Sur C News, la Belle Histoire de France du 04/04/21.
Le règne de Philippe IV dit «Le bel» (1285-1314)
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Le règne de Philippe IV dit «Le bel» (1285-1314)
La fin des capétiens directs et la figure de Du Guesclin.
Ces dernières semaines, toujours marquées par la crise sanitaire et les controverses qui l’accompagnent, furent l’occasion, si besoin était, de nous rappeler, via les rapports Stora et Duclert sur l’Algérie et le Rwanda, l’importance de l’étude de l’Histoire.
Importance car, d’abord, il y va de la vérité des faits et importance dans la mesure où l’Histoire est devenue plus que jamais un enjeu des combats politiques et idéologiques livrés au sein des nations ou menés sur la scène diplomatique. De ce point de vue nous sommes bien loin de la pacification des esprits par le marché que d’aucuns espéraient ou, pour notre pays, de l’avènement d’une démocratie apaisée rêvée par un président récemment décédé.
Toutefois, au-delà du fracas des affrontements, reconnaissons de façon positive que ce retour sur des événements passés et leur exploration à nouveaux frais tranchent avec le culte de l’éphémère qui caractérise la société « liquide » post-moderne et où le temps ne vaudrait que par l’acte éphémère de consommation d’individus esseulés et d’une certaine façon, amnésiques. On doit même se féliciter de ce qui apparaît comme une résistance de l’Histoire, avec son épaisseur, sa densité, sa dramatique et les interrogations fondamentales qu’elle nous lance en ce début de XXIe siècle et qui touchent à un « pourquoi » qui peut nous éloigner de l’utilitarisme dominant.
C’est à la lumière de ces considérations et dans la droite ligne des motifs qui ont présidé à sa création, et en cohérence avec ses statuts, que l’ASAF est présente dans les débats générés par ces rapports. Elle est animée du souci premier que soit défendu l’honneur de l’Armée française, dans toute l’acception de ce vieux mot inscrit sur nos drapeaux et sur nos bâtiments de guerre ; l’honneur dont Alfred de Vigny écrivait qu’il maintient toujours et partout la dignité personnelle de l’homme et dont le philosophe Gabriel Marcel nous disait qu’il ne peut pas être seulement de « sauvegarde » mais qu’il doit être aussi de « générosité », c’est-à-dire ouvert au service de la communauté nationale.
Quant à la mémoire, la « cancel culture » ou culture de l’effacement, est venue, avec une brutalité extrême, l’imposer comme objet d’affrontement à une opinion publique française que l’on sent médusée. Ce phénomène venu des États-Unis, très présent dans les universités d’outre-Atlantique, n’est pas sans cousinage avec la philosophie de la déconstruction des Derrida, Foucault ou Deleuze, maîtres à penser des années 60 à 80 ; il vise à éliminer de nos paysages, de notre histoire et de nos âmes toute trace d’un passé décrit comme détestable et dont la mémoire doit être damnée. Il n’est en réalité pas nouveau dans l’Histoire mais la puissance des moyens de communication contemporains lui donne une portée et une résonance singulière.
Soyons très attentifs à ce phénomène porté par le rêve d’un monde parfait et nourri d’une idéologie frustre étrangère à tout souci de la vérité historique : en ces temps de fragmentation de la société, de revendications minoritaires et de repentances maladives, il ne pourra, en s’étendant par le biais de stratagèmes terrorisants, qu’amplifier l’ensauvagement rampant qui déjà mine notre pays.
Face à ce péril barbare, nous avons le devoir impératif de sonder nos mémoires individuelles et collectives pour y retrouver, et sans nier ce que l’humaine nature y a déposé de sombre, les traces du Beau, du Vrai et du Bien et les marques du génie, de l’héroïsme et du sacrifice, obscurs ou déployés au grand jour : ce sans quoi aucune civilisation ou société ne peut espérer durer. Et d’ailleurs, y aurait-il même une armée digne de ce nom qui n’ait pas comme ultime finalité de servir ce qui précisément fait traverser les siècles à une communauté nationale ? Au moment où l’on s’interroge sur la conservation de la mémoire des générations du feu qui peu à peu nous quittent, ayons donc la volonté, face aux nouveaux iconoclastes, de transmettre ce que nos anciens, confrontés aux aléas de l’Histoire, ont fait de meilleur au service des valeurs et vertus les plus hautes.
« Ce qui a été conservé et sauvé ne l’a pas été en vain. Il est des œuvres et des pensées qui se prolongent au-delà de la tombe. Il est toujours des mains pour recueillir et transmettre le flambeau. Et pour les renaissances il est encore de la foi. » (Jacques Bainville, en conclusion de son discours de réception à l’Académie française, le 7 novembre 1935).
La RÉDACTION de L’ASAF (Association de Soutien à l’Armée Française)
www.asafrance.fr
Source : https://www.actionfrancaise.net/
Le destin incroyable de Catherine de Médicis.
La régence de Catherine Médecis et la Saint-Barthélémy.
« À qui veut régénérer une société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines. La perfection de toute société consiste, en effet, à poursuivre et à atteindre la fin en vue de laquelle elle a été fondée », écrivait Léon XIII, dans Rerum novarum.
Et c’est précisément l’objet de cet ouvrage remarquable édité par l’association Marie de Nazareth : permettre à la France de « réentendre sa vocation, retrouver le sens de son élection particulière et renouer définitivement avec la Mère de Dieu ».
Du baptême de Clovis et l’évangélisation de la Gaule au « M de Marie », seize siècles d’Histoire rappellent, dans ces pages que, regnum Galliae, regnum Mariae, que sa vocation est de défendre la foi catholique et l’apporter au monde. Alors le lecteur, qu’il soit croyant ou pas, (re)découvrira les traces de la Vierge dans notre pays par des faits concrets, historiques et vérifiables relatés par des experts de chaque sanctuaire.
Voyagez de chapelles en cathédrales, dans ces hauts lieux qui vous feront revivre l’apogée de la chrétienté et les formidables épopées. Des vies de saints et de grands témoins aux exhortations à la mission et la consécration, ce récit extraordinaire de notre Histoire de France explique le développement de la spiritualité et de la piété. Ce livre richement documenté, joliment illustré, réunit de nombreuses plumes faisant de cet ouvrage une référence. « Le sang des martyrs est semence de chrétiens », enseignait Tertullien. Ceux-ci ne sont pas oubliés, et notamment par l’évocation du génocide vendéen.
L’ouvrage mentionne que « de mille manières, par ses paroles, par ses actes, par d’innombrables faits miraculeux et quantité d’interventions providentielles, la Vierge répond à nos prières en montrant la réalité de son secours et de sa protection ». Un livre qui nous enracine dans le passé, sans jamais nous enfermer dans cette nostalgie d’une ère surannée où la foi était encore majoritaire. Bien au contraire, en ces temps troublés, il est une invitation à se réconcilier avec notre Histoire et non la déconstruire, à nous tourner vers celle qui a toujours protégé notre nation, enfin une invitation à l’espérance de retrouver un jour la grandeur de la France.
Notre Histoire avec Marie. Retrouver les racines chrétiennes de la France, Marie de Nazareth, 216 pages, 29 euros, en vente dans toutes les librairies chrétiennes ou sur mdnproductions.fr
Journaliste
Le règne de Louis XIII, dit «Le juste».
Louis XIV : la naissance du soleil.
Dans toute l'histoire, à chaque fois que l'armée française a franchi le Rhin, il n'était pas question d'aller cueillir des fleurs. Ce fleuve a longtemps été une frontière naturelle entre des peuples bien distincts, et a toujours été au cœur de l'histoire militaire mouvementée de la France. Pour illustrer cet état de fait, quoi de plus évocateur que de revenir sur le franchissement du Rhin par Louis XIV en 1672 ? Nous sommes alors au début de la guerre de Hollande et le roi est à la tête de son armée, en compagnie de ses maréchaux. L'épisode célèbre sera représenté dans un magnifique tableau de Van der Meulen, qui illustre à merveille le caractère épique de l'instant.
La fin de la dynastie des Carolingiens et l’avènement des Capétiens.
Bernard Lugan déroule sur cinq millénaires (15 000 ans si l’on inclut les premières pages qui évoquent la période prédynastique ) cette Histoire de l’Égypte des origines à nos jours, chronologie d’un espace majeur du monde méditerranéen. Les facteurs climatiques, théologiques, politiques, sociaux, économiques, géographiques, militaires se combinent dans un récit captivant et éclairant.
Énoncer la méthode ne résume pas ce livre simple et magistral qui donne aux lecteurs des clés de compréhension ô combien actuelles. Au long de cette vallée du Nil, un ordre originel se dégage qui intègre les hommes, la terre et les dieux. Les luttes et les rapports de force se fondent dans une vision du monde structurante en phase avec les cycles naturels et « immuables » – le fleuve, le soleil, les astres – qui prélude à une autre Révélation dont les racines s’ancrent aussi dans cette terre. Christiane Desroches-Noblecourt l’avait discerné, notamment dans sa biographie de Ramsès II. C’est d’Égypte que Moïse est parti, c’est là que la Sainte Famille s’est réfugiée lorsque sa survie était compromise.
La succession des dynasties pharaoniques connut des ruptures, avec, un temps, une domination libyenne, puis assyrienne, jusqu’à l’arrivée d’Alexandre le Grand, puis la domination tardive de Rome. Le théâtre est vaste, les acteurs viendront jouer leur partie dans ce creuset depuis le Maghreb jusqu’à l’Arabie, depuis l’actuelle Turquie jusqu’au Soudan, longtemps terre chrétienne.
Mais qui se souvient que la conquête arabe, au début du Xe siècle, fit éclore en Égypte un califat fatimide, chiite, originaire de Kabylie, s’opposant aux Abassides de Bagdad ? Puis vinrent les Berbères fatimides, qui régnèrent sur tout le Maghreb et s’étendirent jusqu’au Sinaï. Qui se souvient que les chrétiens, partie intégrante du paysage, furent acteurs intégrés au départ avant de devenir, par étapes, portion congrue, peu à peu écartés puis au final quasi éliminés, hormis les coptes en Égypte ?
Ensuite pendant cinq siècles, de 1250 jusqu’à l’expédition française de 1898, le sultanat Mamelouk s’installa durablement. Classe d’esclaves guerriers « exclusivement blancs », razziés en Asie Centrale, en Russie et au Caucase, les Mamelouks formaient une aristocratie non héréditaire sélectionnée sur des critères guerriers. Arbitres lors du choix des sultans, souvent par la violence, ils contribuèrent à l’extension de l’Islam. Il est surprenant de relever que deux entités d’origine extra-orientale, les Mamelouks en Égypte et les Janissaires dans l’empire Ottoman, furent les bras armés de la conquête islamique.
Nous revisitons ensuite l’expédition de Bonaparte, qui mit fin au sultanat mamelouk, se solda par un glorieux échec stratégique, mais entraîna une redécouverte de l’Égypte et, par la mise en œuvre de sciences et techniques appliquées à la gestion du territoire, amena l’éveil d’élites locales, voie d’entrée du pays dans une dynamique contemporaine. Le pays s’émancipe vraiment après la Première Guerre mondiale, puis l’échec de la tutelle britannique. Rôle du canal de Suez, naissance des frères musulmans, seconde guerre mondiale, logiques pétrolières, rôle de Nasser et des « officiers libres », le panorama des évolutions de la région se déroule, faisant ressortir les permanences de « noyaux durs » : certains persistent depuis les temps antiques, comme la dualité Cyrénaïque/Tripolitaine en Libye… La mémoire longue est bien une condition de la lecture pertinente de l’histoire !
Ce livre se lit comme un roman, rendant moins exotique et moins hermétique « l’Orient compliqué ». Loin des jugements et des polémiques, il suffit de suivre le « fil bleu » allant du delta aux sources du Nil, pour mieux comprendre l’histoire d’un grand pays dont les péripéties ne nous sont pas aussi étrangères qu’on pourrait le penser.
Source : https://www.politiquemagazine.fr/
Jeanne d'Arc, jusqu'au bûcher.
Ce chapitre nous montre comment, après le sacre de Charles VII, Jeanne choisit de continuer la lutte contre les Anglais et les Bourguignons ; comment, blessée à Paris, elle est capturée à Compiègne en mai 1430 ; comment, vendue aux Anglais, elle est jugée à Rouen par des Français puis, déclarée relapse, elle est brûlée à Rouen
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L'émission La Belle Histoire de France en quelques mots:
Pour découvrir ou redécouvrir ensemble ce qui fait notre pays, notre nation, ce qui fait la France. C’est la belle Histoire de France que deux hommes de passion nous content, Marc Menant et Franck Ferrand, sous l'égide de Christine Kelly.
Un retour chronologique sur les grands moments de l’Histoire française.
Pour Franck Ferrand, « le but de la chaîne est très clair, ils savent ce qu’ils veulent sur CNews, c’est qu’on défende, qu’on raconte l’histoire de France en tant que telle. Ils l’estiment un peu sacrifiée, passant au second plan. Notre histoire, notre culture, c’est ce qui fait notre appartenance commune, notre envie de vivre ensemble, alors parlons-en. C’est notre mission. »
Henri de Navarre, devenu Henri IV.