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  • Livres & Histoire • Destins tragiques

     

    Par Hilaire de Crémiers

     

    4170074262.jpgIl n'est pas d'Européens et, surtout, d'Européennes qui n'aient rêvé de Sissi ! Livres, films, innombrables articles. Car Sissi, impératrice d'Autriche, reine de Hongrie, est en elle-même une sorte de rêve. Il fallait Jean des Cars, l'historien reconnu et talentueux des dynasties européennes, pour mettre une consistance, une existence vraie sous tant d'apparences, souvent trompeuses. Son livre est d'abord une vie de Sissi, mais il la lie si intimement à celle de son époux François-Joseph que le livre est intitulé très justement François-Joseph et Sissi et sous-titré Le devoir et la rébellion, ce qui est une manière de dire ce que fut la vie de ce couple étonnant.

    L'Europe du XIXe siècle défile sous nos yeux en une succession de tableaux, vivants, précis, complets, dont l'écriture limpide clarifie la complexité des situations. Jean des Cars domine son sujet qu'il connaît parfaitement et dans ses moindres détails, y ayant déjà longuement travaillé et ayant profité d'une documentation exceptionnelle. De Munich à Vienne, de Vienne à Budapest, la petite duchesse en Bavière, de branche cadette, s'est trouvée hissée au sommet de l'Europe, comme impératrice-reine d'une double monarchie à l'histoire millénaire, tout cela à cause d'un coup de foudre non prévu de ce François-Joseph de Habsbourg, devenu empereur plus jeune que prévu, à la suite de la renonciation de son père.

    Lui, fut amoureux tout de suite et toujours, mais, en même temps, terriblement pris par ses devoirs où il dut affronter toutes les difficultés des mutations révolutionnaires de l'Europe ! Ce fut une lutte continuelle tout au long d'un long règne où les revers s'accumulèrent.

    Elle, c'est une Wittelsbach. L'hérédité la tient. Elle est charmante, ravissante, mais instable. Elle ne supporte pas la vie de cour ; elle supporte encore moins son autoritaire belle-mère. Elle aime, mais elle est fantasque et elle se met à courir le monde à pied, à cheval, en vapeur, de Madère à Corfou, d'Irlande à la Provence, de plus en plus souvent « ailleurs », compliquant la vie de son mari qui doit accepter et arranger sa solitude. Elle lui donne des enfants mais rêve de cet « ailleurs » qui n'existe nulle part. Cependant elle a des idées politiques dont certaines auraient pu être heureuses ; elle a contribué à la réconciliation de la Hongrie et des Habsbourg. Mais le malheur rôde autour du couple qui se cherche et se retrouve ; et puis la mort frappe, de plus en plus proche, jusqu'au drame de Mayerling où c'est Rodolphe, le fils prodigue mais aimé, qui est retrouvé « tué ». Jean des Cars sait tout sur le sujet et il le dit avec la finesse qui convient. Le sort de Sissi ne pouvait être que tragique ; elle meurt assassinée, presque par hasard, par un anarchiste italien qui ne savait pas trop ce qu'il faisait, à l'étranger , loin de chez elle, à Genève, au cours de sa dernière escapade pour sortir du monde conventionnel qu'elle fuyait. En fait, pour sortir d'elle-même. Mais comment ne pas l'aimer ? Et comment ne pas regretter que ce couple qui fascine encore aujourd'hui les imaginations, n'ait pas réussi à faire mieux ? La dynastie en eût été sauvée. L'Europe aussi. Jean des Cars le suggère à toutes les pages. D'abondantes iconographies et illustrations enrichissent ce livre très soigné dans sa présentation. Un livre à offrir.  

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    FRANÇOIS-JOSEPH ET SISSI, LE DEVOIR ET LA RÉBELLION Jean des Cars, Editions Perrin, 534 p, 25 €.   

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  • Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [3]

    Guerre des sexes ?

     

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    Fabrice Hadjadj publie un recueil de chroniques où il mêle des réflexions inspirées de la vie quotidienne sur le sexe, la religion, la technique et le travail. Entre Houellebecq et Chesterton, il nous livre une profonde critique de l'époque ... Ces réflexions sont importantes et ne sont pas à prendre à la légère. Elle traitent de l'essentiel, de l'avenir de notre société et des personnes qui lui appartiennent par la naissance et par la tradition. Nous publions ces réponses de Fabrice Hadjadj à Eugénie Bastié [Figarovox, 21.12.2017] comme une suite, en plusieurs journées. Lafautearousseau

     

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    Vous êtes un grand défenseur de la différence des sexes. À l'heure où le désir est soit criminalisé par un féminisme puritain soit caricaturé par l'univers marchand, quel regard portez-vous sur les relations hommes-femmes ?

    Là encore, je ne suis pas un défenseur des sexes, je remarque simplement que j'en ai un, assez capricieux, d'ailleurs, et qui n'est pas l'autre. Si seulement nous étions encore dans la guerre des sexes, genre Lysistrata ! Mais non, ce qui se joue à cette heure c'est la concurrence victimaire et le contentieux contractuel. Je m'explique. Nous devons dénoncer le harcèlement, le viol et rendre justice, mais le mode de dénonciation qui est en cours a des soubassements néo-libéraux, qui n'ont rien à voir avec les sexes. On veut dénier l'obscurité du désir, on prétend que toutes les relations devraient se dérouler comme le contrat passé entre deux agents rationnels dont les intentions sont parfaitement transparentes. Pour éviter toute accusation éventuelle, les maris auront la prudence d'obtenir un consentement signé de leur épouse, et éventuellement de la payer pour son « travail émotionnel ». Mais ça ne marche pas comme ça. Et même ça ne marche jamais. La polarité sexuelle ne pourra jamais être réduite à un marché passé entre deux contractants. Emmanuel Lévinas disait qu'elle contenait toujours une part d'adoration et de profanation. Il faut donc lutter - d'abord en soi-même - contre la violence faite aux femmes, mais il faut aussi admettre que le désir qui pousse un homme vers une femme - et réciproquement - n'a rien à voir avec la fiction de l'agent rationnel telle que l'invente la théorie économique moderne.

    Dans l'une de vos chroniques, vous faites un lien entre terrorisme et technocapitalisme… Selon vous, la propagation de l'idéologie djihadiste trouve un terreau favorable dans la mondialisation spectaculaire et marchande ?

    L'affrontement entre consumérisme et islamisme n'est que superficiel: c'est la même forma mentis ; dans les deux cas, il s'agit d'atteindre le paradis en appuyant sur des boutons. Daech n'a rien d'un retour des prétendues ténèbres médiévales. C'est un mouvement postmoderne, constitué par des individus déracinés, qui se recrutent par Internet, qui font des selfies avec kalachnikov et des vidéos d'égorgement dans des mises en scène de série télévisée, enfin qui subsistent grâce aux pétrodollars. Leur « Dieu » ne s'est pas fait chair. Il n'est ni charpentier ni talmudiste - ce qui leur aurait donné, avec le sens du concret, un certain sens de l'humour. Le djihadisme est peut-être une réaction au vide occidental, à son absence de sens ou de transcendance, mais c'est aussi une extension de ce vide, une perte radicale de la terre, de la culture et de l'histoire.  •  A suivre ...

    Directeur de l'université Philantropos. Il publie « Dernières nouvelles de l'homme (et de la femme aussi) », Taillandier, 352 p., 18,90 €.

     

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    Eugénie Bastié

    Journaliste Débats et opinions

    Twitter : @EugenieBastie

    A lire dans Lafautearousseau ...

    Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [1]

    Fabrice Hadjadj : Questions-Réponses essentielles et critiques sur notre époque [2]

  • Histoire • Qui fut le « baron Roger » ?

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

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    « Roger a recueilli [au Sénégal] une tradition qui est comme l’histoire de tout un peuple ».

                           Le Mercure de France, vol. 21 , 1828

     

    Plusieurs fois, comme reporter, j’ai parcouru le Sénégal, en y lisant certains écrits, de Loti à Senghor, inspirés par cette terre qui, avant d’être française jusqu’en 1960 (le site de la future Saint-Louis fut abordé par nous dès 1638), avait été marocaine (la dynastie islamo-berbère des Almoravides se forma vers 1040 dans une île du fleuve Sénégal).  Je connus plusieurs acteurs de l’histoire moderne de ce pays, dont le président académicien Léopold Senghor (1906-2001) qui, entre autres conseils, m’encouragea à user, comme le firent Morand, Sartre ou Camus, du « beau mot de Nègre » (et ses dérivés), que des lecteurs du Monde se plaignaient de me voir utiliser… Jamais, au cours de ces étapes sénégalaises, on me parla du « baron Roger », le plus original pourtant, avec le général Faidherbe, des gouverneurs d’une colonie vétérane qui avait été représentée aux états généraux de 1789 à Versailles. 

    C’est donc récemment que j’ai eu connaissance de l’existence de Jacques-François Roger (1787-1849), dit le « baron Roger » depuis son ennoblissement sous la Restauration, gouverneur du Sénégal (1821-1827) et écrivain colonial (Kélédor, histoire africaine et Fables sénégalaises), et cela grâce aux travaux d’une remarquable africaniste indienne francophone, Kusum Aggarwal (1), universitaire à Delhi, docteur de Paris-IV, qui s’est penchée sur ce personnage délaissé au point d’être « oublié » même dans le répertoire de l’Académie des sciences d’outre-mer, Hommes et destins… Au moment de la décolonisation, le baron fut quand même redécouvert un instant et même comparé à André Gide ou Albert Londres pour sa lucidité sur l’Afrique noire. 

    220px-Jacques-François_Roger.jpgProtégé par la future bienheureuse Mère Anne-Marie Javouhey, fondatrice en 1807 des moniales missionnaires de Saint-Joseph de Cluny, et quoique, dit-on, franc-maçon voire républicard, Roger fut nommé en 1819 « gérant de l’Habitation royale » (ferme modèle), située près de Saint-Louis-du-Sénégal, la colonie venant d’être rendue à la France par les Anglais. Il s’y activa si bien qu’il fut bientôt bombardé gouverneur du territoire. Travailleur, imaginatif, bâtisseur (sa « folie » à Richard-Toll a été classée en 2016 au patrimoine national sénégalais), Roger fut populaire parmi les colons et les indigènes (il en épousa une, et leur postérité serait toujours présente au Sénégal) car il innova utilement en matière agricole : son jardinier, Claude Richard, a donné son nom à Richard-Toll, « le jardin de Richard ». Malade, Roger dut rentrer en métropole où il devint ensuite député du Loiret jusqu’à sa mort du choléra en 1849 ; il milita à la fois comme « coloniste » et comme « abolitionniste » (de l’esclavage) à la façon d’un Alexis de Tocqueville. Ses publications de 1828, en France, sur le Sénégal, montrent un intérêt réel pour ce que Senghor nommerait plus tard la « Négritude ». La spécialiste hindoue du baron a pu écrire qu’il fut « le premier à dépasser une conception strictement occidentale du continent noir » ; bref, « le Nègre de Roger n’est pas un sauvage inculte », précise-t-elle, un peu à la manière de Senghor.   

    Lire : Kelédor et Fables sénégalaises, textes de Roger publiés en 1828 et réédités par l’Harmattan à notre époque. 

    (1) Voir notamment  le n°1 des Cahiers de la Société internationale d’étude des littératures de l’ère coloniale (SIELEC), association universitaire fondée en 1999 à Montpellier, Ed. Kailash, Pondichéry et Paris, 2003

  • A quoi jouent les hauts dirigeants de notre pays

     

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    Un Molière manque à notre époque. Elle est recrue d'orgueil et plus que toute autre dénuée d'esprit critique envers elle-même, ses lubies, ses ridicules et même ses niaiseries, car elle en est abondamment pourvue. 

    Considérons Gérard Larcher. Il est évident qu'il ferait au théâtre un magnifique personnage de Molière. Ni Alceste qu'on se représente ascétique et grognon, ni Harpagon qu'on imagine taiseux et décharné, ni Tartuffe, plus sombre et plus chafouin que le plantureux et jovial président de la Haute Assemblée -  ainsi, du moins, que Jouvet jouait Tartuffe. Larcher serait - c'est évident - récusé pour Dom Juan. Mais ne serait mauvais ni en Monsieur Jourdain, qui aurait pu être à tout prendre un parfait bourgeois-gentilhomme maçon si on lui en avait représenté les utilités et les prestiges dans le grand monde, ou en Sganarelle, pour lequel il aurait plutôt le physique de l'emploi. Sganarelle avait au moins compris que « c'est un malheur qu'un grand seigneur méchant homme ». 

    Gérard Larcher n'est tout à fait ni l'un ni l'autre. Ni grand seigneur, à coup sûr, ni probablement méchant homme, on veut bien le supposer. Il n'en est pas moins dans le Système, tout en haut des Institutions, un grand féodal de notre temps. 

    Mais, derrière ses phrases et ses raisonnements qui veillent à se hausser au niveau de pondération, de mesure, d'équilibre et de sagesse rassise qui siéent à la dignité d'un sénateur, a fortiori s'il s'agit du président de la Chambre Haute, pointent assez vite, par accrocs, des talents bonimenteurs et manœuvriers.  

    Qu'est-ce qui nous permet une affirmation aussi peu amène ? Ceci : Gérard Larcher négocie en ce moment avec Emmanuel Macron le soutien du Sénat à la révision constitutionnelle que le président de la République entend mener à bien, touchant au parlement et aux parlementaires, dont le Sénat et les sénateurs : limitation du nombre de mandats dans le temps et réduction du nombre de députés et de sénateurs. Options qui font naturellement des remous dans les rangs des intéressés mais qui plaisent à l'opinion, ce que n'ignorent ni Larcher ni Macron. 

    La clef de la majorité des trois-cinquièmes nécessaires à la réforme est - du moins le croit-il - entre les mains du président Larcher, tapi au palais du Luxembourg où jadis résida Marie de Médicis, mère de Louis XIII, que ce roi préférait éloignée de lui. Gérard Larcher, entend bien démontrer à Emmanuel Macron qu'il existe, qu'il devra compter avec lui s'il veut que sa réforme aboutisse et qu'il faudra en discuter les termes ensemble.  

    Larcher est sans-doute prêt à sacrifier nombre de ses collègues à la volonté réductrice du Président. Mais il a ses exigences et deux d'entre elles concernent en propre le gouvernement : limitation du nombre des ministères à vingt et, suprême ridicule, inscription de la parité gouvernementale dans la Constitution. 

    Gérard Larcher surfe ainsi sur le courant féministe ambiant et enfourche une des lubies du temps présent, la plus répandue, la moins contestée et la plus unanimement reconnue. Celle qui s'impose. Personne ne conteste en effet le principe de la « parité » dans le microcosme des officiels... 

    Il n'en est guère pourtant de plus stupide et de plus niais, en même temps qu'il est dommageable au bon gouvernement du pays, puisqu'il oblige à ne pas choisir en chaque domaine les plus compétents, qu'ils soient hommes ou femmes... En matière de compétence, la parité hommes-femmes n'est acquise que par hasard. Mais peu importe, semble-t-il, à nos dirigeants ; l’idéologie prime sur le souci de la compétence dans notre Système… 

    Nous avons plaisanté à propos de Gérard Larcher. Nous avons réclamé un Molière pour mettre en lumière et tourner en dérision les ridicules de notre société. 

    Car il est triste de voir à quoi jouent les hauts dirigeants de notre pays quand il serait si urgent de le redresser.  

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • L’Italie bien placée pour déclencher un krach financier

     

    Par Marc Rousset 

    En matière de prévision économique, une bonne dose de prudence s'impose. Bernard Maris disait qu'un économiste est un monsieur qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille. Une addition de principes de bon-sens et de connaissance des dossiers conduit toutefois à envisager sérieusement ce qui peut attendre nos sociétés dans un avenir plus ou moins proche. C'est l'exercice auquel Marc Rousset se livre ici pour nous au fil d'une analyse documentée qui intéressera ce qu'on appelait jadis les pères de famille aussi bien, d'ailleurs,  que les patriotes. La racine est la même ! ...   LFAR 

     

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    Le LIBOR, le taux de référence interbancaire pratiqué à Londres pour plus de 350.000 milliards de dollars de produits financiers et d’emprunts, vient d’atteindre son niveau le plus élevé depuis huit ans, à 2,2 %. Entre 2010 et 2015, il n’était que de 0,15 %. Lors de la dernière crise financière en janvier 2008, il s’était élevé jusqu’à 5,5 %.

    De son côté, le président Jens Weidmann, de la Bundesbank, a déjà prévenu, le lundi 26 mars, que « les anticipations d’une hausse des taux par la BCE à la mi-2019 n’étaient pas complètement irréalistes ». L’italien Draghi est sur le départ. Les faucons ont déjà pris le pouvoir à la BCE. La hausse des taux pourrait faire dérailler les coûts de la dette de pays comme la France et l’Italie.

    La fin, qui approche, de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif va ôter son bouclier protecteur à l’Italie, en pleine convulsion « populiste », avec une dette publique qui représente 132 % du PIB. Les achats obligataires de la BCE devraient cesser fin septembre 2018. Le bilan de la BCE atteint, en effet, le chiffre démentiel de 44 % du PIB de la zone euro, soit le double du ratio de la Fed aux États-Unis.

    Jusqu’à présent, la BCE achetait la moitié (environ) de l’offre brute des obligations italiennes, soit 17 % du PIB, un des ratios les plus élevés au monde. Les banques italiennes ont même souvent vendu des obligations de leur pays pour acheter des obligations allemandes. Qui, à l’avenir, va vouloir encore acheter des obligations italiennes ? 

    Les créances douteuses du système bancaire sont très élevées, de l’ordre de 13 %. Le sauvetage de Monte Paschi montre le coût énorme de la tâche. Banca Carige et Credito Valtellinese sont aussi dans une situation désespérée. De plus, avec un taux de 20 % du capital alloué, l’Italie est le champion d’Europe des entreprises « zombies » mort-vivantes incapables de faire face à la montée des taux d’intérêt, alors que la moyenne européenne est de 9 %. 

    La crise de l’Italie est non seulement financière, mais économique et structurelle. Le PIB de 2018 est inférieur de 6 % à celui de 2007. Les entreprises peinent face à la mondialisation et à la révolution numérique. Le niveau de vie italien a diminué de 9 % pendant la dernière décennie. Les impôts augmentent, la dette aussi. Le pays est fracturé sociologiquement ainsi qu’entre le Nord et le Sud. Avec l’euro, il est pris au piège et ne peut plus dévaluer.

    Le choc démographique et l’invasion migratoire ont été le coup de grâce, d’où la montée victorieuse du populisme de droite et de gauche. La population diminue de 160.000 personnes par an, tandis que 50.000 jeunes quittent chaque année le pays, qu’environ 600.000 immigrants clandestins d’Afrique et du Moyen-Orient viennent de s’installer.

    Pendant ce temps, le bitcoin à 19.511 dollars en décembre 2017 n’en finit pas de chuter (6.700 dollars, le vendredi 30 mars). Tesla et Uber sèment le doute en Bourse ainsi que sur la technologie de la voiture autonome. À Hong Kong, une bombe immobilière qui repose sur l’emprunt est prête, elle aussi, à exploser avec la hausse des taux de la Fed et du LIBOR. Alors que le pourcentage de l’or mondial détenu par les personnes privées, en 1966, était de 49,66 %, il est aujourd’hui de 91,35 %, et 8,65 % seulement pour les banques centrales et le FMI, qui s’entêtent à manipuler le prix.

    Tout cela sent la poudre, l’Italie pouvant être l’étincelle.   • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • Refuser l'interdit jeté sur Maurras et sur sa maison à Martigues !

    Aquarelle de l’artiste avignonnais Louis Montagné

     

    soleil.jpgRefuser que Maurras soit rejeté de Martigues sous divers prétextes, que sa maison du Chemin de Paradis, si chargée de symboles et d'histoire, soit interdite aux visiteurs, que l'accès en soit refusé même aux équipes de télévision et aux journalistes, que l'existence de cette maison puisse être menacée, le tout en raison du sectarisme d'une certaine partie de l'équipe municipale (communiste), nous paraît être un devoir et une urgence, non seulement envers la mémoire de Charles Maurras, mais surtout envers les lettres françaises et le patrimoine philosophique et politique de notre pays. Enfin, envers Martigues dont Maurras est l'un des fils les plus illustres.

    Lors d'un colloque à charge organisé à peu près sans public le 30 mai dernier au Mucem à Marseille, avec la participation d'un aréopage d'universitaires* proches de la mouvance municipale martégale citée plus haut, il a été affirmé que Maurras n'avait pratiquement pas vécu à Martigues et qu'il ne parlait pas le provençal ... Cette dernière assertion apparaît à proprement parler ridicule : Maurras, disciple et ami de Mistral, était majoral du félibrige. Il n'aurait pu l'être s'il n'avait pas parlé et écrit le provençal. Son oeuvre, de sa jeunesse à sa mort, illustre, en maints ouvrages, en prose ou en vers, l'histoire et les beautés de Martigues. Son renom immense au cours du XXe siècle a immanquablement rejailli sur Martigues. Nous y reviendrons, preuves à l'appui.  

    669518461.jpgNous élever contre ce sectarisme qui voudrait exclure Maurras - et sa maison - du patrimoine de Martigues nous paraît s'imposer comme une réaction d'honnêteté et d'intelligence. Cette question apartisanne - axée sur le seul respect dû à Maurras, à son oeuvre et à sa demeure de Martigues - ne devrait pas manquer d'être  posée, notamment dans la période préélectorale qui conduira aux municipales de 2020. Nous la posons et la reposerons, ici. Mais sans-doute sera-t-elle aussi soulevée sur place, sur le terrain à Martigues, en Provence et ailleurs. Souhaitons que ce soit de façon intelligente et constructive.  

    Tête_de_Charles_Maurras_dans_son_jardin_de_Martigues.jpgOn lira ou relira aujourd'hui le poème dédicatoire d'Anatole France écrit en guise de préface à la première édition du Chemin de Paradis, le premier livre de Charles Maurras, publié en 1894. Maurras a vingt-six ans, France est l'un des plus illustres écrivains du temps. Les eaux de lumière fleuries qu'il évoque en ouverture du poème, ce sont celles de Martigues. Le chemin de Paradis où se trouve la maison de Maurras les longe. A vingt-six ans, déjà, Maurras contribue à la gloire de Martigues. A suivre !  Lafautearousseau 

    * Jean-Louis Fabiani (sociologue), Bruno Goyet (agrégé et docteur en histoire), Sébastien Ledoux (historien), Florian Salazar-Martin (adjoint à la mairie de Martigues, délégué  à la culture). Modérateur : Eduardo Castillo (journaliste et écrivain)    

    Poème dédicatoire d'Anatole France en guise de préface à la première édition du Chemin de Paradis 

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    « Au bord des eaux de lumière fleuries,
    Sur l’antique chemin où le Vieillard des mers,
    Entre les oliviers de la Vierge aux yeux pers,
    Vit dans leur manteau bleu passer les trois Maries,
    Tu naquis. Ton enfance heureuse a respiré
    L’air latin qui nourrit la limpide pensée
    Et favorise au jour sa marche cadencée.

    Le long du rivage sacré,
    Parmi les fleurs de sel qui s’ouvrent dans les sables,
    Tu méditais d’ingénieuses fables,
    Charles Maurras ; les dieux indigètes, les dieux
    Exilés et le Dieu qu’apporta Madeleine
    T’aimaient ; ils t’ont donné le roseau de Silène
    Et l’orgue tant sacré des pins mélodieux,
    Pour soutenir ta voix qui dit la beauté sainte,
    L’Harmonie, et le chœur des Lois traçant l’enceinte
    Des cités, et l’Amour et sa divine sœur,
    La Mort qui l’égale en douceur. »  

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    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Nouvelle « affaire Maurras » : Pour en finir avec le temps où les Français ne s'aimaient pas ...

  • NKM : Bons baisers de New York

     

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    Savez-vous ce qui préoccupait la gent médiatique hier, un dimanche de fin d'été ?

    De quoi étaient faits les bulletins d'information en première ou deuxième position ? Et, comme ce qui intéresse les médias est le reflet de ce qui bruit dans la classe politique - ou réciproquement - savez-vous quel était le centre d'intérêt de ce microcosme global dont le souci devrait être l'avenir de la France et du monde, un rien inquiétants ? Eh bien ! c'était le sort politique de NKM, qui vient de démissionner de son poste (?) de « conseiller de l'opposition » à la mairie de Paris. On tremble et on s'émeut parce que cette femme politique de si vif talent et de si grande importance, dont la carrière fut brillante (députée, maire, deux fois ministre, candidate - malheureuse - à la présidence de la République) part exercer un emploi à New-York chez Cap Gemini pour plusieurs années... Sa période d'essai vient de s'achever ; bien entendu, son emploi est confirmé (un CDI ...), NKM va donc l'occuper à plein temps sans doute pendant quatre ou cinq ans et voilà pourquoi elle vient de rompre les amarres avec ses amis de l'opposition à Anne Hidalgo à la marie de Paris. Voilà de quoi l'on est affligé à Paris dans le milieu que nous avons dit ... 

    Nathalie Kosciusko-Morizet n'a pourtant d'importance qu'en raison de la caste et/ou de la communauté à laquelle elle appartient par naissance et par privilège. Famille très ancrée à gauche et même à l'extrême-gauche depuis plusieurs générations, milieu cosmopolite, de la grande bourgeoisie d'argent. 

    Éric Zemmour a maintes fois montré l'inexistence de sa mouvance politique dans l'opinion française : un centrisme gauchard blotti au sein des ex-RPR et UMP. Seuls des accords électoraux de convenance apportent à ces gens-là des sièges au parlement et des ministères. Point du tout leur poids électoral. 

    Archétype de la couche supérieure argentée et influente du monde bobo, soignée, élégante, pomponnée, facétieuse, affectée et même maniérée, artificieuse, narcissique, sa parole murmurée est toujours dans l'air du temps et de la mode, si possible de l'ultra-mode, en avance d'au moins une modernité. Mais pourquoi l'écouter si tout ce qu'elle va dire est couru d'avance, fixé par la mode et les tics bobos ? La dernière présidentielle a démontré qu'elle a en fait, contrairement à ce qu'elle feint de croire, fort peu de monde autour d'elle. New-York s'imposait. NKM ne manquera à personne.  

    15536310.jpgPeut-être n'a-t-elle jamais dit en public qu'une seule chose qui soit intelligente et vraie, qui mérite d’être rappelée, et c'est pourquoi nous écrivons ces lignes. Ce fut lorsqu'elle a prononcé cette solennelle mise en garde à propos de Patrick Buisson, comme si, soudain, la Patrie était en danger : « ce n'est pas Nicolas Sarkozy que Buisson veut faire gagner, ce sont les idées de Charles Maurras »...  Ce Maurras qu'elle n'avait pas lu - mais que lui importait ? - dont elle ne savait à peu près rien, sauf, par la vieille tradition révolutionnaire de sa famille, qu'il incarnait « la réaction ». 

    Mais l'idée était vraie. Étaient-ce les idées de Charles Maurras – M le superficiellement maudit - que Patrick Buisson installé à l'Élysée voulait faire gagner - malheureusement via Sarkozy ? Disons : simplement des idées de salut national, mûrement réfléchies. Ce qui revient à peu près au même.  

    Malgré l'insignifiance de fond de sa trajectoire politique, NKM nous rappelle avec une certaine lucidité toute d’inquiétude et d’alarme que des circonstances se présentent toujours et se présenteront encore où l’on peut tenter « l'aventure » de faire triompher ses idées. Pourquoi pas les nôtres qui sont fondatrices et consubstantielles de notre nation ?

    L’Histoire regorge de tels épisodes, dont un très récent.   

    * Illustration ci-dessus (Maurras et Buisson) reprise de L'Obs

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Histoire • Louis XVI, cet inconnu ...   Allez, on révise son histoire de France !

    Louis XVI préparant l’expédition La Pérouse 

    Oui, c’est Louis XVI qui l’a fait : le saviez-vous ?

    Louis XVI décida de soulager son peuple en le dispensant du droit de Joyeux avènement, impôt perçu à chaque changement de règne.

     Louis XVI, créa le corps des pompiers.

     Louis XVI, autorisa l’installation de pompes à feu, pour approvisionner Paris en eau de manière régulière.

    • Louis XVI, créa un mont-de-piété à Paris pour décourager l’usure et venir en aide aux petites gens.

    • Louis XVI, abandonna aux équipages de ses vaisseaux le tiers de la valeur des prises qui lui était réservé en temps de guerre.

    • Louis XVI, décida d’aider l’abbé de l’Épée dans son œuvre pour l’éducation des « sourds-muets sans fortune » auquel il enseignait un langage par signes de son invention. Le Roi lui versa alors une pension de 6000 livres sur sa propre cassette, contre l’avis de l’archevêché qui soupçonnait cet homme de jansénisme.

    • Louis XVI, dota l’école de Valentin HAUY pour les aveugles.

    • Louis XVI, donna l’ordre à ses commandants de vaisseaux de ne point inquiéter les pêcheurs anglais et obtint la réciproque pour les pêcheurs Français.

    • Louis XVI, donna le droit aux femmes mariées et aux mineurs de toucher eux-même leur pensions sans demander l’autorisation de leur mari ou tuteur.

    • Louis XVI, ordonna aux hôpitaux militaires de traiter les blessés ennemis « comme les propres sujets du Roi » 90 ans avant la 1ère convention de Genève !

    • Louis XVI, décida d’abolir le servage et la main morte dans le domaine royal et le droit de suite qui permettait aux seigneurs de faire poursuivre les serfs ou mainmortables qui quittaient leur domaine.

    • Louis XVI, ordonna l’abolition de la question préparatoire et préalable (torture).

    • Louis XVI, accorda le premier, le droit de vote aux femmes dans le cadre de l’élection des députés à l’assemblée des états généraux.

    • Louis XVI, décida de faire construire à ses frais, des infirmeries « claires et aérées » dans les prisons.

    • Louis XVI, s’inquiéta du sort qui était réservé aux prisonniers détenus en préventive de par leur inculpation, avant le procès. Par ailleurs, il décida de leur accorder une indemnité ainsi qu’un droit d’annonce dans le cas où leur innocence serait reconnue lors de leur procès (sujet d’une étonnante actualité) !

    • Louis XVI, supprima de très nombreuses charges de la maison de Roi (plus du tiers).

    • Louis XVI, permit aux femmes d’accéder à toutes les maîtrises.

    • Louis XVI, finança tous les aménagements, de l’hôtel-Dieu pour que chaque malade ait son propre lit individuel.

    • Louis XVI, employa le premier, l’expression « Justice sociale ».

    • Louis XVI, fonda un hôpital pour les enfants atteints de maladies contagieuses, aujourd’hui nommé : « Hôpital des enfants malades »

    800px-1783_balloonj.jpg• Louis XVI, créa le Musée des Sciences et Techniques, futur Centre National des Arts et Métiers.

    • Louis XVI, fonda l’École des Mines.

    • Louis XVI, finança sur ses propres fonds, les expériences d’aérostation des frères Montgolfier. (Photo).

    • Louis XVI, finança également les expériences de Jouffroy pour l’adaptation de la machine à vapeur à la navigation.

    • Louis XVI, exempta les Juifs du péage corporel et autres droits humiliants.

    • Louis XVI, accorda sept millions aux victimes du froid excessif en 1784.

    • Louis XVI, accorda des pensions de retraites, à tous ceux qui exerçaient une profession maritime.

    • Louis XVI, demanda l’établissement annuel de la balance du commerce.

    • Louis XVI, créa le droit de propriété des auteurs et compositeurs de musique.

    • Louis XVI, accorda l’état-civil aux non-catholiques.

    • Louis XVI, créa l’Ecole de musique et de danse de l’Opéra de Paris et le musée du Louvre.    

    Louis XVI a la parole : lettres,: Girault De Coursac

    Source : « Louis XVI a la parole » de Paul et Pierrette GIRAULT de COURSAC, éd de l’OEIL, 1997..

  • Au patrimoine cinématographique • Les Rois maudits

     

    Par Pierre Builly

    Les rois maudits de Claude Barma (1972) 

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgSomptueux 

    Plus de 1500 pages dans l'édition Omnibus ; plus de dix heures de télévision découpées en six épisodes diffusés entre décembre 1972 et janvier 1973. Du lourd, du solide, de l'abondant. Je ne connais pourtant personne qui ayant commencé à tourner les pages du Roi de fer, premier volume de la série, se soit arrêté en route ; et je ne crois pas que cinema-druon-game-thrones-2563773-jpg_2203438_660x281.jpgbeaucoup de téléspectateurs qui, aux temps anciens où la petite lucarne avait des ambitions, aient décroché de l'histoire fastueuse adaptée du roman de Maurice Druon (photo) par Marcel Jullian, mise en images par Claude Barma. 

    C'est touffu, pourtant, et c'est dense, et c'est ancien. Même en 1972, où l'on était considérablement moins ignare qu'aujourd'hui, ces histoires qui se passent au début du tragique 14ème siècle paraissaient bien anciennes. La succession de Philippe IV le Bel, les intrigues de cour, les querelles de succession, les destinées des États, tout cela pouvait paraître bien singulier et lointain. À l’inverse, il est vrai que la malédiction des Templiers, les orgies de la Tour de Nesle, l'homosexualité du roi Édouard II d'Angleterre donnaient une touche assez excitante à cette période de l'Histoire de France. 

    les-rois-maudits.jpgN'empêche que ça a dû être drôlement difficile de condenser une myriade d'aventures, dont quelques unes sont inventées ou reprennent des légendes mystificatrices et un exposé très honnête et très intelligent des grands enjeux et des grandes orientations qui ont conduit à la Guerre de Cent ans mais surtout, et au delà, à présenter la constitution de l'État moderne. 

    Le parti a été pris, à juste titre, de ne pas dépenser de sous dans des séquences de foule ou de bataille et de concentrer les moyens, importants mais nullement démesurés, sur la richesse de l'interprétation. Dès lors, les scènes sont stylisées, épurées, dénudées, les décors ne sont qu'un simple fond et les personnages s'adressent aux spectateurs ou alors une voix off (celle de Jean Desailly) intervient dès qu'il s'agit d'expliquer un point un peu complexe ou de resituer l'action dans le contexte. 

    Cette apparente théâtralisation donne, en fait, beaucoup de rythme à la série : elle permet les ellipses narratives, va au plus juste et au plus concis de l'intrigue, montre les caractères dans leur nudité. Et, pour autant, elle ne cache rien des replis de ces récits de bruit et de fureur, assassinats, empoisonnements, étranglements, jeux tragiques du pouvoir et de la trahison. 

    Philippe le Bel, à qui  Georges Marchal prête sa parfaite stature, est un des plus grands Rois de notre France, qui en compta beaucoup. Si l'esprit national est sans doute né avec son arrière-arrière grand père Philippe Auguste et la victoire de Bouvines en 1214, c'est sous son règne que se sont établies les fondations de l'État moderne et que, avec l'aide des grands serviteurs de la Couronne, Nogaret, Marigny, Châtillon, les féodalités ont commencé à être pliées et soumises. Tout cela n'est naturellement pas allé sans une certaine vigueur dans l'action. Et puis ces temps étaient rudes... 

    Une figure superbe et catastrophique domine Les rois maudits : celle de Jean Piat, immense acteur de théâtre (photo en tête) qui s'incorpore le rôle de Robert d'Artois jouisseur, buveur, ripailleur, coureur de jupons et d'aventures dont, pour notre plus grand malheur les tentatives pour récupérer la province d'Artois, dont il a été frustré, conduiront à la Guerre entre France et Angleterre. Mais toute la distribution, qui s’appuie sur de fortes personnalités issues de la Comédie française est remarquable. 

    Les-Rois-maudits-louis seigner - Copie.jpgEn premier lieu Louis Seigner (photo 1), papelard, subtil, redoutable banquier siennois, Geneviève Casile (photo 2), glacialement belle reine Isabelle délaissée par son mari sodomite et devenue la cruauté même, Hélène Duc, hautaine Mahaut (photo 3), tante et ennemie jurée de son neveu Robert. Et quelques autres, qui ne sont pas des moindres : Catherine Rouvel, sataniste empoisonneuse, Muriel Baptiste, la reine débauchée de la tour de Nesle, Henri Virlojeux, subtil pape Jean XXII... 

    La télévision française d'aujourd'hui donne à voir des adaptations, peut-être de qualité, de l'histoire des Borgia ou des Tudor, amples elles aussi de crimes, de sang et de sexe. Qu'est-ce qui l'empêcherait de montrer aux spectateurs décérébrés du siècle la naissance de notre pays ? 

    On peut bien dire que le poignard et le poison étaient monnaie courante sous nos Capétiens. Mais regardez leur œuvre : c'est la France.      

     

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    Coffret DVD autour de 20 €

  • L’apologie de la GPA (enfin) sur le banc des accusés, par Rémy Mahoudeaux.

    1A.jpgSource : https://www.bvoltaire.fr/

    Le CORP, c’est le COllectif pour le Respect de la Personne. Des féministes de gauche opposées à la GPA…

    Le , c’est le COllectif pour le Respect de la Personne. Des féministes de gauche (est-ce un pléonasme ?) qui sont opposées à la gestation pour autrui () mais qui n’ont, jusqu’à présent, pas franchi le Rubicon de s’allier à la Manif pour Tous, Alliance VITA, les AFC (associations familiales catholiques) et autres dangereux extrémistes de Marchons Enfants ! dont certains auraient des motivations dictées par une anthropologie chrétienne.

    3.jpgParmi ses membres fondatrices, il y a Éliette Abécassis, Sylviane Agacinski, Marie Balmary, Alice Ferney et pas mal d’autres pointures intellectuelles. Mais c’est un collectif assez invisible. Ceux qui suivent l’actualité de l’expansion du grand marché de la procréation pourraient – sans la moindre charité, j’avoue – se souvenir de cette réplique tirée d’Un taxi pour Tobrouk : « Deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche. »

    Mais ça va changer ! Le CORP a décidé de taper du poing sur la table et il annonce, par un communiqué de presse, avoir déposé, le 5 août, une plainte avec constitution de partie civile contre France Télévisions, qui se livre à une sorte d’apologie de la maternité de substitution : les voix qui seraient critiques sont écartées, les seuls promoteurs de la GPA seraient invités à dérouler leur argumentaire. Le CORP a, par le passé, interpellé les chaînes et le CSA, sans obtenir de réponse. C’est tout de même vexant, entre gens de gauche.

    Sur le fond, bien sûr que le CORP a raison. L’agenda de l’espace médiatique en la matière est de normaliser les familles dites homoparentales. Souvenez-vous, par exemple : nous étions saturés jusqu’à en vomir lors de l’insidieuse promotion du livre de Marc-Olivier Fogiel, heureux client de gestations pour autrui « de luxe » réalisées aux États-Unis d’Amérique. L’opinion du footballeur, de l’acteur, du chanteur, du présentateur (parfois déguisé en journaliste) mérite d’être plus et mieux relayée que celle d’un spécialiste du domaine dont les analyses ne convergeraient pas avec les intérêts avoués ou occultes du média. Ainsi va le monde où, en fabriquant de l’émotion à tire-larigot, on détruit le système immunitaire d’esprits de moins en moins critiques.

    Certes, Ludovine de La Rochère ou Michel Onfray et d’autres sont parfois invités sur des plateaux et peuvent dire tout le mal qu’ils pensent de cet esclavage, avec leurs talents propres. Mais c’est un grossier alibi. Le temps de cerveau disponible est surtout gavé d’images et de discours progressistes tendant à gommer ou complètement effacer le sordide et à idéaliser le résultat : une famille où l’on s’aime, nonobstant le fait que les deux parents soient parfois de même sexe.

    Même si le problème de la GPA est essentiel en ce qu’elle porte atteinte à la dignité humaine, il doit être vu ici comme un symptôme. Des médias univoques au service d’une idéologie de marchés mondialisés et dérégulés jouent à la fausse concurrence et servent le même brouet avec des assaisonnements légèrement différents. Les trublions-dissidents sont ostracisés (cf. Russia Today et Sputnik exclus de la salle de presse de l’Élysée ou l’impunité des Sleeping Giants). La concurrence émergente des réseaux sociaux est muselée par un transfert d’obligations régaliennes de sanction sur la chose publiée. Cela ressemble fort à un verrouillage de l’information qui frise le monopole et obéit à une logique totalitaire .

    Il n’est pas question, pour moi, de spéculer sur la probabilité de succès judiciaire de cette plainte du CORP. Je leur souhaite juste et très sincèrement bonne chance.

  • Zemmour/Onfray : 1/2 Sur Valeurs Actuelles, Souverainisme : vers un rapprochement Zemmour-Onfray ?

    Éric Zemmour et Michel Onfray ⓒ Photo Jacques Witt/SIPA et SYSPEO/SIPA

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

    Après s’être trouvés plusieurs points d’accord sur la question du souverainisme, Michel Onfray a laissé entendre, dans une pointe d’humour, qu’il ne serait pas contre l’idée qu’Éric Zemmour prenne la plume dans pour sa revue “Front populaire”.

    Les deux hommes se connaissent bien. Vendredi 29 mai, ils se sont retrouvés sur le plateau de « Face à l’info », sur CNews, pour discuter souveraineté, un concept cher à la droite, mais que la gauche peut aussi revendiquer. En près d’une heure d’échanges, lesquels ont ravi les téléspectateurs sur les réseaux sociaux, Éric Zemmour et Michel Onfray sont tombés d’accord à plusieurs reprises. Une convergence dont s’est amusée la présentatrice Christine Kelly, qui s’est enquise d’une éventuelle collaboration entre les deux penseurs. 

    « Nous priver de souveraineté, c’est nous priver de démocratie »

    Le souverainisme doit-il être l’apanage de la droite ? Non, clame le fondateur de la revue Front populaire, dont le dernier numéro se penche justement sur la question. Si clamer son désir de souveraineté est aujourd’hui vu comme l’expression d’une pensée de droite, c’est notamment aux « progressistes » qu’on le doit, assure Michel Onfray. « Tous les prétendus progressistes ont réussi à salir des mots d’une grande beauté », déplore-t-il, pointant également la connotation désormais péjorative du terme « populisme ». « Un souverain est quelqu’un d’autonome, qui décide et choisit. Le contraire d’un souverain, c’est un esclave », explique-t-il. D’où la nécessité, selon lui, d’une Europe des nations aux identités fortes.

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    « Nous priver de souveraineté, c’est nous priver de démocratie », abonde Éric Zemmour, lequel fait valoir que le « camp du non à Maastricht », composé notamment de Philippe de Villiers, Jean-Pierre Chevènement, Philippe Séguin, Charles Pasqua ou encore Jean-Marie Le Pen, n’a pas été assez écouté. Michel Onfray, lui, se dit pour une souveraineté « alimentaire, médicale, culturelle » de la France, s’appuyant sur les pénuries qu’a connues la France durant la crise sanitaire. Une dépendance, notamment de la Chine, qui aurait fini pour modifier les habitudes de consommation des Français, lesquels seraient « drogués aux prix bas », selon Eric Zemmour, du fait du matraquage publicitaire et des délocalisations massives.

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    « On pourrait prendre date pour qu’Éric nous fasse un papier »

    Comment rassembler autour de l’idée de souverainisme ? C’est en tout cas l’idée de Michel Onfray à travers son dernier numéro de Front populaire. Pour Éric Zemmour, il s’agit d’un projet irréaliste, puisque la gauche a selon lui « renoncé à la nation et à la patrie », pour s’inscrire dans une « logique soit individualiste, soit mondialiste ». D’accord sur de nombreux points, mais par exemple opposés sur l’ISF et la politique fiscale, l’essayiste et le philosophe ont notamment tous deux reconnu l’héritage chrétien qui a fait les valeurs de la France, mais également celui de ses penseurs et auteurs, de Montaigne à Camus en passant par Marivaux.

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    Des accointances qui ont suscité la curiosité de Christine Kelly, qui a demandé à Michel Onfray s’il prévoyait de laisser une place dans sa revue pour un potentiel article signé Éric Zemmour, ce qui a eu le mérite de mettre un sourire amusé sur tous les visages. « Si ça fait plaisir au Monde et à Libération, on pourrait prendre date pour qu’Éric nous fasse un papier », a finalement répondu Michel Onfray. Un rapprochement est-il en train d’avoir lieu ? Emmanuel Macron, qui craint la montée d’une figure « populiste » à l’horizon 2022, n’a qu’à bien se tenir. 

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  • 2020/2021/2022, par Guy Adain.

    Si on y croyait ?

    2020 et 2021 vont être dramatiques pour notre pays, le Covid 19 va nous terrasser et la crise qui va suivre nous achever !

    Certes, jouer les « Cassandre » n’est pas un rôle enviable, et j’aimerais mieux être positif plutôt qu’oiseau de mauvaise augure !

    Mais je ne vois que des nuages noirs s’amonceler au dessus de nos têtes, nous courons à la catastrophe quand nous ne sommes pas déjà dedans.

    Il nous faut désespérer, si nous gardons la même direction !

    « C’est la route des enfers, pavée comme on le dit de bonnes intentions. »

    Il n’est pas sûr que la fin soit si proche car notre agonie peut être longue, peut-être…Mais inexorable certainement !

    Satan conduit la bal, le pire arrive à grands pas. Toutes les tares, tous les vices sont notre quotidien, nous baignons dans l’immoralité, nous nous vautrons dans l’abjection…

    Rien ne peut nous sauver !

    On pourrait continuer de se lamenter ainsi et radoter jusqu’à plus soif sur les dérives de notre époque. Jamais l’adage ancien :

    « Il y a quelque chose de pourri au Royaume de France » n’a été aussi vrai !

    Et cette pourriture pue la mort ! Nous y fonçons à grands pas.

     

    C’est quand tout est perdu, et seulement à ce moment là que l’espoir peut renaître ! Le Miracle !

    Car seul un Miracle peut nous sauver !

    Le naufragé, en mer, seul, raccroché à une planche, au milieu des eaux n’attend plus rien que le Miracle ! Un petit coin de voile dans le lointain…. Ohé du bateau… ! Ohé du bateau…!

    Arrivé là, derrière le désespoir, de l’autre coté de la désespérance, l’on pourrait trouver un brin de sérénité. À quoi bon les lamentations qui ne servent plus à rien !!!

    Tout est perdu, sauf Miracle !

    Et comment le Miracle pourrait-il arriver ?

    • En le priant !

    • Seule la prière est salvatrice !

    « Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pêcheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. »

    La gangue d’ordure et de vilenies qui nous encaque pourrait se fendiller et laisser passer une petite lueur d’espoir ! Il faut laisser comme à l’entrée de la Porte de l’Enfer nos valeurs vénales et républicaines… « Vous qui entrez ici, abandonnez toutes espérances » !!!

     

    A nous de faire l’exact contraire, il faut abandonner toute « Désespérance » ! Il faut croire à l’indicible miracle, il faut croire à l’inconcevable ! Laissons nos raisonnements, nos certitudes erronées, mettons notre cerveau en roue libre, ne pensons plus à rien, tendons les bras vers le ciel, et pour le reste…Dieu y pourvoira !

     

    La France a déjà tout vu, tout traversé, tout surmonté, d’Attila au Covid 19 ; gloires et défaites…

    Nous sommes déjà descendus au fond de l’abîme et remontés au pinacle.

    Alors, que faire, que dire ?

    Croire et prier, prier en demandant l’impossible ; Dieu peut tout !

    Dieu peut vaincre la mort ! Il nous faut être le tout petit enfant dépourvu de tout, le Petit Jésus sans défense et tout à la charge de ses divins parents. Nous échapperons au « Massacre des Saints Innocents ».

    Demain, Dieu nous donnera un Roi ! Et notre Roi gouvernera sous l’égide de Dieu.

    C’est improbable, incroyable, inconcevable !

    Notre rôle de Royaliste militant, c’est d’y croire et de faire exister la volonté de Dieu !

     

    Guy Adain

  • Ni Floyd, ni Traoré, les Mermet, symboles de cette France périphérique attaquée et abandonnée, par Philippe Bilger.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Ils n’ont pas eu maille à partir avec la police ou la gendarmerie et ne crachent pas sur elles.

    Ils n’ont rien à voir avec la mort de George Floyd à Atlanta ou l’interpellation de Gabriel à Bondy.

    Et Kylian Mbappé, comme pour ce dernier, ne les a pas illustrés sur son compte Instagram.

    Un communautarisme vindicatif n’ayant plus aucune finalité judiciaire les a négligés : ils n’étaient pas .

    Personne ne les connaît et ils n’ont jamais intéressé les médias. Ils vivent à Montrevel, une commune de 450 habitants en Isère.

    4.pngLe Monde ou Mediapart ne se sont jamais penchés sur eux, ou alors seulement pour les insérer dans une analyse condescendante et statistique sur la France profonde.

    L’État de droit et la Justice n’ont jamais été des notions et des concepts sur lesquels ils ont eu le loisir de disserter mais des failles, des béances accablant leur quotidien.

    Chantal Mermet, depuis vingt-trois ans, travaillait dans son bar-tabac, sept jours sur sept, et elle ne prenait qu’une semaine de vacances par an.

    Son mari François Mermet a blessé un cambrioleur « qui s’était attaqué à l’établissement dans la nuit du 25 au 26 mai ».

    Après avoir vu l’un des trois malfaiteurs en train de forcer une fenêtre, il sort du bar en s’étant muni d’un vieux fusil de chasse qu’il gardait par peur près de leur lit. Dans la panique, il fait partir deux coups de feu involontaires. Les phares d’une voiture s’allument à vingt ou trente mètres et un autre délinquant s’avance vers lui, tenant quelque chose à la main. François Mermet tire une dernière fois pour le faire fuir, selon lui en l’air. La voiture disparaît.

    Vers 2 heures 15, un jeune homme de 21 ans se présente dans une clinique, il a été « blessé dans le dos par plusieurs plombs ». Le rapprochement est fait avec la tentative de vol au détriment des époux Mermet.

    Menotté face au voisinage, François Mermet, qui se sent honteux et humilié, est placé en garde à vue et mis en examen pour violences aggravées. Il est placé sous contrôle judiciaire.

    Le cambrioleur, seulement légèrement blessé, venait de purger une peine de prison pour une affaire de stupéfiants. Il a été mis en examen pour vol en réunion avec effraction.

    Le bar-tabac, avant Chantal Mermet avait été tenu par sa mère et il s’agissait du seul commerce de Montrevel. Elle avait déjà été cambriolée à six reprises.

    Un comité de soutien a été créé et une pétition diffusée. Le commerçant d’un village voisin comprend « la réaction de François Mermet » et il souligne qu’il a été « cambriolé et braqué » à onze reprises et « qu’on est beaucoup à vivre avec ce sentiment d’insécurité » (Le Parisien).

    On ne peut pas reprocher au parquet et à l’instruction de Bourgoin-Jallieu d’avoir mal accompli leur travail, aucune décision n’a été aberrante, et pourtant, on ne ne peut se défendre d’éprouver un sentiment d’injustice et de plaindre les époux Mermet.

    François Mermet le dit à sa manière qui vaut bien tous les traités savants sur le monde pénal. « Je n’aurais pas dû me servir de mon arme. Dans la panique, la peur, on ne sait pas ce qui nous passe dans la tête. Mais ce sont les voleurs qui devraient être punis. Pas moi… Je suis détruit… anéanti. »

    Et son épouse de renchérir dans le désarroi. « Moralement, c’est dur de vivre dans la peur, la crainte. Alors aujourd’hui ras le bol, j’arrête, je ne peux plus continuer dans ces conditions… On l’a traité comme un tueur, on lui a mis les menottes. Mais nous, on est des victimes. Il ne faut pas inverser les rôles. »

    Elle a décidé de vendre. Montrevel n’aura plus son bar-tabac. Un dernier lien est rompu. Hommage au Parisien pour avoir projeté une lumière sur ce petit bout de déclin. Un crépuscule de plus.

    Rien qu’une infortune discrète en France périphérique.

    Extrait de : Justice au Singulier

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mercredi 2 Décembre à 18h, l'Action française-Restauration Nationale vous convie à une audio-conférence dont le thème sera état des lieux de l'agriculture française animée par Louis-Marie, sur le Discord Institut d'AF.

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    Mercredi 2 Décembre à 19h, l'Action française Vendée vous convie à une audio-conférence dont le thème sera le nationalisme français, sur le Discord d'AF Vendée .

    Demandez nous le lien en message privé !

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    Mercredi 2 Décembre à 20h30, l'Action française Brest vous convie à une audio-conférence dont le thème sera l'histoire de l'Action française animée par Louis André, chef de la section bordelaise sur Discord.

     N'hésitez plus, rejoignez-nous! Lien en MP.

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    Vendredi 4 Décembre à 18h00, l'Action française-Restauration Nationale vous convie à une audio-conférence dont le thème sera nations et empires animée par Pierre-Yves Rougeyron, sur Discord.

    Nous vous attendons nombreux sur notre serveur Discord !

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    Samedi 5 Décembre à 17h, l'Action française Arras vous convie à une audio-conférence dont le thème sera le libéralisme animée par Josselin Galles, sur Discord.

    Contactez-nous par message privé.

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    Samedi 5 Décembre à 19h, l'Action française Lyon vous convie à une audio-conférence dont le thème sera le libéralisme animée par Giovanni Messavili, sur Discord.

    Notre cycle de formation sur les grandes idéologies politiques de notre temps continue !

    Contactez-nous par message privé.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    Pages FB : https://www.facebook.com/publegraal/

     

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    https://www.facebook.com/profile.php?id=100014739032951

     

    Chers Amis du Graal, du Café Histoire de Toulon et de la paroisse de Saint-François de Paule.


    Ap
  • Le lys écologique, par Jean Phi­lippe Chauvin.

     jean philippe chauvin.jpgCertes non ! Et, même si cela peut paraître bien ano­din au regard des enjeux et du nombre d’habitants actuels et à venir sur notre pla­nète, il n’est pas impos­sible d’agir concrè­te­ment, indi­vi­duel­le­ment comme col­lec­ti­ve­ment, par le biais de l’État fran­çais, qui a man­dat sur 67 mil­lions de citoyens et dis­pose d’un espace ter­ri­to­rial loin d’être négli­geable, sur terre comme sur mer (la France a le deuxième espace mari­time du monde, en grande par­tie grâce à son outre-mer). Encore faut-il avoir conscience des enjeux et des dan­gers des dérè­gle­ments cli­ma­tiques et envi­ron­ne­men­taux, et avoir la volon­té poli­tique d’en rele­ver les défis.

    L’État doit, autant qu’il est pos­sible, mettre en place quelques mesures simples et jouer un rôle d’exemplarité sur les autres nations indus­tria­li­sées, en par­ti­cu­lier de l’Union euro­péenne dont la France est un membre actif et qui se doit d’en être un modèle sur le plan éco­lo­gique comme social.

    Déve­lop­pe­ment des éner­gies alter­na­tives, en par­ti­cu­lier dans l’immobilier (pan­neaux solaires, petit éolien domes­tique, etc.) ; inci­ta­tion aux éco­no­mies d’énergie et à la baisse des consom­ma­tions indus­trielles, agri­coles comme domes­tiques ; relo­ca­li­sa­tion d’une par­tie de nos indus­tries des­ti­nées à ali­men­ter le mar­ché fran­çais (par exemple, dans le sec­teur auto­mo­bile ou dans la pro­duc­tion agri­cole) ; amé­na­ge­ment des ter­ri­toires ; déve­lop­pe­ment de l’a­gri­cul­ture bio­lo­gique et de l’a­gro­fo­res­te­rie, etc. : la liste n’est pas limi­ta­tive, bien sûr, mais elle doit être prag­ma­ti­que­ment com­plé­tée sans tom­ber dans une forme « puni­tive » de l’écologie quo­ti­dienne, qui aurait pour résul­tat de déres­pon­sa­bi­li­ser les popu­la­tions et de les inci­ter à des « fraudes éco­lo­giques » néfastes : un effort d’imagination est ain­si néces­saire pour faire de ce qui est urgent et utile une habi­tude « dési­rée », et non une contrainte mal vécue. Il n’est pas dit que cela soit tou­jours, ni facile ni même pos­sible (des remises en cause dou­lou­reuses sont une étape qu’il sera par­fois dif­fi­cile d’ignorer…), mais il faut tendre, en pen­sant aux résul­tats envi­ron­ne­men­taux à atteindre, à cette éco­lo­gie pra­tique et popu­laire pour ne pas hypo­thé­quer l’avenir « que tout esprit bien né sou­haite à sa patrie » selon l’heureuse for­mule de Maurras

    Sources : https://www.actionfrancaise.net/

    https://www.facebook.com/Le-Lys-%C3%A9cologique-1509779332676141

    Les Roya­listes, éco­lo­gistes inté­graux, pour une éco­lo­gie pra­tique et populaire !

    Les crises envi­ron­ne­men­tales se suc­cèdent et, mal­gré les grandes décla­ra­tions des États et des puis­sances éco­no­miques et finan­cières, la situa­tion éco­lo­gique de la pla­nète ne s’a­mé­liore guère, ou de façon trop mar­gi­nale pour être vrai­ment convain­cante. Doit-on alors se conten­ter de geindre sans cher­cher à réagir ?