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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Voici l'histoire de trois millionnaires qui courent après la démocratie pour les animaux, mais pas pour les humains, par

    L'édito de Natacha Polony : "Sur le plateau de 'Quotidien', ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. 'Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot 'peuple', mais il faut donner la parole aux Français.'"

    Quelle est la cause qui réunit sur un plateau de télévision trois des plus riches patrons français ? Lundi 7 septembre, à « Quotidien » (TMC), Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon et Marc Simoncini venaient défendre le référendum d'initiative partagée qu'ils ont lancé avec le journaliste des causes progressistes Hugo Clément. Un référendum d'initiative partagée pour lutter contre la souffrance animale à travers six propositions : l'interdiction de la chasse à courre et d'autres chasses traditionnelles, l'interdiction des élevages d'animaux à fourrure, celle des spectacles d'animaux sauvages, celle des expérimentations sur les animaux quand il existe une autre solution, et celle de l'élevage en cage et de l'élevage intensif à horizon 2040.

    "je n'aime pas le mot 'peuple'"

    Évidemment, la cause est noble. Et ses ambassadeurs sont cool. Sur le plateau de « Quotidien », ils blaguent, ils se marrent, ils sont trois potes qui ont voulu agir comme n'importe quel citoyen, pour améliorer le monde. « Il faut donner la parole au peuple, dit Xavier Niel, avant de se reprendre. Non, je n'aime pas le mot “peuple”, mais il faut donner la parole aux Français. » Le peuple, c'est politique. Le demos assemblé qui décide de son destin. Les Français, c'est plus sympa, ce sont des individus qui donnent leur avis sur une cause forcément juste. Il est assez surréaliste d'entendre les trois grandes âmes défendre la démocratie participative. Oui, la même qui relevait du fascisme quand elle était brandie par des citoyens exaspérés sur des ronds-points. D'ailleurs, ils évoquent un autre RIP, antérieur, qui a recueilli 1,5 million de signatures. Les téléspectateurs ne sauront pas qu'il s'agissait de s'opposer à la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP). Nos trois compères n'étaient pas, à l'époque, aussi soucieux d'encourager la démocratie participative. Les animaux ont plus de chance que les actifs de l'État souverain.

    "La volonté des citoyens leur semble plus légitime quand elle réclame la fin des élevages en cage que quand elle conteste un traité européen ou le dumping social à l'intérieur de l'Union."

    C'est tout le problème de cette cause, la lutte contre la souffrance animale : elle mérite qu'on la défende, et ce n'est pas un hasard si l'initiative a reçu pour l'instant 650 000 signatures de citoyens, mais elle est portée par des gens qui trouvent visiblement moins dangereux pour leurs intérêts de supprimer l'élevage intensif que de lutter contre l'optimisation fiscale. La volonté des citoyens leur semble plus légitime quand elle réclame la fin des élevages en cage que quand elle conteste un traité européen ou le dumping social à l'intérieur de l'Union.

    Pour autant, on aurait tort de réduire le débat à l'image qu'en donnent trois millionnaires pétris de bonne conscience, pour qui les « lobbys », ce sont ces éleveurs emprisonnés dans un système que leur ont imposé ces autres millionnaires de la grande distribution, mais pas du tout la grande distribution elle-même, qui a savamment détruit les « états généraux de l'alimentation ». À aucun moment, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon ou Marc Simoncini ne font le lien entre la souffrance animale et ce capitalisme du low cost qu'ils défendent au nom de l'« ouverture ». Bien sûr, qui lit la pleine page de l'Opinion, signée Emmanuelle Ducros, nous expliquant que « les spécialistes » considèrent l'élevage en cage meilleur pour les animaux parce que « les vaches et les cochons attrapent des rhumes et des coups de soleil en extérieur » hésite entre le rire et la consternation. Et de citer une « spécialiste du bien-être animal » à l'Ifip, sans préciser qu'il s'agit d'un organisme interprofessionnel financé par les entreprises de la filière… C'est embêtant, ces animaux qui attrapent des maladies en extérieur ! Enfermons-les et transformons les fermes en usines, c'est tellement plus simple… Une fois encore, le débat est réduit à sa caricature. Alors qu'il serait urgent d'entrer dans la complexité.

    Élevage intensif

    Il nous semble désormais anachronique de maintenir en captivité des animaux pour des spectacles. Certaines pratiques de chasse nous paraissent cruelles. Il existe à présent nombre de solutions autres que les expérimentations sur les animaux. Quant à la fourrure, elle n'est plus justifiée par des frimas polaires… Pour autant, l'offensive de végétariens qui tentent de faire passer pour un assassin quiconque se nourrit de viande, niant notre appartenance au règne animal, a quelque chose d'effrayant. Et l'on devrait pouvoir entendre certains défenseurs de la chasse qui nous rappellent le sens qu'il y a à assumer que se nourrir n'est rien d'autre qu'absorber du vivant, même si notre époque hygiéniste préfère nous le masquer en nous faisant consommer viandes et légumes sous plastique.

    Plus que tout, la question de l'élevage intensif ne se résume pas au fait que 80 % des Français y sont opposés et qu'il faudrait donc l'interdire. Ce modèle d'agriculture, pour l'élevage comme pour le reste, a conduit les paysans à la ruine et au malheur. Mais l'interdire sans contrer le libre-échange qui permet à la grande distribution ou aux fournisseurs de restauration collective d'importer toujours moins cher ne conduira qu'à faire disparaître définitivement l'agriculture française et à délocaliser la souffrance animale comme on a délocalisé la pollution vers les usines chinoises. C'est en ce sens que ce débat, comme tous les autres, est politique et doit dépasser l'appel à l'émotion de trois patrons « sympas ».

    Source : https://www.marianne.net/

  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... :  L’incroyable histoire d’un humanitaire français devenu ministre en Serbie

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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    Arnaud Gouillon a d’abord été reponsable de l’ONG Solidarité Kosovo avant d’être nommé ce jeudi 26 novembre Secrétaire d’Etat pour les Serbes de la diaspora, au sein du gouvernement de Belgrade. L’ancien journaliste Pierre-Alexandre Bouclay nous raconte cette singulière trajectoire. Portrait.
     

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    La vie réserve de ces surprises. Prenez Arnaud Gouillon. En 2004, ce Grenoblois de 19 ans débarquait au Kosovo avec ses valises d’humanitaire. Dans sa tête, un objectif : secourir les chrétiens serbes persécutés par les Albanais musulmans. Avec sa camionnette, slalomant entre nids de poule et obus, il partait dans de petits villages de montagnes escarpées pour livrer des cadeaux de Noël aux enfants. Si on lui avait dit qu’il finirait ministre, il aurait sans doute bien rigolé.
     
    Cela lui est tombé dessus comme une roquette sur un monastère. Il y a quelques jours, le président de la République de Serbie, Aleksandr Vukic, et le ministre des Affaires étrangères Nikola Selakovic, l’ont contacté. Résultat, ce jeudi 26 novembre à 14h, M. Arnaud Gouillon, président de l’ONG française Solidarité Kosovo, a été nommé secrétaire d’Etat pour les Serbes de la diaspora.
     
    Un humanitaire français qui devient ministre serbe, ce n’est pas si courant. Son but sera de "préserver l’identité culturelle, religieuse et nationale du peuple serbe dans les Balkans et la diaspora". Il devra aussi développer les relations économiques et culturelles entre la Serbie et les populations serbes émigrées.
     
    Gouillon est un idéaliste plein de fougue. La politique ne lui est pas tout à fait inconnue. Comme beaucoup de ses homologues à droite ou à gauche, en France ou dans le monde, il s’est formé dans un groupe aux idées bien affirmées. Pour lui, ce fut le Bloc identitaire. Il a même endossé, le temps de quelques semaines, le rôle de candidat à la présidentielle. Déçu par les coulisses politiciennes, il a raccroché les gants dès 2011.
     
    La cause des chrétiens serbes du Kosovo, désintéressée, sans arrière-pensée, sans double jeu, était sa véritable vocation. Il est parti vivre en Serbie. A appris la langue. S’est marié. Il a repris sa camionnette, puis d’autres encore, jusqu’à devenir l’acteur central de l’action humanitaire dans la région.
     
    Si on veut faire un reportage au Kosovo, on finit forcément par croiser son chemin. Parfois dès l’aéroport, car il est le meilleur guide pour découvrir la réalité et les profondeurs de cette zone grise. En 2015, il a été classé parmi les 20 personnalités les plus importantes de Serbie. Depuis, il est numéro trois, derrière le géant du tennis Novak Djokovic et l’archimandrite du monastère de Visoki Decani (cœur spirituel de l’Eglise orthodoxe serbe), Sava Janjic – mélange d’abbé Pierre pour la popularité et de Jean Moulin pour l’esprit de résistance.
     
    Arnaud a appris à vivre avec la célébrité sans en faire un plat. Dans les rues, les restaurants, à la douane, des inconnus viennent le saluer ou se faire photographier avec lui. Même des policiers ! Presque gêné, il explique : "Disons que les Serbes ont été touchés de voir un Français prendre leur défense. Je suis souvent invité dans les médias."
     
    Pas seulement. Avec son ONG, Gouillon fournit de l’aide d’urgence aux plus démunis et multiplie les opérations d’aide à l’enfance : "Le convoi de Noël et les classes d’été, au cours desquels nous emmenons de petits Serbes du Kosovo en vacances, restent les temps forts de notre année". Mais son objectif principal est de permettre à ceux qui le souhaitent de s’ancrer durablement : "Nous construisons des fermes, des serres, de petites entreprises artisanales, des écoles, nous aidons les monastères, nous fournissons du matériel agricole, tout ce qui peut permettre à une communauté de travailler et vivre dignement – éventuellement en autarcie".
     
    Ces dernières années, Arnaud Gouillon a reçu de nombreuses propositions politiques et a toujours refusé. "J’ai accepté celle là, dit-il, car elle a vraiment du sens avec mon engagement initial, qui est de protéger les minorités serbes, comme je le faisais depuis des années au Kosovo." Concernant le risque de se perdre à nouveau en politique, Gouillon, qui a été vacciné très jeune, se montre serein : "Le gouvernement que je rejoins est très populaire. Ils n’avaient pas besoin de moi pour "faire un coup" mais vraiment pour mener à bien une mission que j’estime taillée sur mesure. J’ai vu que je pouvais avoir un véritable impact. Ensuite, j’ai plusieurs boussoles : ma conscience, mon épouse et le regard des Serbes du Kosovo. Cela m’aide à garder le bon cap."
     
    Pierre-Alexandre Bouclay
  • Aux Mercredis de la NAR : #7 - Olivier Delorme sur le thème de ”l'Histoire de la Grèce et des Balkans”.

    En mai 2015, l'historien Olivier Delorme venait nous parler de l'élection de Syriza inscrit dans l'Histoire de la Grèce. Il proposa un exposé en liant cela à son oeuvre.

  • C'est à lire : une histoire inédite de la France en 100 cartes, par Jean Sévilla.

    Dans le dernier n° de Monde et Vie ( comme dans le dernier de la NRU....), le très bainvillien livre de Jean Sévillia, est présenté avec une grande intelligence. Le voici en lecture mais vous pouvez aussi vous abonner à Monde et Vie pour ses passionnants dossiers !

  • Sur le Cercle Richelieu, la petite Yseult raconte l'histoire de France : Jean II Le bon.

    Une enfant nous raconte avec application, ce qu'elle sait du roi de France Jean II Le Bon. Vous aussi, découvrez l'Histoire de France à travers les livres de contes pour enfants ! On n'y pense pas assez : nos rois et nos reines sont de parfaits héros pour nos enfants ! Leurs vies extra-ordinaires sont devenues des légendes qui émerveillent les petits garçons et les petits filles !

    La France, une Histoire à nulle autre pareille !


  • Rachel Khan, l’histoire d’une Française qui défend la France, par Verlaine Djeni.

    La France a applaudi des deux mains quand Rachel Khan, noire, de père musulman et de mère juive, a publié son livre Racée. Dans son livre, l’écrivain ose mettre en avant sa francité et défendre fièrement la France en rejetant le concept de « racisée », notamment par des critiques acerbes contre toute la clique racialiste.

    4.jpgIl faut dire que Rachel Khan, qualifiée d’inassignable dans un article de Libé, dérange beaucoup le système. Comment remettre à jour certains logiciels, comment, pour eux, comprendre qu’une Noire puisse descendre d’un père africain, musulman, et d’une mère blanche juive ?

    À force de voir des populations dites de la diversité décliner leurs discours racialistes, on avait fini par croire que cette frange de la population partageait totalement les affirmations de ces leaders médiatiques, souvent en accointance avec certaines associations et organisations politiques. Beaucoup de Français osaient le lien irréversible de solidarité entre les populations issues de la diversité, leur appartenance aux mouvements de gauche et un regard accusateur sur la France. Ces dernières années, à la faveur de certaines affaires fortement médiatisées aux USA et en France, le et la haine de la minorité noire contre les Blancs et même les Asiatiques ont pris une tournure hallucinante.

    Entre les reconnaissances mémorielles totalement ahurissantes, les séances de génuflexion terriblement humiliantes, les demandes de réparation du passé et, enfin, les déboulonnages de statues, nous sommes entrés clairement dans la dictature des minorités, sous la bienveillance d’une frange de Blancs bien-pensants qui se cachent derrière un supposé humanisme pour, en vérité, imposer la société ouverte de leur rêve.

    Je connais très bien Rachel Khan et je peux affirmer que même si elle n’a jamais milité dans un parti politique, elle est plutôt sensible aux positions humanistes et peut applaudir sans sourciller un élu de droite ou de gauche si celui-ci prend un engagement qui va dans le sens des valeurs qu’elle défend. C’est parce qu’elle ne supportait plus d’entendre les discours de victimisation auxquels elle, la Noire, était associée qu’elle a décidé de prendre sa plume pour écrire. J’ai eu la chance de faire partie des proches qui étaient dans la confidence et, je l’avoue, on savait tous que la sortie de ce livre allait créer des problèmes, mais Rachel tenait à aller au bout de son projet ; c’est ce qui a été fait.

    Depuis le 10 mars et la sortie de Racée, son dernier livre, Rachel Khan est victime de menaces, d’insultes, de viles attaques ; le racisme et l’antisémitisme dont elle est victime sur les réseaux sociaux ont atteint un niveau insupportable, mais le pire est le coup de grâce porté par cette engeance racialiste : la menacer dans son activité professionnelle.

    Or, donc, être une femme noire et ne pas partager le discours victimaire d’Assa Traoré, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et autres LDNA peut vous mettre sur la paille ?

    Voir Rachel Khan autant morigénée va aboutir à des situations qui vont creuser le séparatisme contre lequel les politiciens se sont engagés à combattre. En filigrane, le message sera le suivant : si vous êtes noir, fermez-la ou soutenez les racialistes car la France que vous défendez vous lâchera comme elle a lâché Rachel Khan.

     

    Verlaine Djeni

    Bloggeur
     
  • La Monarchie ne réécrit pas l'histoire, elle l'assume, par Jean-Philippe Chauvin.

    L’Histoire est pleine de surprises et d’imprévus. Certes, la possibilité d’une instauration monarchique en France paraît fort lointaine et, surtout, difficile. Mais rien n’est impossible: l’exemple espagnol est la preuve que ce qui paraît improbable peut arriver.

    jean philippe chauvin.jpgPour la France, il y a le fort attachement des Français à 1789 et ses suites: c’est moins vrai aujourd’hui qu’il y a 20 ans. D’autre part, hormis le fait que la part “positive” de la Révolution selon l’opinion (qui n’a pas forcément raison au demeurant) est antérieure à l’établissement même de la République en 1792, une monarchie nouvelle n’aurait pas à rentrer en conflit avec l’Histoire, fût-elle désagréable pour les rois et les royalistes, mais à l’assumer (ce qui ne signifie pas pour autant s’y “rallier”..) et à la dépasser. Le regret n’est pas une politique et la monarchie nouvelle, qui sera évidemment attendue sur ce point, devra veiller à ne pas être une nostalgie romantique. La monarchie devra être habile et faire ses preuves dans un délai fort court, mais l’impulsion d’une vaste décentralisation et d’une politique régalienne audacieuse peut lui permettre de s’ancrer dans le pays, comme cela s’est fait en Espagne en quelques années.
    Le point inconnu c’est évidemment l'”événement” fondateur de cette nouvelle monarchie. Encore faut-il aujourd’hui, en attendant ce moment, “dédramatiser” la monarchie, la rendre plus “lisible” aux Français en faisant tomber les préjugés. J’essaie, pour ma part, de le faire autour de moi et par mes écrits, et je prône une monarchie qui ne soit pas la caricature que nous apercevons trop souvent à travers les récits de la presse pipol ou par les hagiographies d’un certain royalisme irréel…
    Quant au roi, qui serait-il? Un prince de la famille d’Orléans, le comte de Paris aujourd'hui , qui, discrètement, sillonnent la France et le monde pour écouter et proposer: formé à la politique depuis son plus jeune âge, qu'il considère, non comme un métier et mais comme un devoir, ou bien demain avec son fils le prince Gaston, actuel Dauphin de France. Ont-ils une chance? Ce n’est pas impossible… car, en France rien n'est impossible.
  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Roman : « Le sceptre ou l’épée », l’histoire du comte Eudes de Paris.

    Ce roman de Stéphane Bourles, nous plonge au cœur de la France Carolingienne, sur les pas d’Eudes, Comte de Paris. Premier roi des Francs de la dynastie des Robertiens, le Comte de Paris sera élu Roi des Francs par les barons et sacré le 29 février 888 à Compiègne.

    Résumé

    « Alors que la plus grande armée viking jamais vue remonte la Seine, Meven, un jeune Breton rejeté par les siens, se met au service du comte Eudes de Paris afin de trouver un protecteur, de se faire un nom et de retrouver son rang. Alors que l’empereur ne réagit pas, Eudes s’oppose héroïquement aux Normands avec les faibles forces qui sont sous ses ordres. Pour obtenir le pouvoir lui permettant de repousser cette invasion, le comte de Paris doit renverser l’empereur et coiffer la couronne de Francie.

     

    Meven doit choisir qui soutenir : l’empereur légitime ou son suzerain. Aidé de son écuyer, il devra braver bien des dangers : guerre, famine, peste et complots pour survivre dans ce siècle marqué par les invasions, les luttes dynastiques et un durcissement du pouvoir religieux. »

     

    Vous pouvez commander ce livre directement sur le site de la maison d’édition : ici

    Source : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur le Cercle Aristote, François-Xavier Haye : La monnaie pour les Nuls et les autres histoires, fonctionnement et enjeu

    Le Cercle Aristote vous propose la rediffusion d'une conférence de François-Xavier Haye organisée par l'association catholique des familles de Draguignan sur le thème de la création monétaire.

    Elle rend un hommage à la pensée d'un membre du Cercle Aristote Jean-Baptiste Bersac et à ses travaux économiques consultables sur le site Frappermonnaie.

  • NOTRE- DAME A FATIMA: l'Histoire (1e partie) (78), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    Ouvrez le lien du site à l'aide du moteur de recherche GOOGLE CHROME.

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le soixante dix huitième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    3 enfants voient la Vierge à Fatima. Leur histoire qui va influencer l'Histoire du monde...

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/30/ccc2eed5-f500-4ca4-b3af-6aba54519754.mp3

    Uniquement en version AUDIO...

  • Sur TV Libertés, les coureurs des bois, aventuriers de la Nouvelle-France - La Petite Histoire.


    Ils étaient des aventuriers intrépides, bravant les dangers de l'Amérique du Nord pour s'adonner au commerce des fourrures. À partir du XVIIe siècle, les coureurs des bois vont parcourir le continent à travers forêts et rivières, et marquer à jamais l'imaginaire canadien. Interdits par le pouvoir royal, parfois considérés comme des vagabonds hors-la-loi ou des déserteurs, ils vont pourtant s'avérer d'une grande utilité à la colonie en participant à son essor économique et surtout en tissant des liens d'amitié durables avec les Amérindiens. Retour sur ces aventuriers méconnus qui font pourtant partie intégrante de l'histoire de la Nouvelle-France.

  • Sur Sud Radio, Anne Hidalgo saccage-t-elle Paris ? L'histoire d'une hashtag.

    [#POLITIQUESOUSINFLUENCE] Découvrez la toute nouvelle émission de Sud Radio Week-End, consacrée à l’influence politique des réseaux sociaux avec Guillaume Bigot et Juliette Briens à 11h tous les samedis !

  • Sur Valeurs Actuelles, les français sont-ils bons en Histoire ? (Micro-trottoir).


    Aujourd'hui, nous sommes allés à la rencontre des français pour leurs poser 10 questions sur l'histoire de France.

    #microtrottoir #Histoire #VA+ #Questionnaire #VAPlus

    Baptême de Clovis 496

    Libération de Paris Août 1944

    Sacre de Napoléon 1804

    Gérgovie : septembre 52 av. J.-C.

    Date de la première guerre mondiale : 1914/1918

    Sacre de Charlemagne : 800

    Début de la Vème république : 4 septembre 1958

    Prise de la bastille : 14 juillet 1789

    L'appel de De Gaulle sur la BBC : 18 juin 1940

    Naissance de Napoléon : 1769

    Date de la peste noire : XIV Siècle 1346

    Date de la guerre d'Algérie : 1 nov. 1954 – 19 mars 1962

    Date de la guerre d'Indochine : 19 déc. 1946 – 1 août 1954

    Verdict :

  • Franck Ferrand: «L’ignorance de l’histoire est le terreau sur lequel progresse la cancel culture», par Victor Rouart.

    Franck Ferrand. François BOUCHON/Le Figaro

    À l’occasion de la parution de son nouveau livre, «Portraits et destins» (Perrin), Franck Ferrand invite à ne pas porter un regard anachronique et moralisateur sur le passé et appelle à célébrer l’héritage que nous avons reçu.

    FIGAROVOX.-Dans votre nouveau livre, «Portraits et destins», vous racontez vingt histoires, de la bataille de Salamine aux premiers pas de l’homme sur la Lune. Existe-t-il un lien entre ces épisodes?

    Franck FERRAND.-Ce qui les relie les uns aux autres se trouve moins dans les sujets que dans la façon de les envisager et de les traiter. Tous ces moments d’histoire, je les ai d’abord écrits pour le magazine Historia, avec la double ambition d’instruire et de distraire.

    Enfant, c’est de la lecture ce magazine que s’est nourrie ma passion pour l’évocation du passé, à l’école de maîtres comme Decaux et Castelot, bien sûr, mais aussi Erlanger, G. Lenotre ou le duc de Castries... Tous étaient attentifs, avant tout, à maintenir et soutenir l’attention du lecteur, mais sans rien concéder à l’exactitude et à la clarté.

    Chaque évocation, par ailleurs, se devait de tendre vers une forme de synthèse, tout au moins vers un archétype... Plus j’avance dans ce métier et dans la vie, plus je me dis qu’il n’existe pas de meilleure école.

     

    En rappelant l’extraordinaire envergure du personnage de Colbert, l’on comprend l’aberration que pourrait constituer le fait de « déboulonner sa statue ». 

     

    Vous racontez notamment l’épopée d’Alexandre de Macédoine qui fut en quelque sorte la première figure du conquérant victorieux. Pour reprendre votre terme, à quel archétype son parcours se résumerait-il?

    La vie du grand Alexandre a été, de diverses façons, vouée à la notion de dépassement. C’est ce qu’il y a, au fond, de fort peu grec chez ce Macédonien. L’influence de sa mère Olympias, sans doute… Son ambition ne connaît pas de limite, jusqu’à l’hybris des dernières années. Certains préféreront peut-être retenir son rêve de synthèse Orient-Occident, rêve avorté de son vivant, et jamais abouti nulle part, depuis. Alexandre n’en reste pas moins un personnage fascinant, très agréable à ressusciter.

    Vous avez montré, dans de précédents ouvrages, que la controverse vous effrayait peu. Votre portrait de Colbert est-il une réponse à ceux qui voudraient le réduire au Code Noir, et en profiter pour déboulonner sa statue?

    Il me semble que l’ignorance est le terreau sur lequel peut prospérer cette cancel culture qui nous vient d’outre-Atlantique. Pour ce qui est du Code Noir, il suffirait ainsi de le remettre dans son contexte pour comprendre qu’en ce temps-là, et quelles qu’aient pu être les horreurs de la Traite négrière, il marquait plutôt un progrès dans la manière de considérer les esclaves. Plus généralement, en rappelant l’extraordinaire envergure du personnage de Colbert, au regard de son activité presque surhumaine, par le recensement aussi de tout ce que lui doit une France alors à son apogée, l’on comprend l’aberration que pourrait constituer le fait de «déboulonner sa statue». Mais peut-être est-il plus facile, et plus productif pour certains, de s’en tenir à la surface, à la légende…

    En 2021, nous devrions fêter le bicentenaire de la mort de Napoléon, mais là aussi, des polémiques apparaissent. Aujourd’hui, est-il si difficile de resituer un personnage historique dans le contexte de son temps, et d’essayer comprendre son action, autrement qu’à l’aune de nos concepts moraux actuels?

    Vous avez identifié le problème. C’est ce que les historiens appellent la téléologie: une faute de méthodologie, pour ne pas dire de simple logique, consistant à envisager un événement à la lumière de ses suites. De là à porter sur telle ou telle figure de l’Histoire un jugement motivé par des valeurs anachroniques, il n’y a qu’un pas, vite et bien franchi…

     

    J’ose espérer que les célébrations du Bicentenaire de la mort de Napoléon, déjà grevées par le contexte sanitaire, seront quoi qu’il en soit à la hauteur du personnage. 

     

    Comme dans le cas de Colbert que l’on voudrait réduire au Code Noir, certaines associations aimeraient anéantir l’ensemble de l’immense héritage napoléonien, au prétexte que Bonaparte a formellement rétabli l’esclavage...J’ose espérer que les instances officielles sauront déjouer le piège, et que les célébrations du Bicentenaire, déjà grevées par le contexte sanitaire, seront quoi qu’il en soit à la hauteur du personnage. Disons que nous allons avoir sous les yeux un test des plus significatifs.

    Souvent, une évocation historique est pour vous l’occasion de redresser une idée fausse ou que, en tout cas, vous considérez comme telle. Dans ce livre, vous tentez ainsi de rendre justice au malheureux président Deschanel…

    Si toutes ces années de pratique m’ont appris une chose, c’est que les réputations historiques doivent souvent moins à la réalité qu’aux jugements portés par les chroniqueurs et par les biographes d’autrefois. Par exemple, le fondateur de la dynastie carolingienne, Pépin le Bref, a plus de mérites, à tout prendre, que son fils Charlemagne. Pourquoi dès lors ne parle-t-on, toujours et partout, que du second? Parce que Charles s’était assuré les services d’un talentueux hagiographe, Éginhard, précaution que Pépin, son père, avait négligée…

     

    Les réputations historiques doivent souvent moins à la réalité qu’aux jugements portés par les chroniqueurs et par les biographes d’autrefois

     

    Dans le cas du président Paul Deschanel, victime à l’Élysée de ce que nous appellerions un burn out, et tombé du train présidentiel sous l’effet, probablement, d’un syndrome d’Elpénor, les échotiers et les chansonniers de 1920 l’ont fait entrer dans les annales sous les traits d’un fou, d’un paltoquet ridicule ; cela vous paraîtra suspect, si l’on vous rappelle qu’il avait eu le mauvais goût de voler l’élection présidentielle à un certain Georges Clemenceau, le Père-la-Victoire…

    La France est attachée à la figure de «l’homme providentiel», qu’on parle, justement, de Clemenceau ou bien du général de Gaulle... Les Français d’aujourd’hui attendent-ils l’homme providentiel?

    Oui, je pense qu’ils attendent cet homme d’exception… ou cette femme! Ce qui nous ramène à Jeanne d’Arc, comme souvent… Dans mon précédent ouvrage, L’année de Jeanne, j’imaginais précisément qu’en 2022-2023, nous arrivait, non des «marches du royaume», mais des confins de la République, la Nouvelle-Calédonie en l’occurrence, une jeune fille de grande lucidité, appelée à sauver le pays…

    Dans la réalité, cette figure n’a pas encore émergé ; mais je veux croire qu’elle finira par le faire, tant le génie français - je crois beaucoup au génie propre des peuples - est attaché au mythe de l’homme providentiel.

     

    Conteur d’histoire, écrivain et conférencier au public fervent, Franck Ferrand peut être écouté chaque matin sur Radio Classique de 9h à 9h30 dans «Frank Ferrand raconte». Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le Dictionnaire amoureux de Versailles (Plon, 2013), et publie portraits et destins (Éditions Perrin, mars 2021, 300 p. 17€).

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/