de la Nouvelle action royaliste, la NAR. Un mouvement non maurrassien soucieux d'instaurer une monarchie constitutionnelle en France.

    « Dupont-Aignan et Le Pen ne sont pas en faveur d'une véritable répartition des richesses »

    « Ce qui nous rassemble, c'est notre ADN de gauche antilibérale et un souverainisme assumé », explique Fatiha Boudjahlat. Elle ne sera pas à la réunion samedi mais se dit « très intéressée » par ce qui se construit. « Contrairement à La France Insoumise où Jean-Luc Mélenchon nuit à ses propres idées par son attitude autoritariste, personne ne cherche ici à capter la lumière ». Boudjahlat l'assure, ce projet n'a « rien à voir » avec Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan, et « encore moins » avec le Rassemblement national de Marine Le Pen. « Chez nous, contrairement à Dupont-Aignan, le souverainisme n'est pas une fin en soi, c'est le moyen de récupérer l'autorité politique pour réaliser la République sociale ». « Et jamais, poursuit-elle, jamais nous ne nous serions unis à Marine Le Pen qui a une vision exclusive de la nationalité ». « Dupont-Aignan et Le Pen ne sont pas en faveur d'une véritable répartition des richesses », poursuit Cotta. « Quand ils affirment qu'il faut prendre sur les cotisations sociales, c'est-à-dire sur les salaires différés, pour les mettre sur les salaires et augmenter le Smic, ils sont sur une même position que l'Europe et Emmanuel Macron ! »

    Fatiha-inversion-des-valeurs-800x800.jpgReste que ces souverainistes de gauche, chez les « Gilets jaunes » et ailleurs, pêchent dans les mêmes eaux populaires. Avec une réhabilitation volontaire et très nette de la « nation ». « J'aime le mot nation, défend Boudjahlat (photo), c'est le mot qui exprime le mieux l'intérêt général. Le peuple, c'est devenu quantitatif...» Sur son blog La Sociale, Denis Collin vise clairement Jean-Luc Mélenchon. « Ceux qui parlent du peuple sans vouloir la nation (suivez mon regard), ne voient pas le peuple autrement qu'une masse coagulée par le charisme d'un chef, d'un « caudillo » et non pas le peuple politique, apte à délibérer dans le silence des passions ». Il reconnaît qu'il y a « des passions nationales qui peuvent être dangereuses ». Il pointe aussi la « xénophobie » qui à « l'amour de la patrie substitue la haine des étrangers ». Mais il va jusqu'à prétendre qu'« une certaine xénophobie est plus ou moins inévitable ». « Il n'y a pas de nation s'il n'y a pas une forme de préférence nationale », ajoute-t-il encore, avouant avec ironie « dire une horreur ».  

    picture-252767-61oh53rm.jpg

    Sophie de Ravinel

  • Quand l’islam 2.0 fascine les Latino-américaines [2/2]

    Mexique: 300 Indiens tzotzils se sont convertis à l'islam

    Par Sylvie TAUSSIG

    Islam Sudamérique.jpgNous proposons (...) à nos suiveurs un article fouillé de S. Taussig paru récemment dans la revue internationale en ligne The Conversation. Créée en 2011 en Australie, ce site est vite devenu le rendez-vous de la fine fleur de l’intelligentsia universitaire mondiale, et il dispose maintenant d’une version francophone, d’où nous avons ramené cet article. Bonne lecture !  Péroncel-Hugoz 

     

    AVT_Sylvie-Taussig_4260.jpgRecherche du « vrai » islam 

    Le plus surprenant est sans conteste la recherche, pour les femmes, de l’homme musulman indépendamment de sa personnalité. Cette quête est en outre encouragée dans les milieux musulmans qui prônent voire prêchent un islam conservateur du point de vue des mœurs, sur la base de l’affirmation répétée que « le mariage est la moitié de la religion ». 

    file-20181113-194485-g5mnct.pngLes conversions à l’islam concernant principalement les femmes, la convertitis crée chez les nouveaux croyants le zèle du néophyte et le désir d’un respect intégral de ce qui leur est présenté comme le vrai islam. (Photo : Site Facebook, sur l’homme idéal et le mariage « musulman ». Facebook, Author provided)  

    Comme l’islam est une nouvelle religion dans la région – bien que l’arrivée de musulmans dans les Amériques depuis Christophe Colomb soit attestée, l’islam a été à peu près oublié jusqu’à sa réactivation dans les années 1980 – sa définition est bouclée par ceux qui en font la prédication, la dawah, et qui en proposent une version essentiellement déculturée. 

    La communication virtuelle de l’islam est supervisée par un magistère islamique parfois autoproclamé parfois adoubé par des autorités religieuses des pays majoritairement musulmans, parfois dotées de diplômes en sciences islamiques parfois appartenant de façon plus ou moins informelle à une organisation internationale (comme l’organisation IslamInSpanish). 

    Tahar Ibn Ali, prédicateur d’origine marocaine ayant une certaine popularité en Amérique latine

    Ce magistère singulier, pour une religion qui théoriquement n’en connaît pas, mais indispensable pour guider de nouveaux fidèles et les mettre dans la communauté – selon le principe de formatage du nouveau croyant de la part de l’institution religieuse démontré par Loïc le Pape, énonce des règles et avertissements au sujet des dangers potentiels du mariage et procède à la reconfiguration d’une figure classique, le wali, ou tuteur. 

    Celui-ci, qui est un acteur secondaire dans cet acte civil qu’est le mariage dans les pays musulmans, réglés le plus souvent par un code personnel musulman, crée dans les pays d’Amérique latine le mariage musulman comme un mariage religieux et a une action performative : par l’obligation d’avoir un tuteur, les femmes deviennent des mineures, de majeures qu’elles étaient suivant la définition laïque du mariage. 

    Le wali peu à peu n’est plus seulement le témoin du mariage ; il peut être l’entremetteur (pour une musulmane qui cherche un mari musulman et ne veut pas passer par des sites de rencontre) ; s’il ne présente pas le fiancé, il mène une enquête de moralité, c’est-à-dire de « musulmanité » sur le promis. 

    Quant à la cérémonie même, ce tuteur peut n’avoir une présence que virtuelle, via WhatsApp, et si ceux que j’ai interrogés affirment que leur intervention n’est pas rétribuée, l’activité doit cependant être lucrative car les wali se multiplient sur les réseaux. Il faut néanmoins noter que ce phénomène demeure ultra minoritaire à l’échelle des pays, cette activité étant invisible pour la société en général. 

    Cette reconfiguration du rôle du wali illustre également le paradoxe des cours d’endoctrinement via des chaînes YouTube vendant un islam rigoureux qui interdit le marivaudage, le flirt et le sexe en dehors du mariage. Le site « noviazgo y fornicación » en est un exemple. 

    Connaissances religieuses prémâchées 

    Les réseaux sociaux sont devenus le principal moyen de prédication et de diffusion du savoir, où se mêlent toutes sortes de traditions. Les nouveaux musulmans trouvent toute une gamme de doctrines dans des articles, des vidéos et des publications qui leur permettent d’obtenir leurs connaissances religieuses dont ils mesurent mal à quel point elles sont prémâchées. 

    Les formats numériques, qui impliquent une information simplifiée pour une lecture rapide et sont prêts au « partage », sont très largement utilisés par les initiatives de dawah à côté de la distribution des prospectus sur le modèle des religions évangéliques et postchrétiennes, et du travail social. 

    Ces médias sont fondamentaux pour la formation religieuse islamique en Amérique. Les stéréotypes des femmes musulmanes attachées aux traditions les plus conservatrices de l’islam sont diffusés et présentés comme des pratiques acceptables et souhaitables, voire comme une obligation pour une bonne pratique religieuse, telles que le mariage de gré à gré (mariage à la fatiha), l’utilisation de la hijab et parfois la polygamie. 

    Islam New Age 

    À l’autre extrémité de cette pratique, nous trouvons les groupes qui diffusent une version new age de l’islam, mélangée à des pratiques chamaniques, des rituels autochtones, des rites de guérison, qui proviennent principalement des États-Unis et ont trouvé un moyen idéal de diffusion sur le Web. 

    Ces groupes fonctionnent parfois comme des étapes initiatiques dans la conversion religieuse, car certains convertis commencent leur chemin dans des groupes de méditation, poursuivent avec un groupe du philosophe et ésotérique George Gurdjieff, puis se rapprochent de l’islam par une branche soufie plus ou moins orthodoxe, par exemple, respectivement, Yerrahi et Naqshbandi. 

    Certains de ces groupes tolèrent des pratiques telles que l’homosexualité, la consommation de drogue et d’alcool. Cependant, une partie des femmes qui approchent ainsi l’islam adopte par la suite des pratiques plus conservatrices telles que l’utilisation du hijab et le mariage à un musulman. 

    « Empowerment » des femmes 

    Malgré la propagande dont témoigne ces sites, certains sont parfois occupés par des femmes qui ont eu des désillusions avec des musulmans en tant que tels et qui s’emploient par leurs commentaires et récits à dissuader celles qui sont tentées de faire venir leur habibi dans leur pays. 

    D’autres répondent par la description idyllique de leur mariage, et rappellent que leur mari serait un excellent wali. La diffusion d’un islam orthodoxe passe par l’empowerment des femmes. 

    Lire ces pages demande un certain recul et une connaissance des acteurs, pour discriminer le récit sincère du propos du troll ou du prosélyte. À l’inverse, des sites créés pour l’expression de la douleur de la trahison sont parfois trollés par des acteurs qui font un travail de dawah. On pense ainsi à Isa Garcia, un prédicateur d’origine argentine célèbre, traducteur du Coran désormais installé en Colombie, et dont la moindre expression circule aussi vite que l’éclair. 

    L’analyse effectuée sur les paroles des femmes, prises dans cet enchevêtrement entre désirs d’islam et désirs amoureux, outils numériques et prosélytisme, montre aussi une certaine logique de la part d’acteurs précis, souvent lointains, tendant à créer des conflits de loyauté dans un pays où l’État n’est pas régi par des lois islamiques.    [Série, suite et fin].

    Sylvie Taussig
    Chercheuse, CNRS, Institut français des études andines

    Voir dans Lafautearousseau ...

    De Péroncel-Hugoz : Sylvie TAUSSIG, de Gassendi à l’islamisation via le roman moderne et Richelieu…
    Quand l’islam 2.0 fascine les Latino-américaines [1]
  • La France n’aurait-elle pas dit son dernier mot ?, par Christian Vanneste.

    La foule se presse à Lille pour la signature du livre de Zemmour. C’est une séance de dédicaces qui se fait habituellement dans une librairie. Mais c’est au Grand Palais, la salle est immense et bondée, et pour reprendre une publicité qui fut célèbre, cela a l’ambiance d’un meeting électoral, l’ardeur d’une campagne qui commence, mais ce n’est ni un meeting, ni une campagne. 

    christian vanneste.jpgC’est beaucoup mieux, c’est la preuve du désir populaire que cette campagne ait lieu, la démonstration que le besoin existe avant même que son objet soit disponible. Pour l’instant, c’est un auteur et un livre. Et le titre de ce livre ressemble à un slogan : “la France n’a pas dit son dernier mot”. La démarche est à la fois hors norme, et cependant ajustée au temps. Ce champion de l’écriture exprime depuis longtemps une pensée cohérente, nourrie par une culture solide, et parsemée de provocations envers la fadeur du politiquement correct, de la pensée unique, mais il le fait avec un talent, une hauteur intellectuelle et des connaissances qui libèrent ceux qui l’écoutent ou le lisent de la médiocrité politique habituelle, du trio litanie des mots creux, liturgie des réunions convenues, léthargie d’une mise en scène usée jusqu’à la corde. Cet homme n’a jamais détenu de mandat, n’a pas de parti politique, ne se plie pas aux circonvolutions du parcours habituel aux politiciens professionnels, et c’est justement pour cela qu’on le croit le plus crédible pour casser un système que beaucoup de Français ne supportent plus, puisqu’il s’identifie à la chute continue de leur pays. Le pessimisme lucide du Suicide français laisse place très logiquement à l’idée que cette fois Grouchy peut arriver à temps, à la dernière minute, pour que la France puisse à nouveau être ce qu’elle n’aurait jamais du cesser d’être.

    Depuis des décennies, les hommes politiques français n’ont qu’une obsession : conquérir le pouvoir et le garder. Le bien commun, l’intérêt national disparaissent derrière les manoeuvres, les reniements, les alliances douteuses, les compromissions qui assureront le second mandat. Chirac avait été le dernier comme Premier ministre à privilégier au début le redressement du pays : la mort accidentelle d’un manifestant a tué chez lui tout courage. Désormais, il s’adapterait avec une telle aptitude au mensonge que cela en devenait comique. Dissolution de 1997 qui peut être tenue pour la décision la plus stupide de la Ve République, divine surprise d’un Le Pen au second tour, élection d’un Sarkozy élu à droite pour remplacer le “roi fainéant”, et ouverture à gauche qui mérite la seconde place sur le podium des sottises politiciennes : le peuple de droite n’en peut plus de l’impuissance de ses chefs. Cette impuissance vient de leur faiblesse de caractère, car il n’est pas facile de lutter contre un Etat profond, haute administration, justice, enseignement, et surtout médias qui penche à gauche. Alors, ils ont tous voulu finasser, louvoyer, dissimuler, en réduisant l’action politique à la tactique politicienne. Après la défaite de Sarkozy qui faisait ses campagnes à droite et gouvernait à gauche, ce fut vraiment la gauche et le désastre “Hollande”. Macron faisait partie des meubles, et il a sauvé avec son élection une bonne partie des socialistes qui avaient participé comme lui à ce lamentable mandat de 2012 à 2017, pendant lequel on avait pris soin de miner le terrain pour les adversaires en créant par exemple le PNF sur lequel Fillon a explosé, et sur lequel on fait encore danser Sarkozy.

    Tous les chiffres qui peuvent servir à évaluer notre pays sur le plan économique, sur celui de la sécurité ou de l’immigration sont au rouge. Et cependant, il se fait entendre une musique douce qui enveloppe des sondages qui ne sont pas calamiteux pour Macron. Dette abyssale, déficits en tous genres, commerce extérieur en berne, immigration non maîtrisée qui remplace le peuple français et l’a déjà remplacé pour les plus jeunes générations de certains départements, délinquance et violences en hausse, justice boiteuse, prisons insuffisantes : un règne qui confine à l’usurpation s’achève dans le brouillard entretenu du covid. Celui qui, ministre, avait vendu Alstom à l’Amérique, qui avait bénéficié pour son élection d’un coup d’Etat médiatico-judiciaire, qui, président, a alterné les insultes envers son peuple, les repentances injustes et humiliantes pour la mémoire de ce peuple, les échecs intérieurs et les humiliations extérieures, s’est refait une misérable santé sur le covid. Les Français sont tellement fatigués qu’ils préfèrent la coercition à la liberté, parce que leur fatigue demande un chef qui a de la poigne, qui les force. Le “pass” sanitaire est dans le fond la seule mesure à laquelle on peut résumer ces cinq années de galère, mesure qui, d’ailleurs n’entraîne pas des résultats plus satisfaisants que ceux des pays qui ne l’ont pas instaurée. Il y a des coqs qui s’imaginent faire lever le soleil.  La campagne permettra de dissiper l’illusion et de montrer l’étendue des ravages. Lâchée avec mépris par les Etats-Unis, concurrencée désormais par la Russie en Afrique, dévaluée au sein de l’Europe par une Allemagne qui la distance et la place sans le dire ouvertement dans le “club med” des pays du sud, prisonnière de liens douteux avec les riches monarchies du Golfe, la France en est réduite à se plaindre sans grand succès de tous ceux qui lui marchent dessus, de l’Australie à la Turquie en passant par le Mali.

    Une occasion, la dernière peut-être, d’échapper à cette descente aux enfers, du déclin et de la décadence, se fait jour. Beaucoup de Français veulent la saisir.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/