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  • La protection judiciaire de la jeunesse en proie au séparatisme religieux, par Paule Gonzalès.

    Les centres éducatifs fermé, comme les autres structure d’accueil des mineurs, sont censés respecter le principe de laïcité et l’obligation de neutralité. LOIC VENANCE/AFP

    Un rapport que s’est procuré Le Figaro dresse un constat inquiétant de l’emprise religieuse sur les foyers et centres éducatifs fermés. La question des repas est au centre de la préoccupation des enquêteurs.

    2.jpgTerrain miné, abandonné. Alors que le gouvernement s’enflamme pour la défense de la laïcité et de la neutralité, et légifère à grands frais pour lutter contre le séparatisme religieux sur le territoire français, les établissements de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) sont à la dérive. Un rapport de l’inspection générale de la justice clôturé en janvier 2021, mais seulement transmis aux juridictions le 21 juin dernier, tire un bilan catastrophique de la situation dans les structures d’accueil pour mineurs, comme les foyers et les centres éducatifs fermés, qu’ils soient administrés par des structures publiques ou par le maillage associatif. Et ce alors que ces établissements sont censés respecter le principe de laïcité et l’obligation de neutralité, tous deux inscrits dans le marbre de la loi et des textes réglementaires, qui sont légion.

    Au centre de la préoccupation des enquêteurs, «la question particulière des repas en hébergements». Elle «se pose avec une acuité particulière dans les hébergements et dans les centres éducatifs fermés (CEF). Elle concerne en premier lieu les mineurs, qui ont le droit de pratiquer leurs rites, et en second lieu les fonctionnaires, qui, en application de l’obligation de neutralité, ne doivent pas faire état de leurs convictions ni pratiquer leurs rites sur le lieu de travail. Cette problématique donne lieu à un grand nombre de manquements de la part des professionnels», note le rapport.

    Les inspecteurs dressent un bilan inquiétant de la situation, émanant des dizaines d’auditions menées auprès des directrices et des directeurs interrégionaux de la PJJ, des référents laïcité et citoyenneté, des présidents d’association ou de centres éducatifs fermés. «Des éducateurs déclarent que tout le monde mange halal, car pour les non-musulmans ça ne change rien», rapportent les enquêteurs. De plus, «il ressort des entretiens que les professionnels se voient servir des plats confessionnels à leur demande, dans des conditions et des fréquences variables selon les établissements», poursuivent-ils.

    Le comportement problématique des éducateurs

    Pire encore, «des repas confessionnels sont proposés aux mineurs sans autorisation ni demande explicite et écrite des parents». Or, pour les repas confessionnels, le droit est clair: «Une autorisation doit être formalisée», est-il rappelé, tandis que la norme est celle «de simple repas de substitution». Le rapport note que «la difficulté à proposer trois types de repas a pu conduire les cuisiniers à favoriser la confection de repas confessionnels unique afin de surmonter leurs problèmes d’organisation pour permettre tant aux professionnels qu’aux mineurs de partager le même repas».

    Des éducateurs de confession musulmane en hébergement rédigent un “protocole ramadan” non conforme aux textes de la direction de la PJJ en la matièreRapport de l’inspection générale de la justice

    Le comportement de bien des éducateurs s’avère par ailleurs extrêmement problématique à maints égards: «Des éducateurs réveillent les jeunes pour le jeûne pendant la période de ramadan et rompent le jeûne avec les mineurs», dénonce le rapport. Ce dernier évoque des pressions d’éducateurs sur les cuisiniers pour la fabrication de ces repas sans que les directeurs de centres soient informés. Plus grave encore, «des éducateurs de confession musulmane en hébergement rédigent un “protocole ramadan” non conforme aux textes de la direction de la PJJ en la matière». Quand ils ne se «positionnent pas eux-mêmes ou ne se voient attribuer le rôle de conseiller spirituel en raison de leurs convictions religieuses. Bien que contraire au principe de neutralité, cette dérive était acceptée implicitement comme permettant de pallier l’absence d’aumônier sur place, notamment dans les structures de placements contraints», pointe le rapport. Et de rapporter l’histoire de cet éducateur «faisant la morale au jeune, car son comportement était non conforme aux préceptes religieux».

    À titre individuel, leur comportement pose parfois également problème. «Un éducateur rapporte qu’un collègue refuse d’aller à la piscine par peur que de l’eau ne rentre par la bouche en période de ramadan», décrivent les inspecteurs, tandis que certains «refusent de serrer la main de leurs collègues féminines» ou demandent de «surveiller les jeunes» pendant qu’il va faire sa prière, quand d’autres«disparaissent plusieurs fois par jour pendant le ramadan». Autre «séparatisme» relevé dans le rapport: bien des éducateurs vont, en collectivité, parler «en langue arabe au repas avec les jeunes en présence d’autres jeunes et d’autres collègues».

    Les référents laïcité citoyenneté peinent d’ailleurs à suivre et à imposer «le peu d’instructions données» par l’administration centrale de la PJJ. «Rares sont les éducateurs ayant assimilé les notes en matière de laïcité et de neutralité», avouent-ils.

    Contrôler le recrutement des éducateurs

    Bien des responsables d’unité éducative «ne cachent pas que pendant longtemps l’administration a recruté ou laissé recruter des personnels non formés issus de quartiers et qu’il était recommandé de trouver des “accommodements” quand ces derniers demandaient que l’institution s’adapte à leurs particularismes culturels ou religieux». Ces responsables demandent «que la PJJ continue le mouvement entamé en 2015 et soit plus exigeante en s’assurant au moment du recrutement que les candidats ne contestent pas les valeurs de la République», souligne le rapport.

    En filigrane, deux points sensibles. Tout d’abord, le contrôle des candidatures lors du recrutement. Or, «il résulte des entretiens effectués par la mission qu’il n’est pas inhabituel que des candidats présentant des casiers judiciaires chargés ou signalés pour des suspicions de radicalisation violente se présentent aux concours ou pour occuper des emplois de professionnels contractuels auprès des mineurs».

    Enfin, le rapport évoque «un chiffre noir des manquements à la laïcité et à la neutralité», notamment dû à la difficulté de les sanctionner. Il faut dire que plus d’un quart des responsables interrogés estiment «que la crainte de dégrader leur relation avec leurs agents peut faire obstacle à la remontée des situations difficiles», de même qu’ils redoutent «d’être poursuivis pour discrimination par les professionnels mis en cause». Un comble.

    Sources : https://www.lefigaro.fr/

    https://artofuss.blog/2021/07/06/32063/

  • Afghanistan : la déroute des démocraties ! (I), par Christian Vanneste.

    En trente ans, les nations “démocratiques” ont systématiquement anéanti les effets de la victoire obtenue à la charnière des années 1980 et 1990.

    christian vanneste.jpgL’implosion de l’URSS, à bout de souffle, avait soulevé l’idée d’un monde unipolaire tendant vers une fin de l’histoire “heureuse” sous la conduite du modèle américain : la démocratie représentative, l’Etat de droit, la hiérarchie des normes couronnée par les “Droits de l’Homme”, et bien sûr une économie ouverte de type libéral faisant ruisseler la richesse et le progrès humain, favorisant les échanges et à terme une unification du Mc World, avec l’espérance d’un “gouvernement mondial” chargé des régulations que rendraient nécessaires les risques de crises économiques, climatiques… ou sanitaires. Ce rêve du microcosme qui influence les pouvoirs “démocratiques” du monde occidental, décliné en France par l’ombre d’Attali sur le désastreux gouvernement de Macron, est en train de se fracasser. La victoire des Talibans en Afghanistan est son heure de vérité !

    L’effondrement du pouvoir soutenu par Washington à Kaboul éclaire la politique menée par l’Etat le plus puissant du monde : c’est un désastre. En 1975, l’Occident recule partout, face aux communistes, au Viet-Nam, en Afrique. En 1979, apparaît un nouvel ennemi, l’islamisme qui renverse le Shah d’Iran, tandis que les Soviétiques imposent un régime inféodé à Moscou en Afghanistan. C’est alors que devient possible le retournement de situation : les Américains en s’appuyant sur le Pakistan voisin et sur l’Arabie Saoudite, son wahhabisme et son argent, vont faire le Viet-Nam à l’envers en Afghanistan. Il épuisera l’URSS. Sauf, que lorsque les Soviétiques l’emportaient à Cuba, en Angola, en Ethiopie, c’est le communisme qui gagnait. Cette fois, c’est l’islamisme qui montre sa force et non la démocratie. Celle-ci en profite en Europe de l’Est, mais sans combat, et grâce aux patriotismes locaux enchaînés par Moscou, non par une conquête de la liberté, les armes à la main, malgré la mise-en-scène roumaine. La Hongrie qui s’était soulevée en 1956 et avait été lâchement abandonnée à son sort par l’Amérique montre aujourd’hui encore combien la dimension nationale l’emportait sur les autres considérations. Le “Printemps arabe” et l’espoir de démocraties musulmanes n’ont été que des mirages qui se sont dissipés. Ils correspondaient au désir paresseux des dirigeants américains : comme ils avaient cru vaincre l’URSS grâce à d’autres, les islamistes, ils allaient renverser les dictatures arabes par le biais des Frères Musulmans. Faire “faire le travail” est moins coûteux en vies humaines et, c’est moins évident, en dollars. D’ailleurs, quand ils le faisaient eux-mêmes, comme en Irak, l’accumulation des maladresses conduisait à une impasse.

    Cette paresse doublée d’un incroyable aveuglement, ils la paient maintenant. La démocratie triomphante des années 1990, prônant l’ingérence à coups de bombes dans l’ex-Yougoslavie, en Irak, puis en Libye, propulsée par l’idéologie néo-conservatrice de la construction des nations, a laissé place à un président sénile et pitoyable qui récite ses “éléments de langage” dans un insoutenable déni. Droit dans ses pantoufles, et obligé d’interrompre momentanément ses vacances, il ne regrette rien et n’a fait qu’appliquer la politique de son prédécesseur. Sauf que lorsqu’une armée se retire, elle n’annonce pas la date de son retrait qui dépend évidemment de la situation sur le terrain. Déjà Obama avait commis cette faute en Irak qui avait conduit à l’effondrement de l’armée irakienne à Mossoul et à l’instauration de l’Etat islamique. Même au Viet-Nam, l’armée sud-vietnamienne avait résisté et la chute du régime pro-américain n’avait pas été immédiate. Cette fois les images de panique de Kaboul, qui ressemblent à celles de Saïgon, sont infiniment plus douloureuses : vingt ans de présence, de sacrifices humains d’une quarantaine de nations, l’équipement et la formation d’une armée balayés en quelques jours. Les services de renseignement humains et technologiques de la nation la plus riche et la plus puissante du monde, celle dont les milliardaires lancent le tourisme spatial, n’ont rien prévu, rien anticipé, rien préparé. Les images des Afghans tombant des avions auxquels ils s’étaient agrippés, les restes humains découverts dans les trains d’atterrissage devraient couvrir Biden et ses propos de honte. Il ne regrette rien, son pays a fait le job en tuant Ben Laden et en punissant le 11/9, et sans vouloir construire une nation afghane ! Mais Ben Laden a été exécuté au Pakistan, et c’est bien l’Etat que Washington avait créé avec son président, ses chambres, son gouvernement et son armée qui s’écroule comme un château de cartes.

    Comme si l’irresponsabilité et la lâcheté ne suffisaient pas, les gouvernants occidentaux, et les commentateurs dévoués à la lumière démocrate face à l’ombre trumpienne, s’accrochent désormais à une dernière illusion : les Talibans auraient changé. Ils seraient devenus fréquentables. “Tout va très bien, madame la Marquise”, ils vont installer un gouvernement inclusif. “inclusif”, l’un des mots de la novlangue qui permet de dire qu’il fait beau quand il pleut. Les Soviétiques avaient promis la même chose en 1945 en Tchécoslovaquie… Mais il ne faut pas demander aux dirigeants démocrates, même ceux que la sénilité épargne, d’avoir de la mémoire ! La “Taqîya”, le mensonge vertueux pour tromper les mécréants, ils ignorent ! Ils n’ont pas encore compris qu’ils ont vaincu le totalitarisme marxiste en promouvant le totalitarisme islamiste : tous les deux ont pour principe de n’en respecter aucun face à l’ennemi. Au pouvoir, ils utiliseront aussi le chantage. Comme Erdogan, avec les migrants, ils mesureront leur politique aux bénéfices tirés de la lâcheté occidentale. Ils ont assassiné un humoriste à Kandahar, tiré sur la foule à Jalalabad, décapité ici et là… cela se négocie comme l’exfiltration du personnel de nos ambassades, comme l’accueil des “réfugiés” auquel beaucoup se soumettent déjà… A certains la débâcle de l’Occident, la raclée subie par les démocraties ne suffisent pas : il faudrait aussi ouvrir nos portes soit aux lâches qui n’ont pas su défendre leur liberté, soit à ceux qui saisiront l’opportunité de chercher l’Eldorado, sans femmes ni enfants, sauf bien sûr les mineurs de plus de trente ans, et parmi eux quelques violeurs et égorgeurs qui n’auront pas saisi la nécessité du changement de code culturel comme le diront nos bons juges.. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Jean-Paul Gourévitch : « On peut raisonnablement avancer qu’en 2021, plus de 25 % des habitants résidant en France sont

    « Bouleversement démographique » : c’est ainsi que nos confrères de CNews appellent les chiffres publiés par l’INSEE sur le poids démographique de l’immigration. Est-ce le cas ? Les chiffres avancés par l’INSEE vous semblent-ils crédibles?

    Il faut d’abord rappeler que les chiffres de l’INSEE récemment publiés datent de données collectées en 2017-2018 et que, par ailleurs, l’Institut ne prend pas en compte Mayotte, qui est pourtant un cas de figure majeur, et ne décompte pas non plus, et pour cause, les immigrés en situation irrégulière résidant en France (entre 400.000 et 700.000, selon les estimations les plus fiables). D’autre part, ces chiffres s’inscrivent dans une évolution continue depuis près de vingt ans. Parler de « bouleversement démographique » comme si l’on découvrait soudain cette réalité est une approximation médiatique qui ne peut toucher que ceux qui ne suivent pas ces questions. Depuis plusieurs dizaines d’années, le nombre d’immigrés (y inclus les enfants immigrés, donc nés à l’étranger), le nombre de personnes d’origine étrangère descendants directs d’immigrés (donc nés en France) et, parmi ces deux populations, la proportion de personnes originaires directement ou indirectement du continent africain sont en augmentation constante. En octobre 2018, Didier Leschi, directeur de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), dans une plaquette réalisée pour Fondapol, La France singulière, évaluait la population immigrée résidant en France selon la définition de l’INSEE – personnes nées à l’étranger de parents étrangers et venues s’installer pour un long temps ou définitivement en France – à 11 % de la population résidente et ajoutait que « nous sommes le pays d’ qui présente la proportion la plus élevée de personnes […] issues de l’immigration et […] dont au moins un parent est immigré ».

    Aujourd’hui, ces chiffres, comme je l’ai montré, sont déjà dépassés. On peut raisonnablement avancer qu’en 2021, plus de 25 % des habitants résidant en France sont d’origine étrangère, que, parmi elles, celles originaires directement ou via leurs parents d’Afrique subsaharienne sont à un étiage proche de celles originaires du Maghreb, et que les naissances d’origine étrangère sont plus nombreuses que celles des autochtones, non seulement dans le 93, mais dans plusieurs villes de la grande couronne francilienne et de province.

     

    47,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique et proviennent, notamment, d’Algérie ou du Maroc. Comment expliquer que la France soit la destination « favorite » des ressortissants de ce pays ?

    Ces phénomènes s’expliquent par de multiples raisons dont l’analyse a déjà été faite, y compris par d’autres spécialistes que moi : héritage de la colonisation, pouvoir d’attraction de la France en matière d’éducation, de culture, d’aides sociales et médicales, regroupement familial élargi, tradition d’accueil d’une grande partie de la population vivifiée par le combat des associations d’aides aux migrants et le soutien des diasporas, vocation humanitaire d’un pays considéré comme « la patrie des droits de l’homme », différentiel de fécondité entre les populations autochtones et celles d’origine étrangère… Les freins que constituent la difficulté d’assurer à ceux qui sont accueillis une formation, un travail ou un logement décent, l’inquiétude et parfois la xénophobie d’une frange de la population qui craint pour sa sécurité, ses valeurs, et le coût que représente l’immigration, ne sont pas vraiment dissuasifs pour ceux qui ont décidé de tenter l’aventure, parfois au péril de leur vie. Et l’immigration virtuelle, quoique en développement même dans le continent africain, ne suffit pas à convaincre les Africains de rester au pays avec leur famille face à l’espoir que suscitent les images de l’Occident colportées par les médias. 

     

    Peut-on, à ce stade, parler de « créolisation », pour reprendre l’expression de Jean-Luc Mélenchon, ou de « Grand Remplacement », pour citer Renaud Camus, même si ces deux expressions expriment la même chose ?

    Ces deux expressions me paraissent impropres à rendre compte de la situation actuelle. Le terme de « créolisation » détourné de son sens originel (processus qui transforme un parler de type sabir ou pidgin en créole) par est un leurre qui camoufle l’importance croissante de la population originaire du continent africain dont le leader de La France insoumise ne semble pas souhaiter qu’elle cristallise un débat national. Quant au « Grand Remplacement », selon l’expression de Renaud Camus, c’est effectivement une hypothèse possible à moyen ou long terme, mais l’Histoire montre que les prévisions à 50 ans dans un univers en perpétuelle mutation et où le risque zéro n’existe pas comportent près de 100 % de marge d’erreur. Ce qui est, en revanche, exact, c’est que la population française est de plus en plus métissée avec un métissage culturel qui recueille de nombreuses adhésions, un métissage social qui suscite des craintes majeures et un métissage religieux dont la greffe n’a pas pris.

     

    Jean-Paul Gourévitch

    Consultant international sur l'Afrique et les migrations
  • La Monarchie, pour l’écologie enracinée !, par Jean-Philippe Chauvin.

    Pour mener à bien une véri­table poli­tique éco­lo­gique, encore faut-il l’ins­crire dans la durée et ne pas dévier de sa route (fut-elle ardue et semée d’embûches) mal­gré les pres­sions des lob­bies indus­triels ou consom­ma­teurs qui peuvent avoir ten­dance à ne pen­ser qu’à leur inté­rêt immé­diat et par­ti­cu­lier, au détri­ment du long terme et des géné­ra­tions qui viennent et vien­dront… 

    Pas sûr que la Répu­blique prise éter­nel­le­ment entre 2 élec­tions, véri­tables foires d’empoigne poli­ti­ciennes où la com­mu­ni­ca­tion rem­place les idées et les débats, soit capable de rele­ver le défi : une monar­chie, alors ?

    Après tout, un roi a l’o­bli­ga­tion, en France, de trans­mettre à son suc­ces­seur un patri­moine pré­ser­vé… Et la monar­chie à trans­mis­sion héré­di­taire est fort exi­geante en ce domaine, par ce même prin­cipe, cette « obli­ga­tion de résul­tat » à laquelle elle ne peut se sous­traire, au risque de perdre une grande part de sa cré­di­bi­li­té et, pire, de sa légi­ti­mi­té même, lar­ge­ment fon­dée sur le ser­vice rendu.

    Nous pour­rions donc résu­mer nos pro­pos pré­cé­dents en citant l’Italien A. De Gas­pe­ri, sou­vent consi­dé­ré comme l’un des pères fon­da­teurs de « l’Europe » : « l’homme d’E­tat pense aux pro­chaines géné­ra­tions, le poli­ti­cien pense aux pro­chaines élec­tions ». En France, l’homme d’Etat, qui ne peut être l’actuel loca­taire de l’Elysée même s’il eut quelques pré­dé­ces­seurs dont cer­tains eurent le sens de l’Etat, de la « res publi­ca » et de ses devoirs, existe d’autant moins en Répu­blique contem­po­raine que le poli­tique a lais­sé la place à la com­mu­ni­ca­tion et à la cour­ti­sa­ne­rie, et que l’Etat a, d’une cer­taine façon, déchu…

    S’il y a, à la pro­chaine pré­si­den­tielle, un can­di­dat éco­lo­giste, fut-il assez cré­dible pour accro­cher une par­tie non négli­geable de l’électorat, cela ne suf­fi­rait pas non plus à ancrer le « sou­ci envi­ron­ne­men­tal » au cœur des ins­ti­tu­tions et des citoyens : la manière dont l’écologie a été promp­te­ment enter­rée, mal­gré les décla­ra­tions de prin­cipe et les quelques avan­cées (plus théo­riques que réelles) issues du « Gre­nelle de l’environnement » et du minis­tère Hulot au début de ce quin­quen­nat, en est l’éclatante et ter­rible démons­tra­tion ! Ce ne sont pas les quelques décla­ra­tions d’intention et les quelques timides avan­cées pour la pro­tec­tion de la mer Médi­ter­ra­née annon­cées par M. Macron ces jours der­niers qui suf­fi­ront à inver­ser la ten­dance dans un sens plus écologique !

    Dans notre pays, il n’y a d’Etat durable que par la Monar­chie : c’est, a contra­rio de la « Répu­blique para­doxale » ins­ti­tuée par De Gaulle, la leçon de l’histoire des ins­ti­tu­tions. Mais cette leçon risque de n’être qu’une théo­rie décon­nec­tée du réel (et donc inutile puisque des­ti­née à ne pas être pra­ti­quée) si les monar­chistes et les princes oubliaient de s’affirmer sur le champ des pos­sibles et du politique…

    En somme, pour notre compte, pas le temps de s’ennuyer pour les pro­chaines décen­nies : pour ne pas mou­rir roya­liste mais avoir une chance de vivre en monar­chie, enfin ! Une monar­chie qui incar­ne­ra une éco­lo­gie enra­ci­née, à la fois auda­cieuse et sérieuse…

    PS : Petit rap­pel : Je suis roya­liste modé­ré mais je ne suis pas modé­ré­ment roya­liste… Et cela fait qua­rante ans que cela dure !!

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Débandade à Kaboul, par Bruno Guigue.

    OPINION. Pour le géopolitologue Bruno Guigue, le retrait des troupes américaines ayant laissé le champ libre aux talibans pour prendre le contrôle de l’Afghanistan met en lumière l’échec prévisible de l’impérialisme américain. Une histoire qui ne fait que se répéter.

    8.jpgPlutôt dérisoires, ces commentaires journalistiques qui reprochent à Joe Biden de se comporter comme Donald Trump, qui accusent Washington de renoncer à son hégémonie planétaire, et se livrent à une narration suggérant que les États-Unis n’en ont pas fait assez, un peu comme ces bellicistes qui, durant la guerre du Vietnam, ne comprenant rien à rien, réclamaient davantage de troupes au sol et davantage de bombes sur le Nord-Vietnam. Comme si un surcroît d’impérialisme pouvait sauver l’impérialisme, et comme si vingt ans d’occupation militaire en Afghanistan, des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliards partis en fumée n’étaient qu’un acompte, et qu’il fallait verser le solde !

    Tout aussi dérisoire, pour la même raison, est la thèse de « l’erreur stratégique » commise par Washington, soutenue par certains experts occidentaux qui trouvent que cette invasion était une bonne idée, au motif qu’il fallait punir les méchants talibans complices d'Al-Qaïda, mais que, malheureusement, elle a été mal exécutée. Si c’était vraiment le cas, pourquoi les États-Unis, constatant leur erreur, n’ont-ils pas plié bagage comme ils l’ont fait en Somalie en 1992 ? Constamment ressassée après chaque échec, cette thèse de « l’incompétence » ou de « l’amateurisme » de Washington évacue la question des véritables motivations de l’intervention étrangère : argumentation qui sert d’écran de fumée, elle fait comme si la légitimité de cette intervention allait de soi, et comme si le problème, en définitive, était un problème de forme, et non un problème de fond.

    On s’autorise ainsi à passer sous silence les véritables ressorts de ce conflit majeur. On oublie que ce vaste pays montagneux est un pays-charnière qui fait la jonction entre les mondes iranien, turc et indien, et qu’en plaçant son territoire sous contrôle direct ou indirect, Washington entendait obtenir de cette opération, à la suite du reflux soviétique, de copieux dividendes stratégiques. On oublie alors que la principale motivation de l’invasion étrangère perpétrée en 2001, masquée derrière le noble motif de la soi-disant lutte contre le terrorisme, était de prendre pied à proximité de la Russie et de la Chine. Elle se contentait de prolonger, à cet égard, l’implantation de la CIA auprès des factions islamistes, inaugurée avant même l’intervention soviétique de 1979 au profit d’un État afghan légitime et dirigé par des forces laïques.

    En jetant une tête de pont en Afghanistan, Washington se donnait ainsi les moyens, à terme, d’endiguer l’influence de Moscou et de Pékin, voire de déstabiliser sur leur flanc sud ces puissances continentales, rivales systémiques de la thalassocratie étasunienne. Quitte à transformer ce pays en pouponnière à extrémistes dont la manipulation, sous le règne de Zbigniew Brzezinski, a été élevée au rang d’axiome de la politique des États-Unis dans le Grand Moyen-Orient. Quitte à prendre le risque, aussi, de subir le syndrome de Frankenstein, la créature terroriste finissant par se retourner contre son créateur et adoptant son propre agenda, en attendant l’ultime renversement d’alliance qui transformera à nouveau l’ennemi supposé en allié objectif, voire en allié tout court, au prix d’une amnésie volontaire des contentieux passés.

    En résumé, il est évident que les États-Unis n’ont pas abandonné l’Afghanistan le 16 août 2021 parce qu’ils se sont rendu compte, vingt ans plus tard, qu’ils avaient « commis une erreur stratégique » (Hubert Védrine). S’ils ont plié casaque, ce n’est pas non plus parce qu’ils ont « accompli leur mission » (Joe Biden), sauf si l’on admet, bien entendu, que la mission était de perpétuer le chaos, ce qui est parfaitement exact. Quand Joe Biden dit que les États-Unis n’avaient pas vocation à « construire une nation » en Afghanistan, il faut le prendre au mot : cette longue occupation était en réalité une entreprise de démolition. Évidemment, ce n’est pas ce que Joe Biden a voulu dire : il veut nous faire croire que cette débandade finale est justifiée par la victoire sur Al-Qaida, alors que les métastases de cette organisation parrainée par la CIA au début des années 80 n’ont cessé de se répandre depuis 20 ans !

    La vérité est donc à des années-lumière de cette justification dérisoire, même si, formellement, ce que dit Joe Biden est exact : les États-Unis n’ont rien construit en Afghanistan, se contentant d’y exercer une capacité de nuisance qui a été finalement mise en échec par des adversaires plus forts qu’eux, et qui tirent leur force d’un avantage moral considérable. Ils sont dans leur pays et ils se battent pour y exercer leur souveraineté. Si les derniers représentants de la tutelle impériale ont déguerpi d’Afghanistan, c’est tout simplement parce qu’ils ont perdu la guerre. Et ce sont les talibans, ces ex-alliés transformés en résistants par l’occupation étrangère, qui les ont mis dehors après avoir dispersé l’armée en carton-pâte d’un régime fantoche. Comme au Vietnam, en 1975.

    Source : https://frontpopulaire.fr/

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    Jeudi 23 Septembre, l'Action Française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera le compromis nationaliste animée par Xavier Etxegarai.

    Nous nous retrouverons jeudi pour échanger autour de la notion de compromis nationaliste.
    Inscriptions en message privé.

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    Jeudi 23 Septembre à 19h30, l'Action Française Île-de-France vous convie à sa Réunion de Rentrée des Jeunes pros de l'Action française.

    Vous êtes dans la vie active et vous voulez vous engager pour la cause royaliste ?
    Les jeunes professionnels de l'Action française Île-de-France vous donnent rendez-vous ce jeudi à Paris pour leur réunion de rentrée.
    Au programme : présentation de la section objectifs et enjeux de l'année militante à venir.
    10 Rue Croix-des-Petits et des-Champs 75001 Paris
    Plus d'infos en MP

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    Vendredi 24 Septembre à 18h45, l'Action Française Lyon vous convie à sa Permanence Intergénérationnelle.

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    Vendredi 24 Septembre à 20h, l'Action Française Vannes vous convie à sa Réunion de Rentrée.
    Elle est déjà mobilisée depuis fin Août contre le Passe Sanitaire.
    Venez nombreux pour nous découvrir, invitez toutes les bonnes volontés autour de vous !
    Lieu et détails en MP
    "A l'Action Française, une seule place libre... la tienne" !

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    Ile de France : Cercle d'Aumale

     

     

    Samedi 25 Septembre à 18h, l'Action Française Bordeaux vous convie à sa Réunion de Rentrée.

    Au programme : bilan de l'année militante passée, projets, stands, conférence, banquet, sports, camaraderie,... !
    Nous vous attendons nombreux pour lancer comme il se doit cette nouvelle année de militantisme.
    Plus d'informations en message privé !

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    Demandez le programme de notre réunion de rentrée !
    Pour vous inscrire contactez-nous par message privé.

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    Samedi 25 Septembre à 19h, l'Action Française Metz/Nancy vous convie à sa Réunion de Rentrée pour les militants, sympathisants et curieux.

    Plus d'informations en message.

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    Samedi 02 Octobre à 10h, l'Action Française Clermont-Ferrand vous convie à sa Réunion de Rentrée Militante.
    À toi jeune Clermontois qui attend le bon moment pour t'engager politiquement.
    À toi jeune Clermontois qui est à la recherche d'une formation militante et intellectuelle de qualité. Rejoins-nous !
    Camaraderie, sport, conférences, un monde est à ta portée.
    Allier défense de la nation et épanouissement personnel !
    Plus d'informations en MP.

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    Samedi 02 Octobre à 18h30, l'Action Française Le Mans organise sa Réunion de Rentrée.
    Que tu sois militant, sympathisant ou simple curieux, contactes nous pour nous rencontrer et pour venir découvrir nos idées !
    Tu pourras venir prendre connaissance des projets militants prévus pour cette année 2021/2022 tout en passant un bon moment de convivialité !

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    https://www.facebook.com/events/435289054685183/?ref=newsfeed

     

     

    Samedi 02 Octobre à 19h30, l'Action Française Strasbourg organise sa Réunion de Rentrée.

    Une nouvelle année militante s'annonce et c'est pour cela que nous vous donnons rendez-vous.

    Au programme:
    - Conférence par Jean-Luc Schaffhauser sur la souveraineté divine et la démocratie
    - Présentation des différentes activités de la section
    - Verre de l'amitié, dîner et camaraderie
    N'attends plus, rejoins-nous !
    Plus de renseignements par message privé.

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    Samedi 23 Octobre à 16h00, l'Action Française Bourgogne fait sa Réunion de Rentrée à Chalon-sur-Saône.

  • Alexandre Del Valle : « J’espère que ce procès reviendra sur les manquements de nos dirigeants de l’époque ».

    Alors que le procès des attentats du Bataclan débute ce mercredi, le politologue Alexandre del Valle s’exprime au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/alexandre-del-valle-647428457

    La France va juger les personnes ayant participé de près ou de loin aux attentats du 13 novembre 2015 qui ont coûté la vie à 135 personnes. Un procès sous haute tension et hors normes en termes de nombre de participants. Qu’attendez-vous de ce procès ?

    Nous attendons d’en apprendre un peu plus sur les réseaux, les fonctionnements, les motivations et sur les différentes cellules pour pouvoir anticiper les prochaines fois. Ce qui est certain, c’est que la justice est très lente. Deux pays européens sont impliqués, la plupart sont des Belgo-Marocains, il y a également un Tunisien et deux clandestins, dont un arrivant de Syrie. Il y a donc des personnes de différentes nationalités ou ayant des doubles nationalités sur au moins deux pays européens et quatre ou cinq pays au niveau mondial.

    Il y a un immense gâchis : peut-être que ces attentats auraient pu être évités si nous avions collaboré, à l’époque, beaucoup plus étroitement avec le régime syrien, sans forcément cautionner, bien sûr, la dictature et le profil de Bachar el-Assad. Un certain nombre des personnes qui vont être jugées, parce qu’ils sont là ou par contumace, figuraient sur une liste remise par les services syriens au ministère de l’Intérieur, sous François Hollande. Or, on n’en avait pas tenu compte car, jusqu’à l’arrivée de Macron, on refusait toute collaboration avec les méchants Syriens. Cela nous a fait perdre beaucoup d’énergie.

     

     

    Par idéologie, on a négligé une menace. Est-ce une complicité passive de l’État ?

    C’est plus complexe qu’une complicité. Je l’avais écrit dans Les Vrais Ennemis de l’Occident : à l’époque, sous Hollande, on était au summum de la diplomatie moraliste. Les deux méchants étaient la Syrie et la Russie. Tout était bon pour renverser le pouvoir de Bachar el-Assad, y compris parler des rebelles au lieu de les désigner comme islamistes qu’ils étaient et qui étaient pires que le régime, car liés aux Frères musulmans, au Qatar, et à la Turquie d’Erdoğan et même à Al-Qaïda qui est aussi dangereux, en Syrie, que Daech.

    Le Président Hollande lui-même, comme de nombreux démocrates occidentaux, appelait à renverser Bachar el-Assad. Certains, comme les néoconservateurs ou démocrates américains, voulaient intervenir militairement. L’ensemble de l’Occident, excepté l’Espagne, voulait éradiquer un régime dictatorial accusé d’être trop proche de la Russie. Cela aurait permis à l’OTAN de gagner du terrain en Méditerranée et de faire perdre à la Russie le seul accès qu’elle a à la Méditerranée.

    Imaginez les islamistes français ou ceux qui étaient tentés d’aller en Syrie. Ainsi, l’imam de Lunel a dit : « Comment voulez-vous nous demander d’empêcher les jeunes de partir en Syrie puisque les pays occidentaux et le Président Hollande disent que Bachar est une ordure qu’il faut dégager ? » Cela a créé un de légitimation du djihad contre Bachar et cela a contribué au phénomène.

    Il a donc été difficile de collaborer avec les services syriens. Quoi qu’on pense du régime syrien, ce pays était l’épicentre de l’organisation État islamique et d’Al-Qaïda à partir duquel étaient organisés les attentats et formés ceux qui sont venus mitrailler nos jeunes sur les terrasses et au Bataclan. Il aurait donc été obligatoire que les États occidentaux collaborent un minimum avec les interlocuteurs sécuritaires du pays. On n’a pas voulu les écouter, c’est gravissime.

    J’espère que ce procès reviendra sur les manquements de nos dirigeants de l’époque.

    La deuxième leçon que l’on tire est que l’Europe n’est pas du tout efficace. Les membres du commando du Bataclan se sont enfuis, ils ont été contrôlés par la police du nord de la France, ils étaient déjà condamnés plusieurs fois par la justice et on avait des informations, en Belgique, au sujet de leur radicalisation. La Belgique avait transmis les condamnations pour faits de délinquance, mais rien sur leur radicalisation islamiste. C’est pareil pour la police grecque qui aurait pu arrêter un des membres du commando du Bataclan. Or, elle n’a pas eu les informations de la part de la Belgique. La Belgique a une énorme responsabilité, dans cette histoire. Il n’y a pas eu de collaboration entre les polices de plusieurs États européens qui arrivent à collaborer pour nous empêcher d’aller au ski ou pour des passes sanitaires européens ! Ils ne sont pas arrivés à collaborer au sujet des radicalisés fichés.

     

    C’est donc plus particulièrement le procès des administrations de l’Europe et de la Belgique ?

    C’est le procès d’un manquement des administrations européennes qui collaborent sur beaucoup de bêtises et retirent la souveraineté aux États sur des choses inutiles. Et sur la seule chose qui devrait être un domaine de coopération réelle, ils ne sont pas efficaces.

    Par ailleurs, il y a aussi un échec énorme de la bureaucratie française. Il y avait la BRI, le RAID, la gendarmerie, les gardes mobiles. Les forces de police et de gendarmerie pouvaient intervenir et elles ont eu l’ordre de ne pas intervenir. Certains ont eu l’ordre de faire demi-tour pour revenir ensuite deux heures plus tard. Il y a eu un couac administratif, une rivalité entre les polices, entre la police et la gendarmerie, entre des ministres. Il y a eu énormément de manquements. J’espère que ce sera aussi le procès des incohérences, des lenteurs administratives et du manque de coopération entre différents corps de police.

    Je n’accuse pas la police, c’est de la faute des politiques.

     

    Alexandre Del Valle

    Essayiste, géopolitologue
  • Sécurité globale : quelle politique pour notre pays ? Introduction (partie 1), par Philippe FRANCESCHI (Consultant en sé

    OPINION. 2022 approche et les attentes et inquiétudes des Français en termes de sécurité sont immenses. Conseiller en sécurité, notre contributeur présente les mesures à prendre, selon lui, pour redresser la barre. Mais avant tout, petit point dans cette première partie sur les défis à relever.

    6.jpegLa sécurité est la première des libertés. L’affaiblissement de l’autorité de l’État depuis plus de 40 ans est à l’origine de l’enracinement de l’insécurité, de l’ensauvagement de la société en général, du terrorisme islamiste et de l’islam politique sur notre sol. La droite a été incapable de prendre les mesures qui s’imposaient lorsqu’elle était au pouvoir tandis que la gauche est restée prisonnière de choix absurdes et dogmatiques, déniant la réalité. Résultat : une politique pénale laxiste, une immigration irrégulière incontrôlée à l’origine de la dégradation sécuritaire, la victimisation des délinquants et l’absence de véritable reconnaissance des victimes, le désengagement de l’État, l’affaiblissement moral et matériel des armées, de nos forces de sécurité intérieure et de notre justice.

    Après la parenthèse calamiteuse du macronisme inconsistant, les Français attendent un État fort et une politique de sécurité efficace. Tous les candidats à la présidentielle promettront un programme sécurité/justice musclé. Il nous faut donc proposer aux Français des solutions « choc » transgressives, percutantes et bien ciblées sur trois points : le rejet du droit européen en matière d’immigration, la reconquête des zones de non-droit, la laïcité rempart contre l’islamisme.

    Retrouver notre souveraineté et une politique étrangère qui renoue avec l’intérêt supérieur de la nation

    Notre sécurité est globale et dépend d’abord de notre politique étrangère. Or, en Syrie et en Libye, nos initiatives hasardeuses et notre aveuglement ont permis l’enracinement de l’État islamique qui s’est aujourd’hui installé dans toute la zone sahélienne, nous obligeant à nous y engager militairement et à nous y embourber. L’Union européenne (UE) y a brillé par son absence de soutien. Cette situation chaotique est à l’origine d’une vague d’immigration incontrôlée que l’UE n’arrive toujours pas à endiguer et qui alimente le terrorisme sur notre propre territoire par effet de contagion. La volonté turque de renaissance d’un empire ottoman n’y est pas étrangère non plus.

    D’autre part, nous ne réussissons pas à faire valoir notre intérêt en matière de protection des frontières et de quotas de « migrants » que l’Union européenne veut nous imposer coûte que coûte. Et que dire de l’absence d’Europe de la défense au sein de l’OTAN, alors que notre armée en est réduite à la portion congrue et que nous n’avons plus de conscription, dans un monde devenu de plus en plus dangereux ? Enfin, nous avons aussi réussi le tour de force d’être en froid avec la Russie alors qu’elle devrait être un partenaire essentiel de l’Union européenne dans la lutte contre le terrorisme islamiste.

    Mettre fin à une immigration incontrôlée afin de retrouver notre liberté d’action

    Le contrôle de nos frontières concerne tout autant la lutte contre le terrorisme islamiste, notre survie économique et sociale ainsi que la capacité d’intégration des nouveaux arrivants. Cela passe par la remise en question des textes européens concernant le droit d’asile, devenus trop laxistes et qui favorisent l’immigration régulière comme irrégulière, notamment musulmane.

    Il faut en même temps ne pas hésiter à désobéir et remettre en question les textes européens concernant le droit d’asile, devenus trop laxistes et qui favorisent l’immigration. Nous verrons bien si nous sommes condamnés par la CJUE. À cet égard, notre première proposition « choc » est de refuser la mise en œuvre de la Convention européenne des droits de l’homme concernant le regroupement familial et de la directive 2011/95/UE qui fait référence à la Convention de Genève et consacre une « protection subsidiaire » à côté de celle du statut de réfugié traditionnel, véritable perversion et dévoiement du droit d’asile. Il devra être envisagé également la remigration des étrangers devenus indésirables par leur comportement, séparatistes réfractaires aux valeurs de la France dont la laïcité, ou leur absence de contribution à notre économie, afin de pacifier notre société et préserver notre identité historique. C’est à ce prix que sera préservée notre civilisation.

    Réarmer matériellement et moralement la Justice et les forces de sécurité intérieure

    Des lois de programmation pluriannuelles, justice et sécurité seront mises en œuvre. L’augmentation de la criminalité et de la délinquance doit être jugulée, ce qui nécessite impérativement de réinvestir les territoires abandonnés et de rénover notre système pénal trop laxiste, maillon faible du dispositif et de donner à la Justice et aux forces de l’ordre les moyens d’un fonctionnement efficace et efficient, en échange d’un devoir de réussir.

    Si le risque terroriste islamiste provenant du retour des djihadistes du Levant est toujours prégnant, le risque terroriste endogène provenant du séparatisme islamiste de français ou d’étrangers présents sur notre sol ou encore sortant de prison devient de plus en plus évident et constitue le risque principal. Nous devons en tenir compte dans les mesures préventives à mettre en œuvre ainsi que dans l’organisation de nos services de renseignement. Nous devons également renforcer davantage notre législation spécifique au domaine terroriste.

    Mettre en œuvre un plan de reconquête des zones de non-droit, territoires perdus de la République

    Un objectif, le retour de la sécurité et de l’autorité de l’État dans les zones de non-droit qui se sont développées devant le recul de la puissance publique et dans lesquelles se développe le séparatisme islamiste lié à la criminalité organisée (drogues, armes, cigarettes, etc.). Cette situation n’est plus tolérable et ne se réglera pas uniquement par des mesures économiques et sociales. Cela demande un véritable plan d’action national et une politique pénale répressive sans faille.

    « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Cette expression de Jacques Chirac peut parfaitement s’appliquer à nos « quartiers sensibles ». Nicolas Sarkozy avait promis de passer le karcher, il nous faut proposer le mode d’emploi et dire que nous allons le faire. Cela constituera notre seconde proposition « choc ». Les Français ont bien compris cette exigence et attendent maintenant qu’on leur propose le mode d’action pour y parvenir. Cet objectif doit constituer le tronc central, l’idée maîtresse de notre politique de sécurité intérieure.

    Éradiquer le séparatisme islamiste par une laïcité affermie dans notre Constitution, renforcer la lutte contre le terrorisme islamiste

    Afin de marginaliser les fondamentalistes et séparatistes qui gagnent de plus en plus de terrain, nous devons mener une politique ferme de respect de la neutralité et de la discrétion religieuse dans l’espace public, collectif et politique, en séparant bien la sphère publique de la sphère privée. C’est notre troisième proposition « choc », une laïcité aux contours définis dans l’article 1 de notre Constitution afin de s’imposer à tous, dont la discrétion dans l’espace public. C’est le meilleur angle d’attaque contre le séparatisme islamiste.

    Nous avons dans notre histoire l’exemple de ce que fit Napoléon pour les juifs de France par les décrets de 1808 contenant certaines contraintes afin de faciliter leur assimilation. Afin de marginaliser les fondamentalistes et séparatistes qui gagnent de plus en plus de terrain, nous devons mener une politique qui s’appuie sur les musulmans sécularisés qui revendiquent leur appartenance à la communauté nationale, qui reconnaissent la laïcité sans pour autant renier leur religion.

     

    Philippe FRANCESCHI
    Consultant en sécurité
    Philippe Franceschi, ancien officier supérieur de gendarmerie et ex-responsable du projet "contre-terrorisme Sahel" de la Commission européenne, est consultant dans le domaine de la sécurité.
     
  • Macron ou le despotisme apparemment doux annoncé par Tocqueville. (II), par Christian Vanneste.

    La Révolution a été tout le contraire d’un “bloc” comme l’a dit Clémenceau. Elle est au contraire le choc d’aspirations et de valeurs contradictoires qui durant une décennie a provoqué le puissant séisme dont la France ne s’est jamais totalement relevée. Entre le grand moment de la nuit du 4 Août 1789 et de l’abandon des privilèges qui symbolise les réformes sociales, juridiques et fiscales qui étaient urgentes et nécessaires et le misérable assassinat Reine Marie-Antoinette le 16 Octobre 1793, quel chaos d’enthousiasme généreux et de bassesse envieuse et revancharde !

    christian vanneste.jpgL’ivresse de la liberté a engendré en trois ans un monstre totalitaire et sanguinaire, l’apologie de la vertu a laissé place à la plus sordide des corruptions, la chute d’une monarchie enlisée dans ses traditions n’a été compensée que par la naissance d’un Etat plus rationnel où la liberté avait moins de place. En lisant Taine, on se rend compte que si la conquête de la liberté avait surtout été la motivation d’un certain nombre de “Grands”, d’Aristocrates, dont La Fayette est le modèle accompli, les motifs du peuple étaient plus prosaïques, et tenaient davantage à l’appropriation des biens nationaux issus de la confiscation opérée au détriment du clergé et des émigrés, ou encore à la nette amélioration du système fiscal. La liberté contrairement à l’égalité est une valeur de droite, parce que dans le fond, c’est une valeur aristocratique. Elle tire justement la démocratie vers le haut en communiquant cet esprit élitaire à la majorité d’une population. Un esprit indépendant comme Bernanos représente parfaitement cette exigence. « La tyrannie abjecte du Nombre est une infection lente qui n’a jamais provoqué de fièvre. Le Nombre crée une société à son image, une société d’êtres non pas égaux, mais pareils, seulement reconnaissables à leurs empreintes digitales. » Dans “la France contre les robots”, Bernanos a dénoncé avec vigueur cette montée de la dictature douce du conformisme : c’est elle qui s’accomplit pleinement en France sous la présidence actuelle. 

    Insidieusement par des voies apparemment distinctes, elle est en marche. La première est la plus visible. C’est elle qui de loi en décret restreint la liberté d’expression, la plus fondamentale dans une démocratie digne de ce nom, celle où les aristocrates de la pensée pratiquent “ce pas de côté” dont parle Bérénice Levet. Le conformisme tue la véritable démocratie et la réduit à la trilogie du politiquement correct, de la pensée unique et du terrorisme intellectuel. Peu avant l’élection présidentielle, c’était la loi sur l’extension du délit d’entrave à l’avortement. Puis, sous le mandat actuel, ce fut la loi contre la manipulation de l’information, suivie de celle contre les discours de haine sur internet. La loi “anti-casseurs”, elle s’attaqua davantage à une autre liberté, celle de manifester. La dissolution de Génération identitaires consacra la volonté du gouvernement d’ériger un délit d’opinion. Le tout frappa de manière privilégiée les idées conservatrices, pro-vie, et favorables à la défense d’une identité nationale. Cette évolution, partiellement contenue par le Conseil Constitutionnel, a un sens : elle promeut une distinction idéologique entre le bien et le mal, et consacre des valeurs impératives, absolues, souvent définies dans une novlangue orwellienne. Elles renversent celles qui étaient issues de notre tradition culturelle, comme le “droit fondamental à l’IVG” ou comme l’existence de “genres” à la place des sexes.

    La seconde est plus profonde. Elle tient à la rencontre d’un vieux sentiment dominant dans les comportements humains, avec le progrès scientifique et technique. La  peur de la violence, de la délinquance, la peur du changement climatique et des catastrophes annoncées, la peur de la mort, par-dessus tout, reçoivent des réponses qui correspondent toutes à un renforcement du contrôle, du traçage des personnes et de leur comportement, facilités par le développement de nouvelles techniques. C’est à la fois rassurant et angoissant, car si la sécurité y paraît renforcée, l’intrusion dans l’intimité, la dissolution de la barrière entre le public et le privé, sont évidemment des atteintes à la “liberté intérieure” dont parle Bernanos. La crise sanitaire a été le plus parfait levier de ce changement radical : ceux qui avaient connu l’ivresse soixante-huitarde du “tout est permis”, se réfugient dans le cocon protecteur du “tout est sous contrôle”. La majorité est soumise et ne s’étonne plus que l’Etat vienne lui recommander une troisième vaccination qui sera limitée à un nombre de marques limité, qu’une société de transports lui propose de pouvoir utiliser des photos contenues dans un smartphone, comme si la sûreté impliquait l’abandon de son pré carré, non seulement au profit d’un Etat qu’on voudrait neutre, mais aussi à celui d’entreprises. Le comble est évidemment atteint sur internet et dans les réseaux sociaux, où de grandes firmes peuvent impunément dicter la manière de penser et ficher les individus de manière à les vendre comme consommateurs à de nombreux fournisseurs.

    Enfin, cerise sur le gâteau et paradoxe s’il en est, alors que la soumission et “la servitude volontaire” progressent malgré les discours enthousiastes sur le respect des différences et l’apologie de la diversité, logorrhée moutonnière à la mode, jamais sous la Ve République, le Chef de l’Etat n’a donné un tel relief à ses caprices, à son narcissisme verbeux, à ses obsessions personnelles, à ses pulsions déclamatoires. La repentance à laquelle il soumet les Français jusqu’à privilégier les manifestants anti-français du 16 Octobre plutôt que les victimes françaises du massacre d’Oran est symptomatique. Le passé d’une nation est un trésor collectif qui doit nourrir sa fierté d’être ce qu’elle est. Les historiens peuvent en dire ce qu’il veulent. Un Chef d’Etat n’a pas à réécrire l’Histoire selon son bon plaisir.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • La France pratiquait l’assimilation, et en est à lutter contre le séparatisme !, par Christian Vanneste.

    Il en a parlé ! Il a désigné l’islamisme radical comme source d’un séparatisme radical qu’il faut combattre ! Alléluia ! Battez tambours, sonnez trompettes… Sauf qu’en faisant le bilan du discours, on se rend compte une fois de plus que les Français ont élu par inadvertance en 2017 un beau parleur qui a fait du théâtre mais a surtout la tête farcie par l’idéologie progressiste, celle de la gauche bon chic bon genre, dont le prétendu libéralisme se limite à supprimer l’ISF pour les valeurs mobilières et à favoriser l’effacement de la famille et les avancées destinées aux minorités « sexuelles ».

    christian vanneste.jpg« Notre » président est attentif aux mots, nous aussi : l’inflation des mots « république » et « républicain » dans ses propos contraste significativement avec l’absence du mot France, limité à quelques emplois toujours en référence à autre chose. La république est l’absolu, la France, le relatif. Quant à la Nation, rarement évoquée, elle-aussi, elle est appelée à se mobiliser pour la république ! Là encore la magie de l’abstraction juridique qui devrait faire d’un individu un citoyen au nom de valeurs universelles l’emporte sur la réalité charnelle d’une communauté humaine forgée par l’Histoire, et M. Macron s’imagine pouvoir l’opposer de façon efficace à la force, elle aussi charnelle, qui anime les communautés d’origine étrangère lorsque leur identité culturelle et religieuse est entièrement distincte de celle de notre communauté nationale ! L’autre mot chéri du président est « contrôle ». Bel aveu du faux libéral qui prétend multiplier la surveillance à l’intérieur parce qu’il n’a pas le courage et l’intelligence de surveiller les frontières ! Car l’autre absent du lexique macronien, c’est « immigration », réduit à des « pressions migratoires » que l’on constate et auxquelles on doit s’adapter en y cédant. N’importe qui doté d’un minimum de bon sens remonterait à la source du problème pour le résoudre en formulant le raisonnement suivant : l’islam est une religion qui ne sépare pas la politique de la foi, pratiquée majoritairement dans des pays peu démocratiques, et culturellement éloignés du nôtre, sauf parfois par la langue. Le lien à l’intérieur du groupe familial avec ses propres traditions, et à l’intérieur de l’Oumma de tous les musulmans, sera un obstacle majeur à l’assimilation « républicaine », la seule véritable intégration. C’est donc en limitant drastiquement l’immigration, par des quotas notamment, et l’accession à la nationalité, par la suppression du droit du sol, en favorisant les déchéances de nationalité et les expulsions, de clandestins et de délinquants, que l’on trouvera des solutions réalistes.

    Mais non ! C’est aux Français à subir les conséquences d’une politique migratoire irresponsable. D’abord, dans la logique d’une politique de surveillance qui passe d’une urgence à une autre pour limiter nos libertés, on va accroître les contraintes sur les familles, en imposant la scolarité à 3 ans et en interdisant l’éducation familiale, alors que le risque est limité essentiellement à cette religion dont le président dénonce justement le « séparatisme ». Là encore, le mot est malvenu. On peut parler de séparatisme corse après trois siècles d’intégration, non de séparatisme pour ceux qui, tard venus, ne se sont pas assimilés. Et notre cher président s’empresse de dire que nous sommes évidemment les grands responsables de cet échec à cause de notre passé colonial, sa marotte de repentance qui ignore superbement la souffrance des Français d’Algérie, Pieds-Noirs ou harkis, chassés d’un pays qui comme la plupart des Etats musulmans supporte mal l’égalité dans la diversité.

    Face aux cinq piliers de l’Islam, le discours présidentiel élève les cinq piliers de la république : la laïcité, le contrôle de la vie associative, l’école, l’islam des lumières, et la politique de la ville. Une formule d’Einstein les résume : « la folie, c’est agir de la même manière et s’attendre à un résultat différent ». D’abord, le renforcement des contrôles va-t-il modifier les comportements ? L’interdiction du voile intégral a eu moins d’efficacité que l’obligation du masque… Ensuite, nous allons former des imams… alors qu’il n’y a pas de clergé défini dans l’islam sunnite. Puis, nous allons renforcer l’enseignement de l’arabe et de la civilisation musulmane, en le contrôlant davantage, curieuse façon de favoriser l’intégration en contribuant à la fierté identitaire étrangère. Enfin, nous allons augmenter notre action dans le cadre de la politique de la ville. Bref, nous allons faire plus, parce que le génial conducteur de notre destin commun avait enfin compris que, dans de nombreux quartiers, un ordre mêlant le trafic de drogue au séparatisme religieux se substituait à celui légitime de l’Etat. Le poids d’une communauté, présentée par certains comme une richesse pour la France, sur l’ensemble de la société française, va s’alourdir davantage : faire plus, grâce aux impôts des Français, avec par exemple, la création d’un doublement étrange « Institut scientifique d’islamologie », au moment même où le Gouverneur de la Banque de France s’inquiète à juste titre de l’envolée de nos dépenses et notre dette ! Quand cette folie cessera-t-elle ?

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mardi 6 Octobre à 17h00, l'Action française Arras vous convie à une première conférence de l'année dont le thème sera l'homme et la société animée par Robin Vaillant.

    Venez nombreux pour assister à une introduction à un thème fondamental de la philosophie politique !

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    Mercredi 7 Octobre à 19h30, l'Action française Amiens lance son premier cercle en vous conviant à une conférence dont le thème sera la politique naturelle.

     
    N'hésitez pas à réserver par mail ou par messages privés.

    "Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir.
    Peu de choses lui manque pour crier : « Je suis libre … » Mais le petit homme ?" Charles Maurras

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    Mercredi 7 Octobre à 19h30, l'Action française Ile de France vous invite à son Cercle Charles Maurras pour une conférence dont le thème sera de la négritude à l'antiracisme animée par André Chenier.

    Venez nombreux assister à cette conférence portant sur un thème d'actualité.

     

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    Mercredi 7 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon lance son premier cercle Pierre Debray en vous conviant à une conférence dont le thème sera l'esprit militant animée par Navarro Jonathan.

    Inscription par mail ou mp
    Toulon@actionfrancaise.net

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    Banquet de la fédération d’Ile-de-France

    Nous vous attendons pour bien débuter cette nouvelle année militante autour d’un grand banquet d’AF à 20h dans un restaurant parisien*, inscription obligatoire !

    Vente de billets en ligne *Le lieu vous sera communiqué ultérieurement par courriel.

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/banquet-daf/

     

     

    Jeudi 15 Octobre à 20h00, l'Action française Bordeaux vous invite à  son cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera les écolo-tartuffes.

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    L’Action française Annecy (section Haut-Savoyarde) vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 17 Octobre à 17h00. 

    A cette occasion, elle présentera ses projets.

    Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 11 Octobre par mp ou par mail.

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

    Chers amis du Cercle de Flore de LYON,

    Le Cercle de Flore Lyon a le plaisir de vous inviter à son prochain dîner-débat le Mardi 13 Octobre autour de Bernard Lugan qui viendra nous présenter son dernier essai, sur l'esclavage, une synthèse sur un sujet au cœur de la plus récente actualité, mais aussi son dernier roman, Le Banquet des soudards !

    Une soirée exceptionnelle en perspective !

    Comme chaque fois l'inscription comprend la conférence et le repas complet (entrée, plat, dessert) pour 28 euros seulement (25 euros pour les adhérents à l'AF).

    Attention, les inscriptions doivent nécessairement se faire par helloasso, en suivant ce lien : https://www.helloasso.com/…/diner-conference-avec-bernard-l…

    Nous comptons sur vous pour vous inscrire au plus vite !

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mardi 6 Octobre à 17h00, l'Action française Arras vous convie à une première conférence de l'année dont le thème sera l'homme et la société animée par Robin Vaillant.

    Venez nombreux pour assister à une introduction à un thème fondamental de la philosophie politique !

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    Mercredi 7 Octobre à 19h30, l'Action française Amiens lance son premier cercle en vous conviant à une conférence dont le thème sera la politique naturelle.

     
    N'hésitez pas à réserver par mail ou par messages privés.

    "Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir.
    Peu de choses lui manque pour crier : « Je suis libre … » Mais le petit homme ?" Charles Maurras

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    Mercredi 7 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon lance son premier cercle Pierre Debray en vous conviant à une conférence dont le thème sera l'esprit militant animée par Navarro Jonathan.

    Inscription par mail ou mp
    Toulon@actionfrancaise.net

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    Banquet de la fédération d’Ile-de-France

    Nous vous attendons pour bien débuter cette nouvelle année militante autour d’un grand banquet d’AF à 20h dans un restaurant parisien*, inscription obligatoire !

    Vente de billets en ligne *Le lieu vous sera communiqué ultérieurement par courriel.

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/banquet-daf/

     

     

    Jeudi 15 Octobre à 20h00, l'Action française Bordeaux vous invite à  son cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera les écolo-tartuffes.

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    L’Action française Annecy (section Haut-Savoyarde) vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 17 Octobre à 17h00. 

    A cette occasion, elle présentera ses projets.

    Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 11 Octobre par mp ou par mail.

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

    Chers amis du Cercle de Flore de LYON,

    Le Cercle de Flore Lyon a le plaisir de vous inviter à son prochain dîner-débat le Mardi 13 Octobre autour de Bernard Lugan qui viendra nous présenter son dernier essai, sur l'esclavage, une synthèse sur un sujet au cœur de la plus récente actualité, mais aussi son dernier roman, Le Banquet des soudards !

    Une soirée exceptionnelle en perspective !

    Comme chaque fois l'inscription comprend la conférence et le repas complet (entrée, plat, dessert) pour 28 euros seulement (25 euros pour les adhérents à l'AF).

    Attention, les inscriptions doivent nécessairement se faire par helloasso, en suivant ce lien : https://www.helloasso.com/…/diner-conference-avec-bernard-l…

    Nous comptons sur vous pour vous inscrire au plus vite !

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin

    L’Action française Rennes vous invite à sa rentrée militante le Samedi 03 Octobre à 14h00.

    Inscription et lieu en mp

    Conférences
    Banquet du soir
    Camaraderie

    Annonce des conférenciers dans les prochains jours !

    Participation de 15€ demandée.

    #actionfrancaise

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    Conférences tout au long de l’après-midi.

    Après une présentation par le chef de la section rennaise, Francis Venciton (secrétaire général adjoint) donnera une conférence dont le thème sera la pensée d’Action Française.


    N’hésitez pas à nous contacter en MP pour vous inscrire, places limitées 

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    Au cours de cette réunion, Guillaume De Salvandy, militant parisien, donnera une conférence dont le thème sera Insécurité & Ensauvagement .

    Banquet prévu le soir à partir de 19h00

    Inscription en MP
    Places limitées !

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    L’Action française Limoges vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 03 Octobre à 15h00. 

    Après une courte pause estivale, l'Action Française Limoges est de retour pour vous proposer formation intellectuelle et physique, camaraderie et militantisme !

    Une occasion en or pour se retrouver ou se rencontrer autour du même intérêt commun : la France !

    La réunion est ouverte à tous alors n'hésitez pas à nous rejoindre !

    Plus d'informations en MP.

    Renseignement : limoges.etudiants@actionfrancaise.net

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    Mercredi 7 Octobre à 19h30, l'Action française Amiens lance son premier cercle en vous conviant à une conférence dont le thème sera la politique naturelle.

     
    N'hésitez pas à réserver par mail ou par messages privés.

    "Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir.
    Peu de choses lui manque pour crier : « Je suis libre … » Mais le petit homme ?" Charles Maurras

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    Mercredi 7 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon lance son premier cercle Pierre Debray en vous conviant à une conférence dont le thème sera l'esprit militant animée par Navarro Jonathan.

    Inscription par mail ou mp
    Toulon@actionfrancaise.net

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    Banquet de la fédération d’Ile-de-France

    Nous vous attendons pour bien débuter cette nouvelle année militante autour d’un grand banquet d’AF à 20h dans un restaurant parisien*, inscription obligatoire !

    Vente de billets en ligne *Le lieu vous sera communiqué ultérieurement par courriel.

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/banquet-daf/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Chers amis du Cercle de Flore de LYON,

    Le Cercle de Flore Lyon a le plaisir de vous inviter à son prochain dîner-débat le Mardi 13 Octobre autour de Bernard Lugan qui viendra nous présenter son dernier essai, sur l'esclavage, une synthèse sur un sujet au cœur de la plus récente actualité, mais aussi son dernier roman, Le Banquet des soudards !

    Une soirée exceptionnelle en perspective !

    Comme chaque fois l'inscription comprend la conférence et le repas complet (entrée, plat, dessert) pour 28 euros seulement (25 euros pour les adhérents à l'AF).

    Attention, les inscriptions doivent nécessairement se faire par helloasso, en suivant ce lien :

  • Macron : Français, vous êtes coupables !, par Christian Vanneste.

    Dans sa pièce de 1943, « les Mouches », Sartre a indirectement visé le régime de Vichy, en faisant d’Argos où se déroule la tragédie, une dictature fondée sur la culpabilité du peuple. « Français, vous avez la mémoire courte » disait en effet le maréchal Pétain… On ne peut résister à l’envie de faire un parallèle surprenant mais néanmoins fondé entre cette légitimation du pouvoir et celle qui prévaut dans les discours du président actuel.

    christian vanneste.jpgLes immigrés musulmans, pour beaucoup,  ne s’intègrent pas, et développent un dangereux séparatisme. Pourquoi ? La faute à qui ? Mais aux Français, bien sûr : c’est le poids de la colonisation, puis celui de la ghettoïsation lorsque les ex-colonisés, se pressent de venir sur la terre de leurs bourreaux, par nostalgie, par soif de vengeance … ou tout simplement pour se procurer un mode de vie que leur indépendance ne leur offre guère. « Non seulement, vous êtes allés les exploiter, les dominer, y commettre des « crimes contre l’humanité », mais en plus, vous les recevez mal, vous les maintenez à l’écart en les enfermant dans des quartiers de relégation où le repli sur soi, l’économie parallèle, le radicalisme religieux prospèrent. » La conclusion s’impose : Les Français sont donc les grands coupables de tous les maux qui leur arrivent ! Et il faut donc qu’ils mettent la main à la poche pour éliminer les conséquences de leurs fautes, accroître l’aide aux quartiers sensibles, soutenir la religion musulmane en formant les imams, développer l’apprentissage de l’arabe à l’école, et accroître les contrôles d’une population rendue dangereuse par notre incapacité à l’accueillir.

    La comparaison est donc parfaitement justifiée : le pouvoir actuel dont la caractère oligarchique s’impose de jour en jour a le culot d’accuser les Français des fautes réelles ou supposées commises par les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui. La colonisation, bonne ou mauvaise,  a-t-elle été l’expression de la volonté populaire ? Evidemment non ! Elle a été décidée et entreprise par une minorité au profit d’une minorité, au nom de grands principes, et d’ailleurs au détriment des finances françaises comme l’a démontré Jacques Marseille dans Empire colonial et capitalisme français. Histoire d’un divorce, paru en1984. C’est la gauche radicale avec Jules Ferry qui l’a promue contre la droite davantage tournée vers la ligne bleue des Vosges, et soucieuse de la Corrèze plus que du Zambèze. Quant au peuple, il a été, dans une écrasante majorité, à l’écart de cette politique qui le concernait peu. La plupart des colonies françaises étaient pauvres, peu peuplées et produisaient peu. Les produits, le vin algérien, par exemple, faisaient parfois concurrence à ceux de régions métropolitaines. Surtout, entre 1954 et 1962, toute une génération fut appelée à passer jusqu’à 18 mois en Algérie, et à y risquer sa vie, pour accomplir un devoir qui s’est avéré totalement inutile. La France, contrairement au Royaume-Uni, n’avait plus d’excédent de population et n’a guère peuplé ses colonies : beaucoup d’Espagnols et d’Italiens en Algérie, et parfois des condamnés pour les possessions plus lointaines, le Pacifique ou la Guyane. Il faut un sacré culot chez un homme de centre-gauche, héritier en somme des colonisateurs d’hier et lié aux mêmes milieux économiques qui ont depuis changé de discours et d’intérêts, pour accuser les Français et leur demander des comptes. Est-ce que ce sont les Français qui ont demandé et favorisé une immigration massive ? Pas davantage. C’est la même combinaison d’idéologie progressiste, paresseuse, et d’intérêts à court terme, qui a engendré cette politique suicidaire qui, en même temps, a affaibli la famille, torpillé la politique nataliste, ruiné la démographie nationale et favorisé l’importation d’un main d’oeuvre peu exigeante, mais peu formée, source d’une compensation au déficit des naissances. L’immigration économique a ralenti les investissements technologiques et la modernisation industrielle. Le regroupement familial a déséquilibré nos dépenses sociales et créé cette prétendue ghettoïsation.

    Non content d’éluder la responsabilité de l’oligarchie politicienne, qui depuis si longtemps gouverne si mal la France, le pouvoir, au nom de l’idéologie antiraciste, veut ignorer la responsabilité des immigrés eux-mêmes dans le processus, comme Mme Taubira inscrivait dans la loi d’ignorer l’esclavage africain et musulman. Il n’y a rien d’étonnant à ce que des migrants se rapprochent de parents déjà installés pour faciliter leur insertion. Plus le pays d’origine est communautaire, voire tribal, et souvent porteur d’un racisme ancré profondément dans les croyances et les moeurs, plus le groupement communautaire se fera. Les Français n’y sont pour rien, sauf quand ils désertent un quartier où la manière de vivre n’est plus acceptable pour eux, parce que la leur n’est plus tolérée. Les mariages entre autochtones et immigrés ont toujours été un puissant moteur d’assimilation, mais lorsqu’une religion interdit toute union avec un infidèle, il ne faut pas s’illusionner sur le sens et la portée de celles entre un Français d’acquisition récente, parfois bi-national, et une nouvelle venue, souvent appelée dans ce but. L’acquisition juridique de la nationalité qui en découle permet à des « citoyens », comme dit M. Macron, de se foutre « royalement » de la République et plus encore de la France.

    Si l’on élargit le regard, on se rend compte que cette culpabilisation d’un peuple, victime, par une oligarchie, coupable, brandissant le mot populisme comme une insulte et une condamnation, n’est pas un accident mais un processus : c’est exactement le même qui est utilisé actuellement dans la crise sanitaire. Parce qu’un gouvernement n’a pas su prévoir, ni anticiper, et que certains de ses membres risquent de devoir rendre des comptes, il faut à tout prix entretenir la peur en gonflant une épidémie dont le rebond serait du à la légèreté et à l’indiscipline gauloises. La police va donc sévir contre les récalcitrants au port du masque, tandis que les trafics qui les font vivre prospèreront impunément dans certains quartiers.

    Source : http://www.christianvanneste.fr/

  • Coronavirus : quand les députés enquêtent, par Jean Bouër.

    Pour une fois, l’Assemblée nationale a osé. Elle a osé s'interroger sur les conditions qui ont conduit à la crise sanitaire actuelle. Elle a osé faire la lumière sur cet événement inédit. Elle a surtout osé entendre les principaux témoins et protagonistes.

    3.jpgAu début, il ne s’agissait que d’une simple mission d’information qui pouvait au mieux faire des rapports et se contenter de suivre la gestion de la crise sanitaire et les premières mesures prises dans le cadre de l’urgence sanitaire. La « Mission d’information sur la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l’épidémie de Coronavirus Covid-19 » avait été créée le 17 mars dernier – soit au début de la crise. Mais avec l’ampleur du scandale sanitaire, la mission a fini par se doter le 3 juin dernier des prérogatives d’une commission d’enquête. Tant mieux, car cette faculté lui permet de convoquer à sa demande les témoins qu’elle juge utiles d’entendre sous peine d’amende et d’emprisonnement s’ils ne comparaissent pas ou refusent de prêter serment. Le faux témoignage est aussi puni pénalement. Pour une fois, la majorité de l’Assemblée nationale a compris qu’il n’était plus possible de maintenir un voile opaque comme dans l’affaire Benalla. En effet, dans cette affaire, c’est le Sénat qui avait pris les devants. Ses auditions avaient même été transmises en direct par les chaînes d’information. Bref, malgré les langues de bois lénifiantes, c’est mieux que rien. Si la mission est présidée par une élue LREM, Brigitte Bourguignon, le rapporteur est Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes. Bien sûr, on n’est jamais trop prudent : outre le fait d’être majoritaires dans cette mission d’information, il est peu probable que des poursuites soient engagées une fois le rapport de la mission rendu. En effet, le bureau de l’Assemblée nationale n’est que l’émanation d’une assemblée où les élus marcheurs sont majoritaires. Mais ce sera un peu d’air frais dans maison dont les membres n’ont jamais été aussi « godillots » dans toute l’histoire de la Ve République.

    Tiens voilà du Buzyn !

    Les différents protagonistes de la crise ont été auditionnés. À ce titre, Agnès Buzyn, qui était ministre de la Santé pendant que le virus arrivait, a été longuement entendue. Elle a été interrogée sur le début de la crise, sur la réaction des autorités françaises ou sur la gestion des masques. On n’apprend pas grand-chose de sensationnel. Agnès Buzyn s’abrite derrière les autorités sanitaires dont la doctrine était de ne donner des masques qu’aux malades. Elle affirme également qu’en 2018 les priorités sont accaparées par un autre sujet : la crainte du virus Ebola, dont on craint l’apparition en France. D’autres problèmes monopolisaient les attentions. Petit élément cocasse que l’ancien ministre a bien voulu partager : lorsque des masques sont commandés pour constituer (enfin) un stock d’État, le seul pays qui peut en produire, selon elle, est… la Chine ! Or ses usines sont fermées pour cause de… coronavirus, car une partie du pays est alors à l’arrêt. La boucle est bouclée. La France est rattrapée par les interactions piégées de la mondialisation. Fermons le ban, car si Buzyn s’abrite derrière beaucoup de choses et un calendrier précis des événements et des actions, on apprend tout de même que notre pays n’avait pas les moyens pour accomplir une décision importante. La prestation de Buzyn était assez technique : du chiffre, de la chronologie et beaucoup de détails. La meilleure façon de se sauver quand les auditeurs essayent de poser des questions délicates ou embarrassantes. Quand le député Éric Ciotti invoque une lettre datée du 26 septembre 2018 adressée au directeur général de la santé qui fait état du caractère périmé d’une grande partie des antiviraux et des masques, Buzyn dit ne jamais en avoir eu connaissance et se retranche derrière le fait que les archives sont… énormes (eh oui !). Mais elle affirme avoir tout de même passé à Santé publique France une commande de produits relevant des stocks stratégiques de l’État, le 3 octobre 2018, pour répondre à un constat alarmant établi en 2017. Traduction : Buzyn n’a donc pas eu connaissance de la lettre, mais elle a fait tout comme puisqu’elle a commandé des produits stratégiques.

    La charge du professeur Raoult contre le système politico-médical

    Le 24 septembre 2020, la mission a entendu un témoin de poids : le professeur Raoult. Le chevalier de l’hydroxychloroquine ne s’est pas seulement exprimé sur son sujet favori : il a aussi abordé certaines questions relatives au complexe politico-médical, quitte à mettre les pieds dans le plat. Trois heures d’intervention suivies par tous les Français puisque l’audition était retransmise à la télévision. Le professeur rebelle a d’abord réservé le privilège de ses premières flèches au conseil scientifique (cf. notre contribution Crise du coronavirus : mais qui sont les experts officiels ?, Politique Magazine, mai 2020, ICI). Le morceau est savoureux : « un conseil scientifique, ce n’est pas une bande de types qui ont l’habitude de travailler entre eux et qui discutent en disant “et toi, qu’est-ce que tu en penses ?” » Si Agnès Buzyn a pu donner l’impression de la politique qui se défausse sur l’administration médicale et les scientifiques, Raoult a mis en valeur une autre confusion propre à cette crise : les scientifiques qui se défaussent cette fois-ci sur les politiques. Comme sur la question du confinement : « Il fallait déterminer quels étaient les progrès scientifiques, ce n’était pas à nous de réfléchir sur le confinement, personne ne sait répondre à ça. Les décisions politiques ne nous concernent pas. Moi je voulais bien parler de science, de médecine ». La pique est rude, car le conseil scientifique a servi de paravent à des décisions qui étaient en réalité contestables. Autre psychodrame mis en lumière par le professeur Raoult : le refus de généraliser les tests au mois de mars 2020 quand le confinement débutait. À l’époque, le ministre de la Santé prônait un « usage rationnel, raisonnable et raisonné des tests ». Pour le professeur marseillais, non seulement il fallait le faire car l’OMS demandait aux pays de tester massivement, mais le refus de tester n’a pas de fondement scientifique. C’est plutôt un raisonnement tautologique qui a animé la décision des pouvoirs publics : « Il y a eu un mécanisme qui s’est fait : puisqu’on ne peut pas faire les tests, les tests sont inutiles. Mais ce n’était pas vrai. On pouvait faire des tests ». On reproche à Didier Raoult de ne pas être rationnel – dans le débat sur le statut des connaissances scientifiques, il loucherait vers les positions empiristes –, mais c’est plutôt les politiques qui ne l’ont pas été. Enfin, le professeur a aussi mis en cause les incohérences, comme dans l’utilisation des médicaments. Alors qu’en 2019, « 36 millions de comprimés ont été distribués sans ordonnances », on est passé à une interdiction absolue au moment du coronavirus. Bref, « celui qui a aidé à décider de ça, je vous assure, il a fait une faute. » Mais revenons sur la chloroquine : le savant de Marseille a dénoncé un conflit d’intérêts de la part des détracteurs de cette substance : un laboratoire américain aurait ainsi soudoyé les sycophantes. La mission n’est pas terminée, mais au moins, on a beaucoup appris. Et même franchement ri.

    Illustration : À qui le bonnet d’âne ?

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/