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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Langue française en Louisiane : une transmission de génération en génération.


    À l'occasion de la Semaine de la #francophonie, nous vous emmenons dans le sud de la #Louisiane, où plus de 200 000 Louisianais parlent #français au quotidien. Il y a 100 ans, en 1921, le français était interdit dans les écoles alors que la majorité de la population ne parlait pas anglais. La langue française a donc failli disparaître, mais aujourd'hui, toute une génération se bat pour faire revivre et survivre leur héritage. Il y a environ 400 000 francophones dans l'État, soit 10 % de la population.

  • La Démocratie directe comme dernier recours de la démocratie française. (II), par Christian Vanneste.

    La descente aux enfers de la France, son recul dans la plupart des domaines est une réalité qui s’impose chaque jour avec plus de force aux esprits les plus lucides. Il n’est guère de question qui ne fasse apparaître les fautes commises par les dirigeants de notre pays depuis plus ou moins longtemps. Ces errements coupables se rejoignent presque tous dans la fracture entre la perception rationnelle de la réalité, celle que suggère le bons sens, et les illusions passagères de l’idéologie. 

    christian vanneste.jpgLa France est un pays hypercentralisé où tout se décide à Paris. C’est aussi un système très hiérarchisé où une caste issue des “grandes” écoles constitue un microcosme fondé avant tout sur des diplômes et des concours qui propulsent sur la scène du pouvoir, et pour commencer dans ses coulisses, des acteurs dénués d’expérience, mais imbus d’un savoir récent et superficiel. Formés sur le même modèle, récitant les mêmes fiches, soudés par les mêmes copinages malgré les rivalités de l’arrivisme, ces oligarques sont incapables d’innover et de briser les tabous et les stéréotypes qui règnent sur leur manière de penser. Grenouilles de cabinets, hauts-fonctionnaires en début de carrière, chaussant très tôt les charentaises de grandes entreprises, liées à l’Etat pour la plupart, puis hommes ou femmes politiques, ils vivent dans la même bulle idéologique que les patrons et les opérateurs de la sphère médiatique. Soucieux de leur carrière, les magistrats les y rejoignent pour beaucoup.

    On s’épuiserait à dresser la liste des échecs dans lesquels la France s’enlise parce que la caste qui la dirige a fait les mauvais choix au mauvais moment. Aujourd’hui, surgit le débat sur les conséquences de la “mode” des éoliennes. La France avait, l’un de ses derniers bons jours, et c’était sous Pompidou, choisi le nucléaire et appuyé son industrie sur une énergie concurrentielle et sans gaz à effet de serre. L’idéologie a diabolisé celle-ci et imposé les éoliennes qui produisent une énergie intermittente, chère, qui défigure les paysages et le patrimoine, et en fait fort peu respectueuse de l’environnement par les matériaux qu’elle emploie. Mais sur un tout autre plan, le personnage théâtral qui joue le rôle de Garde des sceaux annonce péremptoirement un nombre vertigineux de peines d’emprisonnement pour se plaindre amèrement, cette fois, de la surpopulation carcérale. La mode idéologique veut dans ce domaine que la prison soit l’école du crime, qu’elle est donc inutile et même nocive, et qu’il faut lui substituer d’autres solutions. Moyennant quoi, on ne construit pas de cellules, on dépense un “fric de dingue” pour traiter le problème à sa racine sociale, et comme cela n’empêche pas plus les délits et leurs récidives que les peines alternatives et autres bracelets électroniques, on condamne donc à l’incarcération qui n’est pas exécutée en raison de la “gestion hôtelière” du parc carcéral. L’idéologie dit : la prison n’est pas une solution. Le bon sens répond : si, à condition que les peines soient rapidement décidées et exécutées, avec fermeté, et dans des lieux de détention suffisamment nombreux qu’il faut donc construire et munir du personnel et de l’équipement nécessaires.

    Voilà deux questions très différentes dans lesquelles les “sachants” se sont enferrés. Ce sont deux problèmes que les Français auraient pu résoudre par le biais d’un référendum qu’ils auraient demandé dans le cadre du référendum d’initiative populaire, de ce que les Suisses appellent la votation : soit après le vote d’une loi consacrée à la justice, ils auraient pu réunir suffisamment de signatures pour suspendre l’application de la loi et modifier celle-ci ou la remplacer par une autre que le peuple appelé aux urnes aurait approuvée, soit une initiative populaire réunissant un certain nombre de signataires aurait pu proposer une nouvelle loi sur la politique énergétique redonnant la priorité au nucléaire. Il est préférable de prendre son temps pour effectuer les bons choix guidés par le bon sens et légitimés par le vrai souverain, le Peuple, après un débat dépassionné et équilibré, plutôt que d’agir dans la précipitation sous la pression des médias et des lobbies, avant la prochaine échéance électorale. La démocratie doit être soumise au bon vouloir du Peuple non aux désirs, aux angoisses, au confort d’une poignée de professionnels du pouvoir.

    L’instauration de la démocratie directe en France sera le seul moyen de briser les noeuds gordiens qui dans de nombreux domaines ont enfermé notre pays dans le déclin et la décadence. La population en a conscience. Les dirigeants, coincés entre idéologie et intérêts personnels à court terme, ne peut, ni ne veut les trancher. Ce n’est pas le glaive d’Alexandre qui y parviendra, quel que soit le goût historique des Français pour l’homme providentiel, car le moule qui les fabriquait a disparu faute de guerre. Il faut donc faire appel au couteau suisse, et espérer que celui qui prendra le destin de la France en mains, s’en saisira aussitôt !

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Zemmour/C News : droite/gauche : fracture française ?

    (A Guy Bertran de Balanda à l'origine de cette chronique télévisuelle)...

  • Ce dimanche : lafautearousseau souhaite évidemment la victoire de la Nouvelle Calédonie française !

    L’indépendance de la Nouvelle Calédonie arrangerait bien les affaires de la Chine.

    Et c’est un euphémisme :

    https://www.capital.fr/economie-politique/nouvelle-caledonie-la-chine-est-larbitre-du-referendum-sur-lindependance-1382039

    Certes, on a déjà voté, pour le maintien de l'île dans la France mais les idéologues de l'époque (Jospin...) ont prévu qu'il faudrait un deuxième et même un troisième référendum au cas où les ennemis de la France ne réussiraient pas leur mauvais coup.

    Ils montraient ainsi leur mépris de ce suffrage universel dont ils n'ont cessent de parler.

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    Comme leurs lointains ancêtres de la Convention, élue par 5% des Français : le plus grand scandale "dit démocratique" de tous les temps : avec 5% des "élus", d'ailleurs pas tous d'accord, cette mascarade de Convention a voté l'assassinat du Roi et de la Reine, a organisé l'infanticide du petit roi Louis XVII, a organisé le Génocide vendéen, le premier des Temps modernes et la matrice de tous ceux qui ont suivi...

    Il faut donc revoter dimanche :

    lafautearousseau, qui a des lecteurs et des amis dans ce territoire français comme dans tous les Outre-mer, appelle à voter et à faire voter pour que triomphe la Nouvelle Calédonie française !

  • Victoire de la Nouvelle Calédonie française : la réaction de Frédéric de Natal...

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    La Nouvelle-Calédonie reste française !

    Une nouvelle fois le plus beau fleuron pacifique de nos DOM-TOM a décidé de rester français avec 53% des voix. Je ne peux que me féliciter de ce vote de nos compatriotes. A l’heure où la France vit des heures terribles avec la montée en tout genre des communautarismes, qu’une certaine catégorie de personnes prône ouvertement le séparatisme au sein de notre nation et que nos différents gouvernements de la Vème République ont été incapables d’enrayer, la Nouvelle Calédonie a donné une belle leçon d’unité à l’Hexagone.

    Pourtant tout n’est pas encore joué au vu des résultats.

    En effet, les (odieux) accords de Matignon de 1988 signé par le gouvernement socialiste Michel Rocard et les indépendantistes prévoit encore un 3ème référendum. Premier vice-président de la Province Sud, sous l’étiquette Les Républicains, Philippe Blaise a déclaré que "l’état avait été en dessous de tout durant cette campagne parce qu’il n’a pas joué son rôle, ni tenter de rétablir l’ordre et permettre la sécurité du scrutin" .

    Tout reste donc à faire et le combat continue aux côtés des Loyalistes que je soutiens fermement et publiquement !

    Il est du devoir des royalistes de prendre ce sujet et de défendre notre intégrité territoriale.

    Non à l’indépendance ! Vive la Nouvelle-Calédonie, vive le Roi et vive la France ! 

  • Sur Front Populaire, Fédération française de football : Que chacun assume ses responsabilités.

    Le russe Khabib Nurmagomedov, champion des poids légers de l'UFC (Ultimate Fighting Championship), a créé la polémique en postant sur les réseaux sociaux un message exprimant des propos antifrançais et remettant en cause le droit à la caricature du prophète Mahomet. Une publication endossée par de nombreux joueurs ou ex-joueurs de l'Equipe de France...

  • 3ème édition du prix des lecteurs de la presse française libre.

    Chers amis, chers lecteurs,

    Vous aimez la langue française et les livres ? Participez à la 3ème édition du prix des lecteurs de la presse française libre !

    Ce prix réalisé avec nos partenaires, Présent et la Nouvelle Librairie est présidé par Maître Thierry Bouclier, avocat et écrivain. Il récompense un ouvrage paru pour la première fois en 2020 et cher à vos causes.

    Pourquoi participer ?

    Vous souhaitez récompenser un auteur oublié des grands prix littéraires et vous avez à cœur de partager votre découverte 2020 que nous devrions tous avoir sur notre table de chevet !

    Comment participer ?

    -  Le vote est ouvert du 1er novembre au 31 décembre 2020.

    - Le livre, librement choisi doit obligatoirement être paru pour la première fois en 2020. Il peut s’agir d’un essai, d’un roman, d’une bande dessinée, de souvenirs etc.

    Un seul livre par lecteur.

    Pour nous faire part de votre choix :

    Courrier : Le Bien commun – 10 Rue croix-des-Petits-Champs – 75001 Paris

    Courriel : contact@lebiencommun.net

    À vos stylos ou claviers, n’hésitez pas à argumenter votre choix, nous publierons dans nos colonnes votre avis éclairé !

     

    JE DECOUVRE CES OUVRAGES

    En partenariat avec :

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    https://lebiencommun.net/

    La Restauration Nationale
    10 Rue Croix-des-Petits-Champs
    75001 Paris

  • Sur Marianne, vaccins : l’échec de la recherche française, en voie de paupérisation.

    Sanofi l’a annoncé : il n’y aura pas fabrication de son vaccin à ARN messager. Arrivé dernière dans la course, leur formule risquerait bien de ne pas être rentable mais le labo assure qu’il sera prêt pour la prochaine épidémie…

  • Le cadeau du Gouvernement pour fêter la langue française le 20 mars 2021 !

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'A.FR.AV
     Association Francophonie Avenir :  https://www.francophonie-avenir.com

    Madame, Monsieur,

     

    Une forfaiture civique et linguistique, une de plus, est en train de se mettre en place dans notre pays, et cela a été annoncé, qui plus est, le 16 mars 2021, durant la Semaine mondiale de la langue française et de la Francophonie : la FUTURE CARTE D'IDENTITÉ DES FRANÇAIS VA DEVENIR BILINGUE FRANÇAIS-ANGLAIS !

    Nouvelle provocation contre les Francophones et les amis de la langue française en France et dans le monde : le gouvernement a choisi la Semaine de la Francophonie et de la langue française pour présenter, sans le moindre débat parlementaire préalable, son projet de nouvelle carte d'identité bilingue où les rubriques sont toutes libellées en français et... en anglais.

     

    L'anglicisation en marche !

     

       Ça ne suffisait pas à l'équipe gouvernementale en place de fermer les yeux sur les innombrables  entorses des grandes firmes « françaises » privées et publiques (Renault, PSA) qui basculent leur communication technique vers le tout-anglais ou qui nomment leurs produits et enseignes en anglais (« Ma French Bank », « TGV Night », etc.). 

      Ça ne lui suffisait pas non plus de laisser nombre de grandes écoles et d'Universités multiplier les enseignements en anglais destinés... à des francophones dans toutes sortes de disciplines pendant que, illégalement, toutes sortes de collectivités publiques rebaptisent leurs « territoires » en anglais (« Oh my Lot ! », « Only Lyon », « In Annecy Mountains », « Purple Campus », « Lorraine Airport »,  etc.).

      Enfin, ça ne suffisait pas au gouvernement de laisser la Commission de Bruxelles, sans aucune protestation française qui fût à la hauteur de cette forfaiture, installer le fait accompli d'une communication européenne exclusivement délivrée en anglais.

      Voilà maintenant que l'État français lui-même décide de passer outre l'article II de la Constitution (« la langue de la République est le français », est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. ) et de violer lui-même, et fort grossièrement, la loi Toubon de 1994 (le français est la langue de la République... en éditant une carte d'identité dont l'effet réel sera de désétablir le français de son rôle de seule langue officielle du pays, de le reléguer au rang de langue locale en niant sa dimension internationale et d'instituer du même coup l'anglais - et cela en plein Brexit ! - comme seule langue internationale reconnue par la France.

    De plus en plus se confirme la volonté, voire l'acharnement des milieux dominants imbus d'idéologie atlantiste et « post-nationale » de désétablir à toute vitesse notre langue nationale, premier service public de France, socle de la République indivisible et ciment de la Francophonie internationale. 

    Cette carte d'identité de la honte est un test de la résistance civique et linguistique des citoyens.

    Si nous citoyens français laissons passer cette grossière forfaiture linguistique, le pouvoir saura qu'il peut donner son feu vert à l'entreprise visant à faire de l'anglais la seule langue de travail de l'UE, puis à en faire une langue co-officielle en France même: ce qui accélèrera prodigieusement la politique linguistique d'arrachage du français, de substitution systématique de l'anglais à notre langue maternelle commune et de basculement général, en France et dans le reste de l'UE, à la langue unique ardemment désirée par la finance et par les grandes sociétés transnationales, avec tous les énormes dangers que cela représente sur les plans économique, social, culturel et politique.

    C'est pourquoi nous, associations de défense du français, adjurons les parlementaires, les intellectuels, les syndicalistes, les journalistes, d'interpeller fortement le président de la République et le gouvernement, qui jusqu'ici n'ont même pas la courtoisie démocratique de répondre à nos adresses citoyennes, pour qu'ils retirent au plus tôt ce projet attentatoire à la loi, à la Constitution, à la personnalité même de la France et à la langue commune du peuple français et des autres peuples de la Francophonie internationale.

     

    Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’Avenir de la Langue française (ALF), président du FFI-France, et Secrétaire général du Haut Conseil de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF)

    Georges Gastaud, philosophe, président exécutif de CO.U.R.R.I.E.L. (COllectif Unitaire Républicain pour la Résistance, l'Initiative et l'Emancipation Linguistiques) 

    Catherine Distinguin, présidente d'Avenir de la Langue Française (A.L.F.)

    Ilyes Zouari, président du Centre d'Etudes et de Réflexion sur le Monde Francophone

    Thierry Saladin, secrétaire de l'A.FR.AV. (Association Francophonie Avenir) 

    Philippe Reynaud, président de Défense de la Langue Française (D.L.F.) en pays de Savoie, ainsi que M. Lucien Berthet, DLF en pays de Savoie. 

     

    Pour tenter de réveiller les consciences sur ce problème, merci de nous aider à diffuser cet article le plus largement possible.

     

    En vous remerciant de votre attention et en vous priant de croire à nos salutations distinguées et les meilleures.

     

    Régis Ravat,

    Président de l'Afrav

     

     

    Note :  l'Afrav a adressé un recours gracieux à la ministre responsable de cette énième anglomanie, Mme Marlène Schiappa,  pour lui demander expressément de renoncer au bilinguisme illégal auquel devraient être soumises nos futures cartes nationales d'identité. 

  • Bernard Lugan : La colonisation a plombé l'économie française.

    Bernard Lugan est universitaire. Historien spécialiste de l’Afrique, il a notamment enseigné à l’université Lyon III ainsi qu’à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr-Coëtquidan et à l’École de Guerre. Expert auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), il dirige également la revue par internet L’Afrique Réelle et est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages.

    Dans son dernier livre, Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance, Bernard Lugan analyse les origines du mouvement « décolonial », son corpus idéologique, ses objectifs ainsi que les relais sur lesquels il s’appuie pour diffuser ses idées dans la société.

    S’appuyant notamment sur les travaux d’historiens ayant étudié la période coloniale comme Jacques Marseille et Daniel Lefeuvre, il passe au crible plusieurs assertions émises par les membres du mouvement « décolonial ».

    Quel est le cœur de la pensée du mouvement « décolonial », son idéologie ? Quels sont ses relais en France et à l’étranger ?

    Quels sont les objectifs des militants de ce courant et la position de nos dirigeants ? Quel est le bilan de la colonisation française ?

    Les accusations de néocolonialisme portées contre la France sont-elles justifiées ?

    Quel avenir pour le courant « décolonial » en France ?

    Quel est le point de vue de Bernard Lugan sur le rapport Duclert et le rôle de la France pendant le génocide rwandais ?

    Esprits de Liberté a rencontré Bernard Lugan pour répondre à ces questions.

    Retrouvez Bernard Lugan sur : http://bernardlugan.blogspot.com/

    Crédit musique : Heroic Feat by RomanSenykMusic. https://youtu.be/hvv8VLOKnsI 

  • Sur TV Libertés, la maroquinerie française dans tout son art - Le Zoom - Martin Meunier.


    Martin Meunier, 26 ans, est ingénieur de formation mais a décidé de se lancer par passion dans la maroquinerie. Après avoir rencontré un frère et une sœur dans un atelier du XIème arrondissement de Paris, il décide de lancer sa marque "Valet de Pique". Pour TVLibertés, il présente sa production (sacs à main, ceintures, porte-cartes, sacs à dos) de fabrication 100% française ainsi que ses fournisseurs et le partenariat avec un atelier basé près de Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques.

    Toutes les informations sont sur https://valetdepique.fr

  • Bonne journée de la langue française, de par le vaste monde !...

    Cette journée du 20 mars est la journée de la Francophonie.

    Bonne journée de la langue française à tous les francophones, à tous ceux qui apprennent le français à travers le monde, à tous les professeurs de français et à tous les amoureux de la culture française...

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  • Nietzsche par temps bleu [4]

    Par Rémi Hugues

    images.jpgÀ l'occasion de la publication du dernier ouvrage du docteur ès Lettres et agrégé de philosophie Philippe Granarolo, intitulé En chemin avec NietzscheRémi Hugues nous propose une suite de huit articles « Nietzsche par temps bleu ». Il s'agit de tenter de nous faire découvrir ou redécouvrir l'essence de la pensée de l'auteur de Naissance de la tragédie.  Nous suivrons ce chemin au fil des prochains jours. Bonne lecture !  LFAR    

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    Nietzsche poète-philosophe protestant 

    Ne peut-on pas considérer au fond Nietzsche comme un poète-philosophe protestant, très marqué par les textes vétérotestamentaires, et qui voit dans lʼÉglise de Rome une institution corrompue par le mal ?

    51iO7kpwSIL._SX210_.jpgEn témoigne son livre LʼAntéchrist. Lequel manque cruellement dans la partie consacrée par notre auteur au thème de lʼapocalypse, dʼoù est née la figure de lʼantéchrist. Seul un passage de lʼavant-propos est reproduit (p. 147), mais aucune mise en perspective nʼest faite entre ce volume de Nietzsche et le célébrissime texte johannique. 

    Un poète imprégné de protestantisme 

    Sʼil était indéniablement un anti-catholique rabique, il nʼest pas pour autant évident quʼil y ait chez Nietzsche « un véritable athéisme axiologique » (p. 68), comme lʼaffirme Granarolo. Peut-être plaque-t-il chez son maître à penser son propre athéisme, puisque dire que Dieu est mort présuppose quʼil a existé.

    À cet égard on peut comprendre la thèse présente dans le Gai Savoir et Ainsi parlait Zarathoustra de la « mort de Dieu » comme un constat dʼordre sociologique, qui ne réjouit ni nʼexcède Nietzsche, sa réaction face au phénomène de sécularisation étant « tantôt celle de lʼangoisse, tantôt celle de lʼespoir » (p. 68). 

    unnamed.jpgPuisque « Hegel et Feuerbach (Photo) ont contribué à lʼavènement de la pensée nietzschéenne » (p. 238), celle-ci est assimilable au protestantisme, qui est dʼessence adogmatique car prescrivant le libre-examen.

    Et si Dieu a progressivement disparu des sociétés protestantes, qui sont fortement sécularisées aujourd’hui, nʼest-ce pas le résultat dʼun croyance Extrait_Altona_1785_v3.jpgkabbalistique reprise par le rosicrucisme, lequel pava la voie au luthérianisme, en un retrait de Dieu, ou tsimtsoum ?

    Nietzsche, de notre point de vue, a su de manière remarquable exprimer la signification de la modernité. Il nʼa pas manqué de signaler quʼil avait aperçu « lʼapparition dʼune civilisation factice dissimulant derrière la frénésie de ses actions et de ses progrès scientifiques et techniques, derrière le bonheur matériel offert à la plupart de ses membres, un nihilisme profond sʼétendant peu à peu à lʼensemble de la société. » (pp. 180-1). 

    Toutefois, il a omis le fameux adage selon lequel la nature a horreur du vide. Il a buté sur le sens précis du mot civilisation, pensant à tort que la disparition était consubstantielle à la mort du dogme. Alors que « la civilisation qui se met en place sous ses yeux » (p. 181) est à lʼimage de celle quʼelle remplace, fondée sur un dogme. Elle est un système social et historique semblable aux religions cimentant les sociétés traditionnelles, « qui toutes sʼenracinent dans un texte sacré inaugural et immodifiable » (p. 126).

    Ledit écrit que Granarolo mentionne sans le mettre en questions au sujet de la « biurgie », à la page 113, est « notre Déclaration des droits de lʼhomme » à laquelle il suggère dʼajouter un droit nouveau, celui de ne pas subir des manipulations génétiques. 

    Les droits de lʼhomme négligés 

    la-promesses-de-la-fayette.jpgLa Déclaration des droits de lʼhomme, véritable impensé de la vision du monde post- nietszchéenne de notre auteur, est lʼÉvangile de la modernité, le Décalogue de lʼâge de la mort de Dieu. En ayant recours aux termes « cloître laïc », il montre quʼil nʼa pas pris la mesure de lʼimportance de cette notion de laïcité. Il utilise cet adjectif sans se douter de son absence de neutralité. La laïcité nʼest pas neutre, nʼest pas absence de la religion, mais elle la religion des droits de lʼhomme, comme lʼa reconnu Vincent Peillon dans son ouvrage La Révolution française nʼest pas terminée[1].

    Et cʼest la seule objection que lʼon pourrait faire à Granarolo, qui au demeurant a signé un livre de très haut niveau. Il nʼa pas respecté lʼinjonction nietzschéenne suivante : « Il faut donner à lʼhomme le courage dʼun nouveau grand mépris, par exemple à lʼégard des riches, des fonctionnaires, etc. » (p. 64) En devenant agent de la fonction publique, il a choisi la voie de la soumission à lʼordre philosophique établi, en dépit de lʼavertissement lancé par son maître. Se méprise-t-il lui-même pour avoir sciemment repris dans son livre ces lignes publiées à titre posthume ?

    En les mentionnant ne suggère-t-il pas à son lecteur quʼil a vidé le nietzschéisme de sa substance radicale en contrepartie de sa participation récompensée par des avantages matériels et symboliques à lʼentreprise idéologique de lʼÉtat républicain ?  (À suivre  

    [1] https://www.youtube.com/watch?v=4xluF5WOOJw 

    A lire de Rémi Hugues Mai 68 contre lui-même ...
    (Cliquer sur l'image)

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