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  • Sur Sud Radio, Pass Sanitaire / Régionales : LREM aux abois ? / Israël - Palestine.

    Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Alex Darmon, Jacques Myard, Eric Revel et Eric Verhaeghe.

  • Sur Sud Radio, Pass Sanitaire / Candidate LREM Voilée / Mariani en tête en PACA.

    Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Jean-Luc Bennahmias, Kevin Bossuet, Patrick Mignon et Alexis Poulin.

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, la culture dans tous ses états - Michel Onfray.

    André Bercoff et Céline Alonzo reçoivent Michel Onfray à l’occasion de la parution de son nouveau livre : « L’art d’être français » aux éditions Bouquins.

  • Sur Sud Radio, abstention record aux Régionales : Colère des Français ou désintérêt ?

    Les Vraies Voix avec Philippe Rossi, Philippe Bilger, Stella Kamnga, Tom Connan et Frederic Dabi, directeur général adjoint d'IFOP.

  • Sur Sud Radio, le face à face : ”Enquête au pays des Antivax”.

    Dr Olivier Jourdain, médecin-gynécologue, et auteur de “Enquête au pays des Antivax” aux éditions Plon

    Retrouvez Christine Bouillot et Augustin Moriaux dans le Sud Radio Midi.

  • Sur Sud Radio, Mila / Esther Benbassa / Étendre le pass sanitaire ? / Vaccin.

    Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Virginie Le Guay, Jean-Luc Bennahmias, Michel Taube, Eric Verhaeghe.

  • Sur Sud Radio, pass sanitaire : pourquoi le mouvement de contestation monte en puissance ?

    Pour en débattre, Arthur de Laborde reçoit Alexander Samuel, enseignant et docteur en biologie moléculaire et Michel Maffesoli, sociologue et professeur émérite à la Sorbonne, auteur du récent "L’ère des soulèvements" aux éditions du Cerf.

  • Sur Sud Radio, le Conseil Constitutionnel devait-il censurer la Loi Sanitaire ?

    Les Vraies Voix avec  Jean Terlon, Véronique Langlais, Nicolas Jeanneté et Didier Maus, constitutionnaliste et ancien président de l'Association française de droit constitutionnel.

  • Sur Sud Radio, pass sanitaire : retournerez-vous dans les bars et restaurants comme avant ?

    Laurence Garcia en débat avec Franz-Olivier Giesbert, Corinne Tapiero, Serge Guérin et Yoann Gillet.

  • Sur Sud Radio, harcèlement scolaire : A t-on des réponses à la hauteur ?

    Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Philippe De Veulle et Nora Fraisse, présidente de l’association Marion Fraisse, auteur de la BD « Camélia face à la meute » chez Banbou éditions.

  • Sur Sud Radio, immigration / Zemmour trop à droite ? / Hollande fossoyeur de la gauche ?

    Le débat du 10h-Midi de Valérie Expert avec Nicolas Corato, Sophie de Menthon, Erik Tegnér et Alexis Poulin.

  • Les Jeux de Sotchi. Et après ? par Yves Marie Laulan*

    Ces Jeux à objectif de prestige ont pour objet, on le sait, d’affirmer aux yeux de tous, le retour spectaculaire de la Russie dans le concert des grandes nations. Wladimir Poutine a voulu démontrer aux yeux du monde que le traumatisme de l’effondrement de l’Empire  soviétique était bel et bien effacé. La Grande Russie était de retour. Car elle avait désormais remis ses affaires en ordre et réglé ses problèmes internes. Elle  devait désormais être prise au sérieux après les difficultés de la période Eltsine. Ce pari audacieux sera-t-il gagné ?  

    putine sotchi.jpg

    L'intention - et le message - étaient clairs, et la réussite parfaite des Jeux devait les manifester au monde entier : la Russie est de retour...

    Certes, l’économie russe reste relativement fragile et sujette aux à-coups de la conjoncture. La croissance de la Russie s’est un peu ralentie ces dernières années après une décennie remarquablement faste autour de 5 % l’an.

    Bien sûr, des  obstacles  se dressent encore sur le chemin d’une croissance stable et  durable. Mais on ne peut douter qu’ils seront surmontés grâce à l’action d’un homme hors du commun, Wladimir Poutine, dont on ne peut que  saluer les efforts.

    Car les remarquables atouts de la Russie sont bien connus, depuis toujours : un immense territoire, qui en fait la plus grande nation au monde; des ressources minérales apparemment inépuisables, notamment en hydrocarbures, gaz et pétrole, qui alimentent la moitié du budget de la Fédération et gonflent les exportations; une croissance économique fort convenable dopée par la bonne tenue de prix du pétrole au cours de la dernière décennie, une inflation contenue à 6,6 % ; une dette publique quasiment insignifiante; des forces armées en pleine reconstruction, avec un armement nucléaire surabondant qui surclasse en volume celui des Etats-Unis.

    Mais la démographie russe risque peut-être d’être le point faible d’une Russie en plein renouvellement. On ne reconstruit pas en un clin d’œil une structure démographique désarticulée comme cela a été le cas au cours de ces années terribles où le taux de fécondité est tombé à 1,72 enfant par femme. Wladimir Poutine a néanmoins réussi à relever sensiblement la croissance démographique grâce à un certain nombre de mesures d’urgence judicieuses qui commencent déjà à porter leurs fruits.

    En outre, parmi les bons points de la Russie d’aujourd’hui, il faut souligner la restauration de l’agriculture russe, largement négligée sous le régime soviétique, à telle enseigne que la Russie commence à pointer son nez sur les marchés internationaux.

    Sur le plan militaire, la reconstruction lancée par Poutine après l’effondrement des forces armées  dans les années 90 se poursuit activement. Les ressources sont encore rares et l’armée n’est plus une priorité absolue comme au temps de l’Empire soviétique. Mais la remise à niveau est déjà en route.

    Sur le plan manufacturier, le défaut majeur de l’industrie russe, traditionnellement robuste sur le plan de l’industrie lourde, n’a pas encore complètement effectué sa mutation vers une industrie capable de produire des biens intermédiaires. Mais la diversification est en route et l’industrie automobile russe est la deuxième en Europe. Autre problème, le caractère relativement autoritaire du régime qui n’a que peu de considération pour les jeux de la démocratie parlementaire. Mais comment faire autrement en période de reconstruction nationale ? Par ailleurs, le caractère libéral du régime n’a cessé de progresser au cours des dernières années, avec le retour à une situation politique stabilisée.

    Les fastes hors du commun des Jeux de Sotchi, 50 milliards de dollars, les plus couteux de l’histoire des Jeux, ont certes représenté un prélèvement sensible sur les ressources de la Russie. Mais cela n’en valait-il pas la peine s’il a été possible à ce prix de restaurer la fierté des Russes dans leur pays et leur espoir dans un avenir riche de promesses ?

    Car il ne fait guère de doute que  Russie vient de franchir une étape décisive vers la modernité. Cela lui donne la chance de redevenir la grande puissance mondiale, celle qu’elle a toujours été avant l’éclipse des années 90.

    YVES MARIE LAULAN.jpg* Yves-Marie Laulan, économiste et démographe, a été successivement au cabinet de Michel Debré, aux Finances puis aux Affaires étrangères, membre de la Commission des Comptes et des Budgets économiques de la Nation, président du Comité économique de l’OTAN, président du Club  international des Economistes de banques, chroniqueur à Newsweek mag, conférencier à l’Ecole supérieure de Guerre et professeur à Sc. Po, à l’ENA et à Paris II. Il a publié une quinzaine d’ouvrages sur l’économie et la  démographie, dont certains publiés à l’étranger, ainsi que de nombreux articles sur ces mêmes sujets. Il préside l’Institut de Géopolitique des Populations.

  • La Lorraine et le Nationalisme Français, par Jean-Marie Cuny*

    barres-jeune.jpgDe même qu'il y a un apport provençal évident au royalisme, une modalité provençale particulière de concevoir et de vivre le royalisme, de même Jean-Marie Cuny a raison de mettre en avant l'apport singulier de la Lorraine au Nationalisme français. Il le fait en s'appuyant, entre autres, sur les trois grandes figures que furent Jeanne d'Arc, Maurice Barrès et Raymond Poincaré.

    Si l'on pense évidemment à Maurras et à L'Action française quotidienne, "Organe du nationalisme intégral", quand on parle de nationalisme, on aurait tort, en effet, d'oublier les leçons et l'apport spécifique de Maurice Barrès à ce même nationalisme; lui que Maurras, à son grand regret, ne réussit pas à attirer dans le mouvement royaliste naissant, comme il réussit, par exemple, à séduire Jules Lemaître et, surtout, Léon Daudet. Et cela malgré une réelle amitié, personnelle et d'esprit, jamais démentie... 

    En guise d'entrée en matière, ce très court et très fort passage de Maurice Barrès - tiré de Scènes et doctrines, page 121 - avant de lire la réflexion de Jean-Marie Cuny :


    "Nous nous recommandons de la France éternelle; nous sommes des Français qui avons été formés à travers les siècles. Tout ce que nous sommes naît des conditions historiques et géographiques de notre pays. Nous avons été... médités à travers les siècles par nos parents, et il faut pour que nous nous développions, pour que nous trouvions le bonheur, que les choses ne soient pas essentiellement différentes de ce qu'elles étaient quand nos ancêtres nous "méditaient". J'ai besoin qu'on garde à mon arbre la culture qui lui permit de me porter si haut, moi faible petite feuille. Nous voulons d'une politique qui tienne compte des traditions nationales et qui protège tout ce qu'elles ont encore de vivant au milieu des modifications que le temps apporte chez des êtres vivants, chez des êtres en perpétuelle transformation; il faut que la France demeure liée de génération en génération, il faut qu'elle demeure dans son essence, pour que nous, individus, nous trouvions le bonheur (car que ferai-je en Chine ou en Angleterre, moi Lorrain ?) et aussi pour que la nation trouve le bonheur. Et je ne puis guère plus me passer du bonheur national que de mon bonheur propre, car je porterai mal la tête à travers le monde si je suis d'une France humiliée..."

    (Illustration : Barrès jeune, par Jacques-Emile Blanche)

    Tardivement intégrée dans le giron français, la Lorraine devait pourtant devenir, sous la Troisième République le fer de lance du Nationalisme.

     

    A l'occasion du 120ème anniversaire de la polémique et du 150ème de la naissance de Maurice Barrès à Charmes, rappelons ici l'origine de ce thème toujours contesté.

     

    Un article retentissant de Maurice Barrès publié dans le Figaro du 4 juillet 1892, intitulé : « La querelle des Nationalistes et des Cosmopolites », introduisait le terme de NATIONALISTE dans le vocabulaire politique français. En outre, ce texte du Figaro marquait le début d'une série de prés de 400 articles sur ce même sujet. Les propos, lettres ouvertes, réflexions diverses devaient aboutir à la définition et à l'affermissement de la doctrine politique de Maurice Barrès.

     

    On trouve dans l'ouvrage Scènes et Doctrines du Nationalisme (Juven, Paris, 1902) l'essentiel des dix années d'études et de controverses nationalistes qui ont eu lieu à partir de la parution de l'article déclencheur de la polémique du 4 juillet 1892. Dans le chapitre intitulé : « Programme de Nancy de 1898 », Barrès publie de larges extraits de son texte sur la querelle des Nationalistes et des cosmopolites où pour la première fois le mot nationalisme est appliqué aux affaires politiques de France.

     

    Si le nationalisme de Barrès est fondé sur la réflexion, on sait que le nationalisme dans sa forme excessive date de la Révolution Française. La Royauté étant abolie et le culte Catholique interdit, il fallait trouver une référence suprême à l'entreprise révolutionnaire. C'est pourquoi on a alors prôné, imposé et exalté l'attachement à la nation (La Nation ou la mort !). Pour parfaire cette idée de nation, la Révolution s'est acharnée à détruire les identités provinciales en créant notamment les départements. Il fallait gommer absolument l'attachement à sa petite patrie, à la royauté, et à la religion pour se donner au culte de La Nation, seul autorisé.

     

    Il semble que le mot nationalisme se trouve imprimé pour la première fois en 1797 dans l'ouvrage de l'abbé Barruel : Le Nationalisme ou l'amour national. Mémoire pour servir à l'Histoire du Jacobinisme.

     

    Le nationalisme de Barrès, comme d'ailleurs celui de Maurras, Drumont, Déroulède, n'a évidemment rien de commun avec l'idéologie exacerbée des révolutionnaires ou celle plus récente du National-socialisme hitlérien.

     

    Le Nationalisme à la Française en tant que doctrine politique a donc tout juste cent-vingt ans. Selon la définition la plus courte de Maurice Barrès : « Le Nationalisme, c'est résoudre chaque question par rapport à la France » ; c'est la notion de patrie et de l'amour des petites patries qui forme la grande. A ce sujet, le maréchal Lyautey déclarait avec Barrès : « Le Nationalisme Lorrain est inséparable du Nationalisme Français. » Jacques Bainville, qui a lui aussi des origines familiales en Lorraine, justifiait cette doctrine politique en écrivant dans son journal : « Le Nationalisme est une attitude de défense, rendue nécessaire par la faiblesse de l'État Français ».

     

    La Patrie, nous dit Maurice Barrès, c'est d'abord le pays des ancêtres. C'est l'attachement à la terre et aux morts. C'est l'enracinement, la fidélité à la Tradition et le culte agissant de l'âme ancestrale servant de base à l'énergie nationale. Bien que fondé sur un enracinement profond en Lorraine, les écrits nationalistes de Barrès ont sur cette base une vocation universelle. Son régionalisme Lorrain est l'aliment de son nationalisme français. « Les individus composant une nation ne doivent pas être des citoyens du monde sans identité » Ce propos va évidemment à l'encontre des idées mondialistes que l'on tente de nous imposer aujourd'hui.

     

    « Face aux barbares, vous devez constater que vous êtes fait pour sentir en Lorrains, en Alsaciens, en Bretons, en Belges... » Nous dit l'auteur des romans de l'énergie nationale dans « Un Homme Libre ». « L'individu me semble être lié à toutes ses ascendances mortes par le travail des individus et des sacrifiés qui l'ont précédé » Et Barrès proposait aux groupes nationalistes de venir en Lorraine considérer sur le terrain l'expression des sentiments qui l'animaient et les fondements de sa doctrine politique. « Notre patriotisme est avant tout réaliste. Je suis de tradition lorraine dans tous mes instincts ; c'est, en outre, la discipline que ma raison accepte ».

     

    Dans l'ouvrage Scènes et Doctrine du Nationalisme Barrès rappelle le rôle de la Lorraine à toutes les époques : « Une des plus grandes dates de l'histoire lorraine, c'est l'année 1525 où le duc Antoine arrêta net l'avancée des Rustauds au col de Saverne. Si ces bandes protestantes avaient triomphé, les destinées de la Lorraine ne se seraient-elles point orientées vers l'Allemagne ? Cette victoire du duc Antoine suscita l'enthousiasme de ses sujets Lorrains, car ils croyaient à l'existence même de leur nationalité intéressée dans cette lutte ». Rappelons ici que le sentiment national des Lorrains s'est développé fortement suite à la victoire du jeune duc René II sur Charles le Téméraire en 1477. A peine un demi-siècle avant, Jeanne d'Arc, jeune fille des marches lorraines, devait jouer le rôle que l'on sait dans l'histoire de la Patrie Française.

     

    Au moment des guerres de religion, la fermeté du duc Charles III empêcha les troubles sanglants et les déchirements que l'on observait en France ou dans l'Empire. C'est en Lorraine que fut fondée la Ligue par les princes de Guise pour combattre l'ampleur de la Révolution protestante.

     

    Au XVIIème siècle, il faut souligner l'importance de l'action du duc Charles V pour la chrétienté. En effet, le duc de Lorraine est le glorieux vainqueur au siège de Buda, à la bataille du Saint-Gothard et surtout devant Vienne où sa victoire arrêta l'avance ottomane en Europe. On sait d'autre part que de tous temps, le duché de Lorraine a servi d'Etat tampon entre le royaume des lys et le Saint-Empire Romain germanique.

     

    La défaite de 1870 devait marquer douloureusement la France et évidemment encore plus profondément la Lorraine dont une partie du territoire se trouvait amputée et annexée avec l'Alsace au Reich allemand. Dès 1871, on attendra « la revanche », la guerre de libération des territoires perdus. Les Lorrains ne voulaient voir dans cette nouvelle frontière qu'une ligne de séparation provisoire.

     

    Tandis que Metz était sous la botte prussienne, Nancy multipliait les manifestations patriotiques et militaires. Dans le sanctuaire des Lorrains, sur la colline mariale de Sion, au cours de cérémonies émouvantes, Maurice Barrès, plaça sur l'autel une croix de Lorraine brisée portant l'inscription en patois : « Ce n'ame po tojo ! » (Ce n'est pas pour toujours).

     

    Sous cette troisième république proclamée pendant la guerre de 1870, les passions politiques s'exerçaient avec ardeur, d'autant plus que les factions étaient nombreuses. En Lorraine pourtant, l'évolution politique n'avait pas suivi celle de la majorité de la France. D'ailleurs, aucun socialiste ne fut élu député avant la guerre de 1914. La Lorraine constituait alors un bastion où bouillonnaient les sentiments nationalistes.

     

    En 1913, c'est un Lorrain, Raymond Poincaré, fervent patriote qui est élu président de la République (1). C'est à cette époque que Charles Maurras se plaisait à évoquer ceux qu'il nommait « Les Princes Lorrains » ; c'est-a-dire : Barrès, Poincaré, Lyautey. Le fondateur de l'Action Française déclarait alors : « On se sent gouverné, au temporel comme au spirituel par une équipe lorraine. Comme en d'autres temps, où les Guise influaient sur la politique de leur époque ». Parlant de l'Action Française, Barrès de son coté se déclarait heureux qu'un groupe organisé se donnât la tâche de formuler les principes nationalistes. Toutefois, les différences sont sensibles. Le nationalisme de Barrès est plus personnel et sentimental que celui, plus raisonné de Maurras ; plus modéré que celui de Drumont et plus perspicace que celui de Déroulède.

     

  • Décès de François-Marie Algoud

            Nous avons été informés du décès de François Marie ALGOUD, le 5 janvier 2012 après avoir reçu les Sacrements de l’Église.
            Cet homme de qualité, écrivain et penseur profond, était Maurrassien, Camelot du Roi et très attaché au culte de Jeanne d’Arc.
            La messe de ses obsèques sera célébrée par le Père Argouach et aura lieu à la Collégiale Notre-Dame de Poissy le mardi 10 janvier 2012, à 10h30, suivie de l’inhumation dans le caveau de famille au cimetière ancien de Carrières-sous-Poissy.
            Ni fleurs, ni couronnes, le défunt ayant exprimé le souhait que des dons soient faits à des œuvres auxquelles il apportait son soutien et dont la liste sera disponible à la collégiale Notre-Dame de Poissy.

  • Argentine: Cristina Kirchner succède à son mari.....

              .....qui envisage d'ores et déjà de se représenter en 2011! Ce n'est pas pour parler de l'Argentine que nous évoquons ce fait aujourd'hui, mais pour en revenir à une phrase de la chronique de Philippe Val, dont nous avons parlé ici même le 18 Octobre. On se souvient que le directeur de "Charlie Hebdo" voyait dans la révolution la fin définitive de la transmission biologique du pouvoir. Que la Révolution ait eu cette volonté, certes; mais qu'elle y ait réussi, en France et ailleurs dans le monde, Philippe Val en est-il si sûr? L'exemple que nous offre aujourd'hui l'Argentine est plutôt amusant, voire même -pourquoi pas?...- plutôt sympathique. Mais il a son pendant tragique et effroyable, qui ne fait plus rire du tout ni même sourire, en Corée du Nord: là où la dynastie des KIM (Kim Jong Il le fils après Kim il Sung son père) continue de faire régner un despotisme, une tyrannie et une terreur au quotidien qui ne font certes pas honneur aux tenants de la révolution; entre ces deux extrêmes -de l'Argentine et de la Corée du Nord- on a Cuba, avec Raul, le frère de Fidel; on a Bachar el Assad, fils de Hafez, en Syrie (deux régimes clairement progressiste -pour la Syrie- et révolutionnaire -pour Cuba-...); on a, pour ne parler que de l'Afrique du Nord, la Lybie, l'Egypte et la Tunisie; on a aussi ce que l'on pourrait appeler l'explosion du népotisme, chose qui a évidemment toujours existé mais qui a pris une ampleur stupéfiante dans de nombreux pays se réclamant de l'héritage révolutionnaire (voyez le petit monde des Ceaucescu, pour ne prendre qu'un exemple....)

              On est bien obligé de constater et de rappeler a Philippe Val que -malgré qu'il en ait...- dans ce domaine comme dans tant d'autres (tous les autres?.....) la révolution a beaucoup parlé, beaucoup promis, et pas toujours tenu!; qu'elle est même assez souvent arrivé au contraire de ce qu'elle avait proclamé....

              L'exemple majeur, le plus parlant et en même temps le plus "énorme" (le plus scandaleux aussi) ne nous est-il pas fourni par le sabre et l'héritier de la révolution française: Napoléon lui-même! Voici une révolution qui abat la régime qui a construit la France, et fait d'elle la première puissance du monde; qui "tourne le dos à la transmission biologique du pouvoir", comme l'annonce fièrement Philippe Val, pour en tirer honneur et semble-t-il orgueil; sauf que, moins de dix ans plus tard, elle se jette dans les bras de celui qui se fera appeler "Sire" et "Majesté", se fera sacrer par le Pape et fera tout ce qu'il pourra pour instituer une nouvelle dynastie, avec le Roi de Rome! On croit rêver! Et s'il a finalement échoué à fonder sa nouvelle dynastie, on pourra tout dire de lui sauf que c'est parce qu'il n'a pas suffisamment essayé, et qu'il n'a pas fait tout ce qu'il a pu!.....

              On le voit: l'annonce de la victoire de Christina Kirschner, qui n'est pas, en soi, le sujet de cette note, nous ramène à quelque chose d'essentiel: comment Philippe Val peut-il expliquer -de Napoléon à Kim Jong Il- ces râtés et ces démentis opposés par l'histoire et l'actualité au fier principe qu'il énonce? comment peut-il expliquer la perpétuation de ce réflexe qui pousse les nations à se resserrer autour d'une famille, d'un principe, d'une dynastie lorsque -à tort ou a raison...- ces nations s'estiment menacées? Nous ne disons pas que ce réflexe est bon, ni sain ni quoi que ce soit; nous nous bornons à constater les faits; et nous, qui n'avons pas crée de "système réputé parfait" comme l'ont fait les révolutionnaires, nous posons simplement une question à Philippe Val qui, lui, se veut l'héritier de ceux qui ont crée un "système réputé parfait" et qui, comme eux, y croit dur comme fer ; parce qu'il nous semble que, dans ce domaine comme dans tant d'autres, ses beaux principes sont régulièrement démentis et contredits par les faits.

              N'en déplaise à Philippe Val, les grandes déclarations et les grands principes de 1793 ne changent rien à la réalité. Et ne protègent ni de l'incapacité des dirigeants, ni du népotisme, ni de l'exercice du pouvoir en famille, ni de la transmission biologique du pouvoir. On en a des preuves tous les jours.....

    (1) voir la note "Une aide inattendue: ou quand Philippe Val travaille pour nous..." dans la Catégorie "République ou Royauté?"; et écouter la chronique de Philippe Val dans la Catégorie "Audio-Vidéo".