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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Qui sont ces terroristes, dont « 80 % sont des Français » ?, par Pierre Arette.

    Le député européen LFI Manuel Bompard aurait-il pété la durite à 80 ? En mai 2018, il avançait, cité par Le Parisien, que « plus de 80 organisations » allaient manifester contre la politique de Macron. En février 2020, il nous disait que « la chasse à cour » (sic) était « rejetée par plus de 80 % des Français ».

    5.jpgComme dit la chanson familière : « Au rendez-vous de la marquise/Nous étions quatre-vingts chasseurs. » Et voilà que ce 13 mai 2021, il affirme quatre fois de suite devant , en moins de dix minutes, que « 80 % des gens qui ont commis des attentats […] sont des Français ». Un catéchisme que récitait déjà le « conseiller renseignement » du président de la République, le 26 avril, après l’attentat de . Pourquoi ce compérage en arguments spécieux de LFI et de LREM ?

    Parlons-en, de nos compatriotes, fameux dans l’assassinat terroriste. Oui, Mohammed Merah était français, car né à Toulouse, en 1988, de parents algériens. Mais aussi binational. Oui, Djamel Beghal, né en 1965 à Bordj Bou Arreridj, sur les Hauts Plateaux d’Algérie, mentor des Coulibaly et des Kouachi, était français, car naturalisé en 1995, à la suite de son mariage avec une Bretonne convertie à l’. Oui, Chérif et Saïd Kouachi étaient français, car nés à Paris en 1980 et 1982, de parents d’origine algérienne. Et Amedy Coulibaly ? Oui, français aussi, car né à Juvisy-sur-Orge, en 1982, dans une famille d’origine malienne ; son père étant resté français, privilège du temps béni des colonies. Et sa mère naturalisée. Oui, Radouane Lakdim, mort à Trèbes, était français, né au Maroc, en 1992, naturalisé avec son père en 2004 ; binational. Oui, Chérif Chekatt était français,; né à Strasbourg, en 1989 ; franco-algérien. Oui, tous français d’identité !

    Outre l’expression de sa passion statistique, que signifient donc ces 80 % à répétition du docteur en mathématiques Bompard, sinon l’aveu d’un déni de réalité et d’une volonté de manipulation idéologique ? D’abord, ils confirment, s’ils sont vérifiés, que restent 20 % de terroristes étrangers. Déjà pas mal ! Et, au vu des résultats qu’ils obtiennent, une proportion plus qu’inquiétante. Même en nous limitant au quinquennat Macron en cours, nous arrivons, depuis mai 2017, au résultat macabre de dix personnes assassinées au couteau par des ressortissants étrangers confirmés « terroristes », entrés illégalement sur le territoire, restés ou régularisés ensuite : Tunisiens, Tchétchènes, Soudanais, etc. Qui font jeu égal avec le score mortifère des binationaux : neuf tués, mais par arme à feu, pour les Lakdim et les Chekatt, somme toute mieux intégrés !

    S’il apparaît que, depuis mai 2017, les terroristes islamistes, étrangers ou nationaux, sont en majorité originaires – eux-mêmes ou par ascendants – d’ du Nord, sahélienne, ou du Caucase, une minorité provient de convertis « souchiens » : Mickaël Harpon, né à Fort-de-France en 1974, tue quatre personnes à coups de couteau, le 3 octobre 2019, dans l’enceinte de la préfecture de de Paris. Nathan Chiasson, né en 1997, aux Lilas, tue un homme selon le même procédé et les mêmes revendications, le 3 janvier 2020.

    , qui entrevoit, elle aussi, dans l’émotion provoquée par l’effondrement de l’État protecteur, un couloir à suivre pour peut-être assouvir ses ambitions de dorures présidentielles, déclarait, voici peu, dans Le Point, qu’il y a « un lien indéniable entre terrorisme, immigration incontrôlée et intégration ratée ». Avec une moyenne de six assassinats à l’année motivés par l’islamisme depuis quatre ans – sans compter les blessés plus nombreux –, n’avons-nous pas les preuves factuelles d’une cause à effets d’évidence que le pouvoir et les servants des utopies du « vivre ensemble » se refusent toujours à nommer ?

    Déracinement, , retour à l’Oumma, terrorisme. C’est l’enchaînement redoutable. Explosif. À quoi bon nous seriner, comme une litanie, que les délinquants présumés assassins d’ sont des « Français, nés en France » ? À peine majeurs, hors nos codes de vie. Futures proies pour l’islamisme ? Souhaitons qu’un gouvernement courageux saura réformer celui de la nationalité en abrogeant le droit du sol automatique.

     

    Pierre Arette

    Agriculteur
  • Yassine Belattar, faux clown menaçant à l’incroyable culot, par Marie Delarue.

    Il a la morgue replète sous sa barbe d’islamo-bobo. Il est l’ami du Président, celui de la République et celui des chaînes de télé qui le font vivre depuis des décennies (il a commencé la radio à l’âge de dix ans). C’est lui, l’amuseur qui peut tout se permettre, insultes et menaces y compris : ben quoi, c’est de l’humour, non ?

    2.jpgYassine Belattar, candidat putatif pour faire rempart à Zemmour si jamais le « facho de service » se déclarait enfin. Yassine Belattar, bouclier d’Emmanuel au pied des cités de banlieue, l’ami qui fait là où il faut faire, celui qui ne nous veut pas du bien.

    Jeudi soir, Cyril Hanouna, l’autre ami de la présidence, bien sanglé dans son costume trois pièces, présentait, sur C8, un nouveau numéro de « Balance ton post ! » Il avait invité Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national. Yassine Belattar, qui se targue d’avoir des revenus fort confortables, voulait faire cracher sa feuille de paye au député européen. Éric Naulleau, voisin de plateau de Bardella, est intervenu, provoquant immédiatement les fins traits d’humour de Belattar :

    « Naulleau, vous serez bientôt Premier ministre de Zemmour, laissez-moi parler avec Jordan… un facho à la fois ! »

    Naulleau n’a pas aimé :

    « Méfie-toi quand même, arrête un peu… D’où tu me traites de facho ? »

    Le ton est encore monté d’un cran :

    « Je te regarde devant des millions de Français, je suis désolé de te faire faire ton coming out devant tout le monde, mais tu es pire qu’un facho parce que tu ne l’assumes même pas. »

    Ont suivi des menaces, Belattar affirmant que Naulleau allait « partir en courant dans le couloir ». Prêt à en découdre, Naulleau l’a invité à l’y rejoindre : « Tu veux que je vienne te voir tout de suite ? On va voir qui va partir en courant ! » Et Belattar de s’adresser alors à Jordan Bardella : « Ça, c’est pas bien. Vous avez vu, Jordan, la racaille n’est pas toujours là où on pense. »

    Et le public d’applaudir, bien sûr, puisqu’il vient là pour assister aux jeux du cirque.

    Les gazettes nous apprennent, ce matin, qu’il a fallu l’intervention d’un membre de la pour éviter l’affrontement physique après que Belattar eut proféré des menaces contre ceux qui soutenaient Éric Zemmour ou le Rassemblement national, disant espérer que « ces gens paieront un jour ».

    a l’habitude des menaces publiques, et pourquoi s’en priverait-il puisque c’est un fonds de commerce qui lui rapporte ? Il distille les petites phrases, déclare un jour « Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation », « Je ne mangerai pas de porc, je ne boirai pas d’alcool […] la France doit s’habituer au fait que nous restons ». Le lendemain s’en prend au ministre de l’Éducation : « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93… ». Menace aussi ouvertement la journaliste Zineb El Rhazoui : « Inch Allah t’es plus là en 2020. » Elle avait osé émettre le vœu que cette année 2020 « soit celle de la victoire sur le fascisme islamique ».

    De l’humour, vous dit-on, de l’humour… Eh, quoi, cet homme-là est l’ami du Président ! En mars 2018, celui-ci l’a nommé membre de l’instance du Conseil présidentiel des villes auprès d’Anne de Bayser, secrétaire générale adjointe de l’Élysée. Il considère le Président comme « un frère ». En 2015, Marianne titrait à son sujet : « Yassine Belattar, faux clown et vrai danger ».

    Six ans plus tard, le clown ne porte même plus de faux nez. Pourquoi se gênerait-il (bis) ? Les bien-pensants l’adorent.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Sur Public Sénat : Catherine Deroche, rapporteur (LR) de la commission d’enquête sénatoriale sur la situation de l’hôpital et du système de santé, pointe l'état catastrophique dans lequel le Système a mis l'Hôpital :

    "La situation ne s’annonce guère réjouissante pour les Français qui auront besoin de consulter des professionnels de santé dans les années à venir."

    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/penurie-de-soignants-catherine-deroche-juge-ubuesque-que-le-ministere-n-ait

    1. La chute de la maison Lisnard... Malgré l' "habillage Pays légal obligé" de son discours, les propos de David Lisnard, jusqu'ici, étaient souvent acceptables, voire très bons. Le voilà qui parraine Mélenchon ! La France Insoumise, anti-police, anti-France, qui marche avec les islamistes, aux cris de "Allah Akbar". Il dit que c'est pour "permettre la démocratie". Sauf que, dans le même temps et dans le même parti, le sien, on cherche à étouffer Zemmour. Lisnard ? Dommage...

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    1 BIS. En guise de remerciement(s), monsieur Lisnard peut visionner ces 8 secondes, où l'on voit un candidat LR - Clément Chappet -se faire littéralement rouer de coups sur un marché de Grenobe par des militants de LFI, dont monsieur Lisnard vient de parrainer le candidat.

    Bravo Lisnard, tu viens de perdre une bonne occasion de te taire...

    https://twitter.com/vpecresse/status/1495490181264248844?s=20&t=bIuxtP_yM-OyegLPsv2nGQ

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    3. Les pseudos anti-racistes sont les vrais racistes (comme les pseudos "antifas" sont les vrais terroristes) : Elisabeth Lévy le reconnaît et le dit elle-même : on l'a dit, re-dit et archi-redit mille fois... Il n'empêche : il faut le dire sans cesse, à temps et à contre-temps "Le racisme est largement du coté des anti-racistes supposés, qui sont obsédés par la race..."

    https://twitter.com/CNEWS/status/1495680911429537796?s=20&t=B_Fno8h4BY858cVEtV4pnA

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    4. Embellir Paris ? Qui ne serait d'accord ? Mais lisez cet article de saccageparis qui dénonce la tromperie de la mairie, qui veut nous faire prendre les vessies pour des lanternes... :

    https://saccage-paris.com/embellirparis-ou-lart-de-faire-prendre-les-vessies-pour-des-lanternes/

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    5. L’OCDE confirme les chiffres donnés par Zemmour : Oui, en 2018, en France, les aides sociales touchées par les immigrés représentaient bien 20,7 milliards d’euros, soit 28 % du montant total de ces prestations sociales !

    https://www.europe-israel.org/2021/12/locde-confirme-les-chiffres-donnes-par-zemmour-les-aides-sociales-touchees-par-les-immigres-representaient-207-milliards-deuros-soit-28-du-montant-total-de-ces-pres/

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    6. Dans la famille "Système pourri" je demande la carte... Fabien Roussel ! Pendant 5 ans, Fabien Roussel a été rémunéré 3.000€ net/mois par un député du Nord. Questionné par Mediapart, il n'a pas été en mesure de produire le moindre élément matériel permettant de retracer ses activités d’assistant parlementaire. Allo, Fillon ?

    https://www.mediapart.fr/journal/france/200222/l-assemblee-un-assistant-parlementaire-fantome-nomme-fabien-roussel?utm_source=global&utm_medium=social&utm_campaign=SharingApp&xtor=CS3-5

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    7. À lire et à méditer. Étienne Gresillon éreinte l'idéologie de "l'écologie urbaine" des escrolos, à partir d'un cas concret : celui de l'éphémère Université expérimentale de Vincennes : "Nous vivons dans une sorte d'utopie végétale généralisée... "On a vu par exemple apparaître l’idée de créer des forêts urbaines dans Paris. L’ennui c’est que ce genre de projet ignore le sol en présence... Il ignore que le béton a épuisé l’eau, que le sol est dénué d’oxygène, qu’il est mort..."

    https://www.gpmetropole-infos.fr/%E2%80%89nous-vivons-dans-une-sorte-dutopie-vegetale-generalisee%E2%80%89/

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    À DEMAIN !

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  • Le projet du Prince Jean ? Que l'on soit républicain ou monarchiste, il n'est pas interdit d'y réfléchir.....(1/6)

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                C'est ce que pense Charles-Henri d'Andigné, présentant Un Prince français dans Valeurs Actuelles (octobre 2009, extrait):

                "....Visitant les régions, comme le fit son grand-père à partir de 1950 à son retour d’exil, il est régulièrement reçu par des personnalités très diverses, patrons de petites entreprises, élus locaux, responsables d’associations, médecins, professeurs… « J’ai touché du doigt, dans les voyages, la richesse du génie français », résumet- il. « La France est une réalité physique, poursuit-il…. Je crois que la géographie française conduit naturellement à l’amour du pays. » Le duc de Vendôme n’en oublie pas pour autant l’histoire. « Le nom de France signifie liberté », rappelle-t- il.

                 Sa vision historique puise aux meilleures sources : de Jacques Heers à Régine Pernoud en passant par Bainville et Taine. Culture étayée par une colonne vertébrale philosophique – étudiant à la Sorbonne, il a lu Guitton, Tocqueville, Simone Weil… –, et surtout éclairée par une foi qu’il veut vivre au quotidien. Ici, le croyant rejoint le politique : « Je pense en prince chrétien, j’agis en prince français », a-t-il coutume de dire, poursuivant : « L’histoire de France est façonnée, qu’on le veuille ou non, par la chrétienté. »

                 Ce livre est-il un acte de candidature ? À coup sûr une profession de foi, et une adresse aux Français. Il faut, quand on lit ces pages, se débarrasser de l’idée que nous nous faisons, peu ou prou, de l’homme politique : un pourvoyeur de recettes qui vous promet la lune pour obtenir vos voix. Au-dessus de la mêlée électorale par définition, Jean d’Orléans ne quémande pas nos suffrages. Il n’a pas de programme à nous vendre, il a un projet pour la France auquel il cherche à nous associer.

                  Que l’on soit républicain ou monarchiste, il n’est pas interdit d’y réfléchir."  (à suivre....)

     

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    Un Prince français, Entretiens avec Fabrice Madouas, par Jean de France, duc de Vendôme. Pygmalion, 229 pages, 19,50 euros.
    Le livre est dédié "A Philomena, A mes proches".
  • Antoine de Crémiers évoque Louis Martinez

    Louis Martinez (au centre) - Antoine de Crémiers (à gauche) - Le prince Sixte Henri de Bourbon Parme (à droite)

     

    Antoine de Crémiers a donné dans les commentaires de Lafautearousseau cette évocation de Louis Martinez dont nous avons déploré la mort, samedi dernier, 6 février. Nous avons pensé qu'à raison de ce qu'elle nous rappelle et même de ce qu'elle nous apprend de la personnalité si attachante de Louis Martinez, elle devait figurer en page d'accueil de ce site, pour être vue et lue du plus grand nombre possible de nos lecteurs. C'est chose faite. Merci à Antoine de crémiers.  LFAR   

     

    3663252842.jpgLors d'une conférence de Louis sur « le jargon de Babel » j'avais eu le grand plaisir de le présenter à ceux qui n'avaient pas la chance de le connaître.

    Présenter Louis Marinez est un exercice difficile, susceptible de se traduire en une litanie d'éloges qui pourrait paraître suspecte, exagérée et surtout gênante pour sa modestie. Passons donc rapidement, non sans souligner, peut-être ne le sait-il pas, que je lui dois beaucoup, comme à quelques uns de mes maîtres, peu nombreux, dont je tiens soigneusement enfermés dans ma réserve personnelle, pensées et propos afin d'y puiser à loisir.

    C'est dans un autre monde, celui de la guerre froide que nous avons fait connaissance, à l'époque des convois « ciblés » pour la Pologne qui nous conduisaient à Cracovie où le nom de Louis Martinez était notre sésame nous ouvrant bien des portes.

    Donc, historien et professeur de russe, traducteur de Pasternak, Soljenitsyne, Platonov et bien d'autres, Louis Martinez, après 40 ans d'enseignement de la langue et de la littérature russe se met à écrire des romans, peut-être, faudrait-il dire son roman, son histoire et celle de sa terre à la tragique destinée : l'Algérie.

    La fresque se déroule de la veille de la guerre de 14 au mois de juillet 1962 (massacres d'Oran) sous forme d'un triptyque : « Denise ou le corps étranger » suivi du « Temps du silure », « celui des gestations longtemps secrètes qui crèvent d'un coup en enfantements catastrophiques » puis de la « Dernière marche ». Le plus frappant à la lecture de ces livres, c'est la langue, précise, aussi bien dans son vocabulaire que dans sa ponctuation, bref, française, mais hélas de ce français que l'on écrit de moins en moins et qui nécessite pour le lecteur, même averti, comme un nouvel apprentissage.

    Pour terminer, j'avoue un petit faible pour « L'intempérie » petit roman aixois où l'on rencontre à chaque page la ville et son histoire et dans lequel se révèle comme signe de décivilisation « le bizarre jargon qui a éclos comme vermine ». Peut-on rêver meilleure introduction au  « jargon de Babel » ? 

     

  • LIVRE • Le testament du Kosovo

     

    par Bruno Stéphane-Chambon

    L’histoire du Kosovo en 1999, est déclinée en 16 dates. Ce journal de guerre a été tenu par Daniel Salvatore Schiffer, philosophe et essayiste belge, professeur de philosophie de l’art à l’École Supérieure de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, déjà auteur d’une vingtaine d’ouvrages.

    Ce n’est pas un pavé dans la mare, mais une visite en enfer, en hommage aux serbes morts en héros, pour défendre leur pays. Si cette parution est tardive, c’est parce que les révélations faites dans cet ouvrage auraient été inaudibles et déclarées irrecevables par les tenants et, en l’occurrence, les manipulateurs de l’opinion de cette époque. Le déluge de feu qui s’est abattu sur ce pays, qui a toujours été l’allié de la France, a été d’une violence rare. Il fut et orchestré par les autorités américaines, soutenues par l’aviation française, et encouragé par les bonnes consciences qui ont délibérément menti. Sans manichéisme aucun, l’auteur, qui déplore la brutalité des dirigeants serbes qui entouraient l’ancien Président Slobodan Milošević, s’insurge contre ce bombardement qui a duré pendant soixante-dix-huit jours et nuits et causer d’innombrables victimes dont l’auteur lui-même qui fut blessé gravement. Et pourtant la Serbie a résisté ! Daniel Salvatore Schiffer dénonce surtout les pseudos intellectuels et les marionnettes politiques qui ont impunément soutenu ce combat inique en accusant les serbes d’exactions et en glorifiant à outrance l’Armée de libération du Kosovo, l’UCK.

    Le journal de bord de Daniel Salvatore Schiffer pèche parfois par de nombreuses réitérations mais qui sont parfois nécessaires pour la bonne compréhension des faits et de leur interprétation. Par ailleurs, philosophe et humaniste, Schiffer disserte sur l’origine des guerres et se prête à de nombreuses digressions qui exigent du lecteur une attention soutenue. D’une lecture parfois un peu difficile, cet ouvrage n’en reste pas moins le cri d’un Juste. L’amour de la Serbie en est sa marque de fabrique, ou plutôt le sceau sacré apposé sur la charte de la vérité enfin révélée. Un livre incontournable sur cette période de l’histoire dont notre pays ne sort pas grandi, à rapprocher de celui de Pierre Péan, Kosovo : une guerre juste pour créer un Etat mafieux, et, surtout, du Martyre du Kosovo, de Nikola Mirković. 

    Le Testament du Kosovo, Journal de guerre, de Daniel Salvatore Schiffer, édition du Rocher, 512 pages, 21 €

     

     

  • Europe : L’armée n’est pas un corps de fonctionnaires comme les autres, elle a, avec la nation, un lien existentiel

     

    En deux mots.jpgHier, nous avons reproché à Emmanuel Macron d’avoir utilisé l’expression « peuple européen » au singulier, lors du sommet de Bruxelles.

    Il existe, en effet, des peuples européens et entre eux de profondes parentés – que l’on s’obstine, d’ailleurs, à nier depuis quelques décennies – mais de peuple européen, unique et singulier, point. Vouloir mobiliser ses énergies en oubliant sa diversité relève donc de la gageure, en fait de l’idéologie utopique. Quant à vouloir en même temps, renouer avec l’Histoire - ce qui est méritoire - cela ne peut se faire en oubliant que ladite histoire est d’abord celle de terribles et incessants conflits. Une certaine identité européenne ne s’en trouve pas pour autant empêchée. Encore faut-il faire la part des choses. 

    Une autre orientation macronienne nous semble appeler la vigilance et la circonspection. Il s’agit des avancées que prône Emmanuel Macron en matière de défense européenne. 

    L’article 15 de notre constitution fait du président de la République le chef des armées. Qu’est-ce, en effet, qu’une armée sans chef ? Une bande armée. Si elle ne sert pas une diplomatie, un Etat, une nation, un peuple, qu’est-elle, quelle est sa mission ? Elle ne peut, d’ailleurs, avoir qu’un seul chef. Le commandement, comme la souveraineté, suppose l’unité.  

    L’armée n’est pas un corps de fonctionnaires comme les autres. Elle a, avec la nation, un lien existentiel. Elle est l’ultime garant de son existence. L’ultima ratio. Et à l’ère nucléaire, seul le Chef de l’Etat est en charge de la décision suprême. Celle qui peut risquer le tout pour le tout et, dans une large mesure, la vie même de la nation.  

    Qu’il y ait, entre Etats européens, des accords de coopération militaire renforcée est une chose. La France est le seul pays des 27 disposant d’une armée encore digne de ce nom et elle pourrait trouver dans l'affaire un rôle, une position, présentant quelques avantages. Que l’on veuille ressusciter la défunte C.E.D*., sans diplomatie commune, sans unité de peuple ni de commandement, ni même d’intérêts réellement communs, en est une autre.    

    Si le projet devait prendre un tour plus concret, il devrait être frontalement combattu. Et, s’il le fallait, il faudrait faire en sorte de raviver les vieilles alliances franco-françaises qui, en leur temps, avaient abattu la C.E.D. 

    * Communauté européenne de défense - Wikipédia

  • LIVRES • La librairie de Flore propose ...

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    On a dit beaucoup de choses sur le lent déclin de la droite française. Prise entre confusion des idées et lenteur des actes, déchirée jusqu'au sang entre querelles claniques et affaires judiciaires, la droite ne sait plus comment sortir de l'impasse. Mais le mal ne vient-il pas de plus loin? La démonstration d'Eric Zemmour est simple : c'est le gaullisme qu'on a assassiné. Les coupables se trouvent-ils à gauche? Non, à droite. De 1968 à 1998, de la rupture de mai à l'entrée dans l'Europe. Pompidou, avec l'impatience du parjure, Giscard, le moderne, et Chirac, le centriste inconstant, ont achevé de trahir le mythe fondateur du gaullisme. La droite gouverne au centre et s'allie à la gauche, laissant au Front National le privilège d'incarner la nation, le seul "bien des pauvres", selon la formule de Jaurès. Et demain? On lira ici des portraits cruels, des confidences cinglantes, des aveux d'impuissance, des alliances dévoilées entre barons du gaullisme et anciens de 68. Toute la fresque d'une droite racontée comme une bataille : ses heures les plus sombres. Eric Zemmour, né en 1958, est grand reporter au Figaro. Il est l'auteur, chez Grasset, de deux essais : Balladur, immobile à grands pas (1995) et le Coup d'Etat des juges (1997).

    Le livre noir de la droite
    Eric Zemmour.
    Éditions Grasset, 300 pages, 1998, très bon état    
    8,00 euros 

     

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    « En France, tout ce qui pèse et qui compte se veut et se dit "sans frontières". Et si le sans-frontiérisme était un leurre, une fuite, une lâcheté ? Partout sur la mappemonde, et contre toute attente, se creusent ou renaissent de nouvelles et d'antiques frontières...

    Eloge des frontières
    Régis Debray.
    Éditions Gallimard, 95 pages, 2011, très bon état. 7,90 euros
     

     

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    L'historiquement correct ne cherche pas à comprendre le passé pour éclairer le présent. Il part du présent pour juger le passé. Dans cet état d'esprit, l'histoire n'est plus un objet d'études serein. Elle devient un écran où se projettent toutes les passions contemporaines.  

    Ce livre expose les événements en les replaçant dans leur contexte. Il rappelle des faits oubliés ou dissimulés qui bousculent les schémas préétablis et les jugements préconçus.
    En histoire, le mal n'est pas toujours où l'on dit, le bien n'est pas toujours où l'on croit.

    Historiquement correct
    Jean Sévillia.
    Éditions
    France Loisir 569 pages, 2004, très bon état. 8,00 euros

     

    Pour commander ...

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  • Baguette & Musette - TDNP#4 - Le Périgord (Aquitaine n°2).

    2737274333.71.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 4ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 4ème vidéo traite du Périgord.

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.


    Terre de nos Pères sur le Périgord

     

    Tableau de présentation :

     

    Jean-Georges PASQUET

    (Périgueux 1851 - 1936)

    Moulin et château de Rognac, à Bassillac

    Aquarelle sur papier, H. 290 mm ; L. 440 mm

    Signé en bas à droite et daté "juin 1893"

     

    Florent Piednoir Galerie Ars Pictura

    contact@ars-pictura.com

    Www.ars-pictura.com

     

    Extrait du début :

     

    Recette : Le casse-croûte du chasseur | Archive INA

    https://www.youtube.com/watch?v=MmAeM...

     

    Introduction

     

    Les paysages du Périgord 1:04

    Le Périgord, pays de la préhistoire 02:49

    L’Histoire du Périgord, entre romanité et invasions barbares 03:42

    Haut Moyen-âge et Moyen-âge Périgourdin 04:25

    Les guerres successives en territoire du Périgord 04:56

    L’architecture rurale du Périgord 05:53

    La cathédrale Saint-Front de Périgueux 07:21

    Les bastides du Périgord 07:49

    La gastronomie locale et l’élevage en Périgord 08:52

    Les fêtes populaires périgourdines (la Félibrée / la Ringueta) 14:16

    Les costumes traditionnels de la région 17:00

    Légendes Locales 19:24

    Pause musicale 21:04

     

    Les Chanteurs Pyrénéens de Tarbes - La Tyrolienne du Périgord :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=jZnu-...

     

    Termes spécifiques employés dans la vidéo :

     

    Le Brassié : paysan de passage qui loue ses bras

    Le Bordier : petit paysan au bas de la hiérarchie rurale

    Les Chabanos, aussi appelles Bories du Périgord : Cabane de pierres sèches servant d'habitat temporaire ou de maison de bergers ou d'indigents

    Les Grillons du Périgord : Rillettes spécifiques au Périgord

    La Flognarde : Flan Occitan

    La Félibrée : Fête pour la préservation de la culture occitane

    Le Félibrige : Association de sauvegarde du patrimoine

    La Ringueta : Fêtes des jeux périgourdins d’antan

    Le Lébérou : créature du bestiaire local

     

    Quelques sources :

    Jean Secret, Le Périgord, 1982

    http://espritdepays.com/gastronomie-t...  

    http://espritdepays.com/gastronomie-t...

    https://rando.dordogne.fr/?page_id=250

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Le Mans 66

    image001.jpg

     

     

     

    A l’affiche : Le Mans 66, un film américain de James Mangold, avec Matt Damon (Caroll Shelby),  Christian Bale et Catriona Balfe (Ken et Mollie Miles), Tracy Letts (Henry Ford II), Remo Girone (Enzo Ferrari).

    4200928512.jpgJe ne suis certes pas un fan de voitures ni de courses automobiles (ni des autres d’ailleurs), et j’ai en mémoire une seule fois dans mon enfance où je suis allé dans une ferme du village (nous n’avions pas la télévision) assister au départ ou à l’arrivée des 24 H du Mans. J’aime néanmoins, au cinéma, les biopics, les histoires vraies ou inspirées de faits réels, et ni mon épouse, qui n’était pas emballée par le sujet, ni moi-même n’avons regretté notre déplacement, à 80km/h. Le film est bon même si ,malgré la vitesse des bolides, le début est lent et long, qui pourrait être simplifié et raccourci, ce qui réduirait d’autant ce long-métrage (2h1/2).

     

    Il s’agit d’abord de l’histoire de Ford contre Ferrari (c’est d’ailleurs le titre original du film : Ford v. Ferrari) pour mettre fin au règne des Italiens sur la course française.

    C’est aussi en parallèle la lutte interne, chez Ford, du constructeur Shelby, créateur de la Ford GT 40, pour imposer son pilote, et ami, Ken Miles qui se fit voler sa victoire par Bruce McLaren à la suite d’une machination du staff d’Henry Ford II.

    Un véritable film de guerre qui met parfaitement en scène la « haine » des équipes entre elles, des grands patrons jusqu’aux pilotes, dont on pourrait évoquer les « yeux revolver », s’il s’agissait de femmes…

    Une réalisation passionnante et trépidante, sur le circuit ou dans les véhicules, qui vaut la peine d’être vue.

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Le Traitre

    oui

    19/11/2019

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Le Mans 66

    non

    01/12/2019

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu ne pas le voir

    Quinoa, prenez-en de la graine !

    non

    22/11/2019

    Je m’y suis ennuyé

    Shaun le Mouton LE FILM,
    La ferme contre-attaque

    non

    29/10/2019

    Je n’ai pas aimé du tout

    Nous finirons ensemble

    non

    12/05/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

    Le chant du loup

    Non

    15/03/2019

  • Vu sur la page FB de nos amis du GAR : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? ».

    Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…


    Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »

    1.jpgDans le cadre de l’État monarchique « à la française », ce qui compte n’est pas la simple compétence du roi, mais d’abord et avant tout sa position d’indépendance liée à sa naissance (physique et politique à la fois) hors des jeux de partis, position qui lui permet d’appeler auprès de lui et d’utiliser pour le gouvernement et les autres Conseils toutes les compétences utiles sans a priori politicien ou médiatique.

    Ainsi, par le passé, il y a pu y avoir des rois d’intelligence médiocre, mais leur position et le devoir de transmettre le patrimoine dont ils étaient les simples dépositaires, les forçaient, en somme, à prendre les compétences là où elles se trouvaient et, il faut bien le reconnaître, avec quelque succès au regard de l’histoire longue. D’ailleurs, cela a souvent été reproché aux rois d’Ancien régime, en particulier par les « élites » (ou se prétendant telles) de l’époque, les nobles : il suffit de relire Saint-Simon, à la plume géniale mais injuste et ainsi très représentative de l’état d’esprit de nombre de privilégiés, si sévère à l’égard du roi Louis XIV parce que ce dernier, justement, ne s’en laissait pas conter par la classe nobiliaire (ou, plutôt, ses représentants auto-proclamés).

    En Monarchie active (ce que certains confondent, à tort d’une certaine manière, avec « absolue »), le souverain ne doit pas hésiter, s’il le faut, à braver l’opinion et les médias qui la forment pour imposer des personnes qu’il sait compétentes et efficaces au regard des enjeux, des défis du moment et pour la suite. Ainsi, on peut dire qu’il n’y aurait pas eu de Richelieu sans Louis XIII ni de Colbert sans Louis XIV. Ces ministres n’ont pas été choisis pour leur popularité (peu élevée, dans ces cas-ci) mais pour leurs qualités politiques d’État et leur loyauté au service de la Couronne et du pays.

    Cela ne signifie pas que le monarque, aujourd’hui et demain, n’entend pas les remarques ou les demandes des partis politiques, ainsi que les choix électoraux des citoyens (et ceux-ci peuvent être, aussi, une base importante pour le choix - ou le discrédit - des conseillers royaux au sein des institutions), mais qu’il garde le « dernier mot » pour son domaine, en bon arbitre institutionnel, au nom de l’intérêt général qu’il incarne au-dessus des jeux d’appareil et des « courtisans » modernes… C’est une garantie de sérieux et de justesse pour le gouvernement des hommes et la pérennité de l’État, quels qu’en soient les tendances politiques dominantes du moment…

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Lillian

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    Art et essaiLillian, Un film américain d’Andreas Horvath, avec Patrycja Planik (Lillian),
    d’après l’histoire vraie de Lillian Alling.

    guilhem de tarlé.jpgLillian... « L’histoire (dite) vraie »… c’est que Lillian Alling, jeune femme russe vivant à New York, aurait un jour décidé de rentrer à pied dans son pays, en 1927.

    Depuis, elle est portée disparue et l’on ne sait rien de son périple. Le récit d’Andreas Horvath est donc seulement le fruit de son imagination.


    Le malheur, c’est qu’Andreas Horvath a peu d’imagination et que, ne sachant pas quoi dire, il s’est exprimé longuement (2H20).

    Que n’a-t-il écouté le discours de réception de Ferdinand de Lesseps à l’Académie française : « Ne pouvant rien faire de bien, j’ai fait mieux : j’ai fait court ».

    On accompagne donc Lillian pendant son long voyage, transposé à notre époque, à travers des paysages généralement désertiques, pauvres et crasseux, des Etats-Unis… en ce sens, c’est peut-être intéressant…

    Il ne se passe pas grand-chose et ni la nature ni les hommes ne sont finalement aussi hostiles et dangereux que je l’imaginais…


    Cela aurait pu faire l’objet d’un bon court-métrage !


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    J’aurais pu et dû ne pas le voir

    Lillian

    non

    14/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Les filles du Docteur March

    non

    13/01/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    Le film à retenir depuis le 1er janvier

       

     

  • ”Considérable d'importance”, ”moment fort” : deux lecteurs ont bien commenté l'acte du Comte de Paris...

    Voici les messages de ces 2 fidèles lecteurs de notre blog quotidien Royaliste LAFAUTEAROUSSEAU :

    • La demande de pardon formulée par le prince Jean d'Orléans, Comte de Paris, à l'occasion de la messe du souvenir du 21 janvier 2020 célébrée en la chapelle Royale de Dreux, représente un moment fort de l'histoire de la royauté française auquel tout Français peut être sensible aujourd'hui, en particulier si son inclination penche vers une renaissance de l'institution royale dans notre pays. Avec clairvoyance et courage, le prince Jean d'Orléans a désiré réparer la faute commise par son ancêtre Philippe d'Orléans qui avait voté, pour le regretter ensuite, la mort de son cousin, le roi Louis XVI dans la suite de son procès sous la Révolution au cours duquel ses droits de la défense furent largement bafoués.
      Le vote de Philippe d'Orléans ne lui profita pas car il périt lui-même peu après sous la guillotine. Elle ne lui fit gagner aucune sympathie de la part de Robespierre, le maître du moment, et des plus acharnés révolutionnaires.
      Elle fut une faute envers le roi et sa famille et envers sa propre famille. Elle a été la cause d'un grand malaise et de divisions durables, compréhensibles mais stériles au sein de sympathisants de la cause royale, alors que tous devraient aspirer à son unité.
      Par la demande de pardon solennellement exprimée par le Prince Jean en son nom, en sa qualité d'héritier du trône et au nom des siens, envers le roi Louis XVI et sa famille, on souhaite qu'une page se tourne dans la longue histoire de nos rois que beaucoup de Français espèrent voir reprendre le cours.

    • Ce repentir officiel et public du chef de la maison d'Orléans est considérable d'importance. Il ressoude l'hérédité des fautes jusqu'ici niée par les descendants, en même temps qu'il la fait absoudre par Celui qu'il implore.

      Cette démarche d'humilité permet le raccord des quarante rois jusqu'ici impossible.
      C'est un grand moment, solennisé par l'érection d'une stèle du souvenir de Louis XVI au sein de la Chapelle Royale de Dreux.
      S'ils sont adroits, les docteurs de la monarchie ont ici matière à faire tomber le lambel de blocage.

  • Éric Zemmour : « Vous êtes en France, bienvenue chez les fous ! »

      

    thUKZO41O8.jpgKobili Traoré, qui a assassiné sa voisine Sarah Halimi, une vieille dame juive, au cri de « Allah Akbar », a été déclaré pénalement irresponsable par des experts. Une folie ? (Figaro Magazine du 12.04). Éric Zemmour pointe ici surtout la faiblesse, la folie françaises !  LFAR

     

    687294929.jpg

    « L’Histoire est un conte dit par un idiot, plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » 

    Shakespeare

    Fou. Cinglé. Maboul. Malade mental. Dingue. Irresponsable.

    En quelques mots, en quelques synonymes, on peut résumer l’épilogue de ce qu’on a appelé l’affaire Sarah Halimi, cette vieille dame juive assassinée au cri de « Allah Akbar » par son voisin, Kobili Traoré. Un crime ? Non ! Un assassinat antisémite ? Que nenni ! Un meurtre islamiste ? Pas d’amalgame ! Les experts ont évalué, tranché, décidé. Les experts ont expertisé et leur parole est sacrée. Kobili Traoré est fou. Cinglé. Maboul. Dingue. Irresponsable.

    gettyimages-463988387-1024x1024.jpgIl a tué, mais ce n’est pas lui qui agissait. « Je est un autre », disait Rimbaud. Il avait fumé du cannabis la veille. Il a crié « Allah Akbar » et « J’ai tué le sheitan » (le diable, en arabe), mais il aurait pu crier n’importe quoi: « Vive la sociale ! » ou « Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire » mais il ne connaît ni Voltaire ni Hugo.

    La justice est bonne mère. La République aussi. Quand un homme boit avant de tuer, c’est une circonstance aggravante ; quand il fume du cannabis, c’est une circonstance atténuante ! Les djihadistes qui ont massacré chez Charlie ou au Bataclan consommaient eux aussi des drogues avant d’agir ; et criaient « Allah Akbar » au moment de passer à l’acte : ce qui prouve bien qu’ils sont fous ! Cinglés. Mabouls. Malades mentaux. Irresponsables. Le tueur de Nice ? Fou. Psychopathe. L’égorgeur du père Hamel ? Fou. Irresponsable. En effet, il faut être fou pour commettre des actes aussi cruels.

    Magnifique trouvaille. Magnifique excuse. Les SS d’Oradour qui ont brûlé des femmes et des enfants ? Fous. Les milices staliniennes qui affamaient les Ukrainiens ? Fous. Les sans-culottes qui exécutaient en masse, les 2 et 3 septembre 1792, aristocrates et prêtres, dans la prison du Temple ? Fous. Irresponsables. Comme disait Shakespeare : « L’histoire humaine, c’est un récit raconté par un idiot plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. »

    113787487.jpgTous fous. Tous cinglés. Tous irresponsables. Les militants de l’Islam, qui est, plus qu’une religion, un système juridico-politique, une idéologie totalitaire, « un communisme avec Dieu » selon Maxime Rodinson, sont donc en réalité des fous irresponsables. Mais ceux qui tentent d’alerter sur le danger qu’ils représentent sont eux aussi des fous, des islamophobes atteints de démence, à psychiatriser. À enfermer d’urgence. Comme au bon vieux temps des asiles psychiatriques de Brejnev.

    Il n’y a plus de débats, plus de conflits politiques, plus d’affrontements idéologiques. Plus de militants, plus de combattants, plus d’ennemis. Plus de responsables. Pourquoi avoir jugé les dignitaires nazis au procès de Nuremberg ? Ils étaient tous fous. Pourquoi s’étriper encore sur Robespierre et la Terreur ? Il était fou. Rien que des fous et des asiles psychiatriques où les enfermer. Au fait: reconnu dément, Kobili Traoré ne sera pas pénalement responsable. Mais, en l’absence de pathologie mentale chronique, il ne sera pas non plus hospitalisable d’office à long terme. Bienvenue chez les fous !  ■ 

  • L’énigme écologique, par Gérard Leclerc.

    Laissons aux politologues, aux experts en sociologie électorale, le soin d’analyser les résultats de cet étrange second tour des élections municipales. Le record d’abstention est forcément à mettre en relation avec la crise sanitaire dont nous ne sommes pas sortis. Est-il vraiment possible, avec une participation si faible, d’accomplir un diagnostic sur la réalité des mouvements internes à l’opinion française ?

    gerard leclerc.jpgIl est tout de même singulier que les deux formations qui obtiennent les scores les plus importants aux élections nationales, à savoir le Rassemblement national et La République en marche, soient sous-représentés à l’échelon communal. Cela s’explique évidemment pour des raisons d’implantation locale. Les Républicains et les socialistes conservent leurs fiefs, grâce aux personnalités qui les tiennent solidement. Mais il n’est pas avéré qu’il seront en capacité de reconquérir prochainement la présidence de la République et le Parlement.

    En revanche, il ne fait pas de doute que ceux qui ont marqué le plus de points dans cette compétition, avec les réserves qui s’imposent, sont les écologistes. Des écologistes qui manifestent leur puissance dans les plus grandes villes du pays. Sociologiquement, c’est intéressant, car si l’on se réfère aux travaux de Christophe Guilluy et de Jérôme Fourquet, c’est là où les flux de la mondialisation s’avèrent les plus positifs qu’ils rencontrent leurs succès, et non dans la France périphérique, celle des Gilets jaunes précisément. La sensibilité écologiste semble s’épanouir de façon privilégiée dans les classes aisées. C’est une première remarque.

    La seconde concerne l’énigme de l’écologie politique. Sans doute, depuis la candidature de René Dumont à la présidentielle de 1974, un courant écologique s’est affirmé au long des décennies, avec déjà des victoires partielles, notamment aux européennes. Pour autant, il n’est pas assuré que l’identité intellectuelle du phénomène soit complètement lisible. Sans doute échappe-t-il à la traditionnelle opposition de la droite et de la gauche, mais c’est une raison pour laquelle il est difficilement identifiable historiquement. D’ailleurs, chez certains idéologues on trouve une haine de l’histoire dans la mesure où l’histoire est l’anti-nature, où elle ajoute à la nature ou la contredit. C’est pourquoi, personnellement, je m’interroge avec perplexité sur cette nouvelle donnée qui transforme notre sociologie électorale. Autant je suis proche de quelques uns des pionniers de l’écologie comme Jacques Ellul, autant je suis circonspect devant l’énigme de cet écologisme encore mal formulé.

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 29 juin 2020.